30/06/2005
Suspens...
LES FLEURS DE TA PRESENCE ME MANQUENT, PARFOIS QUAND LE SOLEIL EST MORT.
------------------------------
Cet e-mail a été envoyé depuis un téléphone i-mode. Pour en savoir plus : http://www.imode.fr, rubrique E-mail
19:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/06/2005
CONSTATS ET ENGAGEMENTS DU SERVICE ÉDUCATIF ET ACTION SOCIALE.
Nous vivons une mutation profonde, d'ampleur et de rapidité sans précédent. De dimension planétaire, elle est principalement induite par l'accélération de la mondialisation des échanges et de la production, du fait des nouvelles technologies de communication, et par la mécanisation et la robotisation de l'appareil de production. Ce phénomène est exacerbé par la compétitivité sauvage et la course au profit.
Notre perception du monde et nos relations aux autres en sont modifiées. Les transformations sont d'ordre structurel. Nos organisations politiques, économiques, socio-économiques, sociales sont remises en cause. Le développement du chômage soulève un débat sur l'avenir de l'emploi et sur les modalités adaptées de redistribution équitable des richesses.
Une telle mutation doit être une œuvre collective, elle nécessite la participation de tous pour qu'elle profite à tous. Il est inacceptable qu'elle se réalise au détriment d'une partie de la population mondiale, européenne, nationale.
Les politiques de lutte contre l'exclusion soulèvent des questions éthiques dans leur conception et leur mise en œuvre. Les mesures conjoncturelles d'aide à la personne mises en œuvre jusqu'à présent ne suffisent pas.
PROPOSITIONS :
La violence de la précarité, du chômage, de la pauvreté, de l'exclusion outre l'atteinte à la dignité, à l'intégrité psychique et / ou physique des citoyens, limite l'exercice de leurs droits et devoirs.
Les valeurs républicaines de liberté, d'égalité, de fraternité et de solidarité sont aujourd'hui menacées. Le risque est grand de rejeter une partie de la population dans la misère et le non droit.
Il est impératif et urgent d'élaborer des principes d'actions adaptés au respect des droits fondamentaux de l'homme et des citoyens.
Des populations paupérisées sont contraintes à développer des stratégies économiques d'auto subsistance voire de survie. Des solidarités nouvelles s'organisent dans ce but. De nombreuses associations sont à l'origine de réseaux d'entraide, de troc, d'échange de services, qui couvrent l'ensemble des activités de la vie quotidienne (nourriture, habillement, look, déplacements, informations, recherche d'emploi ... ).
Il faut renforcer et soutenir certaines de ces pratiques comme des manières de vivre la crise et leur donner un statut, particulièrement celles qui inventent de nouveaux rapports humains et / ou économiques, porteurs d'une réelle avancée sociale.
Des adaptations réglementaires sont nécessaires tout en refusant
· De marginaliser définitivement ces populations, de les cantonner dans une seconde économie.
· De généraliser la déréglementation.
· D'enfermer les solidarités dans un carcan administratif.
La loi doit être la même pour tous
Nous demandons aux Pouvoirs Publics (État, Collectivités Territoriales et Locales) d'étudier ces adaptations au sein de véritables partenariats où les propositions des acteurs locaux puissent s'exprimer et peser sur les décisions.
ENGAGEMENTS :
Contre toutes régressions sectaires et intégristes de toute origine, et / ou le retour à la barbarie, de diverses appartenances culturelles, philosophiques, politiques, professionnelles, religieuses, sociales, acteurs de solidarités locales.
Nous nous engageons à rechercher et appliquer de tels principes, à diffuser largement et régulièrement nos travaux pour enrichir le débat public et nourrir la réflexion des décideurs et des acteurs.
Le nombre de réseaux d’entraide, de troc, d’échange de services, a significativement augmenté. L'objectif premier de ces « entreprises » est l'amélioration des conditions de vie des adhérents (producteurs - usagers), par l’accès aux biens et aux services indispensables à la vie quotidienne pour : se nourrir, se loger, se déplacer, échanger, s’habiller, prendre soin de soi… Elles révèlent la capacité des citoyens à s'organiser pour résoudre leurs difficultés et accéder à une vie normale. Celles qui visent la promotion culturelle, économique, politique, sociale de leurs adhérents, sont légitimes au regard des droits de l'homme et du citoyen et des valeurs républicaines.
NOUVEAUX CONSTATS :
La croissance n’a pas eu d’effets significatifs sur la pauvreté mais a fait évoluer les mentalités sur la responsabilité des individus quant à leur situation.
En France, 4 200 000 personnes ont des revenus en dessous du seuil de pauvreté (soit 559,6 euros) d’après le rapport 2001 de l’Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale. Il faut souligner que 15% de l’ensemble des personnes qui travaillent sont dans cette situation. L’emploi précaire (CDD, intérim, emplois aidés, stages) a connu une augmentation significative. Il n’est plus une forme déviante, temporaire, atypique de travail mais une forme majeure d’accès à l’emploi.
Le nombre et la durée des situations de pauvreté transforment la nature du problème : la pauvreté redevient un état durable. 40% des personnes «bénéficiaires » du RMI le sont depuis plus de cinq ans.
Beaucoup de ceux qui se trouvent dans une réelle misère, font le deuil de trouver leur place dans une société qu’ils ressentent comme n’ayant pas besoin d’eux. Ils développent des comportements d'adaptation à leur situation parce que :
Leurs revenus ne leurs permettent pas de vivre décemment.
Ils sont dans la vulnérabilité la plus totale puisque la protection des personnes, des biens et des activités est principalement liée au statut de salarié et de l’entreprise et/ou à des assurances volontaires donc inaccessibles.
Les tentatives d’insertion ou de retour dans l'emploi à travers des contrats précaires, sont perçues comme mettant en péril les équilibres sociaux et économiques fragiles construits et atteints avec beaucoup de difficultés.
Dès lors, l'écart entre les droits formels et les droits vécus ne cessent de s'accroître. Les observateurs et les acteurs de la lutte contre l’exclusion et la pauvreté s’accordent sur le constat, de l’aggravation de la situation.
Nos craintes sont devenues réalité, la fragmentation
économique, politique, sociale est réelle.
Dans ce contexte apparaît de plus en plus clairement un double risque :
·Pour les personnes les plus en difficulté de ne plus percevoir l’intérêt de faire " société ensemble " et de se retirer du "jeu" social, comme on le constate notamment chez certains jeunes.
· De renforcer, l’institutionnalisation rampante de la fragmentation sociale par un glissement du traitement social de la pauvreté, vers un traitement médical et/ou pénal des pauvres en les stigmatisant comme malades ou délinquants.
Dans le respect de notre tradition, et dans le refus de toutes dérives communautaristes et ultra libérales, de nouvelles relations sont à définir entre les pouvoirs publics et les initiatives de " fraternité ", au sens républicain du terme, telles qu’elles apparaissent aujourd’hui.
Enfin, il est urgent de rechercher comment assurer une protection minimale pour tous, sans développer un état providence qui ne permettrait pas la participation de chacun à la vie collective et sans créer une assurance à double vitesse.
NOS ENGAGEMENTS :
« Contre toutes régressions sectaires et intégristes de toute origine et/ou le retour à la barbarie » de la loi du plus fort, du primat du profit et de la marchandisation de l’homme, les membres du Service Éducatif et Action Sociale réaffirment :
La construction de notre société est une œuvre collective, qui nécessite la participation de tous pour le bien être de tous.
De diverses appartenances culturelles, philosophiques, politiques, professionnelles, religieuses, sociales, acteurs de solidarités locales fidèles à nos principes, nous, membres du Service Éducatif et Action Sociale, nous nous engageons dans cette œuvre collective. Nous voulons :
· Accompagner la construction de réseaux d’initiatives de « fraternité » comme lieux collectifs d’amélioration de la vie quotidienne.
· Nous mobiliser, pour que les personnes paupérisées soient réellement acteurs et responsables des initiatives de « fraternité » locales et citoyens à part entière.
· Poursuivre et approfondir avec les responsables locaux, la recherche engagée en partenariat avec les pouvoirs publics sur les modes de reconnaissance et d’accompagnement des initiatives de solidarités locales pour que les acteurs locaux :
- Développent leur projet dans un horizon qui permette de faire société ensemble
- Échappent aux déterminismes des logiques de misère et/ou de ghettos,
-Valorisent les potentialités de véritable insertion culturelle, économique, politique et sociale des actions locales et de leurs acteurs.
· Créer les conditions de rencontre et de travail en commun entre les responsables politiques, administratifs et les acteurs de solidarités locales. A nous mobiliser immédiatement auprès de ces décideurs, pour étudier le cadre réglementaire et législatif afin que soit assurée la protection des personnes, des activités et des biens des initiatives de « fraternité » dans leur évolution vers un statut de droit commun.
· Poursuivre et amplifier la réflexion de l’ensemble des membres de notre Association sur les questions que soulèvent leurs pratiques sociales et citoyennes.
Parce que la pauvreté est un problème de société, nous voulons témoigner des situations vécues et diffuser largement et régulièrement nos travaux pour enrichir et animer avec d’autres mouvements le débat public, pour nourrir la réflexion des décideurs et des acteurs, tant au plan local, national et transnational.
Bruno LEROY.
DIRECTEUR DU SERVICE ÉDUCATIF et ACTION SOCIALE.
10:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Projets éducatifs et sociaux. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/06/2005
LE STRESS...
Stress, anxiété ou dépression
De l'un à l'autre, il n'y a parfois qu'un pas... mais il est important de les distinguer. A la différence du stress qui n'est pas vraiment une maladie, l'anxiété et plus encore la dépression sont de véritables pathologies. Le simple stress se manifeste en présence des "stresseurs", mais disparaît à distance de ceux-là. Ainsi, une personne stressée par son travail se sent mieux le week-end ou en vacances. L'anxiété, elle, a tendance à persister même lorsque les "stresseurs" ont disparu. Ainsi, le sujet continue à se tracasser pour son travail le dimanche ou pendant ses congés. Enfin, dans une dépression ces symptômes sont encore plus marqués. Surtout, à la différence du stress ou de l'anxiété, phases où le sujet lutte et reste actif, le dépressif ralentit son activité. Il renonce aux efforts et se désintéresse de tout.
Le stress professionnel
Selon une étude du Bureau international du travail, le stress professionnel est en constante augmentation. Il n'augmente pas forcément avec le niveau hiérarchique, les cadres seraient même plutôt moins stressés que les salariés de base, et ce parce qu'ils sont relativement maîtres de la gestion de leurs tâches. Le pire cocktail générateur de stress est en effet l'association d'une forte pression et d'une faible marge de manoeuvre. Les autres facteurs de stress sont bien connus : surcharge de travail en temps limité ou au contraire sous-charge ("mise au placard") ; gravité des éventuelles erreurs, ambiguïté de la tâche ; sur- ou sous-qualification ; situation d'incertitude ou de conflit ; frustration ; pénibilité...
Les causes de stress professionnel (d'après un sondage CSA)
Une charge de travail trop lourde : 48 %
Des délais ou consignes difficiles à respecter et les exigences des clients : 43 %
Les postures physiques et les manipulations fatigantes : 39 %
Les cadences de travail trop rapides : 38 %
Des risques pour l'organisme
Si le stress n'est pas en lui-même pathologique, des stress intenses, multiples et répétés peuvent être l'un des (nombreux) facteurs conduisant à une affection chronique :
- Maladies cardiovasculaires.
- Cancers
- Maladies digestives.
Le stress a un rôle non négligeable dans l'évolution de multiples affections, asthme et allergies, pelade, urticaire, eczéma, migraines...
La prise en chargeApprendre à mieux maîtriser son temps, améliorer son hygiène de vie..., cette attitude de bon sens peut suffire. La relaxation permet de mieux contrôler son stress, en inversant les réactions désagréables qu'il engendre. Certains médicaments peuvent être utiles pour passer un cap.
A faire :
Enrichir l'alimentation en aliments réduisant le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers : fibres, poissons, huiles végétales et oléagineux, glucides complexes (lentilles, haricots, pois, pâtes, riz complet, pain...).
. Limiter la consommation de café à trois tasses par jour. La caféine, que l'on trouve aussi (mais en moindre quantité) dans le thé, le chocolat, des boissons gazeuses et certains médicaments, est le plus utilisé des excitants. Mais gare à l'accoutumance et au syndrome de manque.
A ne pas faire :
Consommer sans modération des aliments néfastes pour le système cardiovasculaire : charcuterie, viandes grasses, sauces, pâtisseries et sucres simples...
. Augmenter sa consommation de tabac et d'alcool parallèlement à son niveau de stress.
TESTEZ-VOUS
Si vous présentez quatre ou plus des symptômes énumérés ci-dessous, vous êtes probablement stressé(e).
- Manque d'enthousiasme
- Difficultés de concentration
- Sensation d'être noyé(e) dans le travail et la vie quotidienne
- Irritabilité - Incapacité à se confier
- Difficulté à s'endormir
- Fatigue permanente
- Douleurs musculaires
- Migraines - Tics nerveux
- Augmentation de la consommation de tabac et d'alcool
- Grignotage incessant
- Agressivité au volant...
Le stress peut-il être bénéfique ?
Oui, car il peut pousser l'individu à donner le meilleur de lui-même. Mais attention, entre stress et performance, tout est une question d'équilibre. Et celui-ci dépend du type de tâche à accomplir. Des chercheurs ont montré que plus elle est difficile, moins il faut être stressé pour être performant. Et vice versa.
( synthèse de recherches pharmaceutiques ).
20:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/06/2005
TOI QUE JE NE PEUX NOMMER.
C'est un fait à présent je sais où j'irai,
Rien ne saura m'en empêcher,
Que ce soit des vents ou bien des marées,
Il faudra inventer bien d'autres épreuves,
Car jamais je n'abandonnerai,
Quand bien même mon corps aura rendu son dernier souffle,
Mon âme continuera à te chercher
C'est ainsi que c'est écrit,
L’amour est le plus beau !
Surtout depuis qu'il a ton image.
Alors par pitié, continuons à nous aimer.
C'est ainsi que prendra vie toute une vie de rêveries,
Et ce bonheur si intense qui nous offrira une amitié qui durera l'éternité...
Pour ça il suffit juste de t'aimer...
Jackie
Jackie consacre toute sa Vie à la poésie. Elle fait partie de son coeur, son corps et son âme. Son inspiration, elle la trouve dans les sourires nostalgiques de l'existence. De ses larmes salvatrices coulent des émeraudes de joies. Ces poésies sont des joyaux rares, livrés dans un écrin, qui transfigurent l'ampleur de son talent. Lisez à voix basse, dans l'intériorité de votre être, ses cris et ses bonheurs, afin de découvrir ces bribes d'univers qui la hantent. Bruno Leroy.
16:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/06/2005
MON DOUX AMOUR.
Les rayons de ton coeur ensoleillent mon corps
Ton regard si chaud berce mes pensées
Vivre près de toi, c'est aimer la Vie
Tu es l'unique clone des mes rêves
Je respire un air chargé de tendresses
Car tu souffles sur moi un alizé rose
Je savoure tous les moments partagés
Car tu y mets des éclats étoilés
Je t'aime mon ange
Au regard amoureux.
CHRISTOPHE DUMORTIER.
A la fois Photographe et Infographiste, Christophe éprouve une rélle passion pour toutes formes d'expressions Artistiques. Sa vocation, c'est l'Art vécu avec l'esprit libre de toutes contingences. Il nous fait advenir de pures merveilles poétiques et cristallines dont l'Amour demeure sa seule raison de vivre et le sens donné à son existence. Bruno Leroy.
12:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/06/2005
L'ART ET LA PSYCHANALYSE.
Alors que le patient qui souffre, au sens névrotique, persiste inconsciemment dans la réalisation de ses plaisirs invisibles, l'artiste passe de la rêverie à la réalité. L'artiste authentique désire que l'autre accepte ses fantasmes exprimés dans son œuvre, qu'on admire celle-ci et non lui-même. Le " faux " artiste veut qu'on l'accepte en tant que personne et il s'adapte à son public. Cet aspect relationnel est à mettre en liaison avec le rêve : en effet, si l'œuvre d'art, bien qu'étant aussi l'expression d'un fantasme, est de nature altruiste car elle tend à procurer du plaisir aux autres, a contrario, le rêve, fantasme imagé également, est une formation égoïste et narcissique.
Beaucoup de gens se disent peu ou pas doués, affirment qu'ils sont incapables de réaliser ou même d'apprendre quoi que ce soit dans le domaine artistique, en un mot qu'ils n'ont pas de talent. Or, la psychanalyse a montré qu'il ne s'agit nullement d'une absence de compétence, mais plutôt d'une sorte d'inhibition d'origine psychique. Les analyses de certains patients qui se jugeaient peu doués pour une discipline donnée ont montré que celle-ci était liée inconsciemment à des composantes d'une sexualité infantile réprimée, et que, en fin de compte, la pratique leur en était inconsciemment désagréable.
Si un sujet s'intéresse particulièrement à une forme d'art, ce peut être parce que le ou les objets qu'elle utilise résonnent dans son inconscient comme un écho à des tendances infantiles refoulées. Il y a transformation de la satisfaction infantile de la manipulation en élément esthétique pour le plaisir des autres ( sublimation ). Le résultat du geste artistique contient également une foule d'éléments symboliques. Ainsi, les œuvres picturales sont riches en indices du langage inconscient. Même dans les scènes figuratives, qui pourtant reproduisent la réalité, on peut trouver des significations symboliques. Mais il ne faut pas que ce soit arbitraire, et la connaissance de l'artiste, par ce qu'il dit de lui ou de son œuvre, permettra une plus grande objectivité.
Contrairement à ce que l'on pense parfois, la psychanalyse ne " détériore " pas les artistes, car leur art n'est pas toujours un moyen de défense pathogène comme dans les états névrotiques. Il n'y a pas de contradiction dans le fait qu'un artiste ait besoin d'une analyse, même si, en créant, certains d'entre eux retrouvent un chemin vers la réalité.
Il faut envisager le troisième " personnage ", qui se situe entre l'écrivain et son œuvre : le lecteur, à qui finalement est destiné l'ouvrage. Ce dernier va induire chez celui qui le découvre une série de pensées et d'affects qui seront comme une sorte de résonance des fantasmes de l'auteur. Il est impossible que se créent de façon toute nouvelle et à partir de rien des sentiments profonds ( négatifs ou positifs ) chez le lecteur ( ou le spectateur ) ; il y a toujours un substrat initial composé du passé de celui qui lit l'ouvrage, la pièce ou toutes formes d'oeuvres.
Ainsi, une œuvre littéraire ou dramatique est un trait d'union, presque une communion, entre celui qui exprime par écrit une fraction de son inconscient et celui qui va chercher dans l'ouvrage ce que, peut-être, il attendait.
© BRUNO LEROY.
09:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PHILOSOPHIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/06/2005
RÉFLEXION...
09:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/06/2005
VOTRE APPROCHE DE LA PAUVRETÉ.
Je me suis inspiré des trois explications que la sociologie nous offre, pour vous faire partager mon analyse quant aux réactions que nous avons lorsque la pauvreté montre son nez.
1 ) L'explication empirique où la pauvreté est considérée comme un vice. c'est une explication à courte vue et superficielle. Elle voit les causes de la pauvreté dans l'indolence, l'ignorance ou simplement la méchanceté humaine, sans percevoir son aspect collectif ou structurel : les pauvres représentent des masses entières en augmentation constante. C'est la conception de la misère sociale la plus répandue dans la société. La solution logique qu'elle propose pour la pauvreté est le fameux assistentialisme, qui va, de l'aumône individuelle aux campagnes les plus diverses de secours pour les pauvres, considérés ici seulement comme des " malheureux ".
2 ) L'explication fonctionnaliste considère la pauvreté comme retard. C'est l'interprétation libérale ou bourgeoise. La pauvreté est attribuée à un pur et simple retard économique et social. Avec le temps, grâce au processus interne du développement, favorisé dans le Tiers monde à grand renfort d'emprunts et de technologie en provenance de l'étranger, le " progrès " finira par arriver et générer des emplois qui feront disparaître les causes de la pauvreté, ainsi pensent les fonctionnalistes. La solution sociale et politique réside alors dans le réformisme, compris comme une amélioration croissante du système en place. Le pauvre apparaît ici comme " objet " de l'action venue d'en haut.
3 ) L'explication dialectique considère la pauvreté comme oppression. Ici, la pauvreté s'entend comme fruit de l'organisation économique elle-même de la société, qui exploite les uns, tout en excluant les autres du système de production : les sous-employés, les chômeurs et toute la masse des marginalisés. Cette situation trouve sa racine dans la suprématie du capital sur le travail, le premier contrôlé par un petit nombre et l'autre exercé par l'immense majorité. Dans cette interprétation, appelée aussi historico-structurelle, la pauvreté apparaît pleinement comme un phénomène collectif, et de plus conflictuel, dont le dénouement exige par conséquent un système social alternatif.
Si vous désirez simplement répondre sans argumenter. Il vous suffit d'écrire le numéro qui vous sied le mieux.Si vous avez d'autres idées, elles seront les bienvenues. Merci !
Bruno LEROY.
Président du Service éducatif et Action Sociale.
09:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (5) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/06/2005
HEUREUSE FÊTE DES PERES.
Ce modeste poème pour vous en Hommage à tous les pères de la Terre.
PAPA,
Dans ton coeur secret j'ai construit mon nid,
Pour sortir des longues nuits vers la vie,
Je suis apparu dans l'espace d'un cri,
Pour te dire que je te devais ma venue,
Ce souvenir que ta mémoire n'a pas perdue,
Pour ma part ce jour est une vague confondue,
Sur la mer tous les rivages ont disparus,
Mais je sais au fond de moi les instants,
Où la joie grave encore son printemps,
Comme un jour qui ne disparaîtra plus.
Je te dois cette vie au souffle infini,
Je dois mes rires et mes larmes aussi,
Je te dois les bonheurs de l'enfance,
Passés dans le coeur de ta présence,
Je te dois l'assurance de grandir,
De sortir pour construire l'avenir.
Oui, Papa tu m'as donné l'Amour,
Pour consoler mes rêves d'un jour,
Maintenant j'appartiens à demain,
Aux couleurs chaudes du firmament,
Et je te donne en cadeau mon destin,
Celui qui te dira je t'Aime sans fin.
Bonne Fête Papa !!!
Mon existence aura le parfum,
D'un Amour que je te dois,
Que je répands autour de moi,
Tel un Hommage à ton exemple,
D'aimer toujours d'une âme ample,
Transmettre l'Amour autour de soi.
C'est l'éducation que tu m'as offert,
Et qui devient ma raison de vivre,
Grâce à toi je suis devenu libre,
De choisir ma place dans l'univers,
De savourer Dieu dans mon âme,
Comme un reflet de tes flammes,
D'Amour qui consument mes jours,
Pour te rendre gloire pour toujours.
Heureuse Fête des pères !!!
Papa que j'Aime tant pour longtemps,
Je suis Ton fils Bruno ancré dans ta peau,
Comme une étoffe qui me rend fier et Beau,
Je t'Aime Papa et ce n'est pas un vain mot.
C'est un cri qui vient telle une naissance,
De m'avoir donné Vie à ta ressemblance.
BRUNO LEROY.
10:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/06/2005
LE MONDE DE LA MARGINALISATION.
De toute façon, c'est le silence qui domine et il n'est pas difficile de deviner quelle en est la raison : nous dissimulons là notre sentiment de culpabilité collective. Nous nous taisons parce qu'au fond nous savons que nous sommes coresponsables de ce drame.
Ce qui étonne, c'est que la marginalisation soit exclusivement un phénomène urbain. Peut-être n'y a-t-il pas de marginaux dans le monde rural ? Le marginal type recherche l'anonymat. Il ne veut pas qu'on le reconnaisse en public, que l'on sache qu'il a plongé dans cette situation de précarité. C'est pour cela qu'il recherche le lieu de l'anonymat par excellence, à savoir la grande ville moderne, cet endroit où quelqu'un peut vivre misérablement sans que personne lui demande : " Qui es-tu ? ", " Que t'arrive-t-il ? ". Aussi, bien-sûr, la campagne génère-t-elle également des marginaux, des vieillards pauvres, des malades mentaux..., mais le mendiant de la campagne, qui a un nom bien à lui et qui est connu par tous ceux du village s'enfuit en ville et là se perd dans l'anonymat. Celui qui dans son village était " Jean " ou " Pierre ", en ville ne sera plus qu'un clochard parmi d'autres.
Les personnes marginalisées semblent n'avoir qu'un présent. Pas de souvenirs. Pas d'avenir. Elles ne vivent que le moment présent. Et, dans le présent, elles vivent et c'est tout. Tout tend à montrer qu'elles ont perdu le sens de l'histoire. Et c'est ce qui désarme tous ceux qui les approchent : comment se peut-il qu'elles ne veuillent pas se souvenir d'où elles viennent, et qu'elles semblent ne rien attendre du lendemain ?.
Cette constatation doit être nuancée, car il arrive qu'on rencontre des gens qui, vivant en marge de la société, aiment à raconter leur vie ; toutefois ils ne sortent pas de cet état, de ce récit répétitif. Ce souvenir du passé ne les conduit pas à avoir conscience d'une possibilité de changement, d'un espoir d'avenir, d'un sens du devenir. Quand le souvenir existe, c'est un souvenir sans histoire.
Dans la plupart des cas, nous nous trouvons confrontés à une misère sans retour, et c'est l'un des traits qui décourage le plus les travailleurs sociaux. De nombreux sujets sont définitivement cassés, déstructurés, brisés au plus profond de leur être psychologique et social. La moindre solution, le moindre projet de changement, la moindre somme d'argent, tout cela arrive trop tard. Les personnes vivent dans un état de coma social, de coma dépassé. Parfois cette situation sans espoir de retour intervient sous la forme d'un retour à la case départ. Après avoir lutté pendant des années pour que quelqu'un s'en sorte, le travailleur social a l'impression d'avoir obtenu un certain résultat : une femme se libère de l'esclavage de la prostitution, un homme arrête de boire, des enfants vont régulièrement à l'école. Et pourtant le travail de plusieurs années peut être anéanti en un après-midi : la femme s'est à nouveau prostituée, l' homme, ivre, est affalé dans la rue, et les enfants ont disparus de l'école, peut-être de la maison.
La nouvelle pauvreté est en effet bien différente des pauvretés précédentes. Le processus est complexe. Selon la capacité de ressort et d'initiative de l'individu, la personne peut se réinsérer ou au contraire tomber dans le cercle de l'exclusion. En marge, à l'extérieur de la société active, il n'a plus prise sur son propre destin, il devient, objet, victime. Une telle situation invite à l'action, mais en dehors des nouveaux paternalismes qui voudraient répondre trop vite à ces problèmes particuliers de la marginalisation. Le sujet qui veut aider est lui-même remis en question très radicalement par la présence qu'il peut avoir auprès de l'exclu. La solution aux problèmes qu'il affronte dépasse toutes les méthodes économiques ou sociales traditionnelles. Il doit entrer à son tour dans une nouvelle présence et une nouvelle patience pleine d'Espérance et de compétences afin d'appréhender les problématiques des marginaux avec une imagination dont seul, l' Amour du prochain brisera les vieux schémas éducatifs, inculqués jusqu'à ce jour. Le travailleur social ne doit nullement regarder les résultats en termes de réussites mais, de présence jusqu'au-boutiste auprès de ceux que note société d'opulence rejettent. Ce doit être la vocation de tout éducateur et c'est la mienne vécue au quotidien qui me permet d'écrire ces mots. Je ne suis guère unique dans cette démarche, il nous suffit de regarder Guy Gilbert et ses Loubards, pour s'en convaincre. Les militants sociaux qui désirent accompagner les blessés de la Vie, se doivent de ne jamais baisser les bras face aux récidives multiples qu'ils doivent accueillir comme des tremplins vers des réussites possibles et non se confiner dans l'échec. Les marginaux ont besoin d'hommes et de femmes qui se dressent pour changer les paradigmes de notre société dont les valeurs d'aujourd'hui sont orientées vers la richesse, la puissance, la jeunesse et l'intelligence.
© BRUNO LEROY.
18:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |