31/03/2009
NOS AMIS SPIRITUELS.
Il existe certains points communs entre les enseignants et les amis spirituels.
Les très grands poètes, artistes, compositeurs peuvent nous aider à atteindre de hauts degrés de spiritualité. Ils peuvent nous inspirer des valeurs spirituelles. Au cours des cent dernières années, de grands changements sont survenus, du moins en Occident. Auparavant, le christianisme, incarné par l'Église, était le grand détenteur des valeurs spirituelles, peut-être même le seul. Cependant, beaucoup de gens ont perdu la foi dans le christianisme, dans l'Église et ils se sont mis à chercher ailleurs les valeurs spirituelles.
Ils les ont trouvées dans les grandes œuvres d'art, dans les pièces de Shakespeare, la poésie de Wordsworth, de Baudelaire et de Rilke, dans la musique de Bach, de Beethoven et de Mozart, dans les œuvres des grands peintres et sculpteurs de la Renaissance italienne. Ces grands maîtres deviennent pour nous des amis spirituels, surtout si nous demeurons en contact avec eux et avec leur œuvre durant de nombreuses années.
Nous apprenons à les admirer, à les aimer, et nous éprouvons à leur égard une immense reconnaissance pour ce qu'ils nous ont donné. Ils font partie de nos amitiés spirituelles, au sens le plus large du terme.
Bruno LEROY.
10:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/03/2009
MICHEL SERRAULT PARLE DE SA FOI.
22:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PÉDAGOGIE DE LA COMMUNICATION.
Le langage se construit ainsi et l’écrit arrivera de la même façon. L’enfant réalise aussi que pour communiquer, il faut être au moins deux. Peu à peu, il apprend que le sens et le poids des mots comportent des nuances en fonction des interlocuteurs. C’est tout un apprentissage qui l’enrichit d’un vocabulaire différencié en fonction des interlocuteurs et des situations. Ici, l’influence du milieu de l’enfant et de ses expériences revêt une grande importance car elle le confirme de plus en plus dans sa façon d’appréhender son monde en devenir.
C’est à partir de ce stade, jusqu’à l’âge adulte, qu’il nous paraît important d’accompagner ce jeune en devenir, dans une recherche de l’écoute d’autrui et dans un raffinement de plus en plus nuancé et précis de l’expression de son imaginaire en construction. L’école, jusqu’à ces derniers temps, fournissait au jeune les instruments pour coder plus précisément cette symbolique arbitraire qu’est l’écriture, tant pour la lire que pour l’écrire. On s’est aperçu que c’était insuffisant, car elle ne tenait pas compte de toutes les compétences de l’enfant pour s’intéresser véritablement à l’objet même de toute cette démarche : le message. Ces préoccupations se manifestent, à mesure que la réforme de l’enseignement se met en place progressivement. Les enseignants tentent d’en tenir compte. Malheureusement, leur tâche est immense, car le nombre d’enfants est trop important pour qu’ils se consacrent à la recherche du développement optimal de chaque enfant.
Nous croyons que certains milieux peuvent faire des expériences très bénéfiques pour enrichir la qualité de cette communication. Dès l’âge de quatre ans les enfants commencent à découvrir que l’écriture a du sens, puisque papa ou maman leur a lu plusieurs fois la même histoire dans le même livre qui a les mêmes images et les mêmes mots. Bien sûr, il ne sait pas lire mais les images lui parlent et il reconnaît dans ces images ce que papa ou maman lui ont lu.
Les liens qu’il fait avec le texte, les images et ce qui lui est lu, sont des facteurs de motivation puissants pour découvrir, apprendre et utiliser ces codes qui, pris isolément, n’ont encore aucun sens pour lui.
Dans le cadre du projet « Les jeunes s’approprient leur littérature », nous avons expérimenté plusieurs démarches qui amplifiaient chez les jeunes enfants, le goût de traduire en mots écrits, leur imaginaire. Plusieurs de ces expériences consistaient à faire inventer des histoires par des enfants de quatre ans, à les transcrire et ensuite, à les faire illustrer par ces mêmes enfants. Les éducateurs et les éducatrices de CPE et les parents doivent se reconnaître dans ces expériences, car nombreux sont ceux qui les ont pratiquées. Les enfants adorent ce genre d’activités car ils se sentent reconnus dans ce qu’ils expriment. De plus, afficher les dessins qu’ils ont réalisés, prolonge leur plaisir d’avoir participé à une œuvre tangible et vérifiable.
Nous sommes allés beaucoup plus loin et les résultats ont été époustouflants!
Nous avons proposé à des jeunes enfants d’inventer une histoire à partir d’une démarche qui tient compte des étapes de la construction d’un conte : description des personnages, évocation d’un problème, recherche de solutions, conclusion. Au fur et à mesure que l’histoire s’élaborait, les enfants voyaient une transcription de leur évocation sous forme de dessin. Ils avaient une trace écrite, compréhensible par eux, de ce que l’animateur écrivait. Ces enfants étaient transportés de joie lorsque l’animateur relisait ses écrits et qu’ils pouvaient lire l’histoire sur le dessin. Cette approche a fait l’objet d’un projet de recherche de maîtrise qui confirme que, non seulement, les enfants amélioraient la richesse de leur vocabulaire et la qualité syntaxique de leur évocation mais aussi, que leur niveau d’opération mentale s’était accru, après une pratique de cette expérience durant seulement quelques jours.
Cette expérimentation confirme que cette pratique permet d’enrichir la qualité de l’expression du jeune enfant dans son milieu. De plus, elle met en évidence le plaisir de la découverte et le désir de l’enfant, de s’améliorer toujours plus, si les conditions le lui permettent.
Voilà un modèle de création participative où chacun, avec ses compétences, apporte sa contribution à la construction d’un patrimoine culturel enfantin qui pourra servir d’outil pédagogique incitatif donnant le goût aux jeunes de s’investir dans la lecture d’un contenu attrayant, proche de leur vécu, de leurs aspirations, de leurs rêves. Souhaitons que de telles initiatives voient le jour en d’autres lieux et que cette série de projets, initiés par les responsables et des éducateurs servent de modèle.
Les enfants et adolescents ont un univers intérieur très riche. Cependant, il peut subvenir un débordement de cette richesse non-exploitée. Elle devient alors une aliénation latente qui nuit à l'épanouissement.
Toutes formes d'expressions artistiques ont des fonctions cathartiques. En ce sens, l'environnement de l'enfant demeure primordial. Il faut des adultes qui évitent le jeunisme et transmettent leurs savoirs, leurs convictions.En cohérence avec leur propre vécu. Les jeunes élimineront d'eux-mêmes ce qui ne correspondra pas au miroir de leur existence. Pour autant, il faut que la pédagogie de la créativité soit le reflet existentiel de ce que les animateurs ou éducateurs vivent profondément.
Les sentiments écrits correspondent à la fois aux interdits et aux débordements de l'imagination. Il faut passer par ce stade pour acquérir au fil du temps, une conscience claire. Puissions-nous être présents à nos enfants lorsque ceux-ci expriment les magmas éblouissants ou les abysses de leur âme. Ainsi, ils se définiront mieux par rapport au monde qui les entoure. Le langage écrit permet ce positionnement de l'être.
Sinon, nos petits bonshommes ne grandiront jamais et seront d'éternels "adulescents" vivant inexorablement à la surface des événements, sans les intégrer. Nous serions alors responsables de leur future désocialisation pathologique, dans le sens où ils souffriront toujours de ce corps étrange qu'ils n'habitent pas. S'approprier le langage, c'est aussi s'approprier sa vie dans toutes ses dimensions.
Alors, notre vigilance d'éducateurs ( trices ) s'impose davantage que nous l'aurions imaginés. Nous sommes co-acteurs, avec nos enfants, de cette écologie mentale qui structure l'adulte.
Bruno LEROY.
Éducateur Social.
20:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/03/2009
QUESTIONNAIRE DE PROUST DE BRUNO LEROY.
19:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Théologie des vingt quatre heures par Guy Gilbert.
Tu es sur la mer
Dans ta barque
Et tu jettes l'ancre
Sur un rocher lointain.
Tu tires ta corde
Avec force et persévérance:
Le rocher ne bouge pas,
Mais ta barque s'approche de lui.
Ainsi en est-il de ta prière
Dieu semble
Ne pas bouger ;
Mais c'est toi qui avances.
Guy Gilbert.
THÉOLOGIE DES VINGT QUATRE HEURES.pdf
18:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/03/2009
Mourir pour vivre.
©F&L-D. Lefèvre | |
Jésus est venu pour une « heure » précise, celle de révéler au monde entier l’amour de son Père : « Père, glorifie ton nom ! » La présence des Grecs amenés à Jésus par Philippe signifie la demande des nations de connaître Dieu. La mission de Jésus prend à ce moment-là une dimension universelle : « L’heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié. » Cette gloire n’est pas à l’image du monde car la révélation ultime passe par la Croix. Pour connaître Dieu, il faut mourir à ses propres désirs : « Si le grain de blé ne meurt pas, il reste seul, mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruits. » Il s’agit de mourir pour vivre à une vie nouvelle, sachant toujours que Dieu veut le meilleur pour ses enfants : « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant ; la vie de l’homme de l’homme, c’est la vision de Dieu », souligne saint Irénée. Suivre le Christ n’est donc pas un dolorisme entretenu, mais plutôt la recherche du plus grand bien : « Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. » Jésus incarne ce détachement radical, lui qui « apprit l’obéissance par les souffrances de sa passion », afin de donner aux hommes la Vie, à savoir la gloire de Dieu. Préférer Dieu à soi-même, voilà comment peut se résumer « le style » de la vie chrétienne. En ces jours qui précèdent Pâques, demandons à l’Esprit Saint de nous faire aimer l’amour de Dieu avant nos petits désirs. |
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Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur des livres : La parole, don de Vie, EDB, 2006
Libres en Christ, EDB, 2008.
10:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
SOYONS LE FEU DE DIEU SUR TERRE.
L'Amour, allons-nous le vivre, lui aussi, par omission et par refus ? Vous, les riches, vous observez scrupuleusement la tradition, par pure politesse, mais vous annulez bel et bien le commandement d'Amour de Dieu pour observer votre tradition, celle que vous vous êtes transmise.
Celui qui n'aime pas dans le sacrifice est mort. Ris, toi, avec celui qui rit et ne t'éloigne pas de celui qui pleure. Pleure avec qui pleure. Ne soyons pas envieux ; nous finirions par nous haïr et nous serions fratricides. Plus que donner notre vie pour un autre chrétien à un moment donné, ce qui est facile, l'amour consiste à lui donner un peu de ta vie durant toute sa vie. Un cadeau de sourires ; ton aide dans le travail, ton encouragement dans la douleur, ta joie dans sa joie, ton amitié sincère, tes délicatesses, tout ce qui peut contribuer à rendre plus agréable la vie des autres.
L'Amour fort et surnaturel que Dieu réclame de nous, c'est l'amour de l'ennemi. Mais ce commandement, nous n'en finirons jamais de le comprendre, si nous ne pratiquons pas d'abord l'amitié et l'intimité surnaturelle et humaine avec nos amis de toujours.
On nous dit d'avoir peu d'amis, mais de bons. Cette consigne, n'en doute pas, est bonne pour la foule et pour les enfants. Cette consigne reste valable pour tous ceux qui ne peuvent surmonter le milieu qui les entoure.
Pour toi, homme vaillant, décidé, apôtre, la consigne est celle-ci : beaucoup d'amis et de mauvais. Que d' hommes mauvais et surtout en manque de spiritualité retourneront au Christ grâce à la sincère amitié et au Témoignage de vie d'un aventurier de Dieu, qui indiquera implicitement par la Puissance de l'Esprit qui l'habite, le chemin qui mène vers davantage de force intérieure. Les Aventuriers que nous voulons être, au service de Dieu, seront seuls capables de combattre les Injustices, selon l'esprit révolutionnaire des Évangiles. Notre monde a besoin de ces aventuriers de Dieu qui sont prophètes et changeront les mentalités, uniquement par Amour, car rien ne peut se faire sans les charismes donnés par l'Esprit-Saint. Puissions-nous désirer devenir ces Aventuriers que Dieu appelle inlassablement pour lui servir de Témoins au sein de notre humanité.
BRUNO LEROY.
10:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Politique et Foi.
Politique et foi font-elles bon ménage ? Cela semble être une constante de Paraboles.net de vouloir marier les inconciliables !
Et vu les réactions, parfois incendiaires, suite à certains articles sur le thème du christianisme confronté au défi du débat politique, nous sommes conscients de « marcher sur des œufs » en lançant une telle rubrique… Mais pourtant, la politique, qui étymologiquement veut dire « ce qui concerne le citoyen », devrait être l'affaire de tout le monde. Et les chrétiens ne devraient pas se boucher le nez ou s'enfuir de peur d'attraper je ne sais quel virus à son contact ! Au contraire, nous devrions être impliqués et présents dans cet aspect important de notre vie sociale, tout en reconnaissant qu'il existe certaines barrières éthiques à ne pas franchir. Envie d'en savoir plus ?
http://www.paraboles.net/site/politique_et_foi_accueil.ph...
10:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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09:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/03/2009
La prière substance de notre vie.
La prière substance de notre vie.
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"Auteur spirituel davantage que poète, c'est par la prière qui intensifie mon regard,
que je puise la poésie des mots de la Vie."
BRUNO LEROY.
20:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |