01/12/2008
Les enfants ont des droits.
La Convention internationale des droits de l'enfant :
La Convention relative aux droits de l'enfant a été ratifiée par 193 États depuis que l'Assemblée générale des Nations unies l'a adoptée à l'unanimité en novembre 1989. C’est le traité international le plus ratifié au monde : Deux pays seulement - les États-Unis d'Amérique et la Somalie - ne l'ont toujours pas adoptée.
En ratifiant la Convention, les États s'engagent à respecter un code d'obligations contraignantes envers leurs enfants. Grâce à la Convention, les droits de l'enfant sont aujourd'hui le fer de lance de la lutte en faveur des droits de l'homme; la société des adultes se doit de les garantir en tant qu'obligation légale, impératif moral et priorité du développement.
En vertu de la Convention, l'UNICEF a l'obligation juridique de promouvoir et de protéger les droits de l'enfant en soutenant les travaux du Comité des droits de l'enfant. Plus précisément, l'article 45 charge l'UNICEF des tâches suivantes :
- Participer à l'examen des rapports des États parties;
- Donner des avis spécialisés sur l'application de la Convention;
- Soumettre au Comité des droits de l'enfant des rapports sur l'application de la Convention;
- Donner suite aux demandes que lui adresse le Comité au sujet des conseils ou de l'assistance technique à apporter à un État partie.
C’est la première fois qu’un traité de défense des droits de l'homme associe à son application une institution spécialisée des Nations unies.
Les droits de l’enfant en France
La France est le deuxième pays à avoir ratifié la Convention relative aux droits de l'enfant. Ce traité international est entré en vigueur dans notre pays le 2 septembre 1990. La France n'est cependant pas à l'abri de tous les maux qui peuvent toucher les enfants dans les pays industrialisés : pauvreté, précarité, maltraitance. Parfois, l'accès aux services de base leur est même refusé.
L’UNICEF France qui est garant de l’application de la Convention dans notre pays, cherche à accompagner les acteurs de la société dans son application en proposant conseils, partenariats et accompagnement. Ainsi, depuis 2002, l’initiative « Ville amie des enfants » valorise les bonnes pratiques des Villes en faveur des enfants et des jeunes.
Par ailleurs, l’UNICEF France organise, avec ses partenaires institutionnels, des conférences et des débats sur l’enfance en France pour ouvrir des voies nouvelles à l’application de la Convention. De la même manière, l’UNICEF France a créé en 2000 une commission consacrée à l’Enfance en France. Depuis 2007, Il a mis en place une Mission « Enfance en France » qui lui donne une expertise sur la question du respect des droits de l’enfant sur le territoire français et lui permet de prendre position sur une question aussi cruciale que la récidive des mineurs par exemple.
19:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ACTUALITÉS SOCIALES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Relance du dépistage précoce des comportements agressifs.
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"En 1945 un mineur sur 166 était mis en cause dans une affaire pénale, aujourd'hui c'est un sur trente, il faut réagir", a déclaré le député des Hauts-de-Seine. "Je ne pense pas" que ce soit trop tôt, a-t-il dit à propos de la proposition d'abaisser la responsabilité pénale de 13 à 12 ans faite par la commission Varinard chargée par la garde des sceaux Rachida Dati de réformer la justice pénale des mineurs. "Moi je souhaite qu'on aille même sans doute un peu plus loin", sur "la question de la détection précoce des comportements", a-t-il ajouté.
En 2006, des projets de détection précoce des troubles du comportement dès le plus jeune âge pour prévenir la délinquance, s'appuyant sur un rapport de l'Inserm, avaient suscité un tollé chez les professionnels de la petite enfance, éducateurs et "psys". Une pétition intitulée "Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans", avait recueilli plus de 46 000 signatures.
18:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/11/2008
« Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment »
Il faut toujours tenir compte d'un double avènement du Christ : l'un quand il viendra et que nous devrons rendre compte de tout ce que nous aurons fait ; l'autre, quotidien, quand il visite sans cesse notre conscience et qu'il vient à nous afin de nous trouver prêts lors de son avènement. À quoi me sert, en effet, de connaître le jour du jugement, lorsque je suis conscient de tant de péchés ? De savoir que le Seigneur vient, s'il ne vient pas d'abord dans mon coeur et ne revient pas dans mon esprit, si le Christ ne vit pas et ne parle pas en moi ? Alors, oui, il m'est bon que le Christ vienne à moi, si avant tout il vit en moi et moi en lui. Alors pour moi, c'est comme si le second avènement s'était déjà produit, puisque la disparition du monde s'est réalisée en moi, parce que je peux dire d'une certaine manière : « Le monde est crucifié pour moi et moi pour le monde » (Ga 6,14).
Réfléchissez encore à cette parole de Jésus : « Beaucoup viendront en mon nom » (Mt 24,5). Seul l'Antéchrist s'empare de ce nom, bien que ce soit mensonger... Dans aucun passage de l'Écriture, vous ne trouverez que le Seigneur ait déclaré : « Moi, je suis le Christ ». Car il lui suffisait de montrer qu'il l'était par ses enseignements et ses miracles, parce que le Père était à l'oeuvre en lui. L'enseignement de sa parole et sa puissance criaient : « Moi, je suis le Christ », plus fort que si des milliers de voix l'avaient crié. Je ne sais donc pas si vous pourrez trouver qu'il l'a dit en paroles, mais il l'a montré en « accomplissant les oeuvres du Père » (Jn 5,36) et en donnant un enseignement imprégné de piété filiale. Les faux messies en étant dépourvus, ils ne peuvent employer que leurs discours pour soutenir leurs prétentions mensongères.
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, 11, 24 ; PL 120, 799 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 14)
17:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/11/2008
Nous commençons l’Avent !
Nous commençons l’Avent de cette nouvelle année liturgique avec une consigne précise de la part de notre Seigneur : « Veillez ! » (Cf. Evangile). C’est une invitation à être attentif aux signes de la nouveauté chrétienne dans l’attente de son plein accomplissement lorsque notre Seigneur viendra dans la gloire et nous ressuscitera avec lui. Car c’est bien cela que nous attendons : ressusciter en Christ pour ne faire plus qu’un avec lui.
Mais être tendu vers le futur ne signifie pas s’évader du présent. C’est au contraire mesurer le présent à l’aune de ce futur, c’est anticiper dans l’aujourd’hui ce futur. L’évangile nous invite à entrer dans cette attitude lorsqu’il nous dit que dans l’attente du retour de leur patron les serviteurs doivent rester fixés à leur travail. C’est dans le présent que je trouve le Seigneur qui déjà vient à moi pour me préparer à le recevoir dans toute sa plénitude lorsqu’il reviendra à la fin des temps.
Veiller signifie également garder ardent et vif le désir de la venue du Seigneur. Cela implique de ne jamais se lasser de l’appeler : « Reviens pour l’amour de tes serviteurs et des tribus qui t’appartiennent. Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes fondraient devant toi » (Cf. 1ère lecture). Mais appeler ainsi de toute son âme la venue du Seigneur présuppose que l’on en ait reconnu la nécessité, que l’on se soit rendu compte de notre besoin d’être sauvés, que l’on ait pris conscience de notre condition de pécheurs dont Dieu seul peut nous sauver : « Nous étions tous semblables à des hommes souillés, et toutes nos belles actions étaient comme des vêtements salis… » ; « tu étais irrité par notre obstination dans le péché, et pourtant nous serons sauvés » (Cf. 1ère lecture).
Veiller implique encore que l’on ne doute pas de la venue de celui qui nous l’a promis. S’endormir signifierait précisément que nous n’y croyons plus. Nous n’aurions plus aucune raison de veiller.
Alors, sur quoi peut bien se fonder cette assurance et cette confiance en la venue de notre Seigneur ? Sur la fidélité de Dieu à ses promesses que nous pouvons déjà voir comme réalisées dans l’histoire du salut que nous livre l’Ancien Testament. Dieu est déjà intervenu en faveur de son peuple comme il le lui avait promis. La 1ère lecture tirée du livre d’Isaïe le proclame. Si elle est un appel à ce que le Seigneur vienne, elle est aussi l’expression d’une espérance dans la réalisation de cette venue qui s’appuie sur tous ces moments où le peuple d’Israël a reconnu son Dieu qui venait jusqu’à lui : « Voici que tu es descendu, et les montagnes ont fondues devant ta face. Jamais, on ne l’a entendu ni appris, personne n’a vu un autre dieu que toi agir ainsi envers l’homme qui espère en lui. »
Toutes ces visites de Dieu étaient en fait des préparations et des annonces de la plus belle et de la plus haute : la venue du Verbe qui est descendu habiter parmi les hommes en prenant chair de notre chair.
Nous touchons ici le cœur de la pédagogie de l’Avent : faire mémoire des faits de salut accomplis par Dieu dans l’histoire sainte pour assurer notre cœur qu’il veut tout autant intervenir en notre faveur. La raison ne se trouve pas en nous, en nos mérites, mais en lui qui nous a voulus comme ses enfants, ses fils, son peuple, son héritage : « Pourtant Seigneur, tu es notre Père. Nous sommes l’argile, et tu es le potier : nous sommes tous l’ouvrage de tes mains » (Cf. 1ère lecture). Si Dieu s’est montré fidèle aux promesses faites à son peuple jusqu’à lui envoyer son propre Fils, il se montrera aussi fidèle avec nous, « lui qui nous a appelés à vivre en communion avec son Fils Jésus Christ notre Seigneur » (Cf. 2ème lecture).
Veiller c’est donc espérer. Espérer qu’un jour nous communierons à la vie divine pour toujours au cœur d’une création toute entière transfigurée. Dès à présent, cette espérance doit demeurer le ressort de notre agir contre toute forme d’obstacle ou de découragement. En tant que chrétiens, nous devons croire en notre monde plus que quiconque parce que nous le savons destiné à l’éternité.
« Seigneur, durant ce temps de l’Avent qui commence, éduque-nous à l’espérance. C’est l’unique force qu’il faille introduire urgemment dans notre société qui, ayant vu s’écrouler, les unes derrière les autres, toutes les formes d’espérances humaines, s’est résignée à l’accablement de l’homme sous le poids de la violence et de l’injustice. »
Frère Elie.
16:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PRIONS ENSEMBLE....
INTENTION(S) DU JOUR | |||
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Vous pouvez également envoyer vos intentions de prières. Avec votre ( ou un autre ) prénom pour demeurer anonyme.
Nous prierons intensément pour vous !
Très Fraternellement !!!
Bruno LEROY.
13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'INSTANT POÉTIQUE.
13:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La naissance de Jésus et notre nouvelle naissance, d'en-haut.
La vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. Esaïe 7, v. 14.
La naissance de Jésus dans l'histoire : "C'est pourquoi le Saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu" (Luc 1, v. 35). Jésus est né dans ce monde, mais il n'est pas du monde. Il n'est pas non plus une émanation de l'histoire; il est entré dans l'histoire, venant d'ailleurs. Jésus-Christ n'est pas l'homme le plus parfait, il est d'origine supérieure à la race humaine. Il n'est pas un homme qui devient Dieu, il est Dieu incarné, Dieu venant dans une chair semblable à celle des hommes. Sa vie est la vie la plus haute et la plus sainte, commençant de la façon la plus humble. La naissance de Jésus fut un avènement.
Sa naissance en moi : "Mes enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous..." (Galates 4, v. 19). De même que le Christ a surgi dans l'histoire humaine, venant d'ailleurs, de même il doit venir en moi du dehors. Ma vie peut-elle servir de crèche à l'enfant de Bethléem ? Je ne peux entrer dans le Royaume de Dieu à moins d'être né d'en-haut, d'une naissance qui n'a rien de commun avec la naissance ordinaire. "Il faut que vous naissiez d'en-haut." Ce n'est pas un commandement, c'est un fait fondamental. Ce qui caractérise la nouvelle naissance c'est l'abandon total à Dieu qui permet à Christ de se former en moi. Sa nature se manifeste alors en moi et je peux vivre de Sa Vie.
La manifestation de Dieu dans notre chair est devenue possible pour vous et pour moi par la Rédemption.
12:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
“Nous n'avons pas de temps en trop, pas une seconde à perdre”
Nous n'avons pas de temps en trop, pas une seconde à perdre. Et je n'exagère pas: il y a du travail; le monde est vaste et il y a encore des millions d'âmes qui n'ont pas entendu clairement la doctrine du Christ. Je m'adresse à chacun d'entre vous. Si tu as du temps en trop, réfléchis un peu: il est très possible que tu sois plongé dans la tiédeur; ou que, surnaturellement parlant, tu sois infirme. Tu ne bouges plus, tu es immobile et stérile, tu ne fais pas tout le bien que tu devrais faire à ceux qui t'entourent, dans ton milieu, dans ton travail, dans ta famille.
Pensons courageusement à notre vie. Pourquoi parfois ne trouvons-nous pas les minutes nécessaires pour achever avec amour le travail qui nous incombe et qui est le moyen de notre sanctification ? Pourquoi négligeons-nous nos obligations familiales ? Pourquoi la précipitation survient-elle au moment de prier, d'assister au Saint Sacrifice de la Messe ? Pourquoi la sérénité et le calme nous manquent-ils pour accomplir nos devoirs d'état, alors que nous nous attardons sans aucune hâte à suivre nos caprices personnels ? En voilà des futilités, me direz-vous. Oui, c'est vrai; mais ces niaiseries-là sont justement l'huile, notre huile, qui maintient la flamme vive et la lumière allumée. (Amis de Dieu, nos 41-42)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=18983
12:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'Opus Dei, Prélature personnelle.
Dans son intervention lors de la célébration des 25 ans de la Prélature personnelle, Mgr Monterisi soulignait, outre l'aspect juridique et institutionnel, que les fidèles de la prélature contribuent par leur vie quotidienne au dynamisme évangélisateur de l'Église.
« En effet, le travail de la Prélature n’est pas replié sur elle-même, mais va bien au-delà explique Mgr Monterisi. En diffusant le message de l’appel universel à la sainteté et en élevant le niveau de formation chrétienne, elle favorise directement les diocèses où elle travaille puisque les fidèles de tous ces diocèses en sont les premiers bénéficiaires. Il est si courant, par exemple, que l'apostolat personnel d'un fidèle de l'Opus Dei permette la conversion d'un ami, d'un collègue ou d'un parent. »
Retrouvez le texte complet des STATUTS DE L'OPUS DEI
Questions fréquentes sur les PRELATURES PERSONNELLES.
Un exemple : Jean-Paul II et un prêtre de l'Opus Dei en Finlande.
http://www.opusdei.fr/art.php?p=30832
12:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Neuvaine à l'Immaculée Conception.
Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit : Que soy era immaculada Councepciou : « Je suis l’Immaculée Conception ». Ce message retentit de manière toute spéciale dans le cœur des pèlerins de Lourdes, en cette année du 150e anniversaire des apparitions. Mais, à Lourdes ou ailleurs, le 8 décembre prochain lors de cette fête lumineuse, tous nous sommes invités à nous associer de près à l’élan d’amour que la Dame de Massabielle suscite dans le monde. La coutume de la Neuvaine est une façon d’y répondre. Précisons, en quelques points, cette dévotion traditionnelle qui court de la Saint André au jour de la solennité.
La jeunesse éternelle de Dieu, un trésor à partager
Neuvaine, neuf jours : un chiffre qui, symboliquement, exprime la plénitude … et, pour nous, enfants de Marie, le désir de nous éprendre totalement d’elle. Neuf jours pour ouvrir notre cœur et le mettre à l’école de celle qui est « plus jeune que le péché » : conçue immaculée, elle n’en a jamais été effleurée, ne serait-ce que par son ombre. Aussi nourrit-elle, en son cœur non entravé par la tache originelle, un enthousiasme passionné pour les desseins de Dieu et une générosité vive pour ses frères et sœurs en humanité.
Retour aux sources
Elle dépasse, dans sa beauté surnaturelle, le sommet de l’humain. Voilà peut-être pourquoi l’Église a mis tant d’années –1854 – à envisager ce mystère et à le présenter dans le dogme de l’Immaculée Conception. Dans ces conditions, le temps d’une vie nous suffira t-il pour réaliser la chance d’avoir pour mère la « Demeure toute consacrée à Dieu » (litanie du chapelet), et pour parvenir à nous conduire au quotidien avec pureté et droiture ?
En tout cas, neuf jours ne seront pas de trop pour prendre la mesure de la fête, pour tenter de « remonter le cours du temps », et revenir aux origines avec l’aide de celle qui est d’avant le péché d’Adam. La dévotion mariale précède notre progrès. C’est un raccourci de sainteté. Chez l’Immaculée, en effet, nous pouvons dès à présent contempler l’accomplissement parfait de notre vocation. Elle personnifie dans toute son authenticité l’idée de ce qu’est l’homme : « à l’image de Dieu ». Le regard de la Vierge éclaire en nous cette image, et nous encourage à exercer notre liberté en amont de complaisances possibles avec le péché.
Iter para tutum (Hymne Ave maris stella)
Recourons à Marie. Elle nous prépare un chemin sûr car « elle est entièrement revêtue de vie, celle de son Fils, le Christ ressuscité. Elle est ainsi le signe de la victoire de l’amour, du bien et de Dieu » (Benoît XVI, Veillée mariale). Avec saint Josémaria, supplions son très doux cœur : « Assure notre chemin ! Enflamme nos pauvres cœurs pour que nous aimions de toute notre âme Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit. Inspire-nous un grand amour de l’Église et du pape, et accorde-nous le don de la persévérance » !
En pratique
Vivre la Neuvaine nous engage concrètement à réserver chaque jour à Notre Dame une attention, une prière, une démarche, un petit quelque chose imprégné du parfum de l’amour. Soulignons trois exemples cités par le Saint Père lors de sa catéchèse à Lourdes :
- le chapelet où Marie nous offre son cœur et son regard pour contempler la vie de son Fils ;
- la prière du Souvenez-vous où elle se penche avec mansuétude sur ceux de ses enfants qui souffrent, et les anime d’une confiance inébranlable ;
- à l’instar de Bernadette, la quête du sourire de la Belle Dame : vrai reflet de la tendresse de Dieu, voie d’accès privilégiée à la révélation de son mystère, il est source d’une espérance invincible. Quêter ce sourire, c’est cueillir la gratuité de l’amour ; c’est déjà livrer sa bonne volonté en vue d’accomplir ses devoirs journaliers ; c’est le signe, non d’un pieux enfantillage, mais de la maturité spirituelle de ceux qui se savent faibles et démunis dans la vie.
Échanges, sourires, prières …, autant de lumières qui, dans l’obscurité de nos tâtonnements, nous attirent de proche en proche jusqu’à elle, Porte du ciel.
Invocations à Notre Dame pour les jours de la Neuvaine
1. Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !
(Médaille miraculeuse)
2. Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer, à aimer avec toi ! (Enc. Spe salvi, n° 50)
3. Vierge incomparable, rends notre vie limpide, et nos cœurs chastes et doux !
(Hymne maris stella)
4. Vous êtes sans souillure, vous êtes intacte et pure, ô Marie !
Que de vos prières le tendre murmure,
Grâces et merci toujours nous assure,
Seule immaculée, ô Marie!
(Hymne Inviolata)
5. Bonne Mère, source d’amour, allume en mon cœur le feu de l’amour du Seigneur !
(Séquence Stabat Mater)
6. Étoile de l’espérance, brille sur nous et conduis-nous sur la route !
(Enc. Spe salvi n° 50)
7. Ô Marie, montre-toi comme une mère et donne-nous ton Fils !
(Hymne Ave maris stella)
8. Mère sainte, fais que j’aie en mon cœur à jamais
Les plaies du divin crucifié ! (Séquence Stabat Mater)
9. Vous êtes sans pareille, ô Mère du Sauveur,
Vous êtes la merveille des œuvres du Seigneur,
Ô Notre Dame, des œuvres du Seigneur !
(Chant traditionnel)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=30783
12:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |