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06/06/2009

Le mystère de la Trinité.

Le mystère de la Trinité que nous fêtons aujourd’hui est le mystère central de notre foi. N’est-ce pas « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit », comme nous le rappelle l’évangile, que nous avons été baptisés ? Croire en Dieu, d’autres religions le proposent ; mais croire en un Dieu unique, Père, Fils et Saint Esprit, c’est là le propre de la foi chrétienne. Les trois parties du Credo que nous confessons chaque dimanche ne sont-elles pas structurées autour des trois personnes divines ? Saint Irénée les appelait « les trois chapitres de notre sceau (baptismal) » (Cf. Démonstration 100).

Mais, en tant que mystère de Dieu, le mystère de la Sainte Trinité ne nous est connu que dans la mesure où il nous est révélé par Dieu lui-même. C’est ici qu’il faut nous plonger dans les textes de l’Ecriture et particulièrement ceux de ce dimanche. Le Deutéronome nous rappelle : « Est-il un peuple qui ait entendu comme toi la voix de Dieu… ? […] Le Seigneur est Dieu, là-haut dans le ciel et ici-bas sur la terre, et il n’y en a pas d’autres » (Cf. 1ère lecture). Nous nous retrouvons ici devant une affirmation clef de l’Ancien Testament où Dieu se révèle comme l’Unique.

Dans le Psaume, pas un mot du mystère de la Trinité, au moins apparemment.
Ce Mystère du Dieu Unique en Trois Personnes n’a certes été découvert par les croyants qu’après la Pentecôte, mais ce fut sur le matériau de l’Ecriture Sainte à commencer par l’Ancien Testament. Dans le Psaume de ce jour, Dieu se révèle comme Parole, comme Verbe. Tout d’abord, comme Parole créatrice : « Le Seigneur a fait les cieux par sa Parole, l’univers, par le souffle de sa bouche. Il parla et ce qu’il dit exista. » ; Ensuite comme Parole de Providence : « Dieu veille sur ceux qui le craignent… » ; Enfin, comme Parole de miséricorde : « Nous attendons notre vie du Seigneur… Que ton amour Seigneur soit sur nous comme notre espoir est en toi. » A la lumière de la venue du Christ, nous comprenons que la Parole de Dieu dont ce psaume a tant parlé est une Personne. Nous entendons comme en écho ces versets du Prologue de l’évangile de saint Jean : « Au commencement était le Verbe... Tout fut par lui, et rien de ce qui fut ne fut sans lui ». Nous comprenons alors qu’en Dieu, le Père et le Fils - qui est la Parole du Père
- ne peuvent agir que de concert.

Enfin, dans la deuxième lecture, Paul s’arrête sur notre condition de fils de Dieu qui nous permet de reconnaître et de confesser Dieu comme Père. A travers les mots de l’Apôtre, nous est révélé que c’est l’Esprit Saint qui en Jésus, le Fils unique, fait de nous des fils et nous fait nous tourner vers le Père pour l’appeler « Abba ».

Dieu tout entier, Père, Fils et Esprit Saint, s’est donc engagé dans la Révélation et dans l’histoire du salut. Le Concile Vatican II résume cela admirablement : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse et sa bonté de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit Saint auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine » (Constitution dogmatique Dei Verbum 2).

Cette affirmation du Concile met en relief que si le mystère de la Sainte Trinité est le mystère central de notre foi, il est aussi celui de toute vie chrétienne. Notre espérance n’est-elle pas de pouvoir un jour partager la gloire de Dieu, c’est-à-dire d’avoir part en plénitude à la vie divine et à l’unité parfaite de la Trinité promise aux héritiers de Dieu que nous sommes (Cf. 2ème lecture) depuis le jour de notre baptême ?
Depuis ce jour, nous bénéficions des ares de cette vie éternelle en étant habités par la Sainte Trinité dans laquelle nous avons été plongés. Cette vérité de l’inhabitation de la Trinité dans notre âme doit nous soutenir et nous stimuler au quotidien dans notre marche vers la pleine participation à la gloire divine.

Ajoutons enfin que si l’Esprit d’Amour a été répandu dans nos cœurs, c’est aussi pour que nous nous fassions les porteurs de cette espérance au cœur du monde. Remplis de l’Esprit Saint, nous n’avons pas peur de témoigner à temps et à contre temps de la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu pour tout homme.
C’est là tout le sens de la finale de l’évangile de Matthieu où Jésus envoie les apôtres : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

Ainsi, fêter la Sainte Trinité, c’est nous redire que notre foi n’est pas qu’une adhésion intellectuelle à la vérité de Dieu, Un et Trine. En effet, cette vérité n’a rien de conceptuel car elle vérité sur l’infinie miséricorde du Père, vérité sur la vie filiale qui est notre héritage, vérité sur l’amour, qui est don en plénitude, à perte d’être.

« Seigneur Dieu, toi qui est Père, Fils et Saint-Esprit, puissions-nous aujourd’hui reconnaître de quel amour tu nous a aimés, accueillir cet amour pour en vivre et le répandre autour de nous. »



Frère Elie.

19:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Tu es la couleur de mes yeux et le sang de mes veines.

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Toi dont le Nom est un murmure aux multiples émois. Je t’Aime avec raison, avec passion qui transpire d’une Espérance déraisonnable. Je t’Aime depuis que mon cœur s’est mis à battre grâce à Ton Amour fou. J’ai pensé que ma vie ne valait guère plus qu’un grain de sévené. Je me suis aperçu des splendeurs que tu as sû lui donner. Je t’Aime par expérience de t’Aimer et de t’Adorer.

Tu es la couleur de mes yeux et le sang de mes veines. Tu es le parfum merveilleux qui soulage mes peines. Toutes les créatures sur cette Terre ne connaissent pas ta Présence et pourtant tu les aimes incommensurablement.

Nous sommes tes enfants qui jouons toute la journée sous tes yeux bienveillants. Je t’Aime sans rien attendre en retour sinon la chaleur de ton Amour que je sens au tréfonds de mon être. Je t’Aime avec mes mots sourires ou sanglots. Tout ce qui fait la Vie à deux. Depuis tant d’années, nous vivons tel un couple inséparable et fidèle. Même si parfois mes colères t’éveillent. Ta Lumière emplie mes journées d’une Paix sans pareille.

Je sais que Tu me surveilles au sein des violences qui inondent mes journées. Ton Amour m’a donné le sens d’apprendre à Aimer. Bien-sûr, je ne serai jamais à la Hauteur de tes gestes de Tendresse. Mais, je tente de parvenir en te priant de m’aider même à aimer l’impardonnable.

Je ne suis pas parfait et Tu le sais. Mais, tu ne regardes jamais les écarts que je commets. Tu regardes mon âme aux éclats scintillants de pureté. Tu contemples le chemin sur lequel je m’évertue de marcher sans tituber.

Tu es la caresse du vent dans ma Liberté d’esprit. Tu parles à ma conscience en toute modestie. Tu es le firmament de mes rêves les plus absolus.

Tu es la fleur aux senteurs subtiles et apaisantes. Tu es ma rose, cette beauté que je savoure quand le temps est à l’hiver. Tu me fais toujours espérer des printemps qui viennent bourgeonner en leur Temps.

Tu ne ments jamais sur l’origine de tes bienfaits. Tu es mon Espérance contre toutes espérances. Ma passion de vivre des combats pour élever l’Humanité. Tu es la Force qui forge ma personnalité, ma dignité, mon respect. Sans Toi, je ne serai que larve glissante sur le sol humide. Je serai un fantôme sans goût d’Exister. En fait, je ne serai rien... Je ne saurai m’émerveiller des majestueuses splendeurs mises sur ma route pour m’inviter à méditer. Non, je ne saurai sans Toi exister un seul instant sans désespérer des hommes, mes Frères.

Mes luttes pour une société meilleure auraient l’aspect de coups d’épée dans l’eau des utopies, des illusions. Je sais, qu’entre tes bras, rien n’est impossible et que ton soleil guide mes pas.

Les signes que tu m’invites à découvrir en disent long sur notre complicité. A tes côtés, les angoisses sont des feux follets. Mon corps exulte de Joie même dans les pires souffrances, les pires tracas, les pires désespérances.

J’Aime te rejoindre silencieusement au cœur des monastères ou dans les chapelles qui m’appellent. J’Aime te rejoindre dans le regard de l’adolescent qui joue les durs et pourtant compte ses blessures.

J’Aime te rejoindre quand un pauvre me tend la main pour que je lui offre un sourire. J’Aime te rejoindre pour remettre les blessés debout et ne plus les voir souffrir. J’Aime te rejoindre en mille occasions où tu mets ta liberté au service de nos responsabilités. Et puis, j’Aime me reposer en admirant la neige, la pluie, le vent, l’arc-en-ciel, tous ces reflets dans lesquels Tu te caches. Comme pour m’amuser. Avec Toi, ma Vie est un rendez-vous d’Amour intense. Je sais qu’un soir, je te rencontrerai et verrai ton visage lumineux. Comment pourrais-je avoir peur de retrouver l’Amour en face ? Il faudrait que je sois devenu subitement inconsistant... J’attends ce moment avec un Bonheur sans égal.

Mais, si tu le permets, j’ai encore des ponts à construire durant plusieurs années. Il faut bien que je laisse ne serait-ce qu’une trace de Ton Amour pour les générations suivantes. Il faut bien que je devienne contagieux pour que ne règne plus la désespérance ou l’absence d’idéal. Toi, qui es venu sur Terre pour nous expliquer tout cela. N’est-ce point à nous d’en Témoigner maintenant ?

Sans forcer les autres à croire en Ton Amour puisque l’Amour est un sentiment que l’on ressent avant de le comprendre. Je tenais à t’écrire ces quelques mots où je pourrai allonger la liste de tes grâces.

Mais, une lettre ne suffirait pas pour t’exprimer Tout mon Amour. Ce sont des petites béatitudes que l’Esprit me demande d’écrire. Les Béatitudes de notre Amour commun qui ne saurait s’éteindre. Puisque l’Amour est plus fort que la mort !

Je tenais humblement à te redire Tout mon Amour, Seigneur, Toi Dieu de la Vie et Libérateur de notre Humanité. Je tenais à te dire que même au fond des glaces mortifères mon Amour ne se figera jamais. Car de ma Vie tu as su faire un joyau que je ne cesse de contempler et de partager.

Je t’Aime envers et contre tout, marées et tempêtes peuvent venir. Elles ne détruiront jamais l’esprit de fête que tu as mis dans ma tête. Cette façon de danser les événements même les plus cruels en sachant que Tu seras toujours à mes côtés pour les affronter.

Comment peut-on désespérer lorsque nous t’Aimons ? Ou alors, faut-il vraiment désespérer de l’Amour ou ne pas se sentir aimé. Avec Toi, toutes ces perspectives sont impossibles car Tu Es l’Amour Absolu.

Et combien d’autres t’ont aimés avant moi avant de Te rencontrer définitivement ? Tu es l’Alpha et l’Oméga de l’Amour parfait qu’un seul Humain ne saurait donné.

D’ailleurs, je suis moi-même cette ombre qui cherche Ton Feu pour me brûler et me consumer aux braises ardentes de Ton Amour ! La Vie est si belle quand tu es près de moi, Mon Dieu d’Amour et de Liberté créatrice. Amen !

Bruno LEROY.

16:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MA VIE SANS TOI SERAIT UNE ERREUR.

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Seigneur,

Tu es présent dans mon cœur d'enfant même lorsque ton absence aléatoire fait comme un cratère de volcan en éruption.
Le feu est alors confiné dans mon corps telle une vive chaleur qui me brûle de toi.
Je me consume en Toi car, tu es moi dans mon espace intérieur.
Tu te consumes au bout de mes lèvres ta brume obscure me remplit de fièvre.
Tu es l'Amour dont le visage rayonne chaque jour que tu construits.
Vivre sans toi serait pure illusion chimérique.
Tu es le battement de mon âme quand mon âme te rejoint.
Quand mon sang cessera dans mes veines,
Ton âme infiniment deviendra mienne.
Dès que le soleil se lève ton regard illumine mes jours.
Je sais que tu seras là pour nourrir plus en avant notre Amour.
Tu es l'expression quintessencielle de la tendresse, celle donnée sans retour.
Gracieusement par Amour.
Tu incarnes pour moi l'Amour pur, parfait, exemplaire imitable à l'infini.
Je t'Aime pour ces superbes roses que tu cultives au jardin de mon être.
Leur parfum embaume mes gestes les plus simples ou les plus insipides.
Tu es la senteur du printemps qui fait germer les fruits à venir.
Tu viens dans mon présent pour détruire mon passé et projeter un nouvel avenir.
Je t'Adore pour le bonheur que tu m'offres quotidiennement tel un cadeau illimité dans le temps.
Cette Joie profonde qui féconde ma vie trop souvent vagabonde.
Tu es la Force qui me tient debout telle une flamme que le vent ne fait pas vaciller.
Je vis l'instant présent grâce à ta radieuse présence de chaque instant.
Tu habites en moi comme un prolongement de mon humanité.
Je t'Adore pour cette conscience plus sereine que tu m'offres.
Moi, l'enfant fougueux aux mille colères tu apaises mes guerres.
Je t'Aime tellement que le ciel n'est plus assez grand pour loger mon Amour.
Voilà pourquoi je te porte toujours en moi comme pour me rassuré de voir l'éternité avec tes yeux.
Ton regard est devenu le regard que je porte sur notre Humanité.
Tu me fais découvrir tant de merveilles nouvelles, chaque jour, chaque seconde.
Ma vie sans toi serait une erreur, un malheur indicible.
Ton Amour abreuve mes désirs de boire à la source de ta Vérité.
Je ne saurai vivre sans t'aimer, sans te contempler, sans t'admirer.
Tu es l'habitant unique de mon paysage intérieur et extérieur.
Tu es le Souffle qui m'emporte vers des rivages insoupçonnés.
Tu es l'Amour je suis la porte qui te laisse entrer en moi à jamais.
De toutes éternités...
 
 
Bruno LEROY.

15:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Il est en prison pour avoir témoigné de sa foi.

Portes Ouvertes est une ONG chrétienne qui travaille depuis plus de 50 ans dans 60 pays où les chrétiens manquent de liberté religieuse et souffrent d’oppression et de persécution à cause de leur foi. Notre vision est de faire en sorte que chaque chrétien persécuté pour sa foi ne soit pas oublié mais au contraire soutenu par les autres chrétiens dans le monde. Parce qu’ensemble, nous formons une seule et même famille, la famille de Dieu.


Aidez-nous à le faire libérer !

Le pasteur Dmitry Shestakov a été condamné à 4 ans de travaux forcés après la conversion de plusieurs Ouzbeks dans son église. Sa santé décline. Avant qu’il ne soit trop tard, demandons sa libération, signons la pétition.

Dmitry est pasteur d’une église affiliée à l’Eglise duPlein Evangile à Andijan, en Ouzbèkistan, depuis 2003. C’est en sortant d’un culte qu’il a été arrêté par la police le 21 janvier 2007. Il était harcelé depuis 2006, probablement parce que plusieurs Ouzbèks sesont convertis au christianisme dans son église. Et cela a continué avant son procès. Les médias ouzbèks, dirigés par l’Etat, ont tenté d’attaquer Dmitry et son église. Aux dires des autorités, il « a abusé de l’alcool et est dépendant de la drogue ».
Il est maintenant dans un camp de travail fermé où les conditions sont très difficiles. Il reçoit très peu de nourriture et les températures sont extrêmes, en hiver comme en été. Il aurait été poussé à avouer ses « crimes » et à signer une «lettre de repentance» en reniant sa foi en Christ. Il a refusé de le faire. Sa bible lui a également été confisquée et il n’a toujours pas pu la récupérer.

Dmitry est marié à Marina. Ils ont trois filles. Sa femme et ses enfants peuvent venir le voir plusieurs fois par an, mais elles vivent à plus de 800 kilomètres du camp où il est détenu.
SIGNEZ LA PÉTITION EN ALLANT DIRECTEMENT SUR LE SITE. MERCI 

PORTES OUVERTES - AU SERVICE DES CHRÉTIENS PERSECUTÉS

13:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/06/2009

La cause de béatification de Jean-Paul II pourrait aboutir d’ici avril 2010.

 

Démentie une fausse rumeur polonaise

 

ROME, Mercredi 3 juin 2009 (ZENIT.org) - La cause de béatification de Jean-Paul II pourrait aboutir d'ici avril 2010, soit pour le 5e anniversaire de la mort du pape polonais, rapporte l'agence italienne ANSA.

Pour l'agence, il n'y a pas d'obstacle « imprévu » qui empêche qu'aboutisse la cause de « Karol le Grand » selon l'expression employée en 2005 par le cardinal Angelo Sodano, et pour lequel les fidèles avaient réclamé « Santo Subito », « Saint tout de suite » lors de ses funérailles le 8 avril 2005 et lors de l'ouverture (28 juin 2005) et de la conclusion (2 avril 2007) du procès diocésain, au Latran.

L'agence rapporte que les experts continuent d'examiner les documents - très très nombreux - dont la correspondance « innocente », publiée en Pologne en février dernier, entre la psychiatre polonaise Wanda Poltawska et son ami Karol Wojtyla, qui avait demandé l'intercession du Padre Pio pour sa guérison, une prière exaucée. Les lettres de demande et la lettre de remerciement, en latin, font partie du dossier de la béatification.

« Sur la béatification de Jean-Paul II, le pape Ratzinger nous a demandé la priorité mais en même temps que le travail soit bien fait et donc avec un soin maximum », a confié à l'ANSA, le P. Daniel Ols, o.p., rapporteur.

L'analyse de la documentation, a-t-il confié, requiert du temps, mais « on ne peut parler ni d'accélérations ni de ralentissements ».

Un jésuite polonais, membre de la Congrégation pour les causes des saints, le P. Hieronim Fokcinski, a précisé à l'agence polonaise KAK, que la correspondance Poltawska-Wojtyla avait déjà été communiquée à la Congrégation romaine.

Le P. Adam Boniecki, ancien directeur de L'Osservatore Romano en polonais, et actuellement directeur de l'hebdomadaire catholique de Cracovie « Tygodnik Powszechny », dont Karol Wojtyla fut d'ailleurs collaborateur, déclare qu'on a fait autour de cette correspondance « beaucoup de bruit pour rien ». L'échange de lettres ne jette en aucune façon une ombre sur la sainteté du pape Jean-Paul II.

Le P. Boniecki déclare : « Une profonde amitié qui unit les grands saints avec les femmes ne diminue pas leur sainteté ».

Donc, qui s'est imaginé que la publication de cette correspondance pourrait interférer avec la cause de béatification, se trompe, affirme-t-il. Il fait aussi observer qu'il aurait été difficile qu'on néglige cette correspondance dans le procès diocésain et invite les fidèles à ne pas « s'impatienter ».

 

19:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Prière de guérison intérieure.

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Père Saint, par le nom de Jésus, vainqueur de toutes les forces du mal, par l’intercession de Marie, la Vierge Immaculée, victorieuse du Malin, par mon baptême qui a fait de moi ton enfant bien-aimé, viens en ce moment me guérir et me délivrer de tout mal, de toute entrave à l’amour dont tu veux me combler.  Actualise en moi l’action de ton Esprit-Saint : guéris-moi dans mon intelligence de tout préjugé, esprit raisonneur, confusion mentale, doute et de toutes ténèbres.

  • Guéris-moi dans ma mémoire de tout souvenir douloureux, traumatisme psychologique, du sein de ma mère jusqu’à ce jour, à travers les difficultés inhérentes à chaque étape de ma vie.
  • Guéris-moi dans mon imagination de tout idéalisme rêveur, de la fuite du réel, de toute fantaisie maladive ou déviée, illusion, hallucination, délire.
  • Guéris-moi dans mon coeur de toute fermeture et dureté, blessure, égoïsme, repliement sur moi-même, apitoiement sur moi-même, du refus de pardonner, du ressentiment, des soupçons malveillants.
  • Guéris-moi dans ma volonté de toute domination étrangère : envoûtement, hypnose, tentation, obsession, oppression, possession, du volontarisme orgueilleux, de mon attitude intolérante et sectaire, déviation, faiblesse, indécision.
  • Guéris-moi dans ma sensibilité, mon affectivité, mon psychisme de la jalousie, tristesse, de toute déviation affective, sensuelle, sexuelle,  de tout sentiment de rejet, de honte, de culpabilité, du complexe de supériorité ou d’infériorité, de la timidité, de toute anxiété, inquiétude, peur, du dégoût de la vie, des idées suicidaires, de tout asservissement à l’alcool, à la drogue, de toute attache matérielle, terrestre.
  • Guéris-moi de toute blessure venant de l’hérédité, de l’éducation première, des pressions exercées sur moi dans mon milieu familial, scolaire, communautaire, social, de tout événement passé qui aurait brimé ma liberté intérieure.
  • Guéris-moi de tout ce qu’il y a de négatif et de nuisible dans le fond de mon être, dans mon inconscient et mon subconscient.

Seigneur Jésus, exerce ta seigneurie sur toutes les parties de mon être, sois le Sauveur et le Seigneur de tout mon être.  Que ton sang glorieux coule totalement en moi et sur moi.

Père de miséricorde, donne-moi de porter les fruits d’un coeur rempli de ton amour et capable d’aimer comme toi.

Sainte Marie, mère de Dieu et ma mère, prie sur moi afin que j’aie une pleine liberté intérieure.  Merci, Seigneur Dieu, de le faire maintenant pour moi à cause de ton amour et de ta grande miséricorde ! Amen ! Gloire à ta bonté infinie !

Père Jean-Paul Langevin, o.f.m

18:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PRIÈRE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Docile au Saint Esprit”

C'est Notre-Seigneur Jésus-Christ qui le veut: nous devons Le suivre de très près Il n'y a pas d'autre chemin. Telle est l'œuvre du Saint-Esprit dans chaque âme, et dans la tienne. Et tu dois être docile, afin de ne pas mettre d'obstacles à Dieu. (Forge, 860)


En vue de concrétiser, ne serait-ce que de façon très générale, un style de vie qui nous pousse à fréquenter le Saint-Esprit et, avec Lui, le Père et le Fils, et à entrer en rapports familiers avec le Paraclet, nous pouvons nous arrêter à trois réalités fondamentales: docilité (j'y insiste), vie de prière, union à la Croix.

Docilité, tout d'abord, parce que c'est le Saint-Esprit qui, par ses inspirations, imprime un ton surnaturel à nos pensées, à nos désirs et à nos actes. C'est Lui qui nous pousse à adhérer à la doctrine du Christ et à l'assimiler en profondeur. C'est Lui qui nous éclaire, nous rend conscients de notre vocation personnelle et nous donne la force de réaliser tout ce que Dieu attend de nous. Si nous sommes dociles au Saint-Esprit, l'image du Christ se formera sans cesse davantage en nous et nous nous approcherons ainsi chaque jour davantage de Dieu le Père. Tous ceux qu'anime l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.

Si nous nous laissons guider par ce principe de vie présent en nous qu'est le Saint-Esprit, notre vie spirituelle se développera et nous nous abandonnerons dans les mains de Dieu notre Père avec la spontanéité et la confiance d'un enfant qui se jette dans les bras de son père. Si vous ne retournez à l'état des enfants, vous ne pourrez entrer dans le Royaume des Cieux, a dit le Seigneur. C'est le vieux chemin intérieur de l'enfance, toujours actuel, et qui ne procède ni de la mièvrerie ni d'un manque de qualités humaines, mais d'une maturité surnaturelle qui nous fait approfondir les merveilles de l'amour divin, reconnaître notre petitesse et identifier pleinement notre volonté à celle de Dieu. (Quand le Christ passe, 135) 


       http://www.opusdei.fr/art.php?p=15701

17:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Jésus, s’il est roi, est roi d’humilité.

Jésus enseigne dans le Temple. Et voilà qu’il met en garde ses disciples contre les scribes qui aiment à se mettre en avant dans les synagogues, les places publiques ou les dîners et qui dévorent les biens des veuves (cf. Mc 12, 40). La transition avec l’épisode qui suit est faite. Car c’est bien sur une veuve et sur son don de deux piécettes dans le Trésor du Temple que Jésus va attirer l’attention de ses disciples.

Arrêtons-nous un peu sur le geste de cette femme. Que nous en dit Jésus ? Elle fait une offrande à Dieu qui dépasse celles –fussent-elles mêmes ajoutées les unes aux autres – de tous les riches qui l’avaient précédée devant le tronc du trésor du Temple : « en vérité je vous le dis, cette veuve, qui est pauvre, a mis plus que tous ceux qui mettent dans le Trésor (Mc 12, 43).

Qu’est-ce qui fait la valeur de l’offrande de cette veuve ? Ce n’est pas sa quantité, son contenu matériel. Que sont en effet deux petites pièces face à tout l’or déposé chaque jour dans le Trésor du Temple. Alors en quoi peut bien résider la valeur du geste de cette veuve ? Jésus nous donne lui-même la réponse : « Tous ont mis de leur superflu, mais elle, de son indigence, a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre » (Mc 12, 44).

« Elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre » : Voilà en quoi réside la valeur de l’offrande de cette veuve : elle est totale, elle est un don. Et ce don est d’autant plus beau qu’il n’est pas ostentatoire, qu’il s’opère dans la discrétion et l’indifférence la plus totale de tous ceux qui se trouvaient dans le Temple à ce moment-là. Une veuve, misérable qui plus est, tout comme le bruit de deux piécettes tombant dans le tronc du trésor perdu dans le brouhaha d’une multitude de voix… Qu’elle attention pourrait-elle retenir ?

Là est vraiment toute la qualité du don de cette veuve. La pauvreté de son contenu et la discrétion qui l’accompagne laissent transparaître qu’il n’y a derrière lui aucune recherche de soi, aucune vanité. En outre, le fait que cette veuve donne tout ce qu’elle a manifeste également sa confiance et son abandon total entre les mains de celui à qui elle fait cette offrande. En donnant tout ce qu’elle a, elle s’en remet totalement à la Providence divine.

Et si Jésus se donnait lui-même à reconnaître en cette veuve ? Ne serait-il pas en train de nous révéler de manière anticipative le sens de sa Passion ?
Jésus, s’il est roi, est roi d’humilité. Cette veuve opprimée et généreuse est bien l’image vivante de Jésus, ce roi sans argent et sans palais, qu’on veut exclure de sa maison comme de sa vigne, et qui, dans le don le plus total, offre sa vie à son Père pour tous ceux qui le tuent, dans la confiance absolue qu’il le ressuscitera le troisième jour. Ainsi se révèle la royauté du Christ. Par son humilité, il a triomphé de l’orgueil. Par sa radicalité dans le don, il a triomphé de l’égoïsme. Par son abandon entre les mains du Père, il a triomphé de l’autonomie et de la défiance mensongère.

« Seigneur, par l’évangile de ce jour, tu nous rappelles que la pauvreté, le silence et la discrétion doivent toujours crier en nous plus fort que la richesse, le bruit et la vanité du monde. A travers cette veuve, Jésus, notre roi, tu nous supplies et nous cries encore : « Heureux les pauvres de cœur le Royaume des cieux est à eux ! ». Que ces paroles nous réveillent de la torpeur mortifère de notre péché et nous ouvre à la vie éternelle du Royaume ! »



Frère Elie.

17:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/06/2009

La pédagogie du Seigneur consiste à provoquer ses interlocuteurs à la réflexion.

Scribes, prêtres, sadducéens, pharisiens et même hérodiens se sont succédés auprès de Jésus pour le mettre à l’épreuve, épiant ses moindres paroles pour y trouver un motif d’accusation, mais en vain ; aussi « personne n’osait plus l’interroger » (12, 34). Profitant de ces instants de répit, Notre-Seigneur reprend son enseignement dans le Temple. La foule a été témoin des passes d’armes entre les chefs religieux et le Rabbi Yeshua et ne sait plus trop dans quel camp se situer. Elle pressent la nouveauté du message de Jésus, mais demeure attachée aux enseignements traditionnels. Devant la perplexité de son auditoire, Notre-Seigneur va essayer de leur faire pressentir que sans être faux, l’enseignement des scribes demeure cependant incomplet ; qu’il nécessite un complément ; qu’il doit s’ouvrir à un accomplissement, sous peine de tomber dans la contradiction interne.
« Comment les scribes peuvent-ils dire… ? » : la tournure de la phrase ne laisse aucun doute : la forme interrogative suggère non seulement de l’étonnement, mais aussi du scepticisme, voire une pointe de contestation. L’affirmation mise en cause concerne le Messie, que la Tradition situe dans la lignée de David en s’appuyant sur la prophétie de Nathan (2 Sam 7, 11-16). Jésus ne récuse pas cette interprétation : on imagine mal Notre-Seigneur contester la Parole de Dieu ! Nous en voulons pour preuve qu’il ne corrigera pas l’aveugle BarTimée lorsque celui-ci l’appellera « Fils de David » (10, 48) ; pas plus qu’il ne fera taire la foule lorsqu’elle criera : « Béni soit le Règne qui vient, celui de notre père David ! » (11, 10). La pédagogie du Seigneur consiste à provoquer ses interlocuteurs à la réflexion, en opposant à cette conception traditionnelle - fondée dans les Écritures - un autre passage inspiré qui semble incompatible avec le premier. Jésus cite en effet le psaume 10 9 (110) - psaume messianique traditionnellement attribué à David – dans lequel celui-ci nomme le Messie « son Seigneur ». Comment le Messie peut-il être à la fois son fils et son Seigneur ?
En argumentant ainsi, Jésus pose les termes d’une aporie : ces deux affirmations - le Messie fils et Seigneur de David - jouissent toutes les deux de l’inerrance en raison de leur caractère inspiré ; pourtant elles semblent contradictoires. Nous sommes donc obligés de nous élever à un niveau supérieur, afin de trouver une synthèse plus englobante, dans laquelle les deux propositions soient vérifiées. Jésus ne fait pas le travail à notre place : il énonce clairement les termes de l’aporie, et se contente de poser une question pour orienter notre recherche : « D’où vient qu’il (le Messie-Seigneur) est également son fils (de David) ? » Le « comment » de l’étonnement initial qui a mis en route notre réflexion, est devenu « d’où », suggérant que la solution est à chercher du côté d’un lieu d’origine : « d’où vient ? » La réponse ne peut être que « de Dieu » puisque lui seul est Seigneur et peut donner part à sa seigneurie. Mais alors s’il vient de Dieu, comment le Messie peut-il s ’inscrire dans la lignée de David ? La question reste pour le moment sans réponse, du moins pour la foule nombreuse qui écoute Jésus. Nous pressentons que nous nous acheminons vers le mystère de l’Incarnation, auquel saint Marc ne fait pas allusion au début de son Évangile. Il faudra attendre la pleine manifestation de la seigneurie du Christ au matin de Pâques, pour que nous puissions reconnaître que le Fils unique de Dieu s’était incarné non par la volonté d’un homme, mais par l’action de l’Esprit dans le sein de la Vierge Marie, donnée pour épouse à Joseph, de la maison de David (Mt 1, 20).

« Seigneur, que de contestations s’élèvent de nos jours contre ton origine divine ! Chacun te réduit à un simple homme, incarnant ses propres idéaux : humaniste, libéral, révolutionnaire, poète, moraliste, homme politique de gauche ou de droite, hippie ou écologiste, mage ou chamane… Ne permets pas que ces voix discordantes nous troublent ; que l’Esprit Saint nous porte sur ses ailes et nous fasse accéder à l’intuition du Mystère de ton incarnation, par laquelle tu nous “rends participants de ta nature divine” (2 P 1, 4) en partageant notre condition humaine. »



Père Joseph-Marie.

20:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

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11:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |