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30/06/2007

LES RITES CONSTITUENT LE LIEN SOCIAL.

La ritualité met les hommes en communication en conférant à des objets, à des gestes, et à des mots des significations symboliques et par là noue un tissu de relations sociales où chacun peut trouver son identité par le sentiment d’appartenir à une communauté humaine déterminée. Par exemple, lors d’une cérémonie d’ouverture ou de clôture d’un congrès politique, les participants chantent l’hymne du parti ; ils énoncent ainsi dans un langage symbolique un certain nombre de valeurs sur lesquelles ils s’accordent et, par le fait même, nouent le groupe politique auxquels ils appartiennent.

Comme toute loi, le rite interdit. Ce qu’il interdit en priorité, c’est l’attitude d’isolement. Car, par essence, le rite est social. Participer au rite, c’est donc nécessairement être mis en relation avec la collectivité. La participation au rite suppose donc une aptitude à se reconnaître dans une collectivité qui a une histoire singulière ; il oblige à la relation avec les autres, il va à contre-courant des tendances individualistes. En outre, le rite marque une césure par rapport au travail et au temps quotidien ; il oblige à s’en dégager. En d’autres termes, le rite interdit de rester immergé dans des tâches besogneuses, régentées par le besoin. Il met en suspend une vie qui ne serait réglée que par le travail, l’utilité ou le profit.

Notons à cet égard que ceux qui sont esclaves du travail, méprisent le rite, car celui-ci est improductif. Ainsi, le rite du repos dominical a pour fonction, en autres, de libérer l’homme de l’asservissement aux tâches pesantes ; il le soustrait au poids de la quotidienneté des jours afin de le rendre disponible à la relation aux autres. La participation au rite suppose donc la capacité de s’abstraire d’un déroulement de temps continu et subi. Le rite humanise le temps ; il y imprime la trace de la liberté de l’homme. Il manifeste que l’homme n’est pas seulement un être de besoin, mais aussi un être de relation. Chacun rivalise de dons et de cadeaux. Ce qui est échangé n’est pas considéré comme une marchandise utilitaire et monnayable, mais comme l’expression de la reconnaissance mutuelle et de la joie de vivre ensemble. C’est ainsi que lorsque des cadeaux sont offerts, on en efface le prix ; on veut signifier par là que l’échange se situe par-delà le circuit économique du marché et du profit et met en oeuvre une relation de gratuité qui, elle, est sans prix : le véritable trésor est la relation elle-même.

L’échange des biens sous le signe de la gratuité ouvre l’avenir. Le fait d’avoir ranimé l’opération de reconnaissance mutuelle permet de revenir au temps quotidien, d’y poursuivre des fins, d’y travailler, d’affronter les difficultés de l’existence, d’y dépenser son énergie pour y faire naître la vie. Ainsi, par exemple, le rite de l’an nouveau est aussi bien souvenir du passé qu’ouverture vers l’avenir. La célébration du passé permet d’envisager l’avenir avec confiance. En ce sens, le rite a pour fonction de lier tradition et nouveauté.

En résumé, le rite par sa triple fonction reconstitue le lien social. Il affirme la vie par la pratique de l’échange et fait foi en l’avenir. Il est ainsi une manière de subvertir la mort, de combattre inlassablement ce qui mine l’existence du corps social.

BRUNO LEROY.

10:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A mon ange gardien.

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A mon ange gardien

Glorieux gardien de mon âme,
Toi qui brille dans le beau ciel
Comme une douce et pure flamme
Près du trône de l'Eternel
Tu descends pour moi sur la terre
Et m'éclairant de ta splendeur
Bel ange, tu deviens mon frère,
Mon ami, mon consolateur !...

Connaissant ma grande faiblesse
Tu me diriges par la main
Et je te vois avec tendresse
Oter la pierre du chemin
Toujours ta douce voix m'invite
A ne regarder que les cieux
Plus tu me vois humble et petite
Et plus ton front est radieux.

O toi ! qui traverses l'espace
Plus promptement que les éclairs
Je t'en supplie, vole à ma place
Auprès de ceux qui me sont chers
De ton aile sèche leurs larmes
Chante combien Jésus est bon
Chante que souffrir a des charmes
Et tout bas, murmure mon nom ...

Je veux pendant ma courte vie
Sauver mes frères les pécheurs
O bel ange de la patrie
Donne-moi tes saintes ardeurs
Je n'ai rien que mes sacrifices
Et mon austère pauvreté
Avec tes célestes délices
Offre-les à la Trinité.

A toi le royaume et la gloire,
Les richesses du Roi des rois.
A moi l'humble Hostie du ciboire,
A moi le trésor de la Croix.
Avec la Croix, avec l'Hostie
Avec ton céleste secours
J'attends en paix de l'autre vie
Les joies qui dureront toujours.

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Poésies, Paris, le Cerf, Desclée de Brouwer, 1979.

10:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Esprit d'Amour...

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Pourquoi fêter le Sacré Cœur de Jésus (avant-hier) et le Cœur immaculé de Marie (hier) ? Parce que toute leur vie depuis le premier instant a été un immense acte d'amour : amour filial du Père, amour de la Mère et du Fils, amour miséricordieux de tous les êtres humains. Et le cœur est le symbole le plus fort de cet amour. Et nous, comment arriver à aimer
"de tout notre cœur" ? Seul, l'Esprit Saint peut nous faire accéder à la totale vérité de l'Amour, comme en témoigne Guy Gilbert.

"Nous invoquons trop peu le Saint Esprit. Il est celui qui, en toutes circonstances, intervient, console, panse les blessures et sauve.
Il nous comble de ses dons. A condition de lui demander. Il nous unit surtout, et d'abord, par l'Eucharistie. Toute la famille humaine est là. L'Esprit plane au-dessus de la foule.
Mystérieusement. Que l'église soit comble ou que vous soyez une poignée seulement…

Qui fait que cette dame, qui avait quitté l'Eglise depuis trente ans, a brusquement, un
dimanche, au son des cloches, été attirée par le temple qu'elle frôlait et où je célébrais ?
Au baiser de paix, je suis allé lui donner l'accolade. Elle était au fond, juste auprès de la porte d'entrée. Elle éclate en sanglots. Emu, je ne savais que faire. Je ne l'ai jamais revue. Seulement, elle m'a écrit quelques semaines après :
J'ai retrouvé ma vie de chrétienne, après trente ans de désert. Qui m'a poussée à entrer ce dimanche-là dans l'église ? "L'Esprit d'Amour" lui ai-je simplement répondu. Il nous rassemble. Il nous unit. Il nous fait signe.

Notre Eucharistie doit être le sommet de notre vie. Si tu arrives juste à l'heure ou toujours en retard, la messe pour toi ça ne sera qu'un moment à ne pas louper parmi les mille autres choses à faire durant la semaine. Sans plus. Arrive avant l'heure. Prépare-toi dans la
semaine à la rencontre où le Saint esprit nous réunit.

Alors, l'Eucharistie sera le centre de ta vie. Et la force qu'elle te donnera sera à la mesure de ton attente et de ta joie de recevoir le Christ vivant."

 

Guy Gilbert
"Le plus bel album de famille : Le Rosaire" - p 90-91

10:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/06/2007

QUE FAIRE DANS CE MONDE INHUMAIN ?

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Parfois, je me demande si les Humains que nous sommes ne sont pas devenus de vulgaires marchandises. Des machines à produire pour un système ne respirant que l’odeur de l’argent. Et si, nous chrétiens, étions pris dans cette spirale infernale de la compétitivité.

En voulant écraser les autres par la seule loi de la jungle. Ce serait terrifiant d’être chrétien et de nier la valeur Humaine, non ? Et pourtant, nos consciences sont conditionnées, sans que nous le sachions, par le système dans lequel nous vivons.

Il faut se rendre à l’évidence et ainsi, devenir plus vigilants. Un discernement en ce domaine est plus que nécessaire. Il est vital pour l’avenir du monde. Notre maturité spirituelle doit être cultivée chaque jour. Elle nous évitera d’avoir l’esprit simpliste au point de voir les bons d’un côté et les méchants de l’autre.

Les Hommes sont plus complexes que cela et il faut toujours analyser ce qui les portent à agir. Les Jeunes que je rencontre chaque jour s’estiment déjà n’être plus bons à rien. En effet, ils ont commis des vols, des méfaits et il serait facile de juger sans extraire la racine de leurs actes. Leurs comportements marginalisés viennent souvent d’une enfance maltraitée qui les a dévalorisés. Ils n’ont plus confiance en eux et se sentent incapables de voir ce qu’ils feraient de positif sur Terre.

Le manque de confiance en nous peut mener aux conséquences les plus terribles. Un chrétien qui manque de confiance, cela existe bien-sûr, doit immédiatement reposer toute sa confiance en Dieu-Amour. Ne soyons pas comme les athées dont la rentabilité et l’argent les gratifient au point qu’ils perdent confiance, lorsque tout s’écroule. Leur confiance est construite sur du sable ainsi que leur vie et il n’est guère surprenant de voir certains hommes d’affaires ruinés se suicider.

En ayant un regard positif sur nous-mêmes, nous pourrons révéler la splendeur des autres. Même mes Jeunes qui sont loin d’être des anges ont des potentialités immenses. Plutôt, que nous lamenter sur le manque de moralité de certaines personnes, il serait bon que nous mettions en lumière leurs vraies valeurs intrinsèques. Dans la boue, il se trouve toujours des pépites scintillantes qui ne demandent qu’à s’embraser. Soyons des révélateurs de lumière et oublions les obscurités.

Christ n’a-t-il point dit que nous étions la Lumière du monde. Nous n’avons pas le droit, en sachant cela, de laisser les autres dans la cécité. Chaque être Humain possède sa part de cristal. Il suffit d’avoir de bonnes relations avec autrui et de dire à telle personne que nous avons découvert un talent caché. Mes Jeunes se croient faits en général pour les professions commerciales. D’abord, l’appât du gain ensuite parce que le métier est moins difficile qu’en usine. Et l’engrenage vient lorsqu’ils se présentent, souvent mal habillés. On leur fait comprendre qu’ils sont juste bons à décharger des camions.

Je dirai, l’art de l’éducateur est de trouver en eux les dons soient artistiques, manuels, créatifs, intellectuels afin qu’ils retrouvent confiance en leurs talents. Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine mais, je ne suis pas mécontent que certains braqueurs de Banques soient, après avoir payés leur dette à la société, devenus patrons d’un garage ou d’un magazin etc...Cela n’était même pas pensable lorsqu’ils me furent confiés.

Il suffisait de faire un long cheminement avec eux pour découvrir leurs centres d’intérêts. Nous sommes tous capables d’agir de cette façon sans être éducateur, chacun ses charismes. Puisse Dieu nous donner la Force et l’Esprérance de faire germer en chaque être la confiance afin qu’il ou elle devienne ce qu’elle est !

Demandons à Christ de nous aider dans cette merveilleuse mission qui donnera un visage plus beau au monde. Le visage de la confiance et de l’Amour retrouvés. Son Esprit ne saurait nous refuser une telle ambition pour une société plus juste et plus équitable.

Bruno LEROY.

21:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

UNE RELIGION DE LA CULPABILITÉ.

J’entends encore souvent cette question ; pourtant, j’avoue avoir un peu de mal à la comprendre car je n’ai pas été élevé dans la « religion de la culpabilité ».

Je sais bien qu’autrefois, on disait aux enfants – et aux adultes aussi, qu’on traitait alors un peu comme des enfants – que Dieu, « le Père Tout-Puissant », voyait tout du haut du grand balcon du ciel et qu’il notait dans un grand livre tous nos péchés pour mieux nous faire expier nos fautes au grand jour du « Jugement dernier »
C’était le temps où les prêcheurs parlaient davantage de l’enfer que de l’amour et où Dieu ressemblait davantage à un « garde chiourme » qu’à un Père plein de tendresse ! J’ai connu un vieux monsieur qui, pendant des années, n’a pas osé lever la tête au moment de l’élévation de l’hostie par le prêtre, lors de la consécration.
On lui avait appris que c’était une faute très grave. Il ne fallait pas regarder la mystérieuse transformation du pain… Un jour, pourtant, cet ami, s’est rebellé : il a levé le front, regardé le pain eucharistique et les foudres ne lui sont pas tombées dessus !

Je crois que cet homme a eu raison d’agir ainsi ce jour-là car, en brisant la fausse image d’un Dieu « gendarme », il a commencé son chemin de libération et sa marche vers un Dieu de l’Amour ! Pour être tout à fait franc : je crois que Dieu se fiche éperdument de noter la liste de nos péchés dans son vieux registre ! Car, pour lui, le mot « péché » ne s’écrit pas au pluriel, mais toujours au singulier. La liste de nos fautes ennuie prodigieusement Dieu ! Le seul « péché » qui le touche et l’attriste, c’est notre lenteur à aimer, notre désinvolture devant la seule grande affaire de notre vie : l’Amour !
Nous faisons si souvent le même constat que St Paul : « Ce que je veux, je ne le fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais » ! Je ne crois pas que le rôle de la religion catholique soit de nous culpabiliser : un Dieu qui, sans cesse, nous plongerait dans les ornières boueuses de notre culpabilité (culpabilité inhérente à notre condition humaine, comme l’a très bien montré la psychanalyse) serait un Dieu pervers… Dieu ne veut pour nous qu’une chose : notre bonheur !
Et Jésus, pendant sa vie terrestre, a passé son temps à tendre la main aux pécheurs, aux prostituées, aux collecteurs d’impôts… La seule religion qui vaille est celle qui propose le visage d’un Dieu qui relève, qui met debout, qui « sauve » ; pas un Dieu qui condamne, pas un Dieu « très haut » et hautain mais un Dieu « très bas » (selon la belle expression de Christian Bobin) c’est à dire un Dieu toujours proche de l’homme et de ses fragilités ; un Dieu qui nous aime : qui que nous soyons et quoi que nous ayons fait. « Dieu est assez grand pour faire de nos erreurs mêmes, une vocation ! » disait Emmanuel Mounier…

Bruno LEROY.

11:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Neuvaine à Notre-Dame du Mont Carmel.

Neuvaine à Notre-Dame du Mont Carmel
du 8 au 16 juillet 2007


* PRIONS : Notre-Dame du Mont Carmel, glorieuse Reine des Anges, Canal de la plus tendre miséricorde de Dieu envers les hommes, Refuge et Avocate des pécheurs, je me prosterne devant Vous avec confiance, vous suppliant de m'obtenir...
En retour, je vous promets solennellement d'avoir recours à Vous dans toutes mes épreuves, mes souffrances, mes tentations, et je ferai tout en mon pouvoir pour engager les autres à Vous aimer, à Vous vénérer, et à Vous invoquer dans tous leurs besoins.
Je vous remercie pour les grâces sans nombre que j'ai reçues de Votre miséricorde et de Votre puissante intercession. Continuez d'être ma défense dans le danger, mon guide pendant la vie et ma consolation à l'heure de la mort. Amen !
Notre-Dame du Mont Carmel, Avocate des pécheurs les plus abandonnés, priez pour l'âme du pécheur le plus abandonné de l'univers (ou pour l'âme de...). Alors les Anges du Ciel se réjouiront et l'enfer sera privé de sa proie. Je viens à Vous avec confiance, O Notre-Dame du Mont Carmel !

* Commandez le scapulaire et le feuillet explicatif. Ces scapulaires sont fais à la main dans un esprit de prière par les petites sœurs du Carmel de Saint-Sever (40).

* LE SCAPULAIRE
Le scapulaire et le feuillet explicatif (origine, fruits et rituel officiel pour l'imposition du scapulaire) sont diffusés par la Cité de l'Immaculée. Le scapulaire est une pièce de tissus avec le Coeur de Jésus (à mettre devant) et le Coeur de Marie (à mettre derrière). Ces scapulaires sont fait à la main dans un esprit de prière par les petites soeurs du Carmel de Saint-Sever (40)

* Prix indicatif : 4 euros l'unité. Offre valable pour la France uniquement.
Pour l'étranger ajouter 3 euros de port.

* Commander en ligne sur www.mariereine.com
* Commandez par la poste à : Cité de l'Immaculée BP24 - 53170 Saint-Denis du Maine (France)



Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud


** NOUVEAU ! ** Découvrez le numéro de l'été de LA BONNE NOUVELLE sur www.labonnenouvelle.fr

11:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/06/2007

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« L’amitié double les joies et réduit de moitié les peines. »
Francis Bacon

10:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/06/2007

TIMIDITÉ LA PEUR DE S'AFFIRMER...

Trouble de la personnalité qui nous affecte tous plus ou moins, la timidité est souvent synonyme d’isolement et constitue de ce fait une entrave certaine à notre épanouissement personnel.

Aborder quelqu’un, affronter le regard des autres, prendre la parole en public n'est facile pour personne. Et même si nous parvenons avec le temps à dissiper notre timidité, il est plus difficile de soigner le trouble profond qui la génère : l’angoisse de ne pas être à la hauteur, d’être jugés et finalement mal aimés. Car le timide est réellement obnubilé par l’idée d’être accepté, d'être reconnu, faute de se connaître et de s’aimer suffisamment lui-même. C'est pourquoi il vit essentiellement dans le regard des autres.
Pour lui, prendre la parole constitue donc une véritable prise de risque de sorte qu’il finit bien souvent par fuir les contacts et s’enfermer dans sa torpeur. Et donnant malheureusement à son entourage l’image d’un être résolument replié sur lui-même, indifférent au sort des autres et peu disponible, il génère parfois ce qu’il redoute le plus : le désintérêt d’autrui.


Mais plutôt que vivre en victime d'un monde “hostile”, pourquoi ne prendrait-il pas l'habitude d'oublier un tant soi peu ses sensations et ses propres besoins en s’intéressant réellement aux autres ? Pourquoi ne déciderait-il pas d'aller quotidiennement à la rencontre de l'Autre et sortir ainsi de son ghetto ?
Timides ou non, nous avons tous besoin d’écoute, de reconnaissance, de compréhension, d’échange… Et comme nous recevons toujours à la mesure de ce que nous donnons, pourquoi ne pas prendre le risque de donner à l’autre ce que nous aimerions recevoir ?
Difficile certes puisque nous n'avons pas vraiment confiance en notre potentiel créateur, en cet “être divin” que nous sommes et qui désire aller vers l’Autre et assumer les échecs comme les victoires, bref, vivre !

Qu’est-ce que la timidité sinon une insuffisance d’ouverture au monde, un manque d'incarnation et de conscience de sa propre nature illimitée ? Se connaître, s’aimer et avoir confiance en soi n’est-ce pas d’abord aimer cette incarnation que nous avons choisie et assumer ce choix en prenant les risques qui s’imposent ? C'est bien en se tournant vers l'Autre que le timide pourra parvenir à trouver sa place, son identité, son “utilité” spirituelle.
Non, la vie ne nous demande pas de nous jeter dans des “eaux glacées” mais de chasser en nous tout ce qui fait obstacle à notre véritable personnalité et offrir, à ceux qui le désirent, ce que nous sommes et ce que nous devenons.

Finalement, contrairement à ce que pense le timide, il n'est pas question d'apprendre à s’imposer aux autres par une mise en avant artificielle peu propice à l’échange créateur et l'épanouissement personnel mais d'apprendre à se donner subtilement. Car les fleurs qui attirent le regard et invitent le passant à l'échange ne sont pas toujours celles qui s’imposent par leur taille et leur couleur mais souvent celles qui rayonnent par leur discrétion et le parfum singulier qu’elles libèrent.
En fait, nous sommes tous invités à communiquer subtilement. Nous sommes tous conviés à nous adapter aux autres et aux situations pour créer sans cesse de nouvelles formes d’échanges indispensables à notre accomplissement et à celui d’autrui.
Bruno LEROY.

07:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/06/2007

LE VÉRITABLE RÉVOLUTIONNAIRE.

LE VÉRITABLE RÉVOLUTIONNAIRE

L'Homme véritablement nouveau est celui qui se sent appelé à l'action quotidienne pour créer un présent et un futur meilleurs, qui lutte pour faire disparaître la pauvreté, faire cesser l'injustice, la discrimination, l'exploitation et tout acte d'oppression qui constituent les éléments caractéristiques de la société capitaliste.

Le véritable révolutionnaire est guidé par de grands sentiments d'amour. Il est impossible de penser un authentique révolutionnaire sans cette qualité. Dans ces conditions, il faut de la vérité, pour ne pas tomber dans un dogmatisme extrême, dans une froide scolastique, dans un isolement par rapport au peuple. Tous les jours il faut lutter pour que cet amour de l'humanité vivante se transforme en faits concrets, en actes qui servent effectivement de mobilisation. Je crois que la lutte de libération s'enracine dans le fond prophétique de l'histoire du salut.

Toute tentative de s'évader de la lutte contre l'aliénation et la violence des puissants, et pour un monde plus juste et plus humain, est la plus grande infidélité à Dieu. Connaître Dieu, c'est œuvrer pour la justice. Il n'existe pas d'autre chemin pour arriver à Lui ! C'est seulement en participant au processus historique de la libération qu'il sera possible de montrer que l'aliénation fondamentale est présente dans toute aliénation partielle. Cette libération radicale est le don apporté par le Christ ! .

BRUNO LEROY.

17:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/06/2007

QUAND JE MARCHE...


Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers. (Psaume 139-138, verset 3)
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11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |