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11/09/2009

LE LIBÉRALISME DÉTRUIT TOUTE IDÉE DE VIE.

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Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font. La des truction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes.
Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme. La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie. L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l'homme ne serait plus un loup pour autrui. Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie. Et vous, êtes-vous prêts à assumer un projet d'existence dont vous ne seriez plus les pions sur le grand échiquier de la pensée libérale castratrice ?



Bruno LEROY.

13:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, politique, spiritualite, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/09/2009

POUR UNE ÉDUCATION AUTHENTIQUE.

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Il peut être utile de discerner quelques exigences communes d'une éducation authentique. Elle a besoin avant tout de cette proximité et de cette confiance qui naissent de l'amour ; je pense à l'expérience première et fondamentale de l'amour que font, ou du moins devraient faire, les enfants avec leurs parents. Mais tout éducateur véritable sait que pour éduquer il doit donner quelque chose de lui-même et qu'ainsi seulement, il peut aider les jeunes à surmonter leurs égoïsmes et à devenir, à leur tour, capables d'un amour authentique.
Chez le petit enfant déjà, il existe un grand désir de savoir et de comprendre qui se manifeste dans ses questions et ses demandes d'explications incessantes. Une éducation qui se limiterait à fournir des notions et des informations, mais qui laisserait de côté la grande question concernant la vérité, surtout cette vérité qui peut servir de guide dans notre vie, serait une pauvre éducation.
La souffrance aussi fait partie de la vérité de notre vie. Par conséquent, en cherchant à tenir les plus jeunes à l'écart de toute difficulté et expérience de la douleur, nous risquons de faire grandir, malgré nos bonnes intentions, des personnes fragiles et peu généreuses : la capacité d'aimer correspond de fait, à la capacité de souffrir et de souffrir ensemble.
Nous arrivons sans doute au point le plus délicat de l'œuvre éducative : trouver un juste équilibre entre la liberté et la disciple.
Sans règles de comportement et de vie, mises en évidence jour après jour jusque dans les petites choses, on ne forme pas le caractère et on n'est pas préparé à affronter les épreuves qui ne manqueront pas à l'avenir. Cependant, la relation éducative est avant tout la rencontre de deux libertés et l'éducation bien réussie est une formation au bon usage de la liberté. Au fur et à mesure que l'enfant grandit, il devient un adolescent, puis un jeune ; nous devons donc accepter le risque de liberté, en demeurant toujours prêts à l'aider à corriger des idées et des choix erronés. En revanche, ce que nous devons jamais faire, c'est de le seconder dans les erreurs, faire semblant de ne pas voir, ou pire de les partager, comme si elles étaient les frontières du progrès humain.
L'éducation ne peut donc pas se passer de cette autorité morale qui rend crédible l'exercice des rapports d'autorité. Elle est le fruit de l'expérience et de la compétence, mais s'acquiert surtout par la cohérence de sa vie propre et par l'implication personnelle, expression de l'amour véritable. L'éducateur est donc un témoin de la vérité et du bien : certes, il est fragile lui aussi et peut se tromper, mais il cherchera toujours à être en harmonie avec sa mission.
Combien est décisif, dans l'éducation, le sens des responsabilités : responsabilité de l'éducateur, certes, mais aussi, et dans une mesure croissante avec l'âge, responsabilité du fils, de l'élève, du jeune qui entre dans le monde du travail. Celui qui sait se répondre à lui-même et répondre aux autres est responsable. En outre, celui qui croit cherche avant tout à répondre à Dieu qui l'a aimé le premier.
La responsabilité est en premier lieu personnelle, mais il existe aussi une responsabilité que nous partageons ensemble, comme citoyens d'une même ville et d'une nation, comme membres de la famille Humaine et, si nous sommes croyants, comme fils d'un unique Dieu et membres de l'Église.
De fait, les idées, les styles de vie, les lois, les orientations globales de la société dans laquelle nous vivons, et l'image qu'elle donne d'elle-même à travers les moyens de communication, exercent une grande influence sur la formation des nouvelles générations, pour le bien, mais souvent aussi pour le mal. La société n'est toutefois pas une abstraction ; à la fin, nous sommes nous-mêmes, tous ensemble, avec les orientations, les règles et les représentants que nous nous donnons, bien que les rôles et les responsabilités de chacun soient différents.
La contribution de chacun de nous est donc nécessaire, de chaque personne, famille ou groupe social, car la société est un terreau favorable à l'éducation.
Seule, une Espérance fiable peut être l'âme de l'éducation, comme de la Vie tout entière. Aujourd'hui notre Espérance chrétienne est assiégée de toutes parts et nous risquons de redevenir nous aussi, comme les païens d'autrefois, des hommes " sans espérance et sans Dieu en ce monde " comme l'écrivait l'apôtre Paul aux chrétiens d'Éphèse ( Ep 2,12 ). C'est ici précisément que naît la difficulté peut-être la plus profonde pour une véritable oeuvre éducative : à la racine de la crise de l'éducation se trouve, en effet, une crise de confiance dans la Vie.
Je ne peux donc pas terminer sans une chaleureuse invitation à placer en Dieu notre espérance. Lui seul est l'espérance qui résiste à toutes les déceptions ; seul son Amour ne peut pas être détruit par la mort ; seuls sa justice et sa miséricorde peuvent panser les injustices et récompenser les souffrances subies.
L'Espérance qui s'adresse à Dieu n'est jamais une espérance pour moi seul, c'est toujours aussi une espérance pour les autres : elle ne nous isole pas, mais nous rend solidaires dans le bien, nous stimule à nous éduquer réciproquement à la vérité et à l'amour.
Bruno LEROY.

10:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'ENGAGEMENT SOCIAL DE MAURICE ZUNDEL.

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10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/09/2009

LA LIBERTÉ DU RISQUE.

 

N’est-il pas vrai que le plus grand danger dans la vie, c’est de ne rien risquer du tout. Celui qui ne risque rien, n’a rien ; celui qui ne risque rien, n’est rien, affirme un auteur contemporain. Seuls celles et ceux qui risquent sont libres.

Si la liberté est le prix du risque, en amont de celle-ci nous sommes conviés à vivre l’expérience de la confiance. Et Dieu nous enjoint, à l’instar d’Abraham, de partir, de quitter les contrées de nos certitudes pour repartir vers des horizons moins connus, voire inconnus. Ce départ-là se vit d’abord au plus profond de notre être, à l’endroit précis où Dieu aime venir se poser, se reposer, là où se noue l’humain et le divin.

Nous devons, ici aussi, oser faire confiance, prendre le risque de prendre Dieu au sérieux. « Pars, ne crains pas, je suis avec toi, jusqu’à la fin des temps », susurre-t-il dans une brise légère au cœur de notre désert. Un peu comme si nous étions invités à nous quitter pour mieux le rencontrer. Tout au long de notre existence, nous avons reçu de celles et ceux qui ont croisé notre chemin. 

Et aujourd’hui, c’est à nous de partir et de marcher sur les destinées sinueuses de nos histoires. Cette démarche commence par chacune et chacun d’entre nous, là où nous en sommes. Je pars de qui je suis. J’ose clamer mon identité de croyant. Pour ce faire, je dois connaître mes repères intérieurs, ceux qui me rassurent et ceux qui me donnent des ailes pour voler dans la vie.

Fort de cette connaissance, je pars, je me quitte, sans pour autant jamais me nier ; je me quitte tout simplement pour partir à la rencontre de Dieu en moi ou chez l’autre avec cette conviction d’en revenir transfiguré. Ayant dépassé mes propres peurs, je fais l’expérience lumineuse, merveilleuse d’un dépassement, d’une autre manière de regarder la vie et le monde.

Mon regard s’illumine de lumière divine. Ayant quitté mes certitudes et pris la main de Dieu tout en confiance, je découvre à nouveau ce bonheur de croire en celui qui se transfigure sous nos yeux. L’expérience de la transfiguration devient ainsi l’invitation constante à quitter la plaine de nos raisonnements pour grimper la montagne de Dieu. Au sommet de celle-ci, au sommet de nos vies, Dieu se donne en lumière pour éclairer nos départs incertains. Que la lumière du Transfiguré nous ouvre la route de cette destinée à accomplir, à réaliser. 

 Les risques à prendre pour vivre notre vie chrétienne s’enracinent donc bien au cœur de nos identités.  Osons alors être pleinement nous-mêmes.

 

Bruno LEROY

Éducateur-Écrivain.

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11:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PRIÈRE SUBSTANCE DE NOTRE VIE.

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 Elle est Lumière dans nos nuits de tempêtes. Elle est respiration qui nous permet de vivre chaque instant tel un moment d'éternité. Elle est notre Force insurrectionnelle qui nous met debout lorsque les injustices parlent en notre nom. Elle est Amour infini dans le coeur de notre âme. Elle parle au souffle de nos cris quand notre inspiration est en panne. Mais, elle est toujours cet Amour que nous cherchons par-delà les larmes et les pluies de la vie. Nous savons qu'elle est écoutée dans ce coeur à coeur avec Lui. Elle est soleil qui réchauffe nos tiédeurs et nos froideurs inéluctables souvent face aux adversités de l'existence. Elle transfigure notre regard des banalités quotidiennes. Elle nous fait appréhender les médiocrités comme des émeraudes à contempler. Elle transforme en diamant le verre élimé par les tourments. Elle donne aux paysages que nous admirons toute la saveur de la beauté invisible. Elle nous fait découvrir des horizons insoupçonnés. Elle creuse en notre coeur des sillons d'amour qui nous font voir le pauvre tel un prince, un fils de Dieu notre Père. Elle vit en nous dans les fibres de notre être comme une évidence de chaque jour. Que serions-nous sans sa présence qui nous donne Espérance ? Elle est le fleuve qui nous fait naviguer par-delà les torrents. Elle invente des symphonies nouvelles à nos mélodies fatiguées. Elle prononce des mots que nous n'aurions jamais exprimés. Elle est la fleur des Juifs, des protestants, des Musulmans, des charismatiques, des bouddhistes et des athées qui poétisent l'univers en silence. Elle est le jardin où se recueillent tous ceux que j'oublie. Elle est la mort dans un dernier sourire. Elle parle encore par-delà nos désirs. Elle est notre pédagogie qui humanise le monde. Sa sève nous nourrit dans un profond silence. Oui, elle se trouve et se loge dans un silence Habité de Tendresse. Elle parle de nos journées quand nous les lui confions. Elle est humilité face aux grandeurs illusoires. Elle n'attend que nous au matin des hivers. Elle guide nos pas vers davantage de Mystères. Elle est feu qui mettra le monde presque par terre. Elle n'écoute jamais nos rêves de chercheurs d'illusions. Elle dit la Vérité face à nos propres mensonges. Elle nous ouvre les entrailles pour animer nos corps. Même si nous sommes souffrants, elle donne l'énergie d'être toujours vivants. Elle se révolte avec nous devant les meurtrissures des enfants, des adultes humiliés, des jeunes exploités, des vieillards qui meurent dans une déréliction honteuse. Elle révèle les hontes de nos comportements. Elle pardonne nos peurs et nos doutes aussi. Elle fait mourir ces peurs au nom de la vie. Elle procure une Joie que nul ne saurait nous ravir. Elle est scintillement d'or aux pépites de nos doutes. Elle est notre poumon qui respire l'Espérance. Elle évoque sans cesse l'Amour dans l'insaisissable temps. Elle est toujours le sens que nous donnons à l'action. Elle ressource notre sang quand la fatigue nous prend. Elle est dans notre sommeil même si nous ne l'entendons pas. Elle agit toujours et exauce le chant du petit enfant. Elle est oiseau aux mille couleurs qui nous émerveille. Que serions-nous sans elle ? Sans ses pas qui nous font avancer. Certainement des corps sans âme qui ne savent plus aimer. Des ombres sur les chemins de nos suffisances. Que serions-nous sans elle ? Tout peut-être...Sauf ce que nous sommes ! Mais qui est donc cette face féminine dont je parle tant ? Elle est la main de Dieu dans notre main tremblante. Elle est aussi l'Esprit dont le Vent nous rend libre. Elle est Jésus-Christ qui nous rend plus Homme. Elle est la prière, ce langage essentiel pour nourrir notre Foi. Oui, c'est dans la prière que s'embellissent les âmes. Dans cette rencontre d'Amour Indicible nous forgeons notre devenir. Dans ce silence où Dieu habite et nous attend. Cette prière viscérale qui nous fait dire que nous ne craignons plus rien, ni personne. Pas même la mort ne saurait nous éteindre. La prière est la flamme que nous entretenons avec le Christ pour que jamais ne se perde le parfum délicieux de vivre en chrétien. En homme libéré des contingences de nos sociétés pour nous mettre au service de l'humanité. Témoins de l'Amour au milieu des vautours. Mais, inflexibles dans nos valeurs à défendre. Refusant le laxisme d'une pensée dite moderne. Elle donne sens à notre existence. La prière est la voix de Dieu qui s'exprime dans nos coeurs amoureux de sa Présence. Franchement que serions-nous sans ce dialogue de tous les instants ? Nous serions comme des enfants qui disent aimer leur père et ne lui parlent pas. Prions dès aujourd'hui, c'est notre puissance d'aimer. Notre certitude de n'être point seuls en ce monde égoïste. Prions pour simplement dire à Dieu que nous l'adorons et qu'Il est le Père qui nous enfante chaque jour à la Vie ! Amen.

Bruno LEROY.

11:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/09/2009

LE MONDE EST TON CHAMP D'ACTION.

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Toutes les époques ont leur maladie. La génération actuelle a donc également la sienne.Nous vivons dans le siècle de la publicité, le siècle des enseignes lumineuses. Sur le terrain commercial, on en fait une vraie débauche : il y va du prestige des firmes.

Un des traits de notre maladie à nous est la présomption religieuse. Notre époque est une époque d’ostentation. Le christianisme s’est mis à la mode, du moins dans certaines nations. On a la sensation que nous voulons vivre un christianisme d’enseignes lumineuses.

Statistiques, chiffres, beaucoup de chiffres, grandes affiches portant le pourcentage de l’augmentation de nos membres ; beaucoup de musique, tombolas et loteries de bienfaisance. Comme les chrétiens vibrent !

Plutôt que de faire des démonstrations de Foi publiques, il s’agit de montrer sa force et sa vitalité réelle, la vitalité personnelle de cette Foi, et cela c’est, avant tout, un travail individuel.

Nous entendons sauver notre monde, comme les premiers chrétiens ont sauvé le leur, sans ostentation ni parade, mais avec l’efficacité qui a permis la transformation chrétienne aux premiers siècles.

Peu importe l’originalité du procédé ; les moyens de toujours nous paraissent suffisants : la Croix et l’Évangile. Nous entendons travailler dans le silence.

Répandre la joie dans le monde, et la virilité dans la vie intérieure, cet idéal, cet apostolat, ce message divin destiné aux temps actuels, cette guerre qui porte la paix dans son sein, tout ce travail, nous avons à le faire en silence, sans éclat, dans l’humilité collective.

Nous comptons avec la douleur, avec l’échec, avec le poids de la chair, avec le mensonge de ceux qui nous entourent ; nous comptons avec tous les périls, nous comptons avec tout ce qui est fragile ; mais ns comptons sur la force de Dieu. Nous n’avons rien à craindre de personne.

Le monde est ton champ d’action, c’est dans le monde que tu dois te sanctifier ; c’est dans le monde que tu auras à lutter jusqu’à ce que la mort détruise ton corps pour rendre sa résurrection possible.

N’entre pas dans le monde avec peur, si tu te sentais fils de Dieu ! Attaque tes journées d’un pas ferme, les yeux tournés vers le soleil. N’aie point peur de la vie. Nous sommes les amis de la Lumière. Le monde nous préoccupe et rien n’est pour nous méprisable en lui. Aime les hommes. Aime ton pays. Aime ton corps et ta jeunesse. Si ce corps doit être le compagnon de ton âme, pourquoi l’oublier ? Si Dieu, qui a créé les choses par la parole, a pétri de ses mais ce corps d’homme, comment ne pas l’aimer ?

Aime à la folie ta profession, l’instrument que Dieu a mis à ta portée et qui te permet de gagner le ciel sur terre et de sauver les âmes.

Rien de ce qui arrive dans le monde ne peut manquer d’importance pour toi. La fréquentation du monde te rendra plus homme, trempera ton caractère, te donnera du courage. Plus tard, tu sanctifieras ton milieu.

Un esprit jeune, combatif et optimiste, pleins d’élans humains et de vues surnaturelles, transformera le milieu avec une facilité qui fera l’étonnement de beaucoup.

Pourquoi mépriser cette terre ? Pourquoi mépriser cette patrie, si c’est précisément sur la terre que les hommes deviennent saints ? C’est ici dans le monde, que Christ, Dieu parfait et Homme parfait, a voulu vivre trente trois ans parmi nous ; ici sur terre que d’aucuns disent mépriser tellement, ici que l’Homme a voulu développer sa personnalité, cet Homme qui eut la plus forte personnalité parmi les hommes et à qui personne ne peut ni ne pourra jamais être comparé. Comment tiendrons-nous pour rien cette vie, si la main de Christ l’a sanctifiée ? C’est également ici, sur cette terre, que nos frères, les chrétiens de la première heure, se sont fortifiés dans la lutte. C’est en suivant, cette nuée de Témoins que nous comptons bien avec l’aide de l’Esprit-Saint, changer ce monde.

BRUNO LEROY.

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04/09/2009

LE BOOMERANG.

  

LE BOOMERANG

par Thierry Fourchaud

Un boomerang est une aile volante, formée le plus souvent d’une lame de bois dur courbée à angle obtus, et qui revient vers son point de départ. Lorsqu’elle est lancée elle tourne sur elle-même. Ses pales présentent un profil porteur semblable à celui d’une aile d’avion.

Le principe universel

Il faut que je vous raconte une petite histoire qui est fondamentale pour bien comprendre nos actions dans notre vie. Imaginez que vous êtes en face d’un mur avec un pistolet qui tirerait des balles rondes en caoutchouc très dur. Vous êtes juste à deux ou trois mètres. Si vous tirez que va-t-il se produire ?... La balle va heurter le mur et revenir violemment sur vous. Cela peut vous blesser gravement voire vous tuer. C’est le même principe que le boomerang qui revient toujours à l’endroit d’où il vient.

L’application universelle

C’est exactement le même principe pour les mots ou les actes qui sortent de nous. Si nous “envoyons” une malédiction, par exemple une critique, un jugement ou un geste déplacé, nous “touchons” l’autre mais aussitôt en retour nous sommes blessés aussi. Plus je fais de mal, plus je suis mal... Qui sème le vent récolte la tempête (Osée 8, 7) Inversement si ce qui “sort” de nous est bonté nous recevons à notre tour un surplus d’amour. Incroyable mais vrai !

Aimons nos ennemis !

Afin de nous préserver du mal la Bible fourmille de conseils et d’enseignements qui vont dans ce sens. Par exemple Jésus nous dit : "A vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous diffament. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien attendre en retour. Votre récompense alors sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, Lui, pour les ingrats et les méchants. (Luc 6, 28 et 35) Cela pourrait nous paraître irréalisable voire choquant. Mais si le Fils de Dieu nous enseigne cela, c’est pour arrêter l’escalade du” toujours plus de mal”.

Les cristaux d’eau

Des scientifques ont démontré que l’eau réagit de manière étonnante à la malédiction ou à la bénédiction. Voici le test de l’eau : sur un échantillon 1 on va dire ‘tu me dégoûtes” et sur un échantillon 2 on va dire “tu es aimé”. Les différences des cristaux au micoscope sont spectaculaires ! (voir photos sur la Bonne Nouvelle de septembre) N’oublions pas que nous sommes constitués de 65% d’eau.

Relisons ce passage de la Lettre de Saint Jacques

Voyez quel petit feu embrase une immense forêt : la langue aussi est un feu. C’est le monde du mal, cette langue placée parmi nos membres : elle souille tout le corps ; elle enflamme le cycle de la création, enflammée qu’elle est par la Géhenne. Bêtes sauvages et oiseaux, reptiles et animaux marins de tout genre sont domptés et ont été domptés par l’homme. La langue, au contraire, personne ne peut la dompter : c’est un fléau sans repos. Elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur et Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. La source fait-elle jaillir par la même ouverture le doux et l’amer ? Un figuier, mes frères, peut-il donner des olives, ou une vigne des figues ? L’eau de mer ne peut pas non plus donner d e l’eau douce. D’où viennent les guerres, d’où viennent les batailles parmi vous ? N’est-ce pas précisément de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. (Jacques 3, 6-11et Jacques 4, 1 et 8)

Saint-Esprit nous te prions : Viens à notre secours, nous te consacrons notre langue, fais qu’elle soit un instrument de vie. Nous prenons aujourd’hui fermement la décision d’entrer par ta grâce dans un chemin de bénédiction et de louange à temps et à contre-temps.

Que Dieu nous bénisse !



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03/09/2009

LES TRÉSORS DE L'ÂME.

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L'histoire raconte la légende d'une femme pauvre avec un garçonnet dans les bras, qui, passant devant une caverne, entendit une voix mystérieuse venant de l'extérieur et qui lui disait: « Entre et prends tout ce que tu désires, mais n'oublie pas le principal ». Souviens-toi d'une chose: Après que tu sois sortie, la porte se refermera à tout jamais. Profite de l'opportunité, mais n'oublie pas le principal. La femme entra dans la caverne et trouva beaucoup de richesse. Fascinée par l'or et les bijoux, elle déposa l'enfant par terre et commença à amasser, anxieusement, tout ce qu'elle pouvait dans son tablier.
La voix mystérieuse lui rappela: « Tu as seulement 8 minutes ». Les 8 minutes épuisées, la femme chargée d'or et de pierres précieuses, courut hors de la caverne et la porte se referma. Elle se rappela alors, que le garçonnet était resté à l'intérieur, mais la porte était fermée à tout jamais. La richesse dure peu mais le désespoir, toujours! La même chose parfois, nous arrive. Nous avons quelques 80 ans pour vivre en ce monde et toujours une voix nous rappelle : « De ne pas oublier le principal »!
Le principal, c'est les valeurs spirituelles, la foi, la vigilance, la famille, les amis, la vie. Mais l'appât du gain, la richesse, les plaisirs matériels nous fascinent tellement, que le principal reste toujours de côté… Ainsi, nous épuisons notre temps ici-bas, et nous laissons de côté l'essentiel: Les trésors de l'âme. Nous ne devons jamais oublier que la vie, en ce monde, passe rapidement et que la mort arrive de façon inattendue. Lorsque la porte de cette vie se refermera pour nous, les lamentations ne serviront à rien.

Bruno LEROY.



13:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONTES SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

TON AMOUR CONSTRUIT MA VIE.

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Toi dont le Nom est un murmure aux multiples émois. Je t’Aime avec raison, avec passion qui transpire d’une Espérance déraisonnable. Je t’Aime depuis que mon cœur s’est mis à battre grâce à Ton Amour fou. J’ai pensé que ma vie ne valait guère plus qu’un grain de sévené. Je me suis aperçu des splendeurs que tu as sû lui donner. Je t’Aime par expérience de t’Aimer et de t’Adorer.

Tu es la couleur de mes yeux et le sang de mes veines. Tu es le parfum merveilleux qui soulage mes peines. Toutes les créatures sur cette Terre ne connaissent pas ta Présence et pourtant tu les aimes incommensurablement.

Nous sommes tes enfants qui jouons toute la journée sous tes yeux bienveillants. Je t’Aime sans rien attendre en retour sinon la chaleur de ton Amour que je sens au tréfonds de mon être. Je t’Aime avec mes mots sourires ou sanglots. Tout ce qui fait la Vie à deux. Depuis tant d’années, nous vivons tel un couple inséparable et fidèle. Même si parfois mes colères t’éveillent. Ta Lumière emplie mes journées d’une Paix sans pareille.

Je sais que Tu me surveilles au sein des violences qui inondent mes journées. Ton Amour m’a donné le sens d’apprendre à Aimer. Bien-sûr, je ne serai jamais à la Hauteur de tes gestes de Tendresse. Mais, je tente de parvenir en te priant de m’aider même à aimer l’impardonnable.

Je ne suis pas parfait et Tu le sais. Mais, tu ne regardes jamais les écarts que je commets. Tu regardes mon âme aux éclats scintillants de pureté. Tu contemples le chemin sur lequel je m’évertue de marcher sans tituber.

Tu es la caresse du vent dans ma Liberté d’esprit. Tu parles à ma conscience en toute modestie. Tu es le firmament de mes rêves les plus absolus.

Tu es la fleur aux senteurs subtiles et apaisantes. Tu es ma rose, cette beauté que je savoure quand le temps est à l’hiver. Tu me fais toujours espérer des printemps qui viennent bourgeonner en leur Temps.

Tu ne ments jamais sur l’origine de tes bienfaits. Tu es mon Espérance contre toutes espérances. Ma passion de vivre des combats pour élever l’Humanité. Tu es la Force qui forge ma personnalité, ma dignité, mon respect. Sans Toi, je ne serai que larve glissante sur le sol humide. Je serai un fantôme sans goût d’Exister. En fait, je ne serai rien... Je ne saurai m’émerveiller des majestueuses splendeurs mises sur ma route pour m’inviter à méditer. Non, je ne saurai sans Toi exister un seul instant sans désespérer des hommes, mes Frères.

Mes luttes pour une société meilleure auraient l’aspect de coups d’épée dans l’eau des utopies, des illusions. Je sais, qu’entre tes bras, rien n’est impossible et que ton soleil guide mes pas.

Les signes que tu m’invites à découvrir en disent long sur notre complicité. A tes côtés, les angoisses sont des feux follets. Mon corps exulte de Joie même dans les pires souffrances, les pires tracas, les pires désespérances.

J’Aime te rejoindre silencieusement au cœur des monastères ou dans les chapelles qui m’appellent. J’Aime te rejoindre dans le regard de l’adolescent qui joue les durs et pourtant compte ses blessures.

J’Aime te rejoindre quand un pauvre me tend la main pour que je lui offre un sourire. J’Aime te rejoindre pour remettre les blessés debout et ne plus les voir souffrir. J’Aime te rejoindre en mille occasions où tu mets ta liberté au service de nos responsabilités. Et puis, j’Aime me reposer en admirant la neige, la pluie, le vent, l’arc-en-ciel, tous ces reflets dans lesquels Tu te caches. Comme pour m’amuser. Avec Toi, ma Vie est un rendez-vous d’Amour intense. Je sais qu’un soir, je te rencontrerai et verrai ton visage lumineux. Comment pourrais-je avoir peur de retrouver l’Amour en face ? Il faudrait que je sois devenu subitement inconsistant... J’attends ce moment avec un Bonheur sans égal.

Mais, si tu le permets, j’ai encore des ponts à construire durant plusieurs années. Il faut bien que je laisse ne serait-ce qu’une trace de Ton Amour pour les générations suivantes. Il faut bien que je devienne contagieux pour que ne règne plus la désespérance ou l’absence d’idéal. Toi, qui es venu sur Terre pour nous expliquer tout cela. N’est-ce point à nous d’en Témoigner maintenant ?

Sans forcer les autres à croire en Ton Amour puisque l’Amour est un sentiment que l’on ressent avant de le comprendre. Je tenais à t’écrire ces quelques mots où je pourrai allonger la liste de tes grâces.

Mais, une lettre ne suffirait pas pour t’exprimer Tout mon Amour. Ce sont des petites béatitudes que l’Esprit me demande d’écrire. Les Béatitudes de notre Amour commun qui ne saurait s’éteindre. Puisque l’Amour est plus fort que la mort !

Je tenais humblement à te redire Tout mon Amour, Seigneur, Toi Dieu de la Vie et Libérateur de notre Humanité. Je tenais à te dire que même au fond des glaces mortifères mon Amour ne se figera jamais. Car de ma Vie tu as su faire un joyau que je ne cesse de contempler et de partager.

Je t’Aime envers et contre tout, marées et tempêtes peuvent venir. Elles ne détruiront jamais l’esprit de fête que tu as mis dans ma tête. Cette façon de danser les événements même les plus cruels en sachant que Tu seras toujours à mes côtés pour les affronter.

Comment peut-on désespérer lorsque nous t’Aimons ? Ou alors, faut-il vraiment désespérer de l’Amour ou ne pas se sentir aimé. Avec Toi, toutes ces perspectives sont impossibles car Tu Es l’Amour Absolu.

Et combien d’autres t’ont aimés avant moi avant de Te rencontrer définitivement ? Tu es l’Alpha et l’Oméga de l’Amour parfait qu’un seul Humain ne saurait donné.

D’ailleurs, je suis moi-même cette ombre qui cherche Ton Feu pour me brûler et me consumer aux braises ardentes de Ton Amour ! La Vie est si belle quand tu es près de moi, Mon Dieu d’Amour et de Liberté créatrice. Amen !

Bruno LEROY.

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02/09/2009

TOUT DONNER PAR AMOUR.

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Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.

 Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ?

Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres. Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie !

Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject. Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes. Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouveraient sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nous formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peurs car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.

Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence.

La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance. Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour. Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite.

Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.

Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos coeurs. Amen !

Bruno LEROY.

08:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |