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18/03/2008

LES ORIGINES DU STRESS.

Un certain nombre de situations sont des facteurs déclenchant de stress. Voici une liste de questions. Chaque réponse positive correspond à un facteur supplémentaire de stress.
Vous pouvez effectuer une sorte de bilan en répondant sincèrement à toutes ces questions pour connaître l'origine de votre " mal-être ".

Stress Relationnel  

  • Manquez-vous d’intimité chez-vous ? (bruit, espace, temps pour soi ?)
  • Etes-vous satisfait (e) de votre relation de couple ?
  • Votre relation de couple est-elle équilibrée ? vous sentez-vous écouté et apprécié à votre valeur ?
  • Avez-vous des difficultés financières qui viennent assombrir votre vision de l’avenir ?
  • Votre libido est-elle en adéquation avec celle de votre partenaire ?
  • Avez-vous des difficultés à satisfaire votre partenaire et en souffrez-vous ?
  • Rentrez-vous souvent en conflit avec vos proches
  • Avez-vous tendance à ruminer vos pensées négatives ?

Stress Personnel

  • Au sein d’un groupe, avez-vous des difficultés à vous exprimer, à donner votre avis
  • Vous sentez-vous à l’aise dans votre travail et dans la société qui vous emploie ?
  • Vous sentez-vous à votre place ?
  • Les évènements qui se sont déroulés dans la journée vous empêchent-ils souvent de dormir ?
  • Avez-vous du mal à adresser la parole à des inconnus ? (pour demander votre chemin, un renseignement ?)
  • Avez-vous peur de l’avenir ?
  • Pleurez-vous souvent sans raison apparente ?
  • Pouvez-vous compter sur des amis intimes en cas de difficultés ?
  • Consommez-vous de l’alcool ?

Stress Professionnel

  • Avez-vous le sentiment que vos compétences ne sont pas reconnues à leur juste valeur ?
  • La communication au sein de votre entreprise est-elle difficile et les responsabilités de chacun sont-elles mal définies ?
  • Devez-vous faire face à de nouvelles responsabilités suite à une promotion ou à une réorganisation ?
  • Travaillez-vous dans un environnement bruyant ?
  • Avez-vous du mal à prendre la totalité de vos congés ?
  • Travaillez-vous tard le soir ?
  • Emmenez-vous du travail chez vous ?
  • Travaillez-vous à l’heure du déjeuner ?
  • Votre travail vous ennuie t-il ?
  • Avez-vous des difficultés relationnelles avec vos collègues de travail ?

Stress Environnemental

  • Passez-vous beaucoup de temps dans les transports en commun ou en voiture dans les embouteillages ?
  • Souffrez-vous du manque de lumière en hiver ?
  • Souffrez-vous du bruit latent (circulation automobile, trafic aérien, bruit de vos voisins ?)
  • Vivez-vous loin d’un espace vert ?

Vous avez souvent répondu oui à ces questions ? Vous faites partie des 30 à 40% des gens qui se disent stressés et angoissés par le quotidien. Le bruit est l’un des facteurs environnementaux qui induit le plus un état de stress.

Dans les grandes villes, le bruit de fond est incessant. Même si vous n’y faites plus attention, votre corps réagit à ce stress qui agit à différents niveaux. Il perturbe le sommeil et agit sur les facultés de concentration et sur la mémoire.

L’exposition à la pollution et la circulation a des répercussions sur l’humeur et augmente les niveaux d’angoisse et de stress. Pour soulager ce stress, chacun a son réflexe de survie, un comportement qui semble nous permettre de vivre avec ce stress et, parmi ces gestes, on compte souvent la consommation d’alcool, de tabac, d’excitants comme le café ou encore de médicaments antidépresseurs. Attention à ces pratiques !.

Plus simple et plus sain, le fait d’adapter son alimentation en choisissant des produits riches en nutriments permet de réguler l’équilibre nutritionnel et émotionnel, les apports en magnésium et vitamines B font beaucoup pour la régulation du stress.

10:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/03/2008

Nous voici entrés dans la semaine sainte.

Nous voici entrés dans la semaine sainte. L’évangile de ce jour nous conduit au cœur d’un repas donné en l’honneur de Jésus à Béthanie sans doute pour avoir ramené à la vie son ami Lazare. L’évangéliste prend d’ailleurs le soin de bien préciser la présence de Lazare auprès de Jésus parmi les convives, « celui que Jésus avait ressuscité d’entre les morts ».
On imagine facilement la joie et l’allégresse qui devaient régner. C’est alors que Marie se lève et vient verser sur les pieds de Jésus un parfum très pur et de très grande valeur, qu’ensuite elle essuie avec ses cheveux.
En mettant devant nos yeux en ce lundi saint ce geste de Marie, la liturgie de l’Eglise présente l’attitude qui doit être la nôtre durant cette semaine pour cueillir en son terme les fruits de la rédemption que nous a acquis Notre Seigneur Jésus-Christ par sa mort et sa résurrection. Le don appelle le don, gratuit, total. L’amour appelle l’amour. Le genre de parfum que répandit Marie sur Jésus était gardé dans une amphore scellée qu'il fallait briser pour ouvrir ; ce qui excluait de n'en utiliser qu'une certaine quantité : la libation était nécessairement totale. La délicatesse du geste de cette femme en dit aussi long sur sa reconnaissance vis-à-vis de celui qui avait ramené à la vie Lazare, son frère.

Judas prend alors la parole : « Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données à des pauvres ? ». Il réagit au geste de Marie en opposant ouvertement l'amour du Maître au service du prochain. Son intervention, apparemment motivée par des fins charitables, sonne néanmoins faux à nos oreilles. D’ailleurs, l'évangéliste confirme bien notre malaise en explicitant les motifs cachés de Judas : « Il parlait ainsi, non parce qu'il se préoccupait des pauvres, mais parce que c'était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait pour lui ce que l'on y mettait ». En effet, l’amour du Seigneur et l’amour du prochain ne sauraient être opposés. Pour pouvoir toujours aimer nos frères les plus pauvres, il faut savoir comme Marie aimer le Seigneur dans l’aujourd’hui où il se présente à nous. Le contraste est ici frappant entre l’attitude de Judas replié sur lui-même dans un égoïsme mortifère qui ne peut que l’isoler de l’amour de Jésus et celle de Marie, toute donnée dans son geste, manifestant un amour qui lui permet de communier intuitivement et de façon anticipative à la Pâque du Seigneur.

Cependant, si l’action de Marie est interprétée par Jésus comme l’annonce prophétique de sa mort, elle ne saurait venir troubler la fête de ce repas qui célèbre la vie. Bien au contraire, le regard éclairé par l'amour, Marie a perçu que le don de la vie dont jouit son frère jaillit de la mort à laquelle le Maître va consentir : « Laisse-la ! Il fallait qu'elle garde ce parfum pour le jour de mon ensevelissement. » Le parfum de la reconnaissance infinie envers Celui qui n’hésite pas à donner sa vie pour ses amis peut alors s’élever et joindre sa bonne odeur à l’atmosphère de joie qui règne déjà dans la maison.

Pour nous préparer à recevoir le don de Notre Seigneur, il n’y pas de meilleure manière que de lui donner sans réserve tout ce que nous avons de meilleur. Le parfum le plus délicat et le plus précieux que nous pourrons lui offrir est sans aucun doute celui de notre action de grâce pour le don de sa vie pour nous, celui de notre adoration reconnaissante devant le mystère de son amour infini pour nous.

« Seigneur, Jésus, tout au long de cette semaine, nous voulons demeurer auprès de toi. Nous voulons nous décentrer de nous-mêmes pour nous préoccuper seulement de toi et de toi seul, t’offrir le peu que nous avons mais te le donner totalement sans réserve. Nos cœurs ainsi tout ouvert à ta présence nous permettrons d’accueillir sans réserve le don de ton salut. »

Frère Elie.

19:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NOTRE SILENCE EST POÉSIE DE VIE.

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Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération. Seuls la détiennent ceux qu’une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d’individu. La conscience du présent s’harmonise à l’expérience vécue comme une sorte d’improvisation. Au contraire, la pensée qui s’attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c’est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.

Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l’entrave, l’abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu’elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C’est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.

On le sait, la société de consommation réduit l’art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d’échapper aux aliénations ambiantes en créant l’unité de l’homme et du social où l’expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même. La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l’alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l’esprit de mort n’a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l’art en général nous font côtoyer l’infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l’homme.

Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d’aliénations pathologiques.Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s’inspirer. C’est un homme de partage et d’amour dans la contestation de l’ordre établi, puisqu’il ne supporte pas les embrigadements de l’esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.

BRUNO LEROY.

10:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Faites preuve de bonté !


podcast

Avez vous remarqué que, plus vous êtes occupé, moins vous semblez montrer de bonté vis-à-vis des autres ?

Bonne écoute de la Parole de Dieu Amour !

Votre Frère, Bruno.

10:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Chemin de Croix et de Guérison.

Chemin de Croix
et de Guérison
“Par ses blessures, nous sommes guéris” (Is 53, 5)

Jésus me demande de lui donner tout le mal qui m’est arrivé et que j’ai fait, et Il me donne les bons moments et grâces divines du passé, du présent et du futur.



1ère station : Jésus est condamné a mort

Mon enfant, donne-Moi chaque occasion où tu as condamné autrui, et celle où tu as été condamné injustement, et tiens-toi ici en Ma présence, tranquillement, sans te plaindre.
Je te donnerai force et aide pour supporter dorénavant injustice et condamnation dans le silence et l'offrande.
Donne-moi ton orgueil, et je te donnerai Mon humilité.
Ensemble, nous nous tiendrons côte à côte pour racheter cette situation et pour le salut des âmes. Si tu devais tomber, dans ta faiblesse, Je serai là pour porter ce que tu ne peux pas porter, et Ma main te relèvera par la confession, et nous recommencerons...


2ème station : Notre Seigneur reçoit sa Croix

Mon enfant, donne-Moi ton innocence perdue, toutes les blessures et les plaies du passé et du présent. Donne-Moi ta solitude et ta douleur. Donne-Moi ta pureté perdue, tes espoirs rompus et tes rêves brisés. Donne-Moi tes croix et je prendrai avec joie tes fardeaux Moi-Même.
Merci pour toutes ces fois où tu as porté la croix avec courage. Oui, malgré ta faiblesse, tu l'as fait pour les âmes que J'aime. Je guérirai les blessures de ton passé et de ton présent. Je te rendrai ton innocence et ta pureté. Je mettrai en ton cœur une nouvelle espérance, et tu renaîtras dans l'amour, la lumière, la beauté.
Ton innocence ressuscite dans Ma Résurrection.
Voici ton héritage : tu es Mon enfant, un enfant de Dieu. Sans ta bonne volonté, Je suis impuissant car J'ai besoin de ton amour pour m'aider à porter cette Croix de l'Innocence Crucifiée en ceux qui t'entourent, et aussi en toi-même.
Ensemble, nous gagnerons la victoire. Je suis toujours avec toi.


3ème Station : Notre Seigneur tombe pour la première fois

Mon enfant, donne-Moi toutes tes chutes et tes échecs, tes découragements et tes abandons... quand tu t'es détourné de Moi et que tu M'as écrasé de tes péchés, que tu as broyé Ma Vie Divine en toi et en d'autres. Donne-Moi tes retours sur toi-même, ta complaisance dans la tristesse et la mélancolie.
Laisse-Moi te donner en retour ma gratitude, pour chaque fois que tu as réussi à te relever et à continuer ton chemin. Permets-Moi de te remercier de t'être tourné vers Moi humblement avec un profond regret du cœur.
Je me réjouis avec toi à chaque nouveau commencement, sur ton chemin vers le Ciel.


4ème station : Notre Seigneur rencontre sa Mère affligée

Mères et Pères, donnez-Moi votre peine et votre douleur lorsque vous ne pouvez pas secourir vos enfants souffrants, lorsque le péché et le mal vous les ravissent.
Donnez-Moi votre impuissance lorsque vous les voyez s'éloigner de Moi.
Enfants, donnez-Moi votre angoisse quand vous devez suivre des chemins que vos parents ne comprennent pas pleinement, et que vous ne pouvez pas expliquer.
Placez-vous dans le regard d'amour constant entre Ma Mère Très Pure et Moi-même, et tout s'arrangera. Je vous donne Ma Mère pour être votre Mère ! Je vous montre Mon Père, pour être votre Père. “Je Suis le Chemin, la Vérité, la Vie” (Jn 14, 6)
Venez, suivez-Moi sur ce chemin d'amour.


5ème station : Simon de Cyrène aide Notre Seigneur

Mon enfant, donne-Moi tous ces refus d'aider un autre lorsqu'il était en ton pouvoir de le faire. Donne-Moi toutes les occasions où tu as rendu le fardeau de quelqu'un d'autre plus lourd au lieu de l'alléger ; quand tu as résisté ou pris la Croix à contre c¦ur. Donne-Moi le fardeau de tes lâchetés. Je me souviendrai en échange de toutes les fois où tu as aidé quelqu'un d'autre, où tu as endossé joyeusement le poids de la douleur d'autrui, où tu as partagé le poids de Ma croix.
Je te guiderai et Je t'aiderai à l'avenir à mieux faire et à être plus généreux, car ce que tu fais à autrui, tu Me le fais à moi-même.


6ème station : Véronique essuie le visage de Notre Seigneur

Mon enfant, donne-Moi tout ce respect humain qui t'a empêché de “sortir du rang”, et de témoigner de mon amour devant tous, pensant d'abord à ce que d'autres pourraient penser de toi. Donne-Moi ta crainte d'être jugé, tes indifférences, ton manque de compassion, tes duretés de cœur. Je te donnerai de vivre sous Mon regard et non sous le regard des hommes. Je te donnerai la force dans la tendresse, les gestes d'amour dans la douceur et la discrétion. J'ai tant de personnes à consoler !
Donne-Moi ton regard hautain et les images qui éveillent en toi le trouble.
Je te donnerai Mes yeux de miséricorde et d'amour et Je purifierai ta mémoire et ton imagination. Toi et Moi, ensemble, nous consolerons Mes chers enfants.


7ème station : Notre Seigneur tombe pour la deuxième fois

Mon enfant, donne-Moi le poids de tes péchés. Ils t'écrasent tant ! Tu as l'impression que tu n'as pas la force de te lever, et même quand tu y parviens, tu es trop faible pour ne pas retomber immédiatement. Alors, tu demeures dans la peine, et la souffrance.
Je suis venu te relever, pour prendre ce terrible fardeau qui t'écrase au point de désespérer. Donne-Moi simplement tes péchés, peu importe leur horreur. Je ne viens pas te condamner mais te consoler et t'aimer. Viens à Moi dans la confession !
Ne t'inquiète pas si tu ne sais pas par où commencer. Viens au prêtre et explique tes difficultés, et demande lui de t’aider. Ainsi, viens à Moi souvent, Je t'attends.


8ème station : Notre Seigneur console les femmes de Jérusalem

Mon enfant, donne-Moi toutes les fois où tu as négligé les prières à ton intention et à l'intention de ta famille. Quand tu as cessé de prier, te disant : “Personne n'écoute, ni n'entend mes prières, Dieu ne répond pas à mes prières, Dieu ne se soucie ni de moi ni de ma famille”. Donne-Moi toutes les prières auxquelles Je n'ai pas répondu à ta manière, et toutes les prières exaucées auxquelles J'ai répondu à Ma manière, mais que tu as rejetées. Toutes ces prières te mènent à la sainteté. Parfois ce don se présentera sous l'aspect de la souffrance, d'une perte ou d'une peine pour que ton âme grandisse en courage, en amour, en abnégation. Parfois, il sera enveloppé de joie, de paix et de bonheur. Il n'y a aucune prière de Mes enfants que Je n'exauce, parce que Je vous aime.
Toute la création te dit, tous les jours : "Je t'aime !"
Souviens-toi de Moi, car Je ne t'oublie jamais, même un seul instant.


9ème station : Notre Seigneur tombe une troisième fois

Mon enfant, donne-Moi toutes les fois où tu ne peux plus avancer, car je comprends bien ce que tu ressens ! Je gisais ici par amour pour toi. Donne-Moi ta détresse et crois au pouvoir de Mon Nom. Fais appel à Mon Nom : “Jésus”.
Je t'aime tant et Je te connais par ton nom. Donne-Moi toutes tes paroles inutiles, celles qui ont blessées les autres et qui t'ont blessées toi même. Je mettrai sur ta bouche le silence de l'amour et les paroles de bénédictions et de louanges. Regarde Ma Mère, dont le cœur si tendre me donna le courage de me relever et de continuer.

10ème station : Notre Seigneur est dépouillé de ses vêtements

Mon enfant, donne-Moi tous les biens que Je t'ai donnés au départ, mais dont tu as tellement de mal à te détacher. Donne-Moi tes biens les plus précieux et Je te donnerai la vraie liberté de cœur et d'esprit. Donne-Moi toutes tes richesses matérielles, intellectuelles et spirituelles.
Offre-Moi tout ce que Je t'ai donné, et en retour Je t'inonderai avec encore plus de grâces. Pourquoi as-tu peur ; Mon enfant ! Je Suis Dieu et bien capable de prendre soin de toi !
Donne-Moi ton manque de générosité et Je te donnerai toute Ma générosité.


11ème station : Notre Seigneur est cloué à la Croix

Donne-Moi tous tes mauvais gestes, tes mauvaises habitudes et tes déviations. Donne-Moi tout ce que tu as touché qui a sali ton corps, ton esprit, et ton âme. Je purifierai ton sens du toucher et j'ajusterai tes gestes et tes attitudes.
Je t'établirai dans le réel des choses bonnes et belles que J'ai créées pour toi. Donne-Moi toutes les fois où tu t'es plaint tandis que Je te proposais de demeurer avec Moi sur la croix par amour des autres.
Donne-Moi ta crainte pour toi et ta crainte pour les autres.
Moi, Je te donnerai le courage de devenir une victime volontaire de réparation et d'amour. Ne crains rien, Je suis avec toi, et regarde, ta Mère céleste nous accompagne !


12ème station : Jésus meurt sur la croix

Mon enfant, donne-Moi ta crainte de la souffrance et Je t'accompagnerai dans ta souffrance te donnant la joie d'unir ensemble nos cœurs transpercés, avec Ma Mère, pour le salut du monde.
Donne-Moi ta révolte et ta crainte de la mort pour toi et pour ceux que tu aimes, car sur la croix, J'ai vaincu la haine et la mort ! Donne-Moi ton cri d'angoisse, et Je te donnerai le cri de la victoire : “Que Ta volonté soit faite”.
Tu n'as qu'à te souvenir de Moi, et la vie en Ma présence t'appartiendra !


13ème station : Jésus repose dans les bras de sa Mère

Mon enfant, donne-Moi ton innocence crucifiée. Donne-Moi tous tes manques de tendresse et de chaleur humaine, du passé et du présent.
Repose-toi et abandonne-toi, dans les bras de l'Amour Maternel que J'ai pour toi.
Fais appel à ta Mère céleste. Ses bras reçoivent ton esprit, ton corps et ton âme blessée. Tu es autant son enfant que Moi-même. Ses larmes intercèdent pour toi. Aime-la ! combien Elle t'aime !


14ème station : Notre Seigneur est mis au tombeau

Repose ici dans le silence.
Mon enfants, donne-Moi tout ce qui en toi, a goût de solitude et de mort. Je te donnerai la confiance, la foi, l'amour de Ma volonté, le goût de la Vie, le désir de Mon Amour et de l'amour fraternel. Tu n'es jamais seul, pas même un seul instant. Donne-Moi ton vide et ton néant.
Je te donne Ma plénitude. Donne-Moi tes larmes et ton chagrin, je te donne Ma paix, Mon espérance et Ma Résurrection Glorieuse.



Prière de Guérison

Ô Innocence Divine ! Triomphe de mon innocence crucifiée. Rends à mon corps, mon esprit et mon âme, santé et guérison, réconfort et consolation. Dépose en moi l’esprit de louange, d’adoration et d’action de grâce. Accorde-moi et renouvelle en moi les dons du Saint Esprit.
Guide-moi vers une vie de sainteté et un service rempli de joie.
Je t'en prie, au nom de Jésus, Sauveur de toute l’humanité et par l’intercession de la Sainte Vierge, des Anges et des Saints.
Je te le demande en l’honneur des Cœurs Eucharistiques de Jésus et de Marie, à la louange et en action de grâce, rendues à la Très Sainte Trinité.

AMEN



* Pendant la méditation, à chaque station, on peut dire :
“Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, car tu as racheté le monde, par ta Sainte Croix.”
Un “Notre Père”, un “Je vous salue Marie” et un “Gloria”.



Chemin de Croix traduit et adapté par Thierry et Myriam Fourchaud


* Vous pouvez commander le petit livre avec le texte de ce chemin de Croix illustré avec les photos extraites du film de Mel Gibson La Passion.
Prix : 5€ + 3€ de frais de port.
* via notre site internet : www.mariereine.com (puis cliquer à droite)
* Par courrier :
- Cité de l'Immaculée- BP 24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)

*** Découvrez aussi la prière de guérison pour les malades avec l'huile bénie sur notre site www.mariereine.com

Site d'évangélisation : wwww.labonnenouvelle.fr
Notre maison : www.citedelimmaculee.com


Belle et sainte semaine Sainte !
Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud.

10:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Il faut que tu sois homme de vie intérieure”

Il faut que tu sois "homme de Dieu", homme de vie intérieure, homme de prière et de sacrifice. — Ton apostolat doit être un débordement de ta vie "en dedans". (Chemin, 961)

Vie intérieure. Sainteté dans les tâches ordinaires, sainteté dans les petites choses, sainteté dans le travail professionnel, dans les efforts de chaque jour...; sainteté pour sanctifier les autres. Un jour, un de mes amis — je n'en finis pas de bien le connaître — rêvait qu'il volait en avion à très grande altitude. Il ne se trouvait pas à l'intérieur, dans la cabine, mais assis sur les ailes. Pauvre malheureux, comme il souffrait et comme il avait peur! Notre Seigneur lui faisait comprendre en quelque sorte que les âmes sans vie intérieure ou qui la négligent avancent ainsi, incertaines et angoissées, en altitude divine, avec le risque permanent de s'écraser, dans la souffrance et l'incertitude.

Et je pense, en effet, qu'un grand danger de s'égarer menace ceux qui se jettent dans l'action — dans l'activisme! — et se passent de la prière, du sacrifice et des moyens indispensables pour obtenir une piété solide, c'est-à-dire le recours fréquent aux sacrements, la méditation, l'examen de conscience, la lecture spirituelle, la fréquentation assidue de la très Sainte Vierge et des Anges gardiens... Tout ceci contribue en outre, avec une efficacité irremplaçable, à rendre la journée du chrétien tellement agréable, car c'est de la richesse de sa vie intérieure que proviennent la douceur et le bonheur de Dieu, comme le miel coule de la ruche.

 

Dans sa propre intimité, son comportement extérieur, ses rapports avec les autres, son travail, chacun de nous doit essayer de se tenir continuellement en présence de Dieu, par une conversation — un dialogue — qui ne se manifeste pas extérieurement. Mieux encore, par un dialogue qui d'ordinaire s'exprime sans bruit de paroles, mais doit néanmoins se remarquer à la ténacité et au tendre empressement que nous mettrons à bien achever toutes nos tâches, aussi bien les plus importantes que les plus insignifiantes. (Amis de Dieu, nos 18-19) 
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=13370

10:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/03/2008

“Dieu est continuellement près de nous”

Il faut se convaincre que Dieu est continuellement près de nous. — Nous vivons comme si le Seigneur était loin, là-haut, où brillent les étoiles, et nous ne voyons pas qu'Il est aussi toujours à nos côtés. Et Il est là, comme un Père aimant — Il aime chacun de nous plus que toutes les mères du monde ne peuvent aimer leurs enfants — Il nous aide, nous inspire, nous bénit... et nous pardonne. Que de fois n'avons-nous pas déridé nos parents, en leur disant, après une espièglerie: je ne le ferai plus! — Peut-être le jour même sommes-nous retombés. — Et notre père, avec une dureté feinte dans la voix et le visage sévère, nous a réprimandés..., alors même que son cœur était attendri; il connaissait notre faiblesse, et pensait: pauvre enfant, comme il s'efforce de bien faire! Il faut nous en pénétrer, nous en saturer: le Seigneur, qui est à la fois près de nous et dans les cieux, est un Père et vraiment un Père pour nous. (Chemin, 267)

Appuyez-vous sur la filiation divine. Dieu est un Père débordant de tendresse, d'un amour infini. Appelle-le “ Père souvent dans la journée et dis lui, seul à seul, dans ton cœur, que tu l'aimes, que tu l'adores, que tu ressens l'orgueil et la force d'être son fils. Cela suppose un authentique programme de vie intérieure qu'il faut canaliser sous la forme de tes relations de piété avec Dieu. Peu nombreuses, mais constantes, j'insiste, elles te permettront d'acquérir les sentiments et les façons d'être d'un bon fils.

Je dois encore te prévenir contre le danger de la routine, véritable sépulcre de la piété, qui se cache fréquemment sous l'ambition de réaliser ou d'entreprendre de grandes choses, tandis que l'on néglige, par commodité, les obligations quotidiennes. Lorsque tu percevras ces insinuations, mets-toi en présence de Dieu avec sincérité: vois si tu n'es pas las de toujours lutter sur les mêmes points pour n'avoir point cherché Dieu ; regarde si, par manque de générosité, d'esprit de sacrifice, ta persévérance fidèle dans le travail ne s'est pas affaiblie.

 

Tes normes de piété, tes petites mortifications, ton activité apostolique sans fruits immédiats te semblent alors terriblement stériles. Nous nous sentons vides et nous commençons peut-être à échafauder de nouveaux projets, pour couvrir la voix de notre Père du Ciel qui nous réclame une loyauté totale. Et avec ce “ cauchemar de rêves grandioses dans notre âme, nous faisons fi de la réalité la plus sûre, de la route qui nous mène tout droit vers la sainteté. C'est le signe le plus évident que nous avons perdu le point de vue surnaturel: la conviction que nous sommes des tout-petits, la certitude des merveilles que notre Père est prêt à opérer en nous si nous recommençons avec humilité. (Amis de Dieu, 150) 

       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=12995

10:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/03/2008

LES COMMANDEMENTS DE MÈRE TÉRÉSA.

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Les 15 commandements de Mère Térésa.

Dieu a besoin de notre pauvreté, et non de notre abondance.
Voici quelques moyens pratiques pour devenir Humble.

1- Parler le moins possible de soi - même.


2- S' occuper de son propre travail.

 


3- Éviter la curiosité.


4- Ne pas se mêler des affaires des autres.


5- Accueillir la contradiction avec humour.


6- Ne pas s' arrêter aux défauts des autres.


7- Accepter les remarques même si elles sont injustes.


8- Céder face à la volonté des autres.


9- Acceptez insultes et injures.


10- Se voir mis dans l' ombre, oublié, méprisé.


11- Rester poli et délicat, même si quelqu'un nous provoque.


12- Ne pas chercher à être admiré et aimé.


13- Ne pas se retrancher derrière sa propre dignité.


14- Ne pas essayer d' avoir le dernier mot dans les discussions, même si l' on a raison.


15- Choisir toujours le plus difficile.

19:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NEUVAINE A SAINT-JOSEPH.


Traditionnellement, le mois de mars est celui "de saint Joseph". Afin de vous préparer à sa fête, nous vous proposons cette neuvaine à prier chaque jour entre le 11 et le 19 mars.
(Attention cette année 2008 nous fêtons la saint Joseph le samedi 15 mars à cause de la semaine Sainte).

Une neuvaine est une prière que nous vous proposons de vivre pendant neuf jours afin de demander une grâce au Seigneur ou pour le remercier pour un exaucement. Dieu le Père a confié ce qu’il avait de plus précieux sur la terre, son fils Jésus et la Vierge Marie, à saint Joseph. Alors, avec confiance, remettons-lui toutes nos prières.

Premier jour : saint Joseph mémoire du Père :
A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.

Prières quotidiennes pour la neuvaine
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux ; tu es béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale Épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen !
+ un “Je vous Salue Marie” et un “Notre Père”.

Deuxième jour : saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui
Saint Joseph peut être appelé le saint de l’Incarnation. Demandons à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.

Troisième jour :
saint Joseph et la maison familiale
Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la sainte famille à notre table.
Saint Joseph, protecteur de la famille, aide-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

Quatrième jour :
saint Joseph modèle d’incarnation
Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour s’unir finalement à Marie. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve.
Saint Joseph aide-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de toute division.

Cinquième jour :
saint Joseph lumière dans nos nuits
Saint Joseph, dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : une crèche. Au-delà des nuits, saint Joseph, apprends- nous à adorer et à accueillir Jésus dans notre cœur.

Sixième jour :
saint Joseph protecteur dans la maladie
Saint Joseph, aide-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve ; encourage-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père.

Septième jour : saint Joseph protecteur de l’Église
Ainsi, saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Eglise. Saint Joseph, enseigne-nous à respecter l’Église, à lui être toujours obéissant, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.

Huitième jour : saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle
Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph.
Saint Joseph, apprends-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles.

Neuvième jour : saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire
Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort. Nous vous confions spécialement nos ascendants et toute notre histoire familiale.

Prière finale
“ Tu lui donneras le nom de Jésus” (Mat 1, 22)
Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable en ton Fils Jésus, homme et Dieu. Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre.
Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom.
Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite.
Donne-moi le don suprême de la Présence du Père.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Amen !

Imprimatur – Malines (Belgiques), 4 août 2001
Chanoine E.VAN BILLOEN vicaire.général


*** NOUVEAU : Découvrez la vidéo du témoignage de Laurent Gay (ancien toxico) sur : www.labonnenouvelle.fr


Que Dieu vous bénisse !

17:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

COMBATTRE L’EXCLUSION.

JOURNAL CHRETIEN
http://www.journalchretien.net/spip.php?article770
COMBATTRE L’EXCLUSION.
Dieu nous inspirera toujours les gestes constructifs pour que la société retrouve son vrai visage.
/ BRUNO LEROY /

Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés.

Diplômé de Théologie Pratique et Politique.

Directeur du Service Éducatif et Action Sociale Nord/Pas de Calais.

A travers la Vie du Christ, nous percevons l’attitude à acquérir face à toutes ces situations critiques et inacceptables.

Comment combattre l’exclusion ? On ne peut changer la réalité ou lutter contre l’exclusion à partir d’une quelconque disposition intérieure. À ce propos, il serait bon de se rappeler cette phrase si pertinente de Friederich Engels (philosophe économiste), une phrase qui est devenue un maxime populaire avec le temps : « On ne pense pas la même chose selon que l’on vit dans une cabane ou dans un palais ».

La simplicité d’une telle affirmation constitue, nous n’en doutons pas, une des expressions les plus lumineuses de la pensée contemporaine. Bien que la vérité soit absolue, l’accès que nous pouvons en avoir ne l’est pas. En d’autres mots, bien qu’un accès à la vérité nous soit possible, il sera toujours conditionné par la réalité elle-même, et aura toujours un caractère relatif. Jamais cet accès ne sera neutre et inconditionnel, et cela malgré les meilleures intentions et capacités intellectuelles dont on peut être animé.

Comment pouvons nous trouver une solution ? Il faut changer de couche sociale. La couche sociale est le point à partir duquel on perçoit, on comprend la réalité et on essaie d’agir sur elle. Il nous faut donc passer de la couche sociale des élites à celle des exclu(e)s. C’est à partir du monde des pauvres que nous devons lire la réalité de la violence, si nous voulons nous engager pour sa transformation. La vision qu’ont les pauvres et les opprimé(e)s de la violence économique, doit être le point de départ et le premier critère pour lire et comprendre la violence qu’il provoque.

Où est-ce que je me situe ? Où sont mes pieds et ma praxis en matière de solidarité ? Car la question est de savoir si je suis au bon endroit pour accomplir ma tâche. Un tel processus ne peut être mis en marche que par ceux et celles qui sentent dans leur chair la brûlure de l’injustice et de l’exclusion sociale. La tâche d’éduquer implique d’abord le lieu social pour lequel on a opté, puis le lieu à partir duquel et pour lequel on fait des interprétations théoriques et des projets pratiques.

À la racine du choix de cette couche sociale, il y a l’indignation éthique que nous ressentons devant la réalité de l’exclusion. Le sentiment de l’injustice dont sont victimes la grande majorité des êtres humains exige une attention incontournable, car la vie même perdrait son sens si elle tournait le dos à cette réalité.

Personne ne peut prétendre voir ou sentir les problèmes humains, la douleur et la souffrance des autres à partir d’une position « neutre », absolue et immuable, dont l’optique garantirait une totale impartialité et objectivité. Il est donc extrêmement urgent de provoquer une rupture épistémologique. La clé pour comprendre ceci est dans la réponse que chacun(e) de nous donnera à la question : « d’où » est-ce que j’agis ? C’est-à-dire quel est le lieu que je choisis pour voir le monde ou la réalité ? Quel est le lieu pour interpréter l’histoire et pour situer mes actes transformateurs ?

Mieux que n’importe quel autre moyen particulier, la manière d’exprimer sa sensibilité et son intérêt à rendre la société plus humaine, réside dans une pratique active de la solidarité, notamment envers les démuni(e)s qui font l’objet de discriminations et de marginalisations intolérables. Tout ce qui signifie une violation de l’intégrité de la personne humaine, comme la torture morale ou physique, tout ce qui est une offense à la dignité de la personne, comme les conditions de vie inhumaines a l’instar de l’esclavage, de la prostitution, du commerce des femmes et des enfants, ou encore pour ceux et celles qui bénéficient d’un emploi avec des conditions de travail dégradantes, tout cela constitue des pratiques infâmes qui nous engagent toutes et tous à nous impliquer dans les solidarités sociales.

Dieu nous inspirera toujours les gestes constructifs pour que la société retrouve son vrai visage.

Il nous faut prier sans cesse pour trouver cette compassion qui ne blessera pas les plus petits. Notre prière aura la splendeur des lendemains meilleurs, c’est la Foi de l’Espérance évangélique. Notre Amour pour Dieu nous conduit souvent sur des chemins imprévus. Il nous suffit de décrypter les signes que Christ nous envoie pour humaniser notre monde. A travers la Vie du Christ, nous percevons l’attitude à acquérir face à toutes ces situations critiques et inacceptables. La foi est une arme contre toute injustice, et l’exclusion est une injustice sociale contre laquelle nous devons lutter avec ardeur !

Bruno LEROY.

12:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |