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25/07/2009

SANS LA PRIÈRE QUE SERIONS-NOUS ?

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Sans la prière, notre vie n'aurait aucune saveur, elle n'aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l'avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l'Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l'âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L'Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C'est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu'en ses propres forces.

Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n'est pas anodin, c'est la recharge en énergie divine de l'individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.

Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l'accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l'ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j'ai répondu qu'elle était entrée dans la Paix.

Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l'a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t'Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m'envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.

Sans la prière, notre vie n'aurait aucune saveur, elle n'aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l'avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le coeur de Christ. L'Amour doit toujours guider nos pas vers l'Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d'une symphonie dont on ne peut se lasser d'écouter les harmonies. Oui ! s'abîmer dans la prière c'est se construire, chaque jour dans l'Amour. Amen !

Bruno LEROY.

10:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/07/2009

COMMENT VIVRE LE PRÉSENT.

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Quand l'avenir est incertain en tant de domaines, du travail à la famille, du gouvernement à l’environnement, comment vivre le présent? Plusieurs attitudes sont possibles. On peut s'accrocher au passé et à ses souvenirs. Ou se concentrer sur ses tâches immédiates, son traintrain quotidien, ses émissions et ses petits tracas. On peut aussi fuir dans un futur imaginaire ou encore chercher à vivre une intensité de l'instant pour donner de la saveur à nos journées banales. Et pour le reste, le sens de nos vies, leur orientation et leurs enjeux, remettre à plus tard, ou y renoncer. Ou ne pas même en prendre conscience.

 

Notre façon de voir et d'attendre l'avenir conditionne notre aujourd'hui. L’Évangile de Matthieu aborde cette question en ce premier dimanche de l’Avent, en ce début d’une nouvelle année liturgique. Jésus y parle de la venue du Fils de l'Homme et de l'accomplissement du Royaume comme horizon final de l'histoire humaine. Mais s'il indique les traits de cette venue, c'est pour inviter à des attitudes dans l'aujourd'hui. Cette venue, nul n'en connaît le moment. Elle sera soudaine, imprévue, inattendue, comme le déluge (v. 37-39) ou comme un voleur en pleine nuit (v. 43). Elle ne sera pas neutre, sans conséquences : elle comporte un tri, un jugement (v. 40-41). Tout cela, Jésus l'indique pour appeler à une façon particulière de vivre le présent : Veillez donc (v. 42), tenez-vous prêts (v. 44).

 

Mais qu'est-ce que veiller? Son contraire pourrait être de vivre dans l'inconscience, complètement absorbés par notre quotidien, sans dimension plus profonde à nos vies. Face à ce risque, Jésus nous invite à une prise de conscience : réveillez-vous, sortez de votre léthargie spirituelle. La vie humaine n'est pas qu'une série d'activités sans portée, ou un jeu indifférent, vide ou plaisant. Elle a une densité, elle porte des enjeux de vie et de mort. Veiller, c'est sortir de l'indifférence ou de la fascination de l'immédiat. C'est découvrir la profondeur de la vie et de ses enjeux. C’est faire des choix et les tenir dans nos modes de vies, nos valeurs, nos relations, notre travail. Veiller, c'est devenir adulte et affronter l'existence avec ses questions de fond, en refusant de régresser et de s'endormir dans l'agitation ou dans la fermeture sur son petit monde immédiat.

 

L'avenir reste incertain et les tâches quotidiennes demeurent avec leurs nécessités. Mais si nous sommes en état de veille, le présent devient lieu de joies profondes et de responsabilités exigeantes. Il acquiert une densité et un horizon qui sont ceux du Royaume de Dieu. La vie prend saveur et consistance. Au lieu de scruter les nuages, d'être en nostalgie du passé, de nous réduire à un immédiat banal ou de nous enfuir en quête de sensations, nous devenons des veilleurs : ni résignés ni excités, ni inconscients ni angoissés, mais éveillés et attentifs aux signes de vie dans l'ordinaire et soucieux de les faire grandir, avec ténacité et espoir.

 

Entrer en Avent, c’est entrer dans l’attente d’un avènement. Entre en état de veille, dans l’ouverture à l’avenir et le goût du présent. Ainsi, en veillant au présent, un avenir pourra surgir qui ressemble au visage de Dieu.

10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/07/2009

Notre système fonctionne dans le délire.

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L'exclusion n'est pas que conjoncturelle, elle est structurelle. Notre continent est une machine à fabriquer l'exclusion. Saurons-nous oeuvrer à la construction d'une Europe et d'un monde de solidarité des citoyens ?

Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d'un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l'autre , l'absurdité et l'irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c'est être hors du réel, un exclu qui n'a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas.
Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c'est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d'ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C'est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c'est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.

Si accompagner une personne en difficulté est de l'ordre d'une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n'est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille.
Accepter de parier sur des rêves et d'avancer de pari en pari, d'aventure en aventure, d'épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d'expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N'est-ce-pas de l'ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d'intelligence, il autorise l'autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l'appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l'espace des possibles.

Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N'oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d'adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l'être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables. Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d'autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n'est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c'est la reconnaissance de l'autre, c'est ce qui fait grandir qu'on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d'eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d'où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.

Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu'avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d'histoires constitutives, l'être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S'il a besoin " d'histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d'un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.

Bruno LEROY.

11:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, politique, social, education, spiritualite, foi, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA FOLIE DE L'AMOUR.

La folie de l'Amour.pdf

 

 

Parce que des personnes totalement incultes se retirent de l'Église pour créer leurs propres mouvements spirituels.

Dangereux individus se croyant investis d'une mission.

Tant qu'une personne n'a pas effectuée des études de Théologie ou de philosophie, en vue d'un sain discernement nous ne pouvons et devons, lui accorder aucun crédit.

Ses dires sont ses propres projections sectaires car élaborées selon ses propres fantasmes spirituels.

Bruno LEROY.

11:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/07/2009

“Les enfants sont ce qu'il y a de plus important”

Il y a deux aspects fondamentaux dans la vie des peuples: les lois sur le mariage et les lois sur l'enseignement. Sur ces points-là les enfants de Dieu doivent se montrer fermes, batailler dur, avec noblesse, pour l'amour de toutes les créatures. (Forge, 104)


(…) La paternité et la maternité ne s'arrêtent pas à la naissance: cette participation au pouvoir de Dieu qu'est la faculté d'engendrer doit se prolonger par la coopération avec l'Esprit Saint afin d'aboutir à la formation d'hommes et de femmes authentiquement chrétiens.

Les parents sont les principaux éducateurs de leurs enfants, tant sur le plan humain que sur le plan surnaturel. Ils doivent ressentir la responsabilité de cette mission, qui exige d'eux compréhension et prudence, don d'enseigner, et surtout d'aimer, et désir de donner le bon exemple. Le commandement autoritaire et brutal n'est pas une bonne méthode d'éducation. Les parents doivent plutôt chercher à devenir les amis de leurs enfants; des amis auxquels ceux-ci confient leurs inquiétudes, qu'ils consultent sur leurs problèmes et dont ils attendent une aide efficace et aimable.

Il est nécessaire que les parents trouvent du temps pour être avec leurs enfants et parler avec eux. Les enfants sont ce qu'il y a de plus important: ils sont plus importants que les affaires, que le travail, que le repos. Dans ces conversations, il faut les écouter avec attention, s'efforcer de les comprendre, savoir reconnaître la part de vérité — ou l'entière vérité — qu'il peut y avoir dans certaines de leurs révoltes. Il faut, en même temps, les aider à canaliser correctement leurs préoccupations et leurs idéaux, leur apprendre à observer et à raisonner; il ne faut pas leur imposer une conduite mais leur montrer les motifs, surnaturels et humains, qui l'inspirent. En un mot, il faut respecter leur liberté, puisqu'il n'est pas de véritable éducation sans responsabilité personnelle, ni de responsabilité sans liberté. (Quand le Christ passe, 27)
 


       http://www.opusdei.fr/art.php?p=17451

10:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/07/2009

TOUT DONNER PAR AMOUR.

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Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté. Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ? Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres.

Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie ! Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject.

Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes.

Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peur car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.

Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence. La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance.

Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...

Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour.

Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite. Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.

Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin.

N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos cœurs.

Bruno LEROY.

17:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

GUY GILBERT DE L'AMOUR PLEIN LA GUEULE.

DE L'AMOUR PLEIN LA GUEULE.pdf

17:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/07/2009

Mais qu’allait-il donc faire dans cette galère ?

Jonas est incontestablement un des personnages les plus populaires de la Bible. Il faut reconnaître qu’il n’est pas donné à tout le monde de passer trois jours dans le ventre d’une baleine. Mais qu’allait-il donc faire dans cette galère ? On se souvient que Jonas fuit devant le Seigneur. Celui-ci lui a enjoint d’aller prophétiser à Ninive, et comme il ne tient pas du tout à y aller, notre héros s’imagine qu’il suffit de quitter la Terre Sainte, de s’éloigner du peuple élu, pour échapper au Dieu d’Israël : « Il s’embarqua pour se faire conduire hors de la présence du Seigneur » (Jon 1, 3). Première surprise, et de taille : Dieu est partout, son empire est universel ; il règne sur la mer, les baleines et même dans le cœur des ninivites, qui se convertiront plus vite que notre prophète récalcitrant.
Jésus ne se réfère qu’à un épisode de l’aventure de Jonas, à savoir son séjour « dans le ventre du monstre marin ». Lorsque les hommes d’équipage balancent Jonas par dessus bord pour apaiser le dieu qui a suscité la tempête qui fait rage, ils le jettent en pâture à Léviathan, supposé hanter le fond des océans pour dévorer ceux qui y tombent. Cet animal mythique est un symbole traditionnel de la mort, dévorant ceux qu’elle engloutit dans ses eaux profondes. En jetant Jonas à la mer, ces hommes ont l’intention d’offrir un sacrifice à Dieu, afin de l’amadouer et d’avoir ainsi la vie sauve.
Or trois jours plus tard, le monstre vomit notre héros sur la terre ferme ! Le prophète serait-il indigeste ? Ou Dieu aurait-il changé de mœurs ? La leçon de ce passage est de récuser la conception d’un Dieu survivant au détriment de ses victimes. Le Dieu de la Révélation – le seul « qui est, qui était et qui vient » – est tout au contraire le Dieu de la vie. A travers cet épisode, il annonce symboliquement que le jour vient où il redonnera la vie, même à ceux qui ont mérité la mort par leur trahison et leur refus de le servir, à l’instar de Jonas le rebelle.
Du coup, notre péricope évangélique s’éclaire : la Résurrection de Jésus est le « signe » de l’accomplissement de l’événement prophétique advenu à Jonas. Le Dieu que nous révèle Jésus est le Dieu de la vie triomphante qui relève son Fils, prémisse de tous ceux qui passeront avec lui de la mort à la vie. Telle est la Bonne Nouvelle : le Seigneur « triomphe, pour sa gloire, de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers » (1ère lect.), entendons du Prince de ce monde qui nous gardait prisonniers du péché et de la mort.
Encore faut-il que nous manifestions l’accueil de cette révélation par une sincère conversion. Car si « les habitants de Ninive se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas », a fortiori devrions-nous nous convertir en réponse à la proclamation du Fils de l’homme : « il y a ici bien plus que Jonas ».
Le terme de conversion est très large. Le parallèle avec Jonas nous permet d’en préciser le sens. Lorsque le prophète est rendu à la vie, il découvre que Dieu lui a gardé toute sa confiance. Sa mission demeure intacte : le Très-Haut compte toujours sur lui : « La Parole du Seigneur s’adressa une seconde fois à Jonas. Jonas se leva et partit, mais cette fois pour Ninive, se conformant à la Parole du Seigneur » (Jon 3, 1-2). Obéissant à l’ordre divin, il prophétise sur Ninive avec le succès que l’on connaît : toute la ville se repent de ses actions mauvaises et fait pénitence.
La conversion à laquelle Jésus nous invite nous aussi, consiste à revenir à Dieu dans l’obéissance à sa Parole afin que nos vies puissent porter le fruit que le Seigneur en attend, car les dons de Dieu sont sans repentance.

« Prends pitié de nous, Seigneur : le péché nous a rendus aveugles aux vraies réalités ; voilà pourquoi nous réclamons obstinément des signes en ce monde qui passe, alors que tu nous ouvres le Royaume qui ne passera pas. Augmente en nous la foi, afin que nous puissions discerner le salut que tu nous offres jour après jour. Donne-nous de faire nôtre la Parole que Jésus, notre nouveau Moïse nous adresse : “N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver !” (1ère lect.) »


Père Joseph-Marie.

20:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR.

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Il nous faut des bras solides,
Pour soulever nos montagnes de pauvretés,
Du rmiste, en passant par le chômeur et le meurtrier,
De la Femme vivant seule dans le coeur de son enfant,
Du jeune dont la drogue lui procure l'illusion d'exister,
Du déprimé qui pense perdre la raison,
Et tous les vieux qui meurent de solitude,
Les suicidés du Temps qui ne trouvent plus le Sens,
Et toutes ces blessures jamais cicatrisées,
Donne-nous Seigneur,
La force de les porter, les combattre dans la Dignité,
Pour redonner cette Dignité aux êtres qui croient l'avoir perdue,
Donne-nous Ton Esprit pour illuminer notre regard,
Et voir dans les petits des christs meurtris à vie,
Pour qu'ensemble nous façonnions ce monde,
En Univers plus juste selon Tes desseins d'Amour,
Une Terre qui espère mettre les Hommes debout,
Cette Espérance brûlante qui nourrit l'arbre de nos luttes,
Ce robuste chêne au sein de la forêt,
Qui demande aux autres de bonnes Volontés,
Pour suivre sa marche et détruire nos pauvretés,
Celles qui jamais ne permettront de nous reposer,
Tant que nous saignerons pour tant de plaies,
Tant que l'Espérance ne sera pas logée,
Dans l'âme de tous les désespérés,
Oui, Seigneur, le combat ne peut que continuer,
Pour tous les Humains qui cherchent à espérer,
En ce jour pas demain dans l'éternité,
Mais éternellement dans la valeur sacrée
De notre Humaine Humanité.

 
Bruno LEROY.

19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, poesie, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/07/2009

Bonne fête de Notre Dame de Bonne Délivrance !


On la fête le 18 juillet.


HISTORIQUE :
Notre Dame de la délivrance est une statue de la Vierge à l'enfant du XIV°, anciennement vénérée rue saint Jacques à Paris.

Elle fut vénérée comme Victorieuse de toutes le hérésies.
Elle donna lieu à une confrérie royale qui rassembla toutes les couches de la population et vint en aide aux prisonniers : les cotisations des associés produisent des sommes importantes qui sont consacrées au rachat des prisonniers pour dettes.
On prenait les mots de bonne délivrance dans un sens très général, il s'agissait de toutes les misères et calamités imaginables. Les spirituels du XVII° siècles entendent de la tentation et du péché.
En juillet 1906, les religieuses sont expropriées pour que l'on construise le boulevard Raspail et vont s'installer à Neuilly où l'on vénère encore Notre-Dame de Bonne-Délivrance.
On peut aussi la vénérer à la Cité de l'Immaculée en Mayenne.( France)
Site :
www.citedelimmaculee.com



PRIERE A NOTRE-DAME DE BONNE DELIVRANCE

Je vous supplie,
Ô très Sainte et Sacrée Vierge Marie,
digne Mère de Dieu !
d'avoir pitié de moi, pauvre, pécheur,
de m'obtenir de votre très cher Fils, notre Sauveur Jésus-Christ
la sainteté et la santé du corps et de l'esprit,
ainsi qu'il sera convenable
pour sa plus grande gloire et pour mon salut ;
car souvent sa Divine Majesté,
par une Bonté et Miséricorde infinie,
permet qu'il nous arrive des infirmités et des maladies,
afin de nous faire rentrer en nous-mêmes,
et de nous exciter à nous corriger et à nous convertir à lui :
Et comme sa Divine Providence a ordonné
que nous vous honorions et invoquions sous divers titres,
et principalement sous celui de
Notre-Dame de Bonne Délivrance ;
cela fait que j'ai recours à vous, pour vous supplier,
avec toute l'humilité et la confiance qu'il m'est possible,
de me secourir en cette extrême nécessité,
et de m'obtenir principalement une véritable douleur,
contrition et rémission de tous mes péchés,
car ils sont la seule cause de mes infirmités ;
Et ensuite je serai obligé de publier toute ma vie
le crédit et le pouvoir absolu
que vous avez dans le Ciel auprès de Dieu.
A combien de pécheurs désespérés de leur salut
avez-vous obtenu la conversion !
A combien de personnes affligées de maladies incurables
avez-vous rendu la santé !
A combien de justes
avez-vous obtenu le don de persévérance en la grâce !
Et enfin, on n'a jamais entendu dire
que vous eussiez rejeté aucun de ceux qui, avec confiance,
vous ont humblement invoquée,
quelque misérable qu'il ait été.
J'espère aussi, Ô Vierge !
que vous m'accorderez la grâce que je vous demande,
et que vous m'obtiendrez le remède
de toutes mes misères spirituelles et corporelles,
et que vous m'assisterez durant ma vie,
et principalement à l'heure de ma mort,
qui peut-être arrivera bientôt.
Amen.




PETITES NOUVELLES MARIALES

* Le Souverain Pontife Benoît XVI a établi que du 19 juin 2009 au 19 juin 2010, on célébrera dans toute l'Eglise une Année Sacerdotale. Vous trouverez sur le site
www.mariereine.com un texte sur ce sujet et sur les indulgences. Vous pouvez aussi faire célébrer des messes à votre curé ou via sur le site www.mariereine.com en allant dans la rubrique "Offrande de messe" (en bas à droite).



AGENDA




*** RETRAITES 2009 à la Cité de l’Immaculée (Mayenne)

+ "Repose-toi dans le Seigneur" du 21 au 26 septembre avec Fernand Dumont.

+ "Les bébés de la Gloire" du 2 au 4 octobre, animée par Myriam Fourchaud et une équipe. Spécial pour les enfants et leurs parents.

+ "La consécration à Jésus par Marie" du 2 au 7 Novembre avec le père Alexis Wiehe.

+ "Vivre son identité" du 16 au 21 Novembre, animée par Luc Delage.

+ Du 7 au 12 décembre retraite "Je serai Guéri !" animée par Thierry et Myriam Fourchaud - 5 jours de fête dans le Saint-Esprit à la Cité.

Info : site internet:
www.citedelimmaculee.com



+ En prévision : Guadeloupe et Martinique du 25 octobre au 2 novembre 2009.



*** Rendez-vous du 15 août au Festival Marial Internationnal à Paray le Monial ! Info sur
www.festivalmarial.com
(C'est notre FMI à nous...)




Que Notre Dame de la Délivrance nous bénisse !



Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée
BP 24 - 53170 SAINT DENIS DU MAINE France


- Notre site :
www.mariereine.com
- Notre maison : www.citedelimmaculee.com
- Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr

19:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |