19/11/2005
POURQUOI TOUTES CES LARMES ?
En cette immense peur d'exister,
Pourquoi ces larmes salées,
Alors que Dieu est à tes côtés,
Le doute est aussi une histoire d'amour,
Il ne lâchera jamais ta main même demain,
Celui dont Tu as fais don de ta Vie,
Laisse tomber ce futile chagrin,
Il a souffert pour Toi de ton manque,
De Foi et de certitudes à aimer,
Les fleurs s'épanouissent même dans ses déserts,
Pourquoi ces jeunes qui meurent d'indifférence,
Te font porter une peine sans raison,
Pourquoi tes colères sont-elles toujours de passion,
Pourquoi cette impression de n'être point compris,
Par tes contemporains que tu aimes à la folie,
Pourquoi toutes ces questions te reviennent,
Tel un coup de couteau dans tes illusions,
Pourquoi le fonctionnement du monde,
Ne tourne plus comme tu le désirais,
Pourquoi ne veux-tu point te poser,
Comme les autres le font pour ne pas s'inquiéter,
Pourquoi ton esprit est empli de regrets,
L'impression d'avoir vécu pour personne,
De n'être plus qu'un pâle fantôme,
Homme de peu de Foi je t'Aime,
Et c'est ma raison de te faire vivre à fond,
Loin des superficielles visions d'un autre temps,
Je suis de toutes éternités,
Avant de pleurer il suffisait de me parler,
Je suis là pour écouter ton âme gémir,
Et te donner l'Espérance qui donne la Force,
De vivre en assumant toutes tes fautes,
Tes déraisons, tes coups de gueule.
Tes combats contre les Injustices,
Sont les miens aussi...
Alors, je t'en prie ne pleure plus,
L'avenir commence aujourd'hui,
C'est ainsi que je l'ai voulu,
Sois mon combattant d'Amour,
Et le monde sera splendeur plus que chagrin.
Crois-moi !
Bruno LEROY.
13:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/11/2005
LA VIE SPIRITUELLE.
"La spiritualité a pour fondement les lois qui régissent la vie psychique de l'homme. Aussi les scientifiques doivent-ils reconnaître son territoire en comprenant qu'il existe une science de la vie spirituelle, puisque la vie spirituelle repose sur des lois. Je les invite donc tous à élargir leur champ d'investigation: ils découvriront peu à peu que leurs propres découvertes ne font que souligner la véracité de l'Enseignement des Initiés. Tant qu'ils opposeront le monde physique au monde spirituel, tant qu'ils les sépareront, quels que soient les progrès des sciences, ces progrès les laisseront insatisfaits car ils restent extérieurs à eux. Bien sûr, ils leur procurent les moyens d'agir sur la matière, mais on peut avoir tous les moyens d'agir sur la matière et se sentir dans le vide: les découvertes scientifiques et techniques ne nourrissent pas l'âme et l'esprit.
Le travail spirituel est certainement une entreprise de longue haleine dont les résultats sont lents à apparaître, mais celui qui se lance dans ce travail se lie chaque jour au monde des principes, il découvre un sens, et c'est ce sens qui lui donne la plénitude."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
09:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/11/2005
L'INTELLECT ET L'ÂME...
"L'accent qui est mis, à notre époque, sur le développement de l'intellect a pour conséquence d'amener les humains à se montrer critiques, intolérants, agressifs. Mais oui, c'est cela la caractéristique de l'intellect: il dissèque, il sépare, il pousse à l'individualisme et à l'affrontement. C'est pourquoi, malgré tous les progrès qui ont été réalisés grâce au développement de l'intellect, les humains ne sont pas heureux. Pour être heureux ils doivent chercher à développer un autre principe en eux-mêmes: leur âme.
L'âme ne peut s'épanouir que dans la vie fraternelle où, semblables à des abeilles réunies pour préparer le miel, tous travaillent à accomplir la volonté de Dieu afin de faire descendre son Royaume sur la terre. Lorsqu'ils auront compris les ravages produits par le développement de l'intellect au détriment de facultés qui lui sont supérieures, peut-être les humains se décideront-ils à mettre l'accent sur les échanges fraternels et c'est là qu'ils trouveront le bonheur."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
09:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/11/2005
LA CHARTE.
Nous affirmons :
- La primauté des convictions sur les doctrines.
- La valeur et la dignité intrinsèques de toute personne.
- La vocation de l'homme à la liberté.
- La liberté de pensée comme droit inaliénable.
- La constante nécessité d'une critique réformatrice,
par la méthode du libre examen, dans la recherche de la vérité,
du sens de la vie et de la signification des choses.
- La valeur relative des institutions.
- La justice, l'équité et la compassion
comme fondements des rapports humains.
- Le respect mutuel
et l'encouragement à la croissance spirituelle de chacun .
- La responsabilité de chacun dans le processus démocratique
de l'ensemble de la société.
- Le respect du caractère interdépendant de toutes les formes
d'existence qui constituent une trame dont nous faisons partie.
- L'aspiration à une Humanité
où régneront la paix, la liberté et la justice pour tous.
Bruno LEROY.
09:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA CHARTE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/11/2005
L'OPPRESSION.
L'oppression
Ces mains bonnes à tout même à tenir des armes
Dans ces rues que les hommes ont tracées pour ton bien
Ces rivages perdus vers lesquels tu t'acharnes
Où tu veux aborder
Et pour t'en empêcher
Les mains de l'oppression
Regarde-la gémir sur la gueule des gens
Avec les yeux fardés d'horaires et de rêves
Regarde-là se taire aux gorges du printemps
Avec les mains trahies par la faim qui se lève
Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
Et que l'on dit braqués sur les chiffres et la haine
Ces choses défendues vers lesquelles tu te traînes
Et qui seront à toi
Lorsque tu fermeras
Les yeux de l'oppression
Regarde-la pointer son sourire indécent
Sur la censure apprise et qui va à la messe
Regarde-la jouir dans ce jouet d'enfant
Et qui tue des fantômes en perdant ta jeunesse
Ces lois qui t'embarrassent au point de les nier
Dans les couloirs glacés de la nuit conseillère
Et l'Amour qui se lève à l'Université
Et qui t'envahira
Lorsque tu casseras
Les lois de l'oppression
Regarde-la flâner dans l'œil de tes copains
Sous le couvert joyeux de soleils fraternels
Regarde-la glisser peu à peu dans leurs mains
Qui formerons des poings
Dès qu'ils auront atteint
L'âge de l'oppression
Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
Et que l'on dit braqués sur les chiffres et la haine
Ces choses défendues vers lesquelles tu te traînes
Et qui seront à toi
Lorsque tu fermeras
Les yeux de l'oppression
Léo Ferré -1972-
20:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PENSÉES PERSONNELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LE SECRET DE CHARLIE CHAPLIN.
Qui ne reconnaîtrait tout de suite le petit homme à la moustache noire, affublé en permanence d’une cane, habillé de pantalons bouffants, chaussé de souliers bizarres et coiffé d’un chapeau melon noir ?
Dans les années vingt Charlie Chaplin était l’homme le plus célèbre du monde. Pauvre de naissance, il s’était mis à travailler dans un théâtre très jeune et à dix-sept ans était déjà devenu un acteur chevronné. En 1918 il signa, à l’âge de vingt-neuf ans le contrat le plus fabuleux de l’époque dans le monde du show-business: un contrat qui lui rapporta un million de dollars ! Mais le succès de Chaplin n’était pas dû seulement à son immense talent: il demeura jusqu’à son dernier jour, capable d’apprendre quelque chose de nouveau ! Il ne cessa jamais de perfectionner son talent. Même à l’apogée de sa gloire, l’acteur le mieux payé de son temps ne se reposait pas sur ses lauriers. “Quand j’assiste à la projection de l’un de mes films”, disait-il, “je ne cesse d’observer le visage des spectateurs pour reconnaître les moments du film où ceux-ci ne rient pas. Si différents groupes de spectateurs ignorent l’un de mes sketches, je m’empresse d’en disséquer chaque minute pour découvrir ce qui n’a pas marché. Par contre si des spectateurs rient à un moment incongru, je cherche à découvrir tout de suite ce qui a touché particulièrement ces gens.”
Si Charlie Chaplin, une fois célèbre, avait remplacé son désir de toujours apprendre par l’arrogance de ceux qui croient tout savoir, il serait probablement oublié de nos jours. Mais il ne cessa jamais au contraire de revenir aux choses élémentaires et d’apprendre un peu plus. Il fut l’un des fondateurs d’United Artists, une compagnie qui est encore bien connue de nos jours dans le domaine du cinéma.
Bruno LEROY.
18:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
AU SECOURS LES BANLIEUES SONT EN FEU !
12:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
UN SENTIMENT D'ABANDON...
Sentiment d'abandon de la part des autorités, mauvaises relations entre jeunes et policiers, mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois, "provocations" de "Sarko", nuits d'émeutes : des adolescents décrivent le mal-être et la violence. Un collégien de 13 ans sort de sa poche une cartouche argentée de flash-ball, ramassée dans sa cité des 3.000, à Aulnay-sous-Bois: "Ici, mercredi, les CRS étaient en panique, ils appelaient des renforts !", raconte-t-il, fasciné. Le sigle des compagnies républicaines de sécurité et le nom du ministre de l'Intérieur - Sarkozy, "Sarko" - reviennent sans cesse dans la conversation des adolescents qui "prennent l'air", vendredi après-midi, dans le quartier de la Rose des Vents, loin de leur collège "en travaux". Mercredi soir, des jeunes "ont brûlé le poste de police et le garage Renault", raconte Fatou, 14 ans, adolescente noire, longiligne, dont les cheveux tressés disparaissent sous une capuche. "D'un côté, je suis fière (qu'ils fassent ça) parce qu'on dirait que Sarkozy ne nous aime pas. Il nous fait la misère, c'est un raciste, il a mis... l'huile au feu!". "Sarko cherche, il trouve !", ajoute un garçon de 13 ans, portant un appareil dentaire et un sweat-shirt "Boston". Fatou - quatrième d'une famille de neuf enfants, dont la mère est "à la maison", le père "éboueur" - en sait beaucoup sur la mort, à Clichy-sous-Bois, le 27 octobre, des deux adolescents électrocutés dans un transformateur EDF où ils s'étaient réfugiés parce qu'ils se croyaient poursuivis par la police. "L'un des deux était mon cousin, dit Fatou (dont le prénom a été changé). Quand il a appris sa mort, mon père n'a pas dormi, il ne pensait qu'à ça. Mes frères ont brûlé des poubelles. Tous les affrontements, là, c'est à cause des morts à Clichy". "Non, c'est plein de trucs en même temps, la coupe le garçon au sweat "Boston", énumérant d'une traite "les provocations de la police qui nous contrôle pour rien du tout, même les petits; plein de bavures; pas de moyens, rien du tout pour les cités... Et aussi le manque d'animation, de travail". "C'était calme depuis longtemps ici" Les adolescents assurent que "ceux qui cassent tout ont 16, 17, 18, 19 ans... Ce ne sont pas les vraiment grands". Ils approuvent un homme de 22 ans venu affirmer: "C'était calme depuis longtemps ici. S'il n'y avait pas eu les paroles de Sarko - le "Kärcher", la "racaille" - y'aurait pas eu tout ça". Ils multiplient les anecdotes pour témoigner des mauvaises relations entre jeunes et policiers. Billal, 13 ans, assure qu'un soir à 22H, les CRS l'ont "braqué" avec une lampe et un flash-ball. "J'étais au 4e étage, à la fenêtre. Ils m'ont dit : rentre chez toi ! Mais j'y étais, chez moi !", dit le garçon d'une famille de cinq enfants, dont le père "travaille - Hamdullah! ("grâce à Dieu", en arabe) - comme conducteur d'engins". "Boston" décrit un quartier mal entretenu, sans aire de jeux: "Même notre collège est défoncé, sale, loin d'ici. On est dans une zone d'éducation prioritaire mais ils nous ont grillé la priorité !" Devant le bâtiment 10, un adolescent noir de 15 ans patiente avant l'entraînement de foot. Evoquant "les Français qui ont les bonnes places", il précise être né en 1990 à Villepinte (Seine-Saint-Denis): "Nous, les noirs et les arabes, on n'est pas Français, puisqu'ils font la différence..." "Pendant les émeutes, j'étais chez moi. Mais s'il n'y avait pas les parents...", glisse-t-il, devant des amis. "Sérieusement, brûler les voitures, ils n'ont pas raison, dit-il, on s'excuse ! Mais brûler le commissariat, c'est bien: les policiers ont déménagé". |
Source : AFP |
09:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LES ÉDUCATEURS ET L'ACTE ÉDUCATIF.
Mendel différencie deux formes de pensée. En premier lieu, la pensée du cogito, rationnelle-théorique, est la pensée de l’action mise en forme dans le pré-acte et que le sujet maintient durant l’acte en tant que projet. Elle est consciente, intentionnelle, verbale, discursive. C’est une forme de pensée socialement reconnue, valorisée. Verbalisée et formalisée, elle peut se transmettre et s’imposer par le discours des sciences sociales, avec des hypothèses qui deviennent des quasi-certitudes au détriment d’une seconde forme de pensée qui est pourtant celle des travailleurs sociaux mais que nous avons beaucoup de difficultés à exprimer : c’est la pensée du faire. Celle-ci affronte directement la réalité et ses inconnues. Elle se décline selon deux composantes. D’une part, la pensée du savoir-faire, le talent, l’acquisition d’une technique, d’une méthodologie de travail, tout ce que nous apprenons par l’expérience, cette pensée du savoir-faire se constitue à la faveur d’actes anciens qui sont intégrés. On s’y prendra de telle ou telle façon plus tard en fonction des expériences passées, c’est l’acquisition de ce type de pensée que tentent d’évaluer les jurys de validation des acquis de l’expérience). D’autre part, la pensée inventive consiste à « inventer pour des situations compliquées et inédites, des solutions originales qui vont permettre de traiter le problème d’une manière élégante. »
Chaque acte éducatif est une aventure qu’il est souhaitable de partager avec les pairs afin d’enrichir en permanence la culture du métier. C’est par « le pouvoir sur l’acte » éducatif que peut se déployer « le pouvoir de l’acte » qui peut intervenir sur la réalité et introduire des effets de changements. C’est à ce niveau que le pouvoir de l’éducateur s’exerce : pouvoir sur l’acte plutôt que pouvoir des uns sur les autres. »
09:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES SOCIALES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La Prière Authentique.
Le point capital dans la vie du chrétien peut s'exprimer ainsi : Regardez à Dieu, ne regardez pas les hommes. Ne priez pas afin qu'on sache que vous êtes un homme de prière. Trouvez moyen d'être tout seul, là où personne ne saura que vous priez, fermez votre porte, et là parlez avec Dieu seul à seul. Ne priez pas pour un autre motif que pour être en contact avec votre Père céleste. Vous ne pouvez pas être un disciple du Christ si vous n'avez pas des moments réguliers pour la prière secrète.
"Quand vous priez, ne bredouillez pas de vaines litanies..." Les païens, dit Jésus, s'imaginent naïvement que plus ils insistent, plus Dieu les exaucera. Dieu n'a pas du tout besoin que nous insistions pour nous exaucer, puisque nous sommes au bénéfice de la Rédemption. La prière n'est pas simplement un moyen d'obtenir de Dieu ce que nous lui demandons. La prière a pour but d'entrer avec Dieu en une communion parfaite. Grâce à la naissance d'en-haut, le Fils de Dieu vient demeurer en moi, il me transforme à son image et m'apprend à prier comme il faut.
"Quiconque demande reçoit." Nos prières sont du patois de Canaan, notre volonté n'y joue aucun rôle, et puis nous nous étonnons que Dieu ne nous exauce pas! Mais c'est que nous n'avons jamais demandé vraiment. "Vous demanderez ce que vous voudrez", dit Jésus. Il faut que notre volonté intervienne. Il faut demander comme un enfant demande, Jésus ne se lasse pas de nous le répéter. Bien entendu, nos demandes doivent être en harmonie avec le Dieu que Jésus nous a révélé.
Bruno LEROY.
08:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |