31/08/2006
LA BONNE NOUVELLE.
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19:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Dieu aime que l’homme et la femme s’aiment !
Évidemment, cette question ne porte pas sur le plaisir de faire du ski ou de manger du chocolat ! Allez, un peu de franchise : il s’agit de savoir si, oui ou non, l’Eglise a peur du sexe !
Oh pas du sexe pour « faire des bébés » : celui-là est paraît-il légal et même béni par le Pape… Non ! La question porte sur cette vieille idée selon laquelle l’Eglise suspecterait, voire même condamnerait le plaisir que deux êtres qui s’aiment se donnent par l’union de leurs corps ; bref, parlons un peu crûment : l’orgasme aurait quelque chose de pas très catholique ! Balivernes !
Si, à une certaine époque, l’Eglise a eu, c’est vrai, un peu trop tendance à vouloir jeter un regard suspicieux sous les couettes, il n’en est plus rien, fort heureusement, aujourd’hui.
Il faut le dire et le redire : Dieu aime que l’homme et la femme s’aiment ; et pas simplement du regard ! La joie qu’éprouvent les corps et les cœurs à s’unir, c’est aussi la joie de Dieu qui n’a pas de plus grand bonheur que de voir l’amour s’épanouir.
Dans un couple, la relation sexuelle n’est pas un mal nécessaire à la procréation, c’est au contraire un cadeau extraordinaire de la Création ! Un formidable terrain d’échange, d’écoute, de rencontre en vérité…
Et l’Eglise est pour, tout à fait pour ! Elle se permet simplement de formuler quelques conseils utiles au discernement : les forces de la sexualité sont si puissantes, instinctives qu’il faut veiller à toujours les humaniser. Veiller à ne pas transformer l’autre en instrument de mon seul plaisir ; veiller à ne pas réduire, juger – travers oh combien « moderne - la qualité de la relation amoureuse à la seule « réussite » sexuelle ; accepter que cette relation de tendresse s’ouvre un jour à l’accueil d’une vie nouvelle…
Bref : oui au plaisir s’il ne renferme pas sur soi, s’il ne fait pas de l’autre une simple « proie » mais, au contraire, s’il mène à la découverte renouvelée et étonnée de celui ou de celle à qui on a choisi de se donner « corps et âme »… Et pour que vous ne doutiez pas que ce que je viens de dire est tout à fait catholique, appelons un Pape, Pie XII, à la rescousse : « les époux ne font rien de mal en recherchant le plaisir et en en jouissant… » Alléluia !
19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/08/2006
LES NOUVEAUX SITES DE GOSPA.
LES SITES PRINCIPAUX -
21:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA PÂQUE ET LA...PAROUSIE.
Jésus prépare ses disciples à son départ ; plus précisément il leur enseigne, à travers trois paraboles, l’attitude qu’ils auront à adopter au cours de la période intermédiaire entre sa Pâque et la Parousie. C’est dire si ces enseignements nous concernent, puisqu’ils définissent le comportement du croyant tout au long du temps de l’Eglise. Tout se résume en fait en un seul mot qui ouvre l’exhortation de Notre-Seigneur et martèle tout son développement : « Veillez ». La raison de cet appel impératif à la vigilance est simple : nous n’avons aucun moyen de prévoir le jour et l’heure du retour du Fils de l’homme. Nous savons seulement avec certitude qu’il viendra à l’improviste, au moment où nous ne nous y attendons pas. Il nous surprendra même comme un voleur surgissant dans la nuit alors que tout le monde est profondément endormi.
Les trois paraboles que nous propose Jésus vont préciser de manière imagée tout aussi bien la nature de ce « sommeil » que l’« habitus » à mettre en place pour ne pas y succomber et « veiller ». La première mise en scène nous parle d’un maître de maison qui part en voyage après avoir confié la charge de son personnel à un serviteur choisi en raison de sa fidélité. Deux chemins s’ouvrent devant celui-ci : ou bien il honore la confiance de son maître en obéissant à ses ordres quelle que soit la durée de son absence ; ou bien il se laisse tenter par la séduction de l’autonomie, et ne tenant plus compte de la mission que le maître lui a confiée, il se disperse dans des activités peu louables. Sans doute ne bascule-t-il pas d’un seul coup dans l’infidélité : il commence par frapper un de ses compagnons après un repas trop bien arrosé. Puis, comme son acte ne suscite aucune sanction ni réprobation, il multiplie insensiblement ses écarts, jusqu’à s’enliser dans une vie de désordre dont il ne parvient plus à s’extirper. Il compte sur le retard de son maître pour remettre à demain la conversion salutaire, sans vouloir s’avouer qu’il est déjà aliéné par ses mauvaises habitudes sur lesquelles il n’a plus autorité. Aussi lorsque son maître surgit à l’improviste - « le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue » - ne lui reste-t-il plus que la honte du désaveu et le remords de son mauvais choix.
Il serait précieux de pressentir ce qui déterminera l’orientation du serviteur. Certes ses fragilités personnelles entreront en jeu ; mais fondamentalement, c’est sa relation au maître qui décidera du chemin sur lequel il s’engagera. Si cette relation est droite, fondée sur le respect de la parole donnée ; s’il s’agit d’une relation d’amitié qui l’unit à son maître, il ne pourra opter que pour la première solution puisque l’éloignement géographique ne rompra pas leur relation.
Par contre si la relation entre le serviteur et le maître est ambigüe, si elle est entachée de rivalité, empoisonnée de ressentiments, le risque est grand que le serviteur cherche à prendre sa revanche par rapport à son maître et à régler ses comptes avec lui en s’affranchissant de ses engagements. C’est pourquoi il sera mis « parmi les hypocrites », puisqu’il n’exerce pas la charge d’intendant alors qu’il en revendique le titre et les pouvoirs.
La leçon est claire : seuls ceux qui se sont engagés avec le Seigneur Jésus dans une relation d’amour droite et sincère, pourront persévérer dans la fidélité jusqu’à son retour. « C’est lui en effet qui nous fera tenir solidement jusqu’au bout » de manière à ce que « nous soyons sans reproche au jour de son avènement » (cf. 1ère lect.). « Car Dieu est fidèle, lui qui nous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur » (Ibid.) : à ceux qui accueillent son Alliance, il donne l’Esprit qui nous garde unis à Jésus « tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).
« Seigneur tu connais notre faiblesse : l’inertie de la chair et les soucis de la vie nous entraînent malgré nous à oublier le but de notre vie. Laissant notre vigilance s’émousser, nous nous endormons spirituellement, et perdons de vue la mission que tu nous as confiée le jour de notre baptême. Peu à peu, nous nous laissons "récupérer" par l’esprit du monde et cédons à la convoitise de l’avoir, du pouvoir, de la gloire, qui nous aveugle au point de bafouer les droits de nos frères. Que ta Parole nous réveille, que ton Esprit Saint nous donne la force de nous arracher à nos complicités avec “le père du mensonge” (Jn 8, 44), et que ta grâce nous apprenne à "te bénir chaque jour et à louer ton nom toujours et à jamais" (Ps 144). Nous serons alors dignes de faire partie du "peuple saint, qui en tout lieu invoque le nom de notre Seigneur Jésus-Christ" (1ère lect.), dans l’attente du Jour où se révélera pleinement sa gloire. »
Père Joseph-Marie
21:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
BIEN VIVRE SUR TERRE.
- Vivre sur terre demande des efforts, mais ça inclut un voyage autour du soleil à chaque année.
- Les anniversaires sont bons pour vous; plus vous en avez, plus longtemps vous vivez !
- Le bonheur arrive souvent par une porte que vous aviez laissée ouverte sans le savoir.
- La longueur d’une minute dépend de quel côté de la porte de la salle de bain vous êtes !
- Avez-vous déjà remarqué que les gens qui sont en retard sont toujours plus joyeux que ceux qui les attendent ?
- La plupart des gens sont inhumés avec des rêves encore enfouis dans leur cœur.
- Vous pensez peut-être, être seulement une personne quelconque dans ce grand univers mais vous êtes peut-être l’univers pour une personne.
- Quelques erreurs sont trop fun pour ne pas être recommencées une deuxième fois.
- Ne pleurez pas parce que c’est fini; souriez parce que c’est arrivé !
- On peut apprendre beaucoup par les crayons : quelques-uns sont pointus, d’autres jolis, d’autres fonctionnent mal, quelques-uns ont un drôle de nom et plusieurs viennent en différentes couleurs, mais ils sont tous alignés parfaitement dans la même boîte.
- Ayez une bonne journée et sachez que quelqu’un a pensé à vous aujourd’hui !
- Travaillez pour Dieu sur la terre ne paie pas beaucoup mais son plan de retraite est valable pour l’éternité !
21:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
NOUVELLE THÉOLOGIE DE LA LIBÉRATION.
Avec l’abaissement de l’âge légal du travail de nuit à 15 ans, on vient d’assister à un retour en arrière particulièrement sauvage. Certes, il peut y avoir des travaux de nuit qui sont socialement nécessaires (par exemple dans les hôpitaux, la santé en général...). Mais, ces travaux ne correspondent jamais à la qualification que peuvent avoir des enfants ni même des "jeunes travailleurs" (moins de 18) ! Si l’âge du travail de nuit a été abaissé, c’est pour les faire trimer dans l’industrie et les services. Là, il n’y a pas d’utilité sociale, le seul objectif est la productivité et le bénéfice.
Chez l’adulte, le travail de nuit, comme le travail en équipe alternant matin / soir, perturbe l’horloge biologique : on dort moins, d’où perturbations de l’humeur, troubles digestifs, ... sans compter, pour les femmes, les cycles menstruels irréguliers, les risques de fausses couches, ... car l’être humain n’est pas fait pour travailler la nuit. La nuit, tout le monde le sait, c’est fait pour dormir. Et, ne pas dormir la nuit, c’est encore plus grave quand on est très jeune, pour la santé des enfants ou des adolescents qui sont soumis à ce rythme ! La petite prime éventuelle, utilisée comme une carotte qui est censé rendre digeste le plat de couleuvres qu’on veut nous faire avaler, n’y change rien.
Dans la logique du capitalisme, l’être humain n’est fondamentalement qu’une machine à faire du fric, rien de plus. C’est pourquoi tous les discours des classes dominantes sur le travail (discours usés jusqu’à la corde, selon lesquels : "Il n’y a plus de classe ouvrière", "La lutte des classes, c’est fini", "Les travailleurs ne sont pas exploités"ou "Le seul système viable, c’est le capitalisme" -capitalisme confondu volontairement avec la "démocratie", terme bien commode pour envelopper la soumission) cache bien mal leur mépris pour les jeunes (des cités notamment), les travailleurs (immigrés ou pas, avec ou sans-papiers), les Femmes ou les Hommes ("de la France d’en bas"), les SDF et les mal-logés...
A eux les discours menteurs, complaisamment relayés par les médias ; à nous le boulot en 2 x 8 ou, pire en 3 x 8. Eux, ils ne savent pas ce que c’est. Leurs enfants non plus. Mais, ça ne les empêche pas de continuer à nous l’imposer, et, maintenant, de vouloir l’imposer à nos enfants. Sachons ne pas les laisser faire.
Il nous faut instaurer une Théologie de la libération Européenne plus combative, plus critique, plus corrosive par rapport aux débordements du néolibéralisme.
Le Christ est venu pour aider les souffrants et non les bien-portants. Nous semblons l’oublier trop souvent.
Ensemble combattons avec Amour pour davantage de Justice Sociale. Cet Amour que Dieu nous donne par son Esprit. Nous devons pour cela réfléchir à la mise en place dune praxis de libération des peuples occidentaux.
Il nous faut une Nouvelle Théologie de la Libération à la lumière des Évangiles. Nous devons répondre aux attaques néolibérales qui diminuent et manipulent les humains que nous sommes pour leurs seuls profits.
Tous nos combats se feront avec la grâce de Dieu Amour.
Naîtra alors, une nouvelle spiritualité de la Libération issue de la vie des plus pauvres et des opprimés.
Bruno LEROY.
11:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE DE LA LIBÉRATION. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, GAUCHE, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Si Dieu est bon, pourquoi permet-il le mal?
Pourquoi permettons-nous le mal?
Et nous voici renvoyés à notre propre liberté personnelle et à ces grandes infrastructures collectives – économiques, financières, politiques – qui entretiennent dans le monde, avec notre complicité active ou passive, l’injustice, le malheur, la mort. Pourquoi écoutons-nous si peu, si mal, la voix qui nous dit, au plus intime de notre conscience et dans les textes saints des traditions religieuses : «Choisis la vie, et tu vivras».
Quand on a affirmé cela, on peut alors faire rebondir la question, mais en d’autres termes : n’allons-nous pas être tentés de désespérer, en constatant notre impuissance à transformer ces structures de malheur, hors de nous, et cette volonté fragile et rebelle, en nous? Et puis il n’y a pas que le mal commis par les hommes. Il y a le mal subi, ces malheurs cosmiques, tsunamis ou typhons, qui brusquement nous rappellent que nous ne sommes pas maîtres de la nature. C’est alors qu’apparaît à mes yeux la profondeur de la foi chrétienne. Elle ne nous donne pas de réponse à la question douloureuse : pourquoi le mal dans le monde? Que pèserait une explication devant la mort d’un enfant? Mais ma foi me dit trois choses.
Se libérer de la tentation
La première, c’est que même si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, lui qui connaît tout. La manière dont l’Evangile nous parle des forces du mal nous fait pressentir un «mystère d’iniquité» qui nous déborde. L’appeler «péché originel», le mettre au compte de celui que l’Evangile appelle «homicide et menteur dès l’origine», ce n’est pas résoudre la question, ni même l’expliquer. Mais c’est nous libérer de la tentation et de la prétention de ramener le mal à notre mesure, de vouloir le surmonter par nos seules forces, de nous ériger en juges suprêmes de la conduite de nos frères, ou de la nôtre propre.
Un oui d'amour et de liberté
La seconde, c’est qu’il est arrivé quelque chose au mal depuis que Jésus l’a affronté sur la croix. Il est descendu dans les profondeurs de la violence subie, de l’accusation injuste, de la lâcheté complice – pensons à son procès - . Il est descendu dans la profondeur de la souffrance et de la mort. Pas pour faire une victime de plus, mais pour déposer, en ce fond sans fond, un oui d’amour et de liberté. Pour transfigurer le lieu du mal radical en un lieu où le pardon et l’amour demeurent possibles. Pour que resurgissent, de ces profondeurs, la Vie qu’elles avaient trahie, détruite, niée. Armés de cette certitude, nous pouvons engager le combat, personnel et collectif, contre les forces du mal. L’amour aura le dernier mot.
Jésus nous montre un chemin
La troisième en effet, c’est que Jésus nous montre un chemin. Le mal est pour chacun d’entre nous, comme il l’a été pour lui-même, un appel à nous engager pour soulager la souffrance de ces prochains dont nous décidons de nous faire proches. La question devient alors : «auprès de qui vais-je décider, avec la force de l’Esprit et à la manière du Christ, de lutter contre le mal?»
Marguerite Léna |
10:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Pourquoi les chrétiens se méfient-ils du plaisir ?
Dans la Bible, le plaisir et le désir ont leur place. Le sexe aussi ! Relisons le Cantique des Cantiques.
Le Dieu de la Bible est celui qui reconnaît le plaisir en l’homme et qui l’invite à de se délivrer de ce qui l’empêche d’être homme, complètement homme.
« Invente l’amour » dit Dieu à l’homme. Dieu se laisse connaître, or connaître, c’est inventer. C’est un Dieu libérateur, qui oublie le passé, et pardonne, car, pour lui, l’important c’est demain. La Bible est l’ouverture à demain. Pour un monde où il puisse être heureux, complètement heureux dans sa vie et dans son corps.
Or la donne a changé radicalement avec les dernières évolutions dans les domaines comme la biologie et la médecine. Ne faut-il pas penser autrement ?
Les « solutions » d’hier ne sont plus « opérationnelles ». La modernité oblige l’homme à ré-inventer le mot « amour ». N’est-ce pas aussi une question de foi ? Encore faut-il accepter l’inattendu de l’homme, ne pas savoir où on va, prendre le risque de se tromper, et, comme dans le plaisir, si j’ose dire, « perdre pied » ! Ce qui fait évidemment peur. Ce que toute institution supporte difficilement. Mais c’est la vie ! Mais l’Église est devenue perméable, au début du Moyen Age, à une philosophie qui condamnait le plaisir.
C’est très dur aujourd’hui de s’en dégager. Pour retrouver une liberté de parole qui parle au cœur de l’homme d’aujourd’hui, elle doit retrouver l’homme dans ce plaisir de vivre et d’inventer un autre « sujet » d’amour dans un monde
10:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'HYPOCRISIE DES PHARISIENS.
Avec l’évangile, nous terminons notre progression à travers les invectives de Jésus aux pharisiens.
Jésus continue à dénoncer leur hypocrisie : « Vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur, ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements ». Autrement dit : « Vous êtes sans le savoir porteur de la mort et cela est visible à la façade que vous vous donnez. Loin de tromper les apparences, votre blancheur extérieure, faisant penser aux sépulcres blanchis, met au contraire en évidence votre intérieur mortifère ».
C’est bien l’inflexion des pharisiens vers la mort et non pas vers le Royaume que Jésus dénonce ici. Voilà comment ils se sont fermés les portes du Royaume des cieux.
Et le comble est que par cette apparence blanchie, privée des couleurs de la vie, ils répandent autour d’eux la mort qu’ils portent en eux-mêmes. Voilà l’essence de la seconde apostrophe que Jésus leur adresse. Avec elle, les invectives du Maître atteignent un sommet : « Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes ».
Cette accusation d’homicide repose, d’une part, sur une action et, d’autre part, sur des paroles. D’un côté, les pharisiens bâtissent « les sépulcres des prophètes » et décorent « les tombeaux des justes » ; d’un autre, ils disent : « Si nous avions vécu aux jours de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour verser le sang des prophètes ».
En fait, ce n’est pas en tant que fils de leurs aïeux que les pharisiens se retrouvent homicides, mais c’est parce qu’ils sont homicides que l’on peut reconnaître en eux les descendants de leurs pères.
L’hypocrisie résulte ici dans l’hommage apparent rendu aux prophètes assassinés par les pères. En effet, pourquoi construire ou décorer les tombeaux des prophètes ? Pour honorer les prophètes ou pour se disculper d’être comme ses pères ? En réalité, Jésus accuse les pharisiens de détourner l’honneur rendu aux prophètes au profit de leur déclaration d’innocence, laquelle va de pair avec la condamnation de leurs pères. Autrement dit, chez les pharisiens, la disculpation appelle l’inculpation.
Celui qui ne reconnaît pas son péché se retrouve dans l’obligation de l’attribuer à un autre. L’accusation ici se double d’un mensonge et tout mensonge dissimule une volonté de meurtre. Voilà l’homicide !
A l’inverse d’une telle attitude, faisons notre cette supplication de saint Augustin que nous fêtons aujourd’hui et qu’il adresse au Seigneur dans un passage de ses Confessions : ‘‘ La maison de mon âme est étroite pour vous recevoir, élargissez-la. Elle tombe en ruines, réparez-la. Çà et là elle blesse vos yeux, je l’avoue et le sais; mais qui la balayera ? A quel autre que vous crierai-je : « Purifiez-moi de mes secrètes souillures, Seigneur, et n’imputez pas celles d’autrui à votre serviteur (Ps XVIII, 13-14)?» « Je crois, c’est pourquoi je parle; Seigneur, vous le savez (Ps CXV, 10). » « Ne vous ai-je pas, contre moi-même, accusé mes crimes, ô mon Dieu, et ne m’avez-vous pas remis la malice de mon cœur Ps XXXI, 5)? » « Je n’entre point en jugement (364) avec vous qui êtes la vérité (Job IX 2,3).» « Et je ne veux pas me tromper moi-même, de peur que mon iniquité ne mente à elle-même (Ps XXVI, 12).»
Frère Elie
10:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/08/2006
Des nouvelles de Taizé.
*Août 2006 à Taizé
*Dimanche 3 septembre: Célébration de l'eucharistie télévisée
*Préparation de Kolkata: «Je n'avais rien d'autre que la confiance»
*Rencontre de Zagreb
*Nouveaux livres, CD et DVD
*Prière
Août 2006 à Taizé
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*** Le premier anniversaire de la mort de frère Roger a été célébré très
simplement. À 20 h 15, les frères se sont réunis autour de la tombe dans le
cimetière du village et ont chanté l'un des chants préférés de frère Roger:
«Jésus le Christ, Lumière intérieure, ne laisse pas mes ténèbres me parler.
Donne-moi d'accueillir ton amour.» Puis la célébration de l'eucharistie a
suivi dans l'église de la Réconciliation, présidée par Mgr Gérard Daucourt,
évêque de Nanterre, un ami de longue date. À Castelgandolfo, le pape Benoît
XVI, rappelant la mort de frère Roger, a dit: «Nous demandons au Seigneur
que le sacrifice de sa vie contribue à consolider l'engagement pour la paix
et la solidarité de ceux qui ont à coeur le futur de l'humanité.»
http://www.taize.fr/fr_article3743.html
*** La fête de la Transfiguration, le 6 août, est toujours un moment très
particulier à Taizé. «Quand, dans la prière, nous regardons vers la lumière
du Christ transfiguré, elle nous devient peu à peu intérieure, elle vient
habiter nos coeurs. Le mystère du Christ devient aussi le mystère de notre
vie ... Alors, même les fragilités et les imperfections peuvent devenir une
porte par laquelle Dieu entre dans notre vie ... Et cela nous donne le
courage de suivre le Christ ...» Cette année, la célébration a reçu une
note supplémentaire de joie quand les frères ont accueilli un nouveau frère
dans la communauté: il vient de El Alto, en Bolivie.
*** Chaque jeudi soir, les jeunes sont invités à rester dans l'église après
la prière pour une brève rencontre avec frère Alois. Semaine après semaine
il a rappelé l'une des questions brûlantes du moment: la situation au
Proche Orient. «Ces dernières semaines nous avons souvent prié pour le
Proche Orient, pour ceux qui souffrent de la violence. Nous avons pu garder
le contact avec quelques-uns qui nous sont proches au Liban et en Israël.
Ce que nous pouvons accomplir, c'est peu de chose, mais ce peu, nous devons
le faire.»
Rencontres avec frère Alois: http://www.taize.fr/fr_article3813.html
*** Les rencontres hebdomadaires en août sont parmi les plus grandes
semaines de l'été, au delà de 4000 à 5000 jeunes arrivant chaque dimanche
de quelque 60 pays différents; parmi eux, on remarquait les groupes de
Roumanie et d'Albanie. Le dernier week-end du mois, Mgr Roland Minnerath,
archevêque de Dijon, a présidé l'eucharistie du dimanche matin. d'autres
responsables d'Églises sont venus en août: les évêques anglicans Tony
Robinson de Pontefract, Nigel McCulloch de Manchester et Tim Stevens de
Leicester; Mgr Benoît Rivière d'Autun, Mgr Clemens, Secrétaire du Conseil
des laïcs à Rome, le Père Vsevolod Chaplin, du Patriarcat orthodoxe de
Moscou et le Vénérable Colin Williams, Secrétaire général de la Conférence
des Églises européennes. Parmi d'autres invités, Michel Camdessus, ancien
président du Fonds monétaire international.
Dimanche 3 septembre: Célébration de l'eucharistie télévisée
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*** 10 h 55, dimanche 3 septembre 2006, l'eucharistie du matin sera
télévisée depuis l'église de la Réconciliation à Taizé: Le Jour du Seigneur
/ France 2.
Pour le détail du programme de dimanche:
http://www.lejourduseigneur.com/programmesDuMois.do?dateP...
Pour trouver l'émission dans les archives: http://www.lejourduseigneur.com
*** "Frère Roger, un silence révolutionnaire": Pour voir la vidéo du
documentaire qui a été diffusé le dimanche 20 août sur France 2 / Le Jour
du Seigneur:
http://www.lejourduseigneur.com/detail.do?noArticle=5148&...
Préparation de Kolkata: «Je n'avais rien d'autre que la confiance»
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Dans le cadre de la préparation de la rencontre de Kolkata, des jeunes de
Pologne, du Portugal, de Corée et de France ont fait une série des visites
dans différentes régions de l'Inde. Bartek, de Pologne, partage certaines
de ses découvertes dans le Gujarat: «Quand les frères de Taizé m'ont
demandé de venir en Inde pour les aider à la préparation de la rencontre de
Kolkata, je n'avais aucune idée du genre d'expérience qui m'attendait. Je
n'avais même jamais pensé aller en Inde. Je pensais que c'était trop loin
de la Pologne. Mais j'ai dit oui et cinq semaines plus tard j'étais à
Mumbai! Je suis arrivé dans la soirée du 11 juillet, jour des attentats. Et
c'est ainsi que mon propre pèlerinage de confiance a commencé. Oui, je
n'avais rien d'autre que la confiance... Nous essayons d'utiliser des
chants en gujarâtî et en hindi, de sorte que chacun puisse prendre part à
notre prière. Peu de gens savent l'anglais, mais le moment de silence est
clair pour chacun! Je sais que pour la plupart de ces jeunes, il n'est pas
possible d'aller à Taizé. Même aller à Kolkata n'est pas facile à cause des
problèmes scolaires et financiers. Mais il y a un fort désir de rencontre;
par ma présence (je ne prétends pas être une célébrité, c'est simplement
parce que je suis venu de très loin pour les rencontrer) et la prière
partagée, nous pouvons vivre un avant-goût de la communion que Kolkata va
manifester, et c'est ce qu'est l'Église!...»
http://www.taize.fr/en_article3835.html
Rencontre de Kolkata, du 5 au 9 octobre:
http://www.taize.fr/fr_rubrique848.html
Rencontre de Zagreb
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Quand on a annoncé à Milan que la capitale croate, Zagreb, avait été
choisie pour la rencontre européenne de 2006, la première réaction des
Croates a été de vraie joie, et, avec un sens des réalités très terre à
terre, d'incrédulité: «Mais nous n'avons même pas métro!» Durant tout
l'été, une intense réflexion s'est poursuivie, et les premiers frères, avec
des soeurs de Saint-André et des jeunes volontaires, vont arriver à Zagreb
en septembre. On y attend beaucoup de la rencontre, que certains espéraient
depuis longtemps. Renato dit: «Voici une vingtaine d'années, un groupe de
jeunes de Zagreb participait régulièrement aux rencontres à Taizé et aux
rencontres européennes à la fin de l'année. Ils portaient dans leur coeur
l'attente et le désir que leurs concitoyens vivent cette même joie, le
chant, la prière et la communion dont eux-mêmes faisaient l'expérience lors
de ces rencontres. c'est pourquoi ils interrogeaient sans cesse les frères:
'Quand est-ce que la rencontre européenne aura lieu à Zagreb?' c'était une
question très osée car les circonstances politiques de l'époque ne le
permettaient pas. Ces jeunes n'étaient pas conscients que leur désir était
un rêve qui allait devenir réalité à la fin de cette année. Nous ne pouvons
pas prendre la vraie mesure de ce rêve ni saisir tout ce que signifie cet
événement pour la ville de Zagreb et notre petit pays. Mais plus que
jamais, nos coeurs sont emplis de joie et d'élan, et nous participerons à
la rencontre de cette d'année dans notre propre ville comme adultes qui ont
aujourd'hui une quarantaine d'années, avec nos familles et nos enfants.»
Rencontre de Zagreb du 28 décembre 2006 au 1er janvier 2007:
http://www.taize.fr/fr_rubrique387.html
Nouveaux livres, CD et vidéos
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Plusieurs publications nouvelles sont disponibles depuis cet été:
*** «Choisir d'aimer - Frère Roger de Taizé 1915-2005». Ce livre de la
communauté de Taizé voudrait exprimer, par des témoignages, des
photographies, et des textes de frère Roger, son infinie reconnaissance
pour la vie donnée de son fondateur. Les Presses de Taizé, distribué par le
Seuil - Volumen,144 pages, ISBN 2850403211. Les diverses traductions seront
annoncées dès leur parution.
*** «Christe Lux Mundi», seize des chants de Taizé les plus récents sur le
dernier CD réalisé à Taizé; réf: T568, Les Presses de Taizé, Naïve
diffusion. Disponible dans les librairies religieuses, les librairies La
Procure et Siloë ou à La Procure VPC (tous pays), tél.: 33 (0)3 44 67 38 00
- fax: 33 (0)3 44 67 38 58.
*** «Prier dans le silence du coeur - 100 prières» de frère Roger, a été
traduit en Pologne par Wydawnictwo Ksiezy Marianów MIC sous le titre
«Modlic sie w ciszy serca Sto modlitw», ISBN 8375020362,
http://tinyurl.com/h87nm
Le même livre est disponible en néerlandais chez Ten Have: «Bidden in de
stilte van je hart 100 gebeden», ISBN 9025956971,
http://tinyurl.com/ery9x
*** «Pressens-tu un bonheur?» de frère Roger a été traduit en tchèque chez
Karmelitánské Nakladatelstvi: «Netusena Radost», ISBN 8071950750,
http://tinyurl.com/z5po5
*** Le livre de Olivier Clément, «Taizé - Un sens à la vie» a été traduit
en brésilien chez Editora Cidade Nova, São Paulo, ISBN 8589736431,
http://tinyurl.com/kkfmw
*** «Oração Frescura de uma fonte», traduction portugaise du livre «La
prière, fraîcheur d'une source», écrit ensemble par frère Roger et Mère
Teresa de Calcutta, a été publié par Paulus Editora, Apelação, Portugal,
ISBN 9723011905.
*** Une anthologie des écrits de frère Roger a été publiée en slovaque dans
la série: «Vlastnymi Slovami» chez Dobra Kniha, ISBN 8071415332,
http://tinyurl.com/l7mbx
Prière
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Jésus notre paix, dans un monde où nous pouvons être déconcertés par
l'incompréhensible souffrance des innocents, donne-nous de rendre visible,
par notre vie, un reflet de ta compassion.
22:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |