07/12/2012
Questionnaire de Proust.
Rédigé le 28 Mai 2005
13:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie., Ces petits bouts d'existence., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/12/2012
Les confessions de Guy GILBERT.
20:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES., Ces petits bouts de Vie., Ces petits bouts d'existence., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., RÉFLEXIONS., TÉMOIGNAGES., TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
03/04/2009
TOI ET MOI POUR TES 80 ANS.
Mon père aura 80 ans le 3 Avril 2009. Je lui dédie cette carte. Puisse-t-elle, lui apporter sérénité et joie de vivre.
Malgré son âge avancé, il vit toujours ses passions à fond la caisse.
D'ailleurs, je lui dois un Amour inconditionnel, celui de la Vie !
Même si elle ne nous a pas épargnée de ses brûlantes blessures .
Joyeux Anniversaire, Papa !!!
Puisses-tu en fêter d'autres encore longtemps, très longtemps...!
Ton Fils, Bruno.
12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts d'existence. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/10/2005
Histoire de la colère ordinaire.
Maurice était convaincu de pouvoir régler cette dispute conjugale de la façon habituelle jusqu'à ce que Denise quitte la maison avec les enfants. Elle ne veut plus tolérer sa façon de parler fort, de serrer les poings et de faire des menaces.
Cela fait d'autant plus mal à Maurice qu'il doit admettre qu'il a été trop loin. La fessée qu'il voulait donner à son fils Pierre-Luc a été plus forte que prévue. Il ne se rendait plus compte de ce qu'il faisait. Comme il le regrette! Sa vie n'a plus de sens sans sa famille. Il veut vraiment changer.
Ce n'est pas d'hier que Maurice fait des colères. Enfant, il faisait des crises terribles lorsque les choses ne se produisaient pas comme il le souhaitait. Il n'a jamais appris à tolérer la frustration. Sa mère évitait de le contrarier, et son père faisait des colères encore pire que les siennes. Il a grandi avec l'impression que face aux situations désagréables, il faut réagir agressivement, sans quoi les gens en profitent.
Que peut faire Maurice pour surmonter sa colère? Il peut d'abord s'observer afin de mieux la comprendre. C'est ainsi qu'il se rend compte que certaines situations le font réagir d'une façon excessive. Il s'agit des situations où il a l'impression que son honneur est mis en cause. Derrière sa façade de dur à cuire, Maurice ne s'aime pas beaucoup. Il doute de lui-même au point de considérer la moindre contrariété comme un défi qui remet en question sa dignité. En apprenant à s'aimer, il aura moins souvent à se défendre inutilement.
Les gens sont plus vulnérables à la colère lorsqu'ils n'ont pas appris à s'exprimer avec des mots. Maurice a la mauvaise habitude de tout garder en dedans jusqu'à ce que tout explose. A d'autres moments, il n'ouvre la bouche que pour faire des critiques et donner des ordres. En développant ses capacités d'exprimer un peu plus souvent ce qu'il pense, ce qu'il ressent et ce qu'il souhaite, il établit un climat plus agréable autour de lui. Il a même surpris Denise au téléphone en lui faisant quelques compliments.
Maurice se rend également compte qu'il se fâche plus rapidement s'il est sous l'effet de l'alcool. Il évite donc d'en consommer dans les situations où il y a une forte tension émotionnelle. Il vaut mieux être à son meilleur niveau de conscience pour régler les problèmes d'une façon efficace.
Rappelons ici que la colère est une émotion légitime qui a sa place chez tout être humain. Elle nous amène à réagir lorsque nos besoins de base sont frustrés. Elle nous donne de la force. Elle nous informe qu'il y a un abîme entre nos attentes et notre perception de la situation actuelle.
Nous considérons à tort ou à raison que quelqu’un ou quelque chose qui ne se comporte pas en accord avec nos croyances et avec notre système de valeurs, transgresse certaines de nos règles personnelles. Nous percevons la situation comme une menace à un de nos besoins de base ou à une de nos valeurs importantes et nous sommes tentés de réagir agressivement dans le but de mettre fin à cette menace. La perception d'une menace à l'estime que nous nous portons ou à un équilibre que nous désirons maintenir est souvent le déclencheur de la colère. Nous nous sentons alors menacés, méprisés, insultés. Les gens remettent en question un aspect de notre vie que nous considérons important de protéger ou de défendre.
L’agressivité provient donc en partie de la conviction qu’il y a un événement, une personne ou une chose qui est responsable de notre détresse et nous cherchons un moyen de corriger la situation ou de soulager notre tension.
Cette émotion légitime peut parfois atteindre une ampleur excessive et avoir un effet destructeur. Une trop grande sensibilité personnelle ou des attentes irréalistes peuvent amener des perceptions erronées et des colères injustifiées. C'est le cas de Maurice.
Vous souhaitez surmonter la colère? Voici quelques conseils.
- Rappelez-vous de votre valeur comme personne.
- N'accordez pas d'importance à ce qui n'en a pas.
- Concentrez-vous sur ce qu'il y a à faire pour atteindre votre but.
- Apprenez à reconnaître les signes de colère dès qu'ils commencent à se manifester.
- Acceptez la frustration.
- Apprenez à vous détendre.
- Apprenez à exprimer verbalement vos insatisfactions et vos désirs.
- Présentez-vous aux situations particulièrement difficiles au mieux de votre forme.
- Faites de votre mieux pour gérer votre propre comportement et renoncer à contrôler celui de l'autre.
Maurice peut maintenant tolérer un certain malaise sans en faire un drame. Il garde alors les lignes de communication ouvertes en écoutant attentivement le point de vue de l'autre pour éviter les malentendus. Denise apprécie ses efforts. Cela augmente leurs chances de pouvoir à nouveau partager leur vie.
Bruno LEROY.
11:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts d'existence. | Lien permanent | Commentaires (7) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/10/2005
QUAND L'AMOUR S'ÉTEINT...
Leur photo de mariage, sur la table, n’était plus qu’une plaisanterie.
Leurs esprits avaient cessé depuis longtemps de communiquer. Ils vivaient séparés par une barricade si épaisse qu'aucune avalanche de paroles d’amour, qu’aucun effort surhumain de tendresse n'auraient pu la détruire. Ils s'étaient perdus l’un à l’autre quelque part entre la première dent de lait de l'aîné et le diplôme de la plus jeune de leurs filles. Au travers des années, ils avaient déroulé le long fil de cette boule de ficelle qu'on appelle “le moi” et, chacun démêlant ses propres nœuds serrés, ils avaient cessé de se chercher l'un l'autre. Parfois, la nuit, elle pleurait en implorant les ténèbres de lui découvrir qui elle était vraiment. Et lui continuait à ronfler à ses côtés, tel un ours en hibernation, sans se soucier de l'hiver où elle se trouvait. Elle s'inscrivit à un cours d'art moderne, s'efforçant de se retrouver dans les couleurs couchées sur la toile, tout en se plaignant aux autres femmes de l’insensibilité des hommes. Lui s’enfonça dans un tombeau appelé son bureau, enveloppa son cerveau de feuilles de papier couvertes de chiffres et s'enterra avec ses clients.
Lentement, le mur de séparation s'édifia, cimenté par le mortier de l'indifférence.
Un jour, essayant de se toucher l'un l'autre, ils firent face à une barrière infranchissable. Reculant devant la froideur de ces pierres, chacun s’éloigna de l'étranger qui se trouvait de l'autre côté. Car, lorsque l'amour meurt, ce n'est pas au coeur d’une bataille rageuse, ni le jour où des corps éperdus de passion commencent à perdre de leur émois.
Non ! L'amour expire quand il s’écroule, épuisé, à bout de souffle, au pied d'un mur qu’il ne peut plus franchir.
Bruno LEROY.
20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts d'existence. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |