31/03/2008
Le baptême est Don de Dieu.
En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'eau et d'Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ». L’eau et l’Esprit sont les deux principes de notre renaissance. Tous les deux sont nécessaires pour nous engendrer à la vie nouvelle. Plongés avec le Christ dans les grandes eaux purificatrices de sa mort, nous sommes appelés à ressusciter avec lui dans le souffle de l'Esprit. C’est précisément ce qui s’est accompli pour nous au moment de notre baptême, baptême d’eau et d’Esprit.
Désormais nous sommes « nés du souffle de l’Esprit » et « ce qui est né de l’Esprit est Esprit » (Cf. Jn 3, 6). Nous avons connu par notre baptême la nouvelle naissance spirituelle selon la filiation en Esprit à laquelle Adam était appelé mais dont son péché l’a détourné.
Cette filiation en Esprit est avant tout un don de Dieu mais pour opérer tout bien en nous, elle demande à ce que nous la laissions agir en nous ouvrant personnellement à elle. Saint Jean résume très bien ces deux points dans les versets suivants de son Prologue : « A ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Ceux-là ne sont pas nés du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu » (Cf. Jn 1, 12-13).
La vie nouvelle de fils de Dieu à laquelle le baptême nous ouvre les portes est don de Dieu. Comme le dit Jésus à Nicodème, elle consiste purement et simplement à naître de Dieu. Elle n’est en aucun cas le résultat d’efforts humains que nous aurions pu poser en ce sens. Ce n’est pas nous qui nous élevons vers Dieu mais c’est Lui qui descend jusqu’à nous pour nous élever à Lui. Le Fils de Dieu, le Verbe de Dieu, s’est fait chair, il n’a pas craint de prendre sur lui notre condition humaine jusque dans ce qu’elle porte de conséquences liées au péché, il a même consenti à s’abaisser jusqu’à étreindre notre mort, pour y déverser sa vie. Ressuscité, il est monté vers le Père. Par lui, avec lui et en lui, il nous a introduits au sein de la Trinité parce que tout en montant vers le Père il ne s’est pas éloigné de nous. Cela, il a pu le réaliser en raison de l’unité qui existe entre lui, qui est notre tête, et nous qui depuis le jour de notre baptême sommes devenus membres de son corps. Voilà comment il nous redonnait accès à « la maison du Père » et nous restaurait dans notre filiation divine.
Mais comme nous l’avons relevé, pour se montrer opérant, ce don demande à être accueilli : « A ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Pour déployer en nous son efficacité, le don divin du salut demande à être reçu dans un acte de foi. Croire que cette grâce inouïe, Dieu nous l’a accordée en son Fils Jésus-Christ, qui nous rétablit dans l’Alliance et nous offre de participer à sa filiation divine : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle ».
Par le don de son Esprit, notre Seigneur Jésus-Christ se révèle Parole éternelle d’amour et de bénédiction que le Père prononce sur chacun d’entre nous. Cette Parole a retenti pour la première fois lors de notre baptême : « Voici mon fils, ma fille, bien aimé(e)e, en qui j’ai mis tout mon amour ». Depuis ce jour, elle ne cesse de résonner en nous et sur nous. Naître d’en haut, consiste à croire en cette Parole divine et à la laisser illuminer, purifier, transformer notre vie.
« Merci Seigneur pour le don de la filiation adoptive que tu nous as fait le jour de notre baptême. Fais-nous la grâce de l’accueillir chaque jour davantage dans la foi pour être conformés par ton Esprit toujours plus à ton image et à ta ressemblance, toi le Fils unique, Image parfaite, resplendissement éblouissant de la gloire du Père. »
Frère Elie.
23:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
A TOI L'ADO SOIS REBELLE ET RÉVOLUTIONNAIRE.
Il faut se rendre à l'évidence, le chacun pour sa gueule devient l'unique façon de sauvegarder sa petite et mesquine vie privée. Notre monde s'étiole par manque de spiritualité. Je prends ce mot au sens large et surtout comme ouverture vers les autres. Si les jeunes deviennent de plus en plus violents, il serait judicieux d'analyser la violence que ce monde leur impose et en quels termes elle leur fait violence. Il n'est nullement question d'excuser leurs incivilités, mais de poser un regard objectif sur leurs réactions agressives afin de mieux cerner les causes pour y porter remèdes.
Les adultes doivent redevenir des militants de la Vie, des humains qui refusent de se taire face à toutes injustices. Nous devons être des révoltés permanents, des rebelles et des révolutionnaires qui ne laissent pas les autres décider à notre place de notre positionnement dans la société. Notre exemple du refus de la pensée unique ne sera que profitable aux jeunes qui trouveront des modèles identificatoires. Par esprit révolutionnaire, je n'entends pas celui qui use d'un comportement irresponsable, c'est le contraire que j'affirme. Il est temps que nous retrouvions les sources vives qui nous animent et alimentent notre conscience pour acquérir cette autonomie qui fait fleurir l'Amour au fond de nos cœurs. Ainsi, nous serons des êtres de lumière vers lesquels les autres viendront éclairer leurs propres pensées. Soyons des rebelles qui refusent l'argent comme ultime raison de vivre et des révolutionnaires de l'Amour qui transpirent d'une spiritualité invincible et contagieuse. C'est une question de survie et d'avenir pour les jeunes et notre société tout entière.
Bruno LEROY.
19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/03/2008
L'AMOUR CONSTRUIT NOTRE VIE.
11:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/03/2008
LA PERSONNE HANDICAPÉE.
Le chômage, la précarité et l’aggravation des conditions de travail sont tels qu’il est difficile pour une personne handicapée d’accéder à un emploi ou de s’y maintenir. Pour un handicapé, s’insérer dans un milieu ordinaire ressemble de plus en plus à un parcours du combattant. De multiples obstacles ainsi que l’hypocrisie font que leurs droits ne sont pas respectés, que ce soit dans le privé ou le public. Pourtant, comment vivre sans travailler quand l’allocation adulte handicapé est assimilée aux minima sociaux et quand la seule alternative, c’est la précarité avec de petits boulots ne donnant aucune garantie et pouvant faire perdre cette allocation. Si travailler permet de subsister, c’est également l’occasion d’exprimer des capacités que le patronat ne reconnaît que rarement. En effet, les patrons n’y voient qu’un moyen d’atteindre leur quota d’handicapés et de ne pas payer de pénalités. Cette réalité fait que ces derniers se voient confier les plus basses besognes, quand on ne les met pas dans un placard qui n’a rien de doré et qui finit par les écraser, alors que travailler devrait permettre d’exister à part entière, de retrouver sa dignité.
Bruno LEROY.
21:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COUPS DE GUEULE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
“Ne te trouble pas si tu te découvres tel que tu es”
Répétons, en paroles et en actes: Seigneur, J'ai confiance en Toi; ta providence ordinaire, ton aide de chaque jour me suffisent. Nous n'avons pas de raison de demander à Dieu de grands miracles. Nous devons en revanche le supplier d'augmenter notre foi, d'éclairer notre intelligence, de fortifier notre volonté. Jésus reste toujours à nos cotés, et Il se comporte toujours tel qu'Il est.
Depuis le début de cette homélie je vous ai mis en garde contre une fausse divinisation. Ne te trouble pas si tu te découvres tel que tu es: fait de boue. Ne t'inquiète pas. Parce que, toi et moi, nous sommes enfants de Dieu — voilà la bonne divinisation choisis de toute éternité en vertu d'un appel divin: Le Père nous a élus en Jésus-Christ, des avant la création du monde pour être saints et immaculés en sa présence. Nous qui sommes plus particulièrement de Dieu, qui sommes ses instruments malgré notre pauvre misère personnelle, nous serons efficaces si nous ne perdons pas de vue notre faiblesse. Les tentations nous donnent la mesure de notre faiblesse personnelle.
Si vous vous sentez abattus lorsque vous touchez du doigt, peut-être d'une façon particulièrement vive, votre petitesse, c'est le moment de vous abandonner pleinement, avec docilité, dans les mains de Dieu. On raconte qu'un jour un mendiant vint à la rencontre d'Alexandre le Grand et lui demanda l'aumône. Alexandre s'arrêta et ordonna de le faire seigneur de cinq villes. Le pauvre, confus et abasourdi, s'exclama: « je n'en demandais pas tant! » Et Alexandre de lui répondre: “ Tu as demande selon ce que tu es, moi je te donne selon ce que je suis. (Quand le Christ passe, 160)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=13383
09:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le choix des pauvres est le visage de l'Amour.
C'est la substance même de la foi chrétienne qui fait le lien entre Dieu et l'homme, et qui présente la cause du pauvre comme faisant partie de la cause de Dieu dans l'histoire. Jamais la Foi n'a eu, pour sa crédibilité, à relever un tel défi, c'est-à-dire à se manifester non point comme un opium mais comme un ferment de l'édification de l'histoire.
Nous nous devons d'affirmer ici que le choix des pauvres n'est pas une nouveauté absolue, ni même une découverte à partir de Dieu. Il se situe dans une continuité substantielle de la grande tradition de la Foi, tout en se présentant dans une discontinuité formelle au niveau des expressions historiques de la Foi.
Mais ce n'est pas là l'essentiel de l'explication. La nouveauté de l'expression "choix des pauvres" est directement liée à la nouveauté de sa problématique historique. Le choix des pauvres est la traduction actuelle de l'amour des pauvres, antique et toujours nouveau. Il désigne une façon différente de vivre aujourd'hui l'agapè d'hier. Nous pourrions dire que le choix des pauvres est le nouveau nom, l'expression moderne, de l'antique "charité" , de l'éternel amour du prochain.
En quoi consiste cette nouvelle façon de vivre l'agapè? Nous pouvons répondre en quelques mots qu'elle est la dimension sociale de la charité, ou le caractère politique de l'amour évangélique. C'est-à-dire, en d'autres termes, l'aspect structurel, collectif, transformant, libérateur et même révolutionnaire de l'Évangile vécu. Voilà ce qu'il y a de nouveau dans l'expression actuelle de "choix des pauvres". De ce point de vue il existe à l'évidence une discontinuité entre l'ancien amour des pauvres (d'abord la "charité", puis "l'aumône", pour finir avec les "bonnes oeuvres" ou "oeuvres sociales") et le nouvel amour des pauvres d'ordre social, ou politique.
C'est vraiment une affaire de choix, c'est-à-dire de prise de position sociale, de détermination historique d'envergure et à grande portée. Si l'amour chrétien entend aujourd'hui être lucide et efficace, il doit prendre cette forme. Le choix des pauvres est le nouveau visage de l' Amour : un amour aux yeux ouverts et aux mains agissantes, un amour ferment dans l'histoire et semence d'une autre civilisation, la civilisation de l'amour, précisément.
Effectivement, le chrétien saura toujours ce qu'il doit faire avec la personne âgée renversée dans la rue par une voiture. Dans la société future, la charité chrétienne saura se pencher affectueusement sur l'enfant abandonné qui pleure la nuit. Ces expressions de l'amour sont indépendantes d'une organisation sociale, quelle qu'elle soit, car elles relèvent de qualités qui sont celles du coeur humain: l'affection, la créativité, le courage, le sacrifice, le don de soi. Ces démarches ne relèvent pas de l'organisation sociale ou des législations nationales. Elles relèvent d'abord de l'esprit et de sa liberté créatrice.
BRUNO LEROY.
09:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/03/2008
“Le Christ vit”
Le Christ vit. La voilà la grande vérité qui donne son contenu à notre foi. Jésus, qui est mort sur la croix, est ressuscite; Il a triomphé de la mort, de la puissance des ténèbres, de la douleur et de l'angoisse. Ne vous effrayez pas, s'écrie l'ange en saluant les femmes qui se rendent au sépulcre; ne vous effrayez pas. C'est Jésus le Nazarénien que vous cherchez, le Crucifie: Il est ressuscité, Il n'est pas ici. Haec est dies quam fecit Dominus, exultemus et laetemur in ea; voici le jour que fit Yahvé, pour nous allégresse et joie.
Le temps pascal est un temps de joie, d'une joie qui ne se limite pas à cette seule époque de l'année liturgique, mais qui réjouit à tout moment le coeur du chrétien. Car le Christ vit: le Christ n'est pas une figure qui n'a fait que passer, qui n'a existé qu'un certain temps et qui s'en est allée en nous laissant un souvenir et un exemple admirables.
Non: le Christ vit. Jésus est l'Emmanuel: Dieu est avec nous. Sa résurrection nous révèle que Dieu n'abandonne pas les siens. Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle nourrit, cesse-t-elle de chérir le fils de ses entrailles ? Même s'il s'en trouvait une pour oublier, moi, je ne t'oublierai jamais, avait-Il promis. Et Il a tenu parole. Dieu continue à faire ses délices parmi les enfants des hommes. (Quand le Christ passe, 102)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=22178
18:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La Résurrection du Christ.
Il nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme juge des vivants et des morts." Ac 10, 34-43
Recherchez donc les réalités d’en haut." Col 3, 1-4
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©F&L-C.Deher |
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La Résurrection du Christ est le signe de l’Église qui se met en marche par amour. Une femme aimante, Marie Madeleine, s’en va dès la fin du shabbat, « de bon matin », témoigner une dernière fois de son grand amour en prenant soin du corps de son défunt Seigneur. Et voilà que la première, elle annonce la bonne nouvelle, irrecevable et pourtant tant attendue, que le tombeau est vide ou, selon un autre évangile, qu’un ange lui a dit que « Jésus est ressuscité ». Troublés, le premier des apôtres, Pierre, et le disciple tant aimé, Jean, s’empressent d’aller vérifier l’information. Si l’amour et la jeunesse de Jean courent plus vite, c’est l’élection et l’institution de Pierre qui entrent en premier dans cette grotte creusée dans le rocher. Jean dit qu’il « vit et qu’il crut ». S’il ne vit rien, c’est parce que, au contraire, il vit « tout », parce que la Résurrection du Christ atteste de la vérité de son message : il est le Seigneur des Seigneurs, le Fils de Dieu dorénavant assis à la droite du Père « pour juger les vivants et les morts » ; il est ce cœur qui a tant aimé le monde ; il est mort « pour nous sauver » du péché et nous « donner la vie éternelle » ; il est réellement le « pain de la vie » et son sang est l’eau vivifiante qui étanche toute soif. Avec Jésus ressuscité, tout commence « aujourd’hui ». Demandons au Seigneur, en ces jours, de reconnaître la puissance de la Résurrection dans nos vies afin, nous aussi, de passer (Pâques) dans la vraie Vie.
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11:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/03/2008
GUY GILBERT TON MEILLEUR AMI.
( Photo : Bruno LEROY. )
Un loubard me posait un jour, avec ses mots, cette question superbe et éminemment théologique : "pourquoi Jésus a fermé sa gueule pendant trente ans et n'a parlé que trois ans ?"
Par les cinq mystères lumineux que Jean-Paul II a ajoutés aux quinze autres, on trouve une réponse à ce silence, ainsi qu'à celui de tous les contemplatifs du monde. Eux font plus que le Christ. Ils peuvent vivre cent ans, ils se tairont volontairement pendant toute leur vie. C'est la force et la splendeur des vies cachées qui méditent les mystères de la vie publique du Christ, de l'entrée au couvent jusqu'à leur mort.
Jean-Paul II nous donne la clef de son désir d'ajouter cinq mystères lumineux aux quinze mystères existants : Entrer dans l'humanité du Christ.
Chrétiens, nous biffons souvent l'humanité du Christ. Sa divinité, ok ! On y croit. Mais son humanité nous dépasse. Elle est proclamée pourtant à chaque évangile que nous lisons.
Le jour où l'on saisit qu'il a été un humain, un vrai, alors quelquechose change en nous définitivement.
Si tu le crois, tu peux donc le rencontrer plus intimement que tous les êtres que tu côtoies.
Si on est convaincu de cela, alors "Il est là" comme le meilleur des amis, il est plus grand et plus aimant que tous les amants du monde.
Le meilleur de nos amis, on ne peut pas s'en passer.
Son absence nous peine. Sa présence nous fortifie. Il est une "présence" sans qui nous ne pouvons rien faire. On lui confie tout. On éclate de joie avec lui. On le sent plus que jamais présent dans la peine et dans le deuil. A tout moment son nom "Jésus" affleure sur nos lèvres. Le matin, on se lève, il est là, tout de suite. Lui dire "Je t'aime" le ravit. On se couche et son nom bénit est invoqué jusqu'à la limite du sommeil. Alors dormir n'est qu'une interminable prière jusqu'au réveil.
Méditons dans ces cinq mystères lumineux les 9/10° de la vie humaine et publique du Christ, notamment ses trois ans d'intense activité sur ses trente-trois ans de présence sur terre. Que cette présence, décrite avec ma plume si fragile parce qu'humaine, deux mille ans après nous soulève et nous transforme. En nous permettant de ne plus jamais quitter celui que le Père nous a envoyé.
Sans vouloir parler à la place du Père, je crois cependant qu'il t'aurait dit à peu près ceci :
"Marche avec mon fils bien-aimé. Il est ton modèle.
Mets tes pas dans ses pas.
Parle avec lui sans cesse et tais-toi ensuite pour l'écouter. Oui, vraiment, fermes-là sinon tu n'auras pas de réponse.
Lis sa vie avec tes tripes et ton cœur
Et médite-la sans fin.
Une grâce spéciale t'es donnée dès que tu lis l'évangile,
A condition que tu sois dans le calme et que tu fasses silence en toi.
La parole lue aura alors en toi une résonnance immense. Tu ne pourras plus t'en passer. Elle te fera vivre et tu seras alors mon témoin.
Parce que tu voudras absolument la vivre avec ce que tu es. En mettant tes fragilités et tes dons au service de tous les êtres humains.
Et tu auras la joie… une joie immense. Personne ne te la ravira."
Méditons, admirons l'humanité du Christ avant d'aborder les cinq mystères que notre Pape bien-aimé nous demande de découvrir en les priant, en les vivant. Lis ces lignes dans la joie de découvrir le merveilleux humain qu'est le Christ.
N'oublions pas que le Christ est Dieu même, mais voyons-le comme un homme. Regardons-le vivre si humain, si semblable, si ressemblant aux hommes et femmes de son temps.
20:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
MA RELIGION C'EST L'AMOUR.
L'amour. Une émotion qui s'use ? Une émotion qui se redécouvre sans cesse ! Une émotion que l'on ne peut maîtriser mais que l'on peut nourrir, attendre et chercher... Et qui dans ce cas revient toujours plus forte, d'autant plus en contraste avec les passages de désert...
Époux ou épouse, mais aussi dans la relation avec Dieu. On peut côtoyer ceux qui nous sont les plus chers sans même les voir. Quotidiennement ! On n'écoute plus, absorbés par nos activités et nos pensées dont l'autre est exclu ! On peut ainsi parler, écouter faire quelque chose pour l'autre sans que l'autre n'existe vraiment dans nos cœurs, dans nos pensées, dans nos gestes ou nos paroles...
Et soudain, sans même comprendre pourquoi, quelque chose brise cette glace, nous montrant notre besoin de relation authentique, profonde et sincère. On aime !
BRUNO LEROY.
12:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |