01/09/2009
TU VEUX QUE JE ME TAISE ?
Tu veux que je me taise ? Je ne fermerai jamais ma gueule tant qu’il me restera un souffle de vie. Nous n’avons pas le droit de fermer les yeux et de survivre dans un mutisme complice !
Mais comment supporter tant d’ignominies sociales ?
L’hécatombe que le monde subit aujourd’hui ne cessera que par l’avènement de l’amour. L’ Amour, dur, fort, positif, y a-t-il quelque chose de plus positif qu’aimer ? Nous l’avons réduit en courtoisie, en pure politesse : à ne pas calomnier, à ne pas refuser le salut, à ne pas offenser, à ne pas dire non, quand il s’agit de porter aide en cas de grave nécessité. L’Amour, allons-nous le vivre, lui aussi, par omission et par refus ? Vous, les riches, vous observez scrupuleusement la tradition, par pure politesse, mais vous annulez bel et bien le commandement d’Amour de Dieu pour observer votre tradition, celle que vous vous êtes transmise. Celui qui n’aime pas dans le sacrifice est mort.
Ris, toi, avec celui qui rit et ne t’éloigne pas de celui qui pleure. Pleure avec qui pleure. Ne soyons pas envieux ; nous finirions par nous haïr et nous serions fratricides. Plus que donner notre vie pour un autre chrétien à un moment donné, ce qui est facile, l’amour consiste à lui donner un peu de ta vie durant toute sa vie. Un cadeau de sourires ; ton aide dans le travail, ton encouragement dans la douleur, ta joie dans sa joie, ton amitié sincère, tes délicatesses, tout ce qui peut contribuer à rendre plus agréable la vie des autres.
L’Amour fort et surnaturel que Dieu réclame de nous, c’est l’amour de l’ennemi. Mais ce commandement, nous n’en finirons jamais de le comprendre, si nous ne pratiquons pas d’abord l’amitié et l’intimité surnaturelle et humaine avec nos amis de toujours. On nous dit d’avoir peu d’amis, mais de bons. Cette consigne, n’en doute pas, est bonne pour la foule et pour les enfants. Cette consigne reste valable pour tous ceux qui ne peuvent surmonter le milieu qui les entoure.
Pour toi, homme vaillant, décidé, apôtre, la consigne est celle-ci : beaucoup d’amis et de mauvais. Que d’ hommes mauvais et surtout en manque de spiritualité retourneront au Christ grâce à la sincère amitié et au Témoignage de vie d’un aventurier de Dieu, qui indiquera implicitement par la Puissance de l’Esprit qui l’habite, le chemin qui mène vers davantage de force intérieure. Les Aventuriers que nous voulons être, au service de Dieu, seront seuls capables de combattre les Injustices, selon l’esprit révolutionnaire des Évangiles. Notre monde a besoin de ces aventuriers de Dieu qui sont prophètes et changeront les mentalités, uniquement par Amour, car rien ne peut se faire sans les charismes donnés par l’Esprit-Saint.
Puissions-nous désirer devenir ces Aventuriers que Dieu appelle inlassablement pour lui servir de Témoins au sein de notre humanité.
Bruno LEROY.
17:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PUISER NOTRE FORCE A LA SOURCE .
17:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/08/2009
Beauté poétique de la Vierge Marie.
19:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/08/2009
“Comment va cette présence de Dieu”
Chaque fois que nous ressentons en nos cœurs le désir de nous améliorer, le désir de répondre au Seigneur avec une plus grande générosité et que nous cherchons un guide, un point de repère sûr qui serve à notre vie de chrétien, l'Esprit Saint nous remet en mémoire ces paroles de l'Evangile: Puis Il leur dit une parabole sur ce qu'il leur fallait toujours prier sans jamais se lasser. La prière est le fondement de toute œuvre surnaturelle; avec la prière nous sommes tout-puissants et, s'il nous arrivait de négliger ce moyen, nous n'obtiendrions rien.
J'aimerais que dans notre méditation d'aujourd'hui, nous nous persuadions une fois pour toutes de la nécessité de nous préparer à être des âmes contemplatives, en pleine rue, au milieu de notre travail, d'entretenir avec Dieu une conversation qui ne doit pas fléchir tout au long de la journée. C'est là le seul chemin si nous prétendons marcher loyalement sur les pas du Maître.
(…) Il est très important, pardonnez mon insistance, de garder les yeux fixés sur les pas du Messie car Il est venu nous montrer le chemin qui mène au Père. Nous découvrirons avec Lui la manière de donner un relief surnaturel aux activités qui sont en apparence les plus petites; nous apprendrons à faire vibrer dans chaque instant ce qu'il a d'éternel et nous comprendrons plus parfaitement pourquoi la créature éprouve le besoin de ces moments de conversation intime avec Dieu: pour Lui parler, pour L'invoquer, pour Le louer, pour éclater en actions de grâces, pour L'écouter ou simplement pour être avec Lui.(…) (Amis de Dieu, nos 238-239)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=18436
10:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/08/2009
LE BEAU COMBAT DE LA FOI.
Nous oublions souvent que Dieu est Amour. Il faudrait peut-être, l’inscrire au fronton de toutes les églises. Et puis, je me dis, cela ne servirait à rien, les gens le lirait sans prêter attention. Combien de fois nous prions en ayant une pensée venimeuse pour une personne de la Famille, ou autre. Dans les discussions privées, nous entendons des confidences dont Satan doit se régaler. Je ne parlerai plus à un tel, il m’a fait trop de mal. Est-on responsable de nos sentiments envers autrui ?
OUI ! Si une personne vous a fait du mal, c’est tout simplement, soit que vous êtes sensible ou que cette situation vous plaît car, au moins vous existez. Jésus est venu apporter le Feu sur Terre et je dirai même l’incendie universel. Il ne nous demande pas de nous aimer uniquement pour avoir de bonnes relations. Il va plus loin, en nous demandant d’Aimer nos ennemis. La question qui se pose alors, avons-nous des ennemis ? De là, nous pouvons faire des démarches de réconciliations ou prier pour la conversion et même le Bonheur de nos ennemis.
Pour ma part, je n’ai jamais eu d’ennemis de ma vie. Vous allez dire, mon Dieu quel saint homme. Figurez-vous, que cette question m’a posée problèmes durant des années. Je me suis décidé à voir un psychologue qui fut surpris par ma question : Docteur dites-moi pourquoi, je n’ai pas d’ennemis. La réponse est moins radieuse qu’on peut l’imaginer...En effet, il m’expliqua que mon caractère entier et impulsif me faisait dire tout haut mes quatre vérités en face de la personne et je me libère ainsi de toutes culpabilisations. Il m’a répondu, vous n’avez certes pas d’ennemis mais beaucoup de gens doivent souffrir de votre humeur autour de vous. Ce jour là, je m’en souviens, je suis entré dans une église pour prier intensément afin que Christ m’aide à libérer tous ceux et celles que j’ai pu faire souffrir. Je dirai avec un peu d’humour que mon cas s’arrange et pourtant le naturel revient parfois au galop.
Tout cela pour dire, Frères et Soeurs que nous ne devons pas juger mais comprendre. Pourquoi, telle personne est si méchante. Comment a-t-elle vécue son enfance. Son mariage est-il heureux ? N’a-t-il pas un problème d’argent qui le rend agressif ? Tant de questions posées nous permettaient de trouver la solution avant de porter un jugement net et définitif. Nous pourrions ainsi trouver les pistes qui donneraient davantage d’harmonie avec autrui. L’existence doit être faite de questions, non de jugements. Certains juges sont moins impitoyables que nous.
Ils ont suffisamment de recul pour regarder la véritable problématique de la personne jugée. Nous nous prenons trop souvent pour Dieu et nous voudrions instaurer le jugement dernier sur terre. Et sur ce navire du tribunal qui navigue au gré de nos rencontres, nous ne sommes pas seuls à conduire le gouvernail. Avant de présenter nos offrandes à Dieu, disons-nous que nous avons tous à nous reprocher une attitude de haine. Soit ouvertement, soit en pensées. Et nous sommes surpris que Dieu-Amour ne réponde point à nos demandes. Il répond toujours lorsque nous avons un coeur pur débordant d’Amour. Pas quand nos ressentiments sortent tellement de nos yeux que notre Pasteur se demande si nous n’avons pas un problème nerveux. Nous ne pouvons nous adresser à l’Amour que dans une attitude profonde d’Amour. Le pardon est souvent considéré par les chrétiens ( nes ) comme un acte de lâcheté. Alors, qu’il est puissance de libération pour tous et toutes. Une révision de nos relations avec Dieu s’avère indispensable, primordiale.
C’est le beau combat de la Foi ! Si tout était facile, nous serions des saints au regard de Dieu. Frères et Soeurs, c’est bien parce qu’il est dur par moments, d’être chrétien ( ne ) que la vie retrouve sa pleine saveur. Il faut partir du principe qu’un meurtrier ne se lève pas un matin en disant, tiens je vais tuer telle personne cela me changera les idées. La méchanceté également est un long processus qui éclate au bout de nombreuses années. Bien-sûr, il n’est pas question de fermer les yeux sur tout, en pardonnant avec indifférence. Il est question d’analyser les événements et les gens avant d’envoyer notre couperet. Si nous n’avons guère la Force de pardonner à notre pire ennemi. Alors, demandons à Dieu de le faire pour nous.
Soyez sûr que cette prière sera exaucée. Notre regard humain n’a rien à voir avec le Divin qui ne juge point selon les apparences, mais le coeur. Donnons notre coeur à l’Esprit-Saint afin qu’il le purifie et nous indique la vraie voie du pardon pour notre libération. Dieu est Libérateur, Il ne veut pas d’esclaves à ses pieds. Seigneur, je te demande humblement pardon pour tout le mal que j’ai pu commettre, même sans le savoir. Purifie mon âme de ses scories qui m’empêchent d’aller vers Toi. Amen !
Bruno LEROY.
10:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LETTRE AUX HUMAINS.
Les temps sont critiques. Ne croyez pas aux prophéties, n'attendez pas que les prophéties s'accomplissent.
Dressez-vous et revendiquez le monde que vous voulez.
Le monde se radicalise et nous le voyons dans l'actualité politique, internationale, économique, sociale et dans les faits divers qui nous interpellent.
Devons-nous attendre que le monde devienne encore plus inhabitable qu'il n'est pour que chacun prenne conscience qu'il faut revendiquer le paradis sur terre.
Nous ne sommes pas obligés de traverser le chaos avant de renaître. Le chaos peut se vivre en douceur, regardez la chute du mur de Berlin!
C'est à chacun à prendre une décision et un engagement au fond de lui-même et d'agir, de parler, de s'unir spontanément, de se faire aider par les autres humains et par les consciences de bonne volonté. Il n'y a pas d'avant-garde, terme d'ailleurs militaire.
Il y a des humains qui ont la chance d'être des humains en ce moment précis de notre évolution terrestre et de pouvoir prendre part à cette transformation. Les choses simples sont les plus fortes.
Plus besoin de techniques complexes et impraticables, pas besoin de héros, juste la part minime qui revient à chacun pour que nos enfants reçoivent une belle planète en héritage.
Bruno LEROY.
10:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/08/2009
LA POÉSIE TRANSCENDE LA VIE.
La vraie poésie se moque de la poésie. La poésie est toujours quelque part. Vient-elle à déserter les arts, on voit mieux qu'elle réside avant tout dans les gestes, dans le style de vie, dans une recherche de silence intérieur. Partout réprimée, cette poésie là fleurit partout. Brutalement refoulée, elle consacre les émeutes, épouse la révolte, anime les grandes fêtes sociales. Nous avons besoin de ce silence qui nous parle car, nous vivons dans une société de bruit et sommes submergés par le tapage haute fidélité.
Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération. Seuls la détiennent ceux qu'une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d'individu. La conscience du présent s'harmonise à l'expérience vécue comme une sorte d'improvisation. Au contraire, la pensée qui s'attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c'est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.
Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l'entrave, l'abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu'elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C'est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.
On le sait, la société de consommation réduit l'art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d'échapper aux aliénations ambiantes en créant l'unité de l'homme et du social où l'expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même.La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l'alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l'esprit de mort n'a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l'art en général nous font côtoyer l'infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l'homme.
Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d'aliénations pathologiques. Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s'inspirer. C'est un homme de partage et d'amour dans la contestation de l'ordre établi, puisqu'il ne supporte pas les embrigadements de l'esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.
Bruno LEROY.
14:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, spiritualite, catholique, foi | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/08/2009
“La religion est la plus grande révolte de l'homme”
La religion est la plus grande révolte de l'homme qui ne tolère pas de vivre comme une bête, qui ne se résigne pas, qui ne s'apaise pas avant de fréquenter et de connaître le Créateur. Je vous veux rebelles, libres de tout lien, car je vous veux — le Christ nous veut — enfants de Dieu. Esclavage ou filiation divine: voilà le dilemme de notre vie. Ou fils de Dieu ou esclaves de la vanité, de la sensualité, de cet égoïsme angoissant dans lequel tant d'âmes paraissent se débattre.
L'Amour de Dieu marque le chemin de la vérité, de la justice, du bien. Lorsque nous nous décidons à répondre au Seigneur: ma liberté est à Toi, nous sommes du même coup libérés de toutes les chaînes qui nous liaient à des futilités, à des préoccupations ridicules, à des ambitions mesquines. Et la liberté — ce trésor incalculable, cette perle merveilleuse qu'il serait triste de jeter aux bêtes — est tout entière consacrée à apprendre à faire le bien.(…) (Amis de Dieu, 38)
12:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/08/2009
SILENCE QUAND TU NOUS PARLES.
Le silence, comme la solitude, est ambivalent. Silence de Mort... Silence de Vie... Il y a le silence qui est rupture de relation et de dialogue. Une lourde impossibilité de communication en résulte, une impression de rejet ou d’enfermement sur soi, d’isolement autiste et destructeur. Il y a le silence qui est signe de l’ineffable, plus éloquent que toute parole. Il enseigne le mystère du Verbe divin, sa sonorité éternelle. Il est retentissement du «parlé» trinitaire, le langage du Ciel. C’est à ce Silence qu’encouragent les amis de Dieu. Du reste, la Bible ne manque pas d’évoquer la note foncièrement positive du silence de Vie : « ...un silence paisible enveloppait toutes choses » à l’heure décisive et libératrice de l’Exode (Sg 18, 14). Le juste est invité à « attendre en silence le secours du Seigneur » (Lm 3, 26), « à faire silence afin de réfléchir dans le secret » (Ps 4, 5), car « dans le silence et l’espérance sera sa force » (Is 30, 15). Par-delà le silence de Mort à redouter, la première raison d’une culture délibérée du silence est le lien essentiel qu’il entretient avec la parole. La parole féconde naît du silence. Elle procède d’un climat silencieux, paisible, recueilli. La cohérence entre silence et parole signifie que le langage seul ne se suffit pas. Le silence est l’âme de toute parole, de toute communication de vie. Il est la condition du dialogue. La qualité d’une relation pourrait être appréciée à la place qu’elle accorde au silence. Le silence est ici synonyme de recueillement de l’âme toute accueillante à une parole. Il est écoute d’une présence.
Faisons-nous silencieux pour écouter Celui
qui a tant à nous dire.
Bruno LEROY.
20:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La liberté est un souffle construit qui nous construit aussi.
La vie semble souvent courir après le vent. Ne sont-ce pas là des impressions venant de ceux qui ont bâtis leur maison sur du sable. Nous, nous l'avons érigée sur le roc indestructible de l'Amour. Peu importe les tempêtes et les pluies qui pourraient éroder nos murs protecteurs. Notre construction au fil des années s'est tenue debout grâce aux fondations creusées dans les profondeurs abyssales de nos entrailles. Cet Amour viscéral brodé par le temps parle pour nous tout en se taisant. L'Amour est silence qui s'entretient par des gestes, des regards et parfois quelques paroles éphémères. L'Amour ne se dit pas, il se vit. L'Amour est une présence verticale qui demeure toujours depuis malgré les ans. Et je dirai même que les années ne font que donner davantage de saveur à son corps.
Parfums subtils qui embaument nos êtres et nous évite ainsi de faire semblant d'être, de paraître. Amour fleuve qui coule en nos veines et empote les vaines illusions de ce monde de consommation. Amour gratuit, non vénal qui échappe à toutes tentatives de possession. J'inspire en ce jour te couvrir de fleurs aux senteurs caractéristiques de notre personnalité. J'inspire, je respire et j'expire notre Amour personnel. Il possède une Force cosmique qui nous unit à l'Univers, cet écrin de pierres précieuses qui scintille en nous. Tu es différent de moi mais, je suis en Toi tout en restant moi, comme Toi. Comprenne qui voudra.
La liberté est un souffle construit qui nous construit aussi. La respiration de nos cœurs bat l'énergie vitale aux rythmes des cymbales qui se livrent et se donnent aux orchestres joyeux de la Vie. Il faut nous donner sans retenue et avec discernement pour exprimer cette beauté de l'Amour. Cette communion entre nous qui demeurera toujours comme une offrande à cette terre. Fécondation de nos semences d'unions spirituelles. Ces unions où nous ne formons plus qu'un à deux, sans pour autant nous confondre.
Mais, nous différencier par un sourire commun, complice. Crions notre Amour aux brises qui dansent dans les arbres. Crions notre désir de nous aimer sans cesse aux fleurs rouges d'Amour, de sang mais jamais de honte. Crions notre Amour aux paysages qui parlent aux ciels mauves d'Espérance. Mon texte peut paraître obscur, hermétique mais seuls ceux et celles qui appréhendent depuis longtemps l'Amour en profondeur, comprendront mon langage. Il est limpide pour ceux qui savent la hauteur de l'Amour. Et nous savons parler et comprendre ces mots que les âmes encrassées ne peuvent plus comprendre.
Comment veux-tu que je parle autrement qu'avec des termes signifiants pour crever la carapace qui gravit les sommets ensoleillés de notre Amour ! Ainsi, la Lumière naît promptement en brisant par la Parole, les glaces qui refroidissaient jusqu'à présent, sans que nous le sachions, nos cœurs d'enfants. Le pouvoir de donner des sons à l'Amour Lui donne naissance comme un matin de noël. Et nous vivons cet esprit festif tous les jours que la vie nous ouvre les yeux émerveillés de nous retrouver.
Bruno LEROY.
09:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |