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01/04/2008

JE RÊVE D’UNE ÉGLISE POUR LES PAUVRES.

JOURNAL CHRETIEN
http://www.journalchretien.net/spip.php?article1056
JE RÊVE D’UNE ÉGLISE POUR LES PAUVRES.
C’est à nous, chrétiens et chrétiennes, de tendre la main aux blessés de l’existence. Sinon, qui le fera ? Qui ira vers tous ceux et celles qui souffrent avec pour seule arme, l’Amour ? Nous, Frères et Soeurs, avec l’aide de Notre Seigneur.
/ BRUNO LEROY /

Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés.

Diplômé de Théologie Pratique et Politique.

Directeur du Service Éducatif et Action Sociale Nord/Pas de Calais.

Oui, je rêve d’une église où les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs seraient reçus tels des amis de la Famille. Nous devons là où nous sommes, là où nous vivons, faire apparaître ce visage d’une justice d’Amour pour tous et toutes. Les Jeunes ont soifs de l’Amour du Christ.

Ah ! Oui, une église faite pour les plus pauvres, les plus meurtris, les plus blessés de la Vie.

Je ne dis pas cela par esprit de polémique mais, par un constat cruel. Qui va dans les Temples ? Sinon, les bons bourgeois qui ont une culture biblique et dont je fais partie. Ne nous voilons pas la face, Frères et Soeurs, quelle serait notre attitude, si toutes les prostituées venaient et si tous les délinquants se mettaient à prier. Nous aurions la réaction du rejet. Rejet de personnes n’appartenant pas à notre Communauté, à notre horizon habituel. Et cela, est psychologiquement naturel.

On rejette toujours la personne vivant d’une façon différente de la nôtre. Pour nous protéger de mauvaises influences. Et pourtant, je connais des Pasteurs qui vont vers les plus petits et les accueillent, tels des Frères.

Pourquoi ? Parce que Dieu en eux leur a fait dépasser ce stade purement psychologique du refus et donné Son Esprit de sagesse qui accueille autrui. Seule la prière nous permettra de transcender nos différences.

Oui, je rêve d’une église où les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs seraient reçus tels des amis de la Famille. Nous devons là où nous sommes, là où nous vivons, faire apparaître ce visage d’une justice d’Amour pour tous et toutes. Les Jeunes ont soifs de l’Amour du Christ. Ils ont soif de Sa Présence. Et le recours aux drogues est une preuve de leur mal-être dans une société qui ne les reconnaît plus. C’est à nous, chrétiens et chrétiennes, de tendre la main aux blessés de l’existence. Sinon, qui le fera ? Qui ira vers tous ceux et celles qui souffrent avec pour seule arme, l’Amour ? Nous, Frères et Soeurs, avec l’aide de Notre Seigneur. Il nous faut prier sans relâche et demander à Christ d’avoir son regard. Un regard plein de compassion, de Tendresse et de fermeté. Nous ne pouvons pas continuer à gémir sur notre monde si, à notre échelle nous ne faisons rien. Ouvrons les bras vers ceux et celles qui n’attendent que nous pour se sortir de leurs écueils.

Prions, ayons confiance en un Dieu d’Amour qui nous apportera discernement dans de telles situations. Oui, moi aussi, je rêve d’une église accueillant les plus pauvres et désespérés. Faisons ensemble de ce rêve une réalité et la Lumière brillera sur les endroits sombres de notre société. Ces endroits où l’église ne mettait jamais les pieds, par peur. L’avenir nous appartient, il sera ce que nous en ferons avec le soutien indéfectible de Dieu Amour.

Dépasser les barrières qui détruisent nos relations.

Nos relations sont détruites en grande partie par nos préjugés. Nous cataloguons mentalement les autres et en fonction de leurs caractéristiques, nous les acceptons ou les refusons. Certes, notre coeur est trop petit pour accepter tout le monde. Mais notre Volonté d’Amour doit être dictée par Dieu Seul. Parfois, même sans les mots, un sourire suffit pour éclairer une journée. C’est une façon de dire à l’autre, ta présence ne m’est pas indifférente. Nous devons toujours être brûlant d’Amour, de Tendresse et de Force, lorsque nous rencontrons et parlons à quelqu’un. Peu nous importe de savoir, de quel bord politique ou simplement quelle est sa morale. Nous devons en tant que chrétiens être du levain dans la pâte humaine. Nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde, c’est Christ qui nous le dit !

Nous ne devons point aller contre son enseignement ou alors, comment nous prétendre chrétiens ( nes ) ? Je sais, le plus terrifiant des poisons est la peur des autres. Mais, n’est-ce pas nos jugements envers la personne rencontrée qui engendre cette peur ? Malheureusement, je crois bien qu’il faut répondre par l’affirmatif. Que nous le voulions ou non, nous sommes Frères et Soeurs en Christ. Cette affirmation ne peut être contredite par aucun Témoin de Dieu-Amour.

Il est dit dans la Bible que l’Amour détruit toutes craintes. Oui, Frères et Soeurs, comme disait François d’Assise, l’Amour n’est pas aimé !. Si nous aimons en vérité chaque être rencontré, la peur ne saurait nous habiter. Nos relations avec autrui s’en trouvent hautement grandies. Le secret ? Soyons vrais et affirmons nos convictions tout en respectant celles des autres. Et le dialogue s’instaurera au point que nous pourrons nous affirmer et corriger fraternellement l’autre, si nous ne sommes pas d’accord. Nous redire que les relations sont les fondements même de notre société. Nous existons et devons autoriser les autres à exister dans notre regard.

La bonne oxygénation du monde passe par un commerce agréable avec autrui. Certes, il existe des personnes que nous préférons éviter car dans nos critères moraux, ils ne collent pas avec ce que nous sommes. De quel droit portons-nous un jugement sur autrui ?

Nous en sommes tous et toutes là et moi peut-être plus que vous, quand on s’occupe de délinquants, la tendance à porter une étiquette est facile. Alors, la solution est d’entrer dans un silence intérieur pour rejoindre Dieu dans Son infini Amour pour Lui demander de transfigurer notre regard afin de l’emplir de Son Amour face à tout être rencontré. Oui, je rêve d’une église au service des plus pauvres et des laissés pour compte. Puisse Dieu me donner raison dans ce désir profond.

Bruno LEROY.

20:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

GRANDIR SPIRITUELLEMENT.

Beaucoup d’entre nous ne savent pas grandir spirituellement parce que notre foi ne nous entraîne pas au-delà de ce qui s’étale sous nos yeux. La vraie foi commence lorsque nous sommes arrivés à la limite de nos sens. Tant que nous pouvons voir ce qui nous préoccupe nous ne sentons pas vraiment la nécessité de faire confiance à Dieu pour gérer notre problème. Et comme notre vue est passablement limitée, vivre par la vue nous cantonne à une vie médiocre et sans avenir. L’antilope d’Afrique est un animal splendide dont les bonds peuvent atteindre trois mètres de haut et dix mètres de long. Mais saviez-vous que si vous enfermez une antilope dans un enclos d’un mètre et demi de haut et sans toit, elle n’essaiera même pas de s’échapper alors qu’elle dispose de muscles assez puissants pour lui permettre de sauter deux fois la hauteur des murs de sa prison ! L’antilope ne sautera pas si elle ne peut voir l’endroit où ses pieds atterriront. L’antilope est conditionnée par ce qu’elle voit, aussi est-il facile de la retenir prisonnière. Il en va de même pour vous ! Permettez-moi d’illustrer une vérité très importante.
Certains enfants croient au Père Noël. Le problème c’est que leur “foi” n’est d’aucune utilité parce que l’objet de leur foi n’est pas réel. La foi biblique, par contre, est de pouvoir affirmer : “Mon Dieu, je sais que tout ce que Tu dis est toujours la vérité et je pourrais en mettre ma tête à couper !” Ce que nous croyons au sujet de Dieu est déterminé  par notre foi.
Beaucoup trop de chrétiens agissent comme s’ils avaient davantage confiance en eux-mêmes qu’en Lui. Si la foi est le moyen d’acquérir la puissance divine et de réaliser Ses promesses dans notre vie, et que notre foi s’avère défaillante, comment verrons-nous le travail surnaturel  de Dieu dans notre vie ? Sans vraie foi nous sommes condamnés à vivre une vie terre à terre, limitée par nos sens et nos faiblesses !  2 Rois 7-8 & Marc 16 “L’homme récolte ce qu’il sème !” Galates 6.7
Apprendre à contrôler votre esprit devrait constituer l’une des priorités de votre vie. Votre esprit est comme un ordinateur, il ressort seulement les données que vous y entrez. Si vous voulez réussir vous devez faire beaucoup d'efforts pour emmagasiner des matériaux de grande valeur en vous même.
Le Dr Hans Seyle a fait d’abondantes recherches sur le cerveau humain avant de découvrir une membrane minuscule qui se cache au fond de la boîte crânienne, connue aujourd’hui sous le nom de SRA : Système Rétine-Angiotensine. Votre SRA joue un rôle primordial : il vous pousse à agir en fonction de la pensée qui domine votre esprit à une minute donnée. Nous agissons ainsi, par nature, en obéissant aux idées qui remplissent notre esprit. Si nous sommes préoccupés par une pensée quelconque, nous sommes naturellement enclins à agir en accord avec elle. Ceci explique bien des comportements humains, pourquoi par exemple tant de viols sont perpétrés par des hommes ayant passé des nuits blanches à se délecter de pornographie. Cela explique également le niveau d’extrême violence qui règne parmi les jeunes âgés de douze à vingt-quatre ans. Parvenus à cet âge ils ont assisté à une moyenne de quatre mille meurtres télévisés, sans compter ceux des jeux vidéo. La faculté de médecine de l’Indiana a étudié l’impact des images sur notre cerveau. Ainsi les adolescents très exposés à la violence faisaient preuve de facultés de réflexion réduites.
Plus ils se gavaient de violence, moins ils arrivaient à réfléchir, à étudier, à raisonner et à développer leur résistance émotionnelle. Les immondices dont ils avaient abreuvé leur esprit polluaient tout ce qui en sortait désormais. Leur ordinateur interne ayant stocké une masse d’informations sans valeur, comment leur esprit pouvait-il produire des pensées saines et riches ? L’apôtre Paul n’était pas familier des ordinateurs. Mais il connaissait bien l’agriculture : “Celui qui sème pour plaire à sa nature pécheresse, moissonnera de cette nature la destruction, celui qui sème pour plaire à l’Esprit, moissonnera de l’Esprit la vie éternelle” (Galates 6.8). Sachez donc contrôler votre esprit.

Bruno LEROY.

19:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Si quelqu'un ne lutte pas...”

La joie est le bien du chrétien; et nous en jouirons tant que nous lutterons, car ce bien nous arrive avec la paix. La paix, qui est le fruit de la victoire dans la guerre. De plus, lisons-nous dans l'Ecriture, elle n'est que lutte, la vie de l'homme sur la terre. (Forge, 105)

Toute la tradition de l'Eglise a qualifié les chrétiens de milites Christi, de soldats du Christ. Des soldats qui communiquent la sérénité aux autres, tout en combattant continuellement contre leurs mauvaises inclinations personnelles. Parfois, par manque de sens surnaturel, par une incrédulité pratique, on repousse l'idée que la vie sur terre est un combat. On insinue avec malice que, si nous nous prenons pour des soldats du Christ, nous courons le risque d'utiliser la foi dans des buts temporels de violence et sectaires. Cette façon de penser est une triste simplification, peu logique, et trop souvent inspirée par la commodité et la lâcheté.

Rien n'est plus éloigné de la foi chrétienne que le fanatisme, qui apparaît dans les étranges unions, sous quelque bannière que ce soit, du profane et du spirituel. Ce danger n'existe pas si la lutte est comprise comme le Christ nous l'a enseigné: une lutte personnelle contre soi-même, accompagnée de l'effort, sans cesse renouvelé, pour aimer Dieu davantage, pour déraciner l'égoïsme, pour servir tous les hommes. Renoncer à ce contenu, sous n'importe quel prétexte, c'est se déclarer battu d'avance, annihile, sans foi, c'est accepter d'avoir l'âme déchue, perdue dans de mesquines complaisances. 

Pour le chrétien, le combat spirituel, sous le regard de Dieu et de tous ses frères dans la foi, est une nécessité, une conséquence de sa condition. C'est pourquoi, si quelqu'un ne lutte pas, il trahit Jésus-Christ et, avec Lui, tout son Corps Mystique, qui est l'Eglise.(Quand le Christ passe, 74) 

       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=13734

15:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Méditation de Guy Gilbert au mariage du Prince.

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"Vous savez tous les deux, Claire et Laurent, comme j'aime l'Eglise. Je suis très heureux d'être là avec vous, avec le cardinal Danneels, ses frères prêtres pour être témoin de votre amour, à toi Laurent et à toi Claire. L'amour que toi, Claire, tu portes à Laurent. Laurent, tu es le dernier petit poussin à quitter le nid, après Astrid et Philippe. Je salue, Laurent, affectueusement ta chère mère Paola et ton père Albert et puis Astrid qui n'est pas là. Nous sommes tous de tout coeur avec elle; elle attend un petit. Et puis Philippe.

Claire, tu quittes aussi le nid. Je salue tes chers parents Nicole et Nicolas affectueusement. Et puis Johanna et Matthew.

Le cardinal Danneels m'a permis une petite méditation.

Je voulais dire que votre famille reste le coeur, le coeur de votre vie. La famille, c'est la cellule la plus petite, la plus grande, la plus noble, la plus ancienne, la plus neuve. Vous la fondez aujourd'hui, Claire et Laurent.

L'amitié partagée avec tant de gens qui sont venus ici, bien au-delà du protocole, pour vous dire qu'ils vous aiment, tous les deux. Gardez, Claire et Laurent, vos amis bien précieusement. C'est la chose la plus grande que vous pouvez avoir après votre famille. Des amis vrais qui resteront quand tout ne va pas bien.

Merci pour ton amitié, Laurent. Elle est ancienne de 7 ans. Tu as voulu m'offrir un prix pour mes loubards. Et il n'y a pas que des loubards français, malheureusement. C'était aussi pour des jeunes qui poussent mal et qui sont Belges et que nous prenons dans notre ferme là-bas. C'est là que cette amitié est née.

Et puis tu es venu. Je vois de toi l'image d'un prince soignant des sangliers, caressant les lamas. Tu aimes tellement toutes les bestioles de la création: de la coccinelle à l'éléphant. Je t'ai vu en présence vivante proche.

J'ai apprécié que tu ne juges pas mes jeunes et que tu ne leur demandes jamais de quelle prison ils venaient et ce qu'ils avaient fait. Ils t'ont beaucoup aimé. Altesse royale! Cela alors, pour eux cela ne leur dit rien. Tu as été avec nous un prince, Laurent, dans la mesure où tu les as servis humblement, fraternellement. Tu partageras avec Claire cet amour des animaux.

Claire et Laurent, la plus belle aventure du monde, c'est l'amour que vous vous êtes donné dans les mains du cardinal Danneels. Et tous ceux et celles qui sont ici le savent. Vous pouvez avoir tous les titres du monde, tout l'argent du monde. Si nous n'avons pas l'amour, nous ne sommes rien. La plus belle aventure du monde, Laurent et Claire, c'est ce oui que vous vous êtes donné. C'est un combat, demandez-le à Paola et Albert; demandez-le à Nicholas et Nicole, vous verrez. Demandez-le à Astrid et Lorenz, à Philippe et Mathilde, à Johanna et son mari. Demandez-le. C'est un combat, un magnifique combat de tous les jours. Et vous le gagnerez quand on se donnera rendez-vous dans 50 ans. Je n'aurai que 127 ans quand même.

A deux conditions, Laurent et Claire. Dans cette préparation magnifique du mariage qu'on a faite ensemble, je vous l'ai dit, votre couple d'abord. J'entends parler souvent des couples qui parlent des enfants. Je dis d'abord vous. Je suis le troisième d'une famille de pauvres. On était 15 enfants. Cet amour que nous portaient mon père et ma mère, oui mais cet amour qu'ils se portaient.

Le roc de votre vie sera l'amour que vous vous porterez l'un et l'autre. Je ne fais que rendre, comme prêtre, l'amour que j'ai reçu d'un homme et d'une femme, mon père et ma mère. Ma mère qui a rendu le dernier soupir dans mes bras il y a quelques mois.

Votre couple d'abord. Les obligations de votre rang vous prendront du temps; ton travail de géomètre aussi, mais d'abord vous deux. Aimez votre différence, aimez que l'autre soit différent. N'oubliez pas: respectez-vous infiniment. Le respect, c'est le plus beau mot de l'amour. Je connais votre coeur universel déjà. Que vos portes soient ouvertes aux quatre coins de l'amitié. Que les plus petits soient servis d'abord. C'est là, Laurent et Claire que vous serez vraiment Prince et Princesse.

Enfin vos enfants, ils seront les étoiles de berger de vos vies.

Donnez-leur les valeurs que vous avez reçues de vos parents. Des valeurs strictement laïques d'abord, universelles. On n'a pas besoin d'être chrétien pour avoir des valeurs. Des valeurs profondément laïques, de respect et de tolérance, d'amour de l'autre. Donnez-leur les valeurs religieuses et morales que vous avez reçues tout petits.

Aimez-les. Que votre travail ne vous dévore pas. On ne rattrape jamais l'amour qu'on n'a pas donné quand ils sont si petits dans le nid, si fragiles et j'en sais quelque chose dans mon métier d'éducateur spécialisé.

Enfin, les médias qui êtes venus honorer cet amour. Valorisez l'amour. Cette image qui est transmise dans le coeur de tant de Belges, maintenant. Valorisez l'amour, l'amour du coeur. Valorisez la fidélité. Dites à travers vos écrans et vos micros l'immensité de la beauté de la personne dans son coeur d'abord - dans son corps - mais dans son coeur d'abord. Valorisez l'enfant qui dort dans le palais de sa mère, comme l'enfant qu'attendent Astrid et Mathilde. Ce maillon le plus fragile de la vie qui est l'enfant qui dort dans le ventre de sa mère.

Valorisez aussi le vieillard qui s'éteint. Tant d'anciens meurent seuls dans les hopitaux maintenant. Laurent et Claire, valorisez ces deux maillons de la chaîne de la vie, le plus petit qui dort dans le ventre de sa mère et le vieillard qui s'éteint. Aimez-vous en vérité, dans votre vie privée, parce que vous en aurez une et c'est très important. Que votre amour soit rayonnant. Soyez des rayons lasers. Vous êtes des personnes publiques, que votre vie soit exemplaire, Claire et Laurent.

Enfin, vous avez pris des textes très courts sur l'amour, on les a choisis ensemble. N'oubliez pas - le cardinal Danneels vous l'a dit tout à l'heure - seul l'amour de Dieu vous rendra fidèles et vrais dans votre amour, seule la puissance de ce sacrement que vous avez reçu vous donnera la force.

Enfin, un petit conseil, un énorme conseil: ne vous couchez jamais, Claire et Laurent, sans vous être demandé pardon. Sachez dire pardon, pardonne-moi, ou je te demande pardon. Tant de couples se sont quittés parce qu'ils n'ont pas su le dire.

Jour après jour, soyez tous les deux des êtres de miséricorde. Je vous dédie, frères et soeurs bien aimés qui êtes là, et puis ceux qui regardent à travers l'écran, je vous dédie cette belle histoire vraie.

C'est une des plus belles histoires vraies que je connaisse. Je la dédie à vous, Paola et Albert, Nicole et Nicholas, Maria et Henri, tous ceux qui s'aiment, tous ceux qui ont réussi à tenir le coup dans la fidélité. Et puis je le dédie à ceux qui peut-être dans cette assistance sont séparés, divorcés, remariés. Dans quelle souffrance vivent souvent des gens dans le monde d'aujourd'hui? Alors à tous et toutes, je vous dédie cette histoire. C'est l'histoire des foulards blancs.

Un adulte de 20 ans avait sali ses parents, une affaire qui détruit un peu la réputation des parents. Et le père a dit à Jean qui avait sali sa famille:
- Jean, fous le camp et ne remets plus jamais les pieds à la maison.
Alors Jean est parti, la mort dans l'âme, mais il est parti. Et puis quelques temps plus tard il se dit:
- Je suis vraiment une ordure, un salaud. Alors je vais demander pardon à mon père.
Mais il avait tellement peur que son père le jette dehors de la maison, alors il lui écrit.
- Papa, vraiment, je vous ai salis et je te demande pardon, je voudrais tant revenir à la maison. Je t'écris. Je ne te mets pas d'adresse. J'ai tellement peur que tu me dises non. Si tu me pardonnes, écrit-il dans la lettre, mets un foulard blanc, je t'en prie, sur le pommier devant la maison - tu sais la grande allée qui conduit à la maison. Mets un foulard blanc sur le dernier pommier.
> Et puis quelques temps plus tard, il dit à son frère et ami Marc:
- Je t'en supplie Marc, accompagne-moi. Je te conduits à 500 mètres de la maison. Là, tu prends le volant. Je me mets à côté, à la place du passager et ferme les yeux. Lentement tu descends l'allée des pommiers. Tu t'arrêtes. S'il y a un foulard blanc, je foncerai à la maison. S'il n'y pas de foulard, jamais plus je ne reviendrai à la maison.
Ainsi dit, ainsi fait. A 500 mètres, Jean donne le volant à Marc. Jean s'assied à la place passager et lentement la voiture descend l'allée des pommiers jusqu'au dernier pommier devant la maison. Et Jean les yeux fermés dit à Marc:
- Je t'en supplie, Marc, mon père a-t-il mis le foulard blanc dans le pommier devant la maison?
Et Marc lui dit:
- Non, Jean. Il n'y a pas de foulard dans le pommier devant la maison, mais il y en a des centaines tout au long de l'allée qui conduit à la maison.

Frères et soeurs biens aimés. Partez de cette cérémonie avec des foulards blancs dans votre coeur. Soyez, Claire et Laurent, des êtres de miséricorde. Soyez tous frères et soeurs, de quelque religion à laquelle vous appartenez, de quelque culture. Le monde crève de manque de miséricorde. Catholiques, protestants, orthodoxes, musulmans, juifs, bouddhistes, athées, agnostiques, soyez des êtres de miséricorde.

Merci d'être là dans cette cathédrale, pour célébrer l'amour. Pour terminer, merci de saluer l'amour de Laurent et Claire. Et merci de le souligner par un applaudissement chaleureux. Que cela vous dynamise, Claire et Laurent. Et chacun et chacune d'entre vous, vivez. Je vous aime beaucoup Laurent et Claire. God Bless You !"

Guy GILBERT.

15:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/03/2008

Le baptême est Don de Dieu.

 En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'eau et d'Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ». L’eau et l’Esprit sont les deux principes de notre renaissance. Tous les deux sont nécessaires pour nous engendrer à la vie nouvelle. Plongés avec le Christ dans les grandes eaux purificatrices de sa mort, nous sommes appelés à ressusciter avec lui dans le souffle de l'Esprit. C’est précisément ce qui s’est accompli pour nous au moment de notre baptême, baptême d’eau et d’Esprit.

Désormais nous sommes « nés du souffle de l’Esprit » et « ce qui est né de l’Esprit est Esprit » (Cf. Jn 3, 6). Nous avons connu par notre baptême la nouvelle naissance spirituelle selon la filiation en Esprit à laquelle Adam était appelé mais dont son péché l’a détourné.
Cette filiation en Esprit est avant tout un don de Dieu mais pour opérer tout bien en nous, elle demande à ce que nous la laissions agir en nous ouvrant personnellement à elle. Saint Jean résume très bien ces deux points dans les versets suivants de son Prologue : « A ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Ceux-là ne sont pas nés du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu » (Cf. Jn 1, 12-13).

La vie nouvelle de fils de Dieu à laquelle le baptême nous ouvre les portes est don de Dieu. Comme le dit Jésus à Nicodème, elle consiste purement et simplement à naître de Dieu. Elle n’est en aucun cas le résultat d’efforts humains que nous aurions pu poser en ce sens. Ce n’est pas nous qui nous élevons vers Dieu mais c’est Lui qui descend jusqu’à nous pour nous élever à Lui. Le Fils de Dieu, le Verbe de Dieu, s’est fait chair, il n’a pas craint de prendre sur lui notre condition humaine jusque dans ce qu’elle porte de conséquences liées au péché, il a même consenti à s’abaisser jusqu’à étreindre notre mort, pour y déverser sa vie. Ressuscité, il est monté vers le Père. Par lui, avec lui et en lui, il nous a introduits au sein de la Trinité parce que tout en montant vers le Père il ne s’est pas éloigné de nous. Cela, il a pu le réaliser en raison de l’unité qui existe entre lui, qui est notre tête, et nous qui depuis le jour de notre baptême sommes devenus membres de son corps. Voilà comment il nous redonnait accès à « la maison du Père » et nous restaurait dans notre filiation divine.

Mais comme nous l’avons relevé, pour se montrer opérant, ce don demande à être accueilli : « A ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Pour déployer en nous son efficacité, le don divin du salut demande à être reçu dans un acte de foi. Croire que cette grâce inouïe, Dieu nous l’a accordée en son Fils Jésus-Christ, qui nous rétablit dans l’Alliance et nous offre de participer à sa filiation divine : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle ».

Par le don de son Esprit, notre Seigneur Jésus-Christ se révèle Parole éternelle d’amour et de bénédiction que le Père prononce sur chacun d’entre nous. Cette Parole a retenti pour la première fois lors de notre baptême : « Voici mon fils, ma fille, bien aimé(e)e, en qui j’ai mis tout mon amour ». Depuis ce jour, elle ne cesse de résonner en nous et sur nous. Naître d’en haut, consiste à croire en cette Parole divine et à la laisser illuminer, purifier, transformer notre vie.

« Merci Seigneur pour le don de la filiation adoptive que tu nous as fait le jour de notre baptême. Fais-nous la grâce de l’accueillir chaque jour davantage dans la foi pour être conformés par ton Esprit toujours plus à ton image et à ta ressemblance, toi le Fils unique, Image parfaite, resplendissement éblouissant de la gloire du Père. »

Frère Elie.

23:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A TOI L'ADO SOIS REBELLE ET RÉVOLUTIONNAIRE.

Il faut se rendre à l'évidence, le chacun pour sa gueule devient l'unique façon de sauvegarder sa petite et mesquine vie privée. Notre monde s'étiole par manque de spiritualité. Je prends ce mot au sens large et surtout comme ouverture vers les autres. Si les jeunes deviennent de plus en plus violents, il serait judicieux d'analyser la violence que ce monde leur impose et en quels termes elle leur fait violence. Il n'est nullement question d'excuser leurs incivilités, mais de poser un regard objectif sur leurs réactions agressives afin de mieux cerner les causes pour y porter remèdes.

Les adultes doivent redevenir des militants de la Vie, des humains qui refusent de se taire face à toutes injustices. Nous devons être des révoltés permanents, des rebelles et des révolutionnaires qui ne laissent pas les autres décider à notre place de notre positionnement dans la société. Notre exemple du refus de la pensée unique ne sera que profitable aux jeunes qui trouveront des modèles identificatoires. Par esprit révolutionnaire, je n'entends pas celui qui use d'un comportement irresponsable, c'est le contraire que j'affirme. Il est temps que nous retrouvions les sources vives qui nous animent et alimentent notre conscience pour acquérir cette autonomie qui fait fleurir l'Amour au fond de nos cœurs. Ainsi, nous serons des êtres de lumière vers lesquels les autres viendront éclairer leurs propres pensées. Soyons des rebelles qui refusent l'argent comme ultime raison de vivre et des révolutionnaires de l'Amour qui transpirent d'une spiritualité invincible et contagieuse. C'est une question de survie et d'avenir pour les jeunes et notre société tout entière.

Bruno LEROY.

19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/03/2008

L'AMOUR CONSTRUIT NOTRE VIE.

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Toi dont le Nom est un murmure aux multiples émois. Je t'Aime avec raison, avec passion qui transpire d'une Espérance déraisonnable.
Je t'Aime depuis que mon coeur s'est mis à battre grâce à Ton Amour fou. J'ai pensé que ma vie ne valait guère plus qu'un grain de sévené. Je me suis aperçu des splendeurs que tu as sû lui donner. Je t'Aime par expérience de t'Aimer et de t'Adorer.
Tu es la couleur de mes yeux et le sang de mes veines. Tu es le parfum merveilleux qui soulage mes peines. Toutes les créatures sur cette Terre ne connaissent pas ta Présence et pourtant tu les aimes incommensurablement.
Nous sommes tes enfants qui jouons toute la journée sous tes yeux bienveillants. Je t'Aime sans rien attendre en retour sinon la chaleur de ton Amour que je sens au tréfonds de mon être. Je t'Aime avec mes mots sourires ou sanglots. Tout ce qui fait la Vie à deux.
Depuis tant d'années, nous vivons tel un couple inséparable et fidèle. Même si parfois mes colères t'éveillent. Ta Lumière emplie mes journées d'une Paix sans pareille.
Je sais que Tu me surveilles au sein des violences qui inondent mes journées. Ton Amour m'a donné le sens d'apprendre à Aimer.
Bien-sûr, je ne serai jamais à la Hauteur de tes gestes de Tendresse. Mais, je tente de parvenir en te priant de m'aider même à aimer l'impardonnable.
Je ne suis pas parfait et Tu le sais. Mais, tu ne regardes jamais les écarts que je commets. Tu regardes mon âme aux éclats scintillants de pureté. Tu contemples le chemin sur lequel je m'évertue de marcher sans tituber.
Tu es la caresse du vent dans ma Liberté d'esprit. Tu parles à ma conscience en toute modestie. Tu es le firmament de mes rêves les plus absolus.
Tu es la fleur aux senteurs subtiles et apaisantes. Tu es ma rose, cette beauté que je savoure quand le temps est à l'hiver.
Tu me fais toujours espérer des printemps qui viennent bourgeonner en leur Temps.
Tu ne ments jamais sur l'origine de tes bienfaits.
Tu es mon Espérance contre toutes espérances. Ma passion de vivre des combats pour élever l'Humanité.
Tu es la Force qui forge ma personnalité, ma dignité, mon respect.
Sans Toi, je ne serai que larve glissante sur le sol humide. Je serai un fantôme sans goût d'Exister.
En fait, je ne serai rien...
Je ne saurai m'émerveiller des majestueuses splendeurs mises sur ma route pour m'inviter à méditer.
Non, je ne saurai sans Toi exister un seul instant sans désespérer des hommes, mes Frères.
Mes luttes pour une société meilleure auraient l'aspect de coups d'épée dans l'eau des utopies, des illusions.
Je sais, qu'entre tes bras, rien n'est impossible et que ton soleil guide mes pas.
Les signes que tu m'invites à découvrir en disent long sur notre complicité.
A tes côtés, les angoisses sont des feux follets.
Mon corps exulte de Joie même dans les pires souffrances, les pires tracas, les pires désespérances.
J'Aime te rejoindre silencieusement au coeur des monastères ou dans les chapelles qui m'appellent.
J'Aime te rejoindre dans le regard de l'adolescent qui joue les durs et pourtant compte ses blessures.
J'Aime te rejoindre quand un pauvre me tend la main pour que je lui offre un sourire.
J'Aime te rejoindre pour remettre les blessés debout et ne plus les voir souffrir.
J'Aime te rejoindre en mille occasions où tu mets ta liberté au service de nos responsabilités.
Et puis, j'Aime me reposer en admirant la neige, la pluie, le vent, l'arc-en-ciel, tous ces reflets dans lesquels Tu te caches.
Comme pour m'amuser. Avec Toi, ma Vie est un rendez-vous d'Amour intense.
Je sais qu'un soir, je te rencontrerai et verrai ton visage lumineux.
Comment pourrais-je avoir peur de retrouver l'Amour en face ?
Il faudrait que je sois devenu subitement inconsistant...
J'attends ce moment avec un  Bonheur sans égal.
Mais, si tu le permets, j'ai encore des ponts à construire durant plusieurs années.
Il faut bien que je laisse ne serait-ce qu'une trace de Ton Amour pour les générations suivantes.
Il faut bien que je devienne contagieux pour que ne règne plus la désespérance ou l'absence d'idéal.
Toi, qui es venu sur Terre pour nous expliquer tout cela. N'est-ce point à nous d'en Témoigner maintenant ?
Sans forcer les autres à croire en Ton Amour puisque l'Amour est un sentiment que l'on ressent avant de le comprendre.
Je tenais à t'écrire ces quelques mots où je pourrai allonger la liste de tes grâces.
Mais, une lettre ne suffirait pas pour t'exprimer Tout mon Amour.
Ce sont des petites béatitudes que l'Esprit me demande d'écrire.
Les Béatitudes de notre Amour commun qui ne saurait s'éteindre.
Puisque l'Amour est plus fort que la mort !
Je tenais humblement à te redire Tout mon Amour, Seigneur, Toi Dieu de la Vie et Libérateur de notre Humanité.
Je tenais à te dire que même au fond des glaces mortifères mon Amour ne se figera jamais.
Car de ma Vie tu as su faire un joyau que je ne cesse de contempler et de partager.
Je t'Aime envers et contre tout, marées et tempêtes peuvent venir. Elles ne détruiront jamais l'esprit de fête que tu as mis dans ma tête. Cette façon de danser les événements même les plus cruels en sachant que tu seras toujours à mes côtés pour les affronter.
Comment peut-on désespérer lorsque nous t'Aimons ?
Ou alors, faut-il vraiment désespérer de l'Amour ou ne pas se sentir aimé.
Avec Toi, toutes ces perspectives sont impossibles car Tu Es l'Amour Absolu.
Et combien d'autres t'ont aimés avant moi avant de te rencontrer définitivement ?
Tu es l'Alpha et l'Oméga de l'Amour parfait qu'un seul Humain ne saurait donné.
D'ailleurs, je suis moi-même cette ombre qui cherche Ton Feu pour me brûler et me consumer aux braises ardentes de Ton Amour !
La Vie est si belle quand tu es près de moi, Mon Dieu d'Amour et de Liberté créatrice.
Amen !
Bruno LEROY.

11:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/03/2008

LA PERSONNE HANDICAPÉE.

Le chômage, la précarité et l’aggravation des conditions de travail sont tels qu’il est difficile pour une personne handicapée d’accéder à un emploi ou de s’y maintenir. Pour un handicapé, s’insérer dans un milieu ordinaire ressemble de plus en plus à un parcours du combattant. De multiples obstacles ainsi que l’hypocrisie font que leurs droits ne sont pas respectés, que ce soit dans le privé ou le public. Pourtant, comment vivre sans travailler quand l’allocation adulte handicapé est assimilée aux minima sociaux et quand la seule alternative, c’est la précarité avec de petits boulots ne donnant aucune garantie et pouvant faire perdre cette allocation. Si travailler permet de subsister, c’est également l’occasion d’exprimer des capacités que le patronat ne reconnaît que rarement. En effet, les patrons n’y voient qu’un moyen d’atteindre leur quota d’handicapés et de ne pas payer de pénalités. Cette réalité fait que ces derniers se voient confier les plus basses besognes, quand on ne les met pas dans un placard qui n’a rien de doré et qui finit par les écraser, alors que travailler devrait permettre d’exister à part entière, de retrouver sa dignité.

Bruno LEROY.

21:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COUPS DE GUEULE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Ne te trouble pas si tu te découvres tel que tu es”

Je n'ai pas besoin de miracles: ceux de l'Ecriture me suffisent amplement. — En revanche, j'ai besoin que tu accomplisses ton devoir, que tu répondes à la grâce. (Chemin, 362)

Répétons, en paroles et en actes: Seigneur, J'ai confiance en Toi; ta providence ordinaire, ton aide de chaque jour me suffisent. Nous n'avons pas de raison de demander à Dieu de grands miracles. Nous devons en revanche le supplier d'augmenter notre foi, d'éclairer notre intelligence, de fortifier notre volonté. Jésus reste toujours à nos cotés, et Il se comporte toujours tel qu'Il est.

Depuis le début de cette homélie je vous ai mis en garde contre une fausse divinisation. Ne te trouble pas si tu te découvres tel que tu es: fait de boue. Ne t'inquiète pas. Parce que, toi et moi, nous sommes enfants de Dieu — voilà la bonne divinisation choisis de toute éternité en vertu d'un appel divin: Le Père nous a élus en Jésus-Christ, des avant la création du monde pour être saints et immaculés en sa présence. Nous qui sommes plus particulièrement de Dieu, qui sommes ses instruments malgré notre pauvre misère personnelle, nous serons efficaces si nous ne perdons pas de vue notre faiblesse. Les tentations nous donnent la mesure de notre faiblesse personnelle.

Si vous vous sentez abattus lorsque vous touchez du doigt, peut-être d'une façon particulièrement vive, votre petitesse, c'est le moment de vous abandonner pleinement, avec docilité, dans les mains de Dieu. On raconte qu'un jour un mendiant vint à la rencontre d'Alexandre le Grand et lui demanda l'aumône. Alexandre s'arrêta et ordonna de le faire seigneur de cinq villes. Le pauvre, confus et abasourdi, s'exclama: « je n'en demandais pas tant! » Et Alexandre de lui répondre: “ Tu as demande selon ce que tu es, moi je te donne selon ce que je suis. (Quand le Christ passe, 160) 
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=13383

09:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le choix des pauvres est le visage de l'Amour.

C'est la substance même de la foi chrétienne qui fait le lien entre Dieu et l'homme, et qui présente la cause du pauvre comme faisant partie de la cause de Dieu dans l'histoire. Jamais la Foi n'a eu, pour sa crédibilité, à relever un tel défi, c'est-à-dire à se manifester non point comme un opium mais comme un ferment de l'édification de l'histoire.
Nous nous devons d'affirmer ici que le choix des pauvres n'est pas une nouveauté absolue, ni même une découverte à partir de Dieu. Il se situe dans une continuité substantielle de la grande tradition de la Foi, tout en se présentant dans une discontinuité formelle au niveau des expressions historiques de la Foi.
Mais ce n'est pas là l'essentiel de l'explication. La nouveauté de l'expression "choix des pauvres" est directement liée à la nouveauté de sa problématique historique. Le choix des pauvres est la traduction actuelle de l'amour des pauvres, antique et toujours nouveau. Il désigne une façon différente de vivre aujourd'hui l'agapè d'hier. Nous pourrions dire que le choix des pauvres est le nouveau nom, l'expression moderne, de l'antique "charité" , de l'éternel amour du prochain.

En quoi consiste cette nouvelle façon de vivre l'agapè? Nous pouvons répondre en quelques mots qu'elle est la dimension sociale de la charité, ou le caractère politique de l'amour évangélique. C'est-à-dire, en d'autres termes, l'aspect structurel, collectif, transformant, libérateur et même révolutionnaire de l'Évangile vécu. Voilà ce qu'il y a de nouveau dans l'expression actuelle de "choix des pauvres". De ce point de vue il existe à l'évidence une discontinuité entre l'ancien amour des pauvres (d'abord la "charité", puis "l'aumône", pour finir avec les "bonnes oeuvres" ou "oeuvres sociales") et le nouvel amour des pauvres d'ordre social, ou politique.

C'est vraiment une affaire de choix, c'est-à-dire de prise de position sociale, de détermination historique d'envergure et à grande portée. Si l'amour chrétien entend aujourd'hui être lucide et efficace, il doit prendre cette forme. Le choix des pauvres est le nouveau visage de l' Amour : un amour aux yeux ouverts et aux mains agissantes, un amour ferment dans l'histoire et semence d'une autre civilisation, la civilisation de l'amour, précisément.

Effectivement, le chrétien saura toujours ce qu'il doit faire avec la personne âgée renversée dans la rue par une voiture. Dans la société future, la charité chrétienne saura se pencher affectueusement sur l'enfant abandonné qui pleure la nuit. Ces expressions de l'amour sont indépendantes d'une organisation sociale, quelle qu'elle soit, car elles relèvent de qualités qui sont celles du coeur humain: l'affection, la créativité, le courage, le sacrifice, le don de soi. Ces démarches ne relèvent pas de l'organisation sociale ou des législations nationales. Elles relèvent d'abord de l'esprit et de sa liberté créatrice.


BRUNO LEROY.

09:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |