21/11/2020
Je ne pouvais supporter que des jeunes crèvent d'indifférence.
10:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., COMBAT SPIRITUEL., CONSEILS ÉDUCATIFS., CONSEILS SPIRITUELS., COUPS DE GUEULE., CRITIQUE SOCIALE., IMPRESSIONS PERSONNELLES., LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS., MILITANTISME., POUR LES JEUNES., SCIENCES HUMAINES, SCIENCES SOCIALES., THÉOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/05/2014
Construisons une société alternative.
Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien n’est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C’est l’espoir pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs Humaines avant l’économie. Les libéraux semblent sans âme face à la mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon, la mort de nos sociétés est déjà programmée...
Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font.
La destruction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés.
Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme.
La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie. L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l’homme ne serait plus un loup pour autrui.
Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie !
Bruno LEROY.
18:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COUPS DE GUEULE., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/11/2013
Le Dimanche, un jour comme les autres ?
20:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COUPS DE GUEULE., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/12/2012
Noël Fête de la consommation ?
12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CONSEILS ÉDUCATIFS., CONSEILS SPIRITUELS., CONVERSIONS, COUPS DE GUEULE., CRITIQUE SOCIALE., CULTURE., Film, LA PENSÉE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., PÉDAGOGIE., RÉFLEXIONS., Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/09/2011
Rien ni personne ne m'empêchera de vivre au coeur de votre misère.
( Pour un Jeune qui vient de se suicider )
Je sais ton enfance fut un désert suintant de souffrances,
Tes sentiments le monde proche n'en avait connaissance,
Tes yeux cherchaient dans l'azur les raisons d'un amour,
Je sais toutes tes blessures jamais cicatrisées un seul jour,
J'ai vu tes larmes de sang couler sur les berges sans retour,
Pour toi, le présent était toujours la mort telle une compagne,
Te souviens-tu de nos rires dans les champs de la campagne,
Te souviens-tu des lèvres du vent qui embrassaient nos visages,
Comme la mer spumeuse vient se reposer le long du rivage,
La vie était en ton sourire une promesse d'éternité inachevée,
Alors, pourquoi avoir précipité le temps avant qu'il ne te trouve,
A dix huit ans les rêves sont toujours présents pour inventer,
Les heures, les jours et sûrement les années qui viennent te créer,
Je t'avais expliqué mes combats contre la bêtise humaine intolérante,
Mes homériques colères contre les jugements hâtifs que tu entendais,
Oui, je gueulais contre cet esprit de mort devenu culture flagrante,
Contre cette indifférence qui atteint des sommets jamais égalés,
Depuis que tu as décidé de mettre treize étages de vide dans ta vie,
Les jours semblent encore plus vides qu'autrefois, sans toi...
Tu désirais la mort comme une amie qui t'aimerait dans tes cris,
Ton corps n'était plus qu'un amas d'os broyés qui semblait me regarder,
J'ai fermé tes yeux comme pour te rendre à ton éternel destin,
Tu fais partie de ces nombreux jeunes que j'ai enterré avec tant de peine,
De ceux pour qui la vie n'aura été qu'un berceau de rancunes et de Haine,
Tu sais, je gueule encore contre la connerie et ce jusqu'à ma mort aussi,
Mes combats sont plus vifs depuis que ton feu s'est éteint dans mes yeux,
L'Espérance demeure en moi comme une source claire et limpide d'Amour,
Je me bats pour les autres jeunes afin qu'ils ne meurent pas de mépris,
C'est l'ultime sens que j'ai donné à ma vie avec l'aide d'un Dieu épris,
D'une tendresse incommensurable à tel point que je devine dans ton vide,
La douce musique venant de ton bonheur de n'être plus au creux de la vague,
Dis-moi mais dis-moi que tout cela n'est que vaste blague !
Il me faut continuer mon chemin de mendiant ou d'apôtre comme tu voudras,
Mais, il me faut persévérer pour que d'autres ne se tuent pas,
Je t'en fais le serment mon existence est vouée à vous jeunes mal aimés,
Qui cherchaient dans le regard franc et direct de l'adulte une raison d'exister.
A Dieu, Christian du haut de tes treize étages tu as rencontré le Dieu vivant,
Moi, je cherche d'autres survivants auxquels donner la splendeur d'un chant,
Le sens de vivre autrement que dans une société de cons et d'indifférents,
Il est des gens de coeur sur cette terre et j'en connais la lumière,
Je continue mes combats avec vous à la vie à la mort loin des enfers,
Loin des drogues qui vous laissent le cul par terre et la tête au cimetière,
Rien ni personne ne m'empêchera de vivre au coeur de votre misère.
Bruno LEROY.
Éducateur de rue.
18:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COUPS DE GUEULE., CRITIQUE SOCIALE. | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/05/2011
J'exprime ma solidarité à toutes les femmes agressées.
DSK aurait tenté de violer une femme de chambre dans un hôtel de New York.
Une partie des politiques, prompt-es à condamner les petits voleurs ou les supposé-es fraudeurs du RSA, crient à la présomption d’innocence. D’autres vont à la curée, trop heureux et heureuses de voir disparaître un concurrent de poids. On en trouve même pour déplorer un piège qui nuit à l’image de la France.
Et personne pour rappeler qu’il s’agit d’abord d’un problème d’oppression sociale et patriarcale, lorsque des hommes riches et de pouvoir agissent selon ce qu’il croient être leur bon droit, agresser sexuellement une travailleuse qui les côtoie.
J'exprime ma solidarité à toutes les femmes agressées et à toutes les femmes de chambre que les hommes de pouvoir pensent faire partie des meubles. Et regarde avec mépris le cirque médiatico-politique qui démarre autour d’enjeux électoraux dont nous n'avons rien à attendre.
Bruno LEROY.
09:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COUPS DE GUEULE., HOMMES POLITIQUES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/04/2011
Notre système fonctionne dans le délire.
Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d'un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l'autre , l'absurdité et l'irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c'est être hors du réel, un exclu qui n'a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas.
Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c'est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d'ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C'est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c'est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.
Si accompagner une personne en difficulté est de l'ordre d'une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n'est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille.
Accepter de parier sur des rêves et d'avancer de pari en pari, d'aventure en aventure, d'épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d'expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N'est-ce-pas de l'ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d'intelligence, il autorise l'autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l'appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l'espace des possibles.
Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N'oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d'adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l'être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables. Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d'autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n'est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c'est la reconnaissance de l'autre, c'est ce qui fait grandir qu'on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d'eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d'où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.
Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu'avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d'histoires constitutives, l'être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S'il a besoin " d'histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d'un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.
Bruno LEROY.
19:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., CONSEILS ÉDUCATIFS., COUPS DE GUEULE., CRITIQUE SOCIALE., CULTURE., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/03/2011
IL NE SORT PLUS DE CHEZ LUI.
20:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., CONVERSIONS, COUPS DE GUEULE., CRITIQUE SOCIALE., CULTURE., Hygiène de Vie., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/02/2011
Pédophilie les prédateurs du Net.
Clip anti envoyé par Quarouble. - Les dernières bandes annonces en ligne.
20:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ADOS, Blog, COUPS DE GUEULE., PÉDAGOGIE., SOCIAL., SOCIÉTÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/11/2010
LES SAINTS SONT DES CASSEURS.
Par ce texte, je n'ai point voulu faire l'apologie de la violence. Je l'ai écrit d'un seul jet après avoir appris qu'un ami SDF était mort dans l'indifférence la plus totale. C'est vrai qu'il était obligé de montrer un aspect rude et violent face aux personnes qui le dévisageaient avec mépris. C'était sa force extérieure pour résister à ces rejets sans nom. Mais, je puis vous affirmer qu'il était d'une tendresse infinie, au fond de lui-même. Le soir, avant de s'endormir, il écoutait de la musique sur sa petite Radio. Il était très croyant et me disait, Bruno tous les soirs j'assiste à ma propre messe. La musique est poésie disait-il.
J'ai voulu, peut-être l'ai-je maladroitement narré, montrer que derrière les souffrances, les actes de violences gratuits etc..etc Et derrière les addictions, il est de grandes plaies purulentes, d'immenses blessures irréversibles. Le clochard, mon ami de toujours, qui est mort dans l'indifférence absolue était autrefois directeur d'une entreprise très connue. La société ne veut plus reconnaître ses fragilités dans les rouages de son système. Sans cautionner leurs gestes. Il faut, que nous chrétiens, nous cessions de les juger, comme le Christ l'a fait avec la prostituée. Il était venu pour les malades. Alors, écoutons ces malades de l'amour pour nous battre à leurs côtés afin de leur redonner une Dignité qu'ils croient avoir perdue. Ce sont les Saints de Dieu. Les ignorer, c'est nous ignorer et fuir les réalités de la Vie !
Je vous souhaite une bonne Journée.
Bien Fraternellement, Bruno.
10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COUPS DE GUEULE. | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |