7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/02/2007

"CAPITALISME" UNE MALADIE QUI SE SOIGNE !


Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien n'est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C'est l'espoir pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs Humaines avant l'économie. Les libéraux semblent sans âme face à la mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon, la mort de nos sociétés est déjà programmée...


Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font. La destruction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n'avons droit qu'à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d'entre nous, alors qu'il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l'on se crée, que l'on nous crée, et que l'on paye de toute notre vie par le travail et l'allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l'homme. La nourriture, l'abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l'exploitation, de la guerre, de l'anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu'un infiniment petit souffle de vie. L'heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu'ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l'homme ne serait plus un loup pour autrui. Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie

Bruno LEROY.

11:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, politique, gauche |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Commentaires

Oui, il y a vraiment de quoi se révolter contre ce monde qui privilégie l'argent et les profits sur les besoins humains. L'être humain est devenu le moyen, et n'est plus la fin. C'est la vie qui est en danger. Il y a besoin de resistances tant spirituelle que politique.

Écrit par : Bruno | 21/02/2007

Cher Bruno,
Il faut se révolter contre tout ce qui diminue l'Humain. Contre tout ce qui porte atteinte à notre Dignité.
Se taire, c'est se faire complice d'un désordre établi. L'argent Roi régit nos vies et nous oppresse.
Nous sommes devenus des chiffres sur le grand échiquier politique.
Nous devons résister spirituellement en affirmant et surtout, en vivant nos valeurs et convictions. Et nous devons nous impliquer en tant que Citoyens ( nes ) par un militantisme associatif ou humanitaire afin de dévoiler sans cesse les failles du système qui sont, à ce jour, devenues immenses. Puis, remédier au mieux en interpellant nos hommes politiques qui vivent dans des sphères illusoires.
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 21/02/2007

Je ne sais pas si ça se soigne, mais on peut essayer tout au moins. N'importe comment, l'état des choses actuel est inacceptable. Mais j'aurai tant à dire ! Comment ce système déstructure complètement l'humain, ses repères, et plus particulièrement la jeunesse... Et aprés on cogne dessus à coup de matraque ! Et bientôt on les "calmera" avec l'armée... C'est plus un bonnet d'âne qu'il faut envoyer aux politiques, aux financiers, aux technocrates ; c'est un entonnoir !
Bien fraternellement
Samuel

Écrit par : Samuel | 21/02/2007

Cher Samuel,
Je ne suis pas certain également que tant de misères générées volontairement se soignent. Mais, ce que je sais au fond de moi, c'est que nous ne devons pas nous résoudre à la fatalité. La révolte permanente demeure la solution qui mène au militantisme vers un monde à visage plus Humain.
Au moins, nous aurons essayés de rendre la terre moins moche avant de passer à la caisse. C'est le sens que nous devrions donner à notre vie. Sinon, à quoi bon vivre comme des cons soumis, des moutons qui suivent le troupeau en se résignant par...peur.
Non, ce destin n'est pas pour moi !
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 22/02/2007

Content d'en trouver un autre qui ose dire ce que je dis toujours : faut essayer, et si on doit échouer, c'est pas en la bouclant qu'on réussira. Alors autant essayer ! Bien fraternellement.
Samuel

Écrit par : Samuel | 22/02/2007

A propos de capitalisme : pour friser l'écoeurement, fallait regarder "envoyé spécial" ce soir, le dernier volet. Comment, pour flatter la vanité de quelques grues, on pille les cheveux sacrifiés à l'humilité des Hindous. Eux, conformément à leur foi, se font raser la tête en signe d'humilité et PAIENT pour cela. Des entreprises les récupèrent pour rien, et une fois retraité en Italie (là est le leader du marché) les revendent comme mêches de rajout de toutes les couleurs à prix d'or. Quand on sait que les mèches non conformes sont triés CHEVEUX PAR CHEVEUX A LA MAIN PAR DES OUVRIERES PAYEES 30 EUROS PAR MOIS, on à compris.
Du délire !
A ce stade c'est fouler au pied toutes les valeurs ; ce n'est pas parce qu'on ne partage pas une foi qu'on doit la traîner dans la boue.
Ce soir je suis écoeuré.
Bien fraternellement.

Écrit par : Samuel | 22/02/2007

Cher Samuel,
Je connais malheureusement toutes ces entraves portées à la Dignité Humaine. C'est en ce sens qu'il faut combattre. Ne pas s'avouer vaincu face à l'oppresseur c'est déjà donner l'exemple aux générations suivantes que le militantisme est le refus de baisser les bras. Même sans résultats concrets nous aurons cette originalité de ne pas être complice d'un monde qui ne sait plus même la valeur d'un être Humain. Je veux dire la valeur de son coeur...!
Très Fraternellement et excellent week-end à Vous et ceux que vous aimez !!!
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 23/02/2007

Les commentaires sont fermés.