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19/02/2006

RAPHAËL UN ARTISTE DU FOND DE L'ÂME.

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Je savais bien que les anges chantaient des mots et des mélodies arrachés à la Vie. Je savais bien que les anges regrettaient parfois les paradis perdus comme des sommeils inventés dès l'enfance. Je savais bien que l'ange Raphaël était le plus connu, le plus admiré mais surtout, le plus respecté. Oui, je pensais bien qu'un jour viendrait où un chanteur apparaîtrait de nos cieux intérieurs pour nous proposer ses chefs-d'oeuvres. Continue Raphaël de nous chanter nos horizons perdus depuis que nous pensons en adultes que le monde est resté con depuis des éternités. Toi seul connaît le secret des âmes qui savent s'émerveiller et se révolter avec la douceur d'une voix, venue d'ailleurs.

Bruno LEROY.

 

18:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA RAISON ET LA FOI.

La pensée est toujours affaire de discipline intellectuelle. Une page ouverte dans la conscience humaine permet de penser le monde tel qu'il nous arrive. Cette ouverture d'esprit donne une curiosité sans préjugés qui nous emplit d'un savoir illimité. Intellectuellement, l'homme ne connaît pas de limites à son savoir. Mais, il sait très bien se limiter lui-même, comme une culpabilisation face à l'intelligence. En tant qu'éducateur, je dis souvent que la plus grande révolution, c'est l'éducation et rien d'autre.
En effet, combien de Jeunes se sentent mal dans leur peau uniquement par manque de connaissances des problématiques de ce temps. En France, dans certaines régions, il existe près de 80% d'analphabètes.
Cependant, il existe plusieurs formes d'intelligence et il ne faut surtout pas confondre la culture et l'esprit intellectuel. Il faut cependant, se rendre à l'évidence, un Jeune qui ne sait ni lire, ni écrire aura beaucoup de mal à discerner les paradigmes sociaux. Cela parait banal et pourtant, nous sommes à la source même des problèmes de violence qui agitent nos pays.
Nous, chrétiens avons toutes les clefs qui nous permettront d'endiguer les violences futures. Il nous faut acquérir la vertu de silence pour lire, écrire, écouter une musique qui transcende, penser le monde avant d'agir. Cette discipline n'est pas aléatoire et doit être pratiquée quotidiennement. Ensuite, nous pourrons transmettre nos savoirs, nos valeurs aux autres. Devenir ainsi contagieux pour faire fructifier la part inculte du monde. La nourriture spirituelle devient plus forte et plus savoureuse lorsqu'elle est alimentée par l'intellect.
Mais, il faut cette volonté à toutes épreuves pour échapper à une pensée unique qui aurait tendance à nous rendre idiots. Nous devons demander à Dieu-Amour, la ténacité de monter plus Haut sur les sommets de notre cerveau. La lecture assidue, des centres d'intérêts pour le domaine artistique ne sont pas négligeables. Cependant, nous devons avoir toujours à l'esprit que nos connaissances sont transmissibles.
A quoi nous servirait de savoir des tas de choses si nous ne faisions pas profiter notre entourage de notre savoir?. En cultivant notre jardin intérieur nous devons offrir les fruits de nos récoltes. Si tout le monde pratiquait cette devise, nous serions dans une société où la soif intellectuelle serait sans cesse comblée par de saines relations. Les autres seraient demandeurs et nous de même, cela générerait un échange de savoirs et de savoir-faire. Mais, quel rapport tout cela avec notre Foi où nous devons remettre notre esprit en Dieu ?
Le plus grave péché est de douter des talents que Christ nous a donné pour enrichir de réflexions son oeuvre. Que penserions-nous si nos pasteurs étaient totalement dénués de bon sens ? Le savoir est un mot qui signifie étymologiquement : savourer, sagesse. Sagesse de la Vie donnée par Dieu-Amour. Tout refus est un manquement à la création : Dieu a créé l'Homme à Son image ! La réflexion c'est la pensée qui se mire dans le miroir du monde. C'est le reflet du visage de Dieu en nous. Il nous faut insister sur le point que personne dans notre société n'est exclu du devoir de s'instruire. Que nous soyons riches, pauvres, handicapés ou hardis, nous sommes tous dans la même dynamique d'épouser l'intelligence qui nous habite.
Faire fructifier nos talents et non les enterrer pour laisser dormir ce que nous aurions pu apporter à notre société. Toujours dans le souci de notre propre Harmonie pour rendre le monde Harmonieux. Certes, certaines personnes aimeraient que nous ne pensions point afin de laisser l'argent diriger nos existences et ainsi faire grossir les capitaux des gens avides.
 La pensée fait naître l'esprit critique et il devient difficile de nous manipuler. Nous avons presque une conscience prophétique qui nous fait marcher selon la Volonté de Dieu et non selon les lois du marché. Dieu-Amour ne veut que notre Bonheur et Il sait bien qu'il passe aussi par la sagesse du savoir. Le discernement chrétien est à ce prix, nous ne pouvons échapper à l'entretien d'une réflexion au service d'autrui. Nous sommes Témoins de l'Intelligence Divine.
Se refuser à instruire notre corps, c'est refuser le véritable visage de Dieu et ne plus se réfléchir en Lui. Notre vie devient alors, une terrible fatalité dans l'univers auquel nous ne pouvons donner Sens. Et pourtant, les chrétiens et chrétiennes, que nous sommes sont des passeurs de Sens. Demandons, par la prière, à Dieu-Amour d'orienter nos curiosités vers de saines occupations afin de devenir des chrétiens réfléchis et emplis de Sagesse. L'Esprit nous aidera dans cette démarche qui est aussi un combat spirituel contre l'inculture et pour l'évangélisation.
Bruno LEROY.

17:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DIMANCHE JOUR DE BONHEUR !

Dimanche, ce jour-là Dieu décida de se reposer face à une création qu'il trouvait admirable. Pourquoi Dieu décida donc de mettre un terme à son travail ? Cela doit certainement concerner l'être Humain dans lequel Il mit toute Sa flamme créatrice.
Le Dimanche est le jour du repos et surtout, de la Liberté. Dieu ne voulait pas que les Hommes furent esclaves du travail durant toute une semaine, toute une vie. Cet acte de Libération qui devrait nous permettre d'épanouir notre spiritualité a-t-il vraiment la saveur que Dieu voulut lui donner ?
Malheureusement, nous confondons le repos avec le nihilisme le plus total. Lorsque le corps ne s'agite pas dans tous les sens, il devient comme encombrant au tréfonds de notre conscience. Alors, les pires abus peuvent donner à ce jour l'apparence d'une mascarade. Notre propre vide spirituel se trouve confronté à lui-même. Nous flottons dans la solitude d'un jour sans consistance...
Et Christ serait-Il devenu l'objet de nos prières uniquement lorsque le temps semble nous échapper par des souffrances données. Pas étonnant que nous en voulions à Dieu quand le malheur poind son visage à l'horizon de nos existences. Nous n'avons pas de réelles relations d'Amour avec Dieu. Et dès, qu'une problématique entre dans nos vies ; nous Lui voulons une haine sans nom.
Quand comprendrons-nous que le Dimanche est le jour du Bonheur. Une volonté farouche d'être Heureux avec Dieu.
Et cela, se construit !
Le bonheur ne vient pas alimenter nos cerveaux si nous ne faisons rien pour l'apprivoiser et le construire.
Le Dimanche est le jour où chacun, chacune d'entre-nous retrouve la pureté de sa source spirituelle.
Nous devons entrer par la porte de la prière et déposer notre âme aux pieds de Christ.
Nous devons Lui offrir le destin de notre semaine à venir que nous soyons travailleurs ou chômeurs.
Son Amour n'a pas de frontières dans nos coeurs et la Force de son Esprit est destinée à tous.
Grâce à Christ nos moindres gestes auront la symbolique de la tendresse donnée gracieusement.
Notre regard ne sera plus opaque mais, limpide comme l'eau fraîche des torrents.
Le Dimanche sert à donner une régénération de notre intériorité.
Une communion avec l'Esprit-Saint et l'univers tout entier.
Bien-sûr, nous allons au Temple pour livrer notre Amour et prouver ainsi que Christ fait partie intégrante de nos vies.
Mais, le risque serait de croire que quelques heures suffisent pour rendre Hommage à notre Créateur.
Et le reste de la semaine, nous comporter comme d'horribles païens n'ayant pas reçus la Lumière.
Dimanche est là pour nous ressourcer afin que dans les semaines, les mois, les années qui s'éliment entre nos doigts ; nous sentions ce Bonheur indicible du repos dans les bras d'Amour de Dieu.
Que Christ vous donne chaque Dimanche la puissance de vivre Sa Parole au quotidien dans le soleil brûlant des journées vécues en Sa Présence !
Bruno LEROY.

11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/02/2006

ANTONIN ARTAUD : Jouer un père gâteux.

Un rêve d’angoisse

Jouer un père gâteux

J’ai fait la nuit dernière un bien curieux rêve. J’avais accepté une besogne de bienfaisance auprès d’une famille inconnue. Il s’agissait de distraire, de donner le change au père devenu gâteux, retombé tout à fait en enfance en jouant son propre rôle, mais mieux semble-t-il qu’il ne l’aurait joué lui-même. Je devais me laisser pousser une barbe analogue à la sienne, revêtir ses habits, m’asseoir sur sa chaise. Auparavant on me fit faire un grand tour de ville. Et j’eus une certaine peine à repérer sa maison. Je ne laissai pas d’hésiter beaucoup avant d’accepter ce rôle trouble. L’idée seule de la charité, du devoir, d’un devoir auquel il ne m’était pas permis de me soustraire me retint, me décida. La chambre aussi dans laquelle je fus introduit m’émouvait. Elle me rappelait toute mon enfance. A la fin un grand attendrissement me saisit. Une chose cependant me tracassait ; c’est que le vieillard était plein de poux. Au moment de revêtir ses habits on me présenta un vieux chapeau constellé de poux. Quand je dis constellé j’exagère : il y en avait deux, mais en or, ou en un métal mystérieux qui imitait l’or à s’y méprendre. La nature de ce métal m’intrigua, mais plus que cela la présence des poux sur le chapeau me saisit d’horreur. Je poussai un énorme cri, un cri de femme et fus sur le point de m’évanouir, j’eus d’ailleurs nettement l’impression que ces poux avaient changé de forme, qu’ils étaient devenus faux après avoir été vrais et cela seul me rassura, mais j’eus honte d’avoir étalé ma faiblesse, et là-dessus je me réveillai. Ou plutôt on me réveilla. Ce sont les personnages du rêve eux-mêmes qui vinrent me réveiller.

Antonin Artaud :

Contexte : Artaud fait ce rêve en février 1927, quelques mois après avoir été exclu du mouvement surréaliste.

Texte témoin : Œuvres complètes, Supplément au tome I. Cité dans Sarane Alexandrian, (Le surréalisme et le rêve, Gallimard, p. 331-332).

20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

THÉOLOGIES DE LA LIBÉRATION ET CAPITALISME.

La plupart des théologiens de la libé­ra­tion rejettent toute accommodation avec le néolibéralisme parce qu’elle ébranle­rait la raison d’être de leur théologie comme une théologie des pauvres. Ils ne sont que trop conscients de la détérioration de la pau­vreté dans leurs régions ces dernières années, et que les changements que le monde a récemment expé­rimentés sont au détriment des pauvres dans le monde en déve­loppement. Quelques-uns retracent les racines de la détério­ration directement aux poli­tiques économiques de néolibéralisme, et maintiennent que le surcroît de chômage ou de sous-emploi, la chute des revenus, et la réduction des possibilités dans la vie, sont tous les conséquences inévitables de ces politi­ques. Bien que les gouvernements néolibéraux connaissent sans doute des succès — par exemple, dans le combat contre l’inflation — il faut que la théologie de la libération questionne toujours l’orientation de leurs politiques.

A l’avantage de qui sont-elle conçues ? Est-ce que c’est la vie des pauvres qui est le critère pour le discerne­ment de l’action ? Est-ce que le capitalisme du libre marché peut jamais pro­mouvoir le bien des gens avant le profit ? Les théolo­giens de la libération soulignent invaria­ble­ment le conflit entre la logique du capita­lisme et l’op­tion pour les pauvres — un conflit qui est manifestement plus vrai du capita­lisme dans sa forme néolibérale. Bien qu’ils ne s’expriment pas avec la même comparaison, il y en a peu qui ne seraient pas d’ac­cord avec l’assertion de Leo­nardo Boff qu’« il est aussi impossible de créer un système de marché moral que de constru­ire un bordel chrétien » !.

Si la théologie de la libéra­tion veut rester une théologie des opprimés, elle ne peut pas se permettre d’être entraînée par ceux qui font parti du pro­blème mais qui se préten­dent gardiens de la solution. Car le néoli­béralisme lance un défi subtil à la théolo­gie de la libé­ration, même jusqu’à se présen­ter lui-même comme une « option alter­native pour les pauvres ». La théologie de la libération a souvent souli­gné la distinction entre le Dieu de la vie révélé dans les Écritures, et les idoles qui en­traînent le religieux mais qui l’amène à l’injustice et à la mort. La théologie de la libération doit donc continuer à parler des « projets socialistes », mais jusqu’à quand débattrons-nous les questions politi­ques et économiques de cette façon ?

Est-ce que les théolo­giens de la libération finiraient par rien d’autres que de crier des slogans dans la coulisse ? N’est-il pas temps, donc, de chercher des modèles neufs, ceux qui permet­tront aux théo­logiens de la libération de rendre efficace leur option pour les pau­vres, tout en ne la liant pas aux idéologies apparem­ment débor­dées du passé ?

Il y a des chrétiens pro­gressifs qui disent qui oui, il est vraiment temps de trouver une vision neu­ve, une qui insiste moins sur une trans­for­mation sociale « vaste » et plus sur la re­cons­truc­tion gra­duelle de la commu­nauté. Ils pré­tendent que dans le climat, actuel il serait né­cessaire de construire le Roy­aume en s’efforçant à transfor­mer la vie des gens dans des projets qui sont plus modestes et localisés que l’on envisa­geait autrefois, bien qu’ensem­ble ces projets soient « révolu­tionnaires » dans le sens qu’ils puissent changer des sociétés entières. Théologique­ment, leur modèle n’est plus « l’Égypte » et le rêve d’une « terre promi­se » littérale, mais Babylone, où un peuple captif désirait ardemment la restauration de sa communau­té. La théologie de la libération est confron­tée par beaucoup de défis actuelle­ment, mais elle survivra si elle reste enraci­née dans les communautés, si elle formule les préoc­cupations des pauvres, et si elle reste fidèle à une vision de changer la société selon les valeurs du Royaume.

La poursuite de cet objectif ne requiert pas qu’elle soit liée à une idéologie en parti­culier ; elle peut se servir de celles qui se mon­trent utiles, aussi longtemps que leurs va­leurs sont conséquentes avec celles du Royaume. Cepen­dant, ce qui n’est pas facul­tatif c’est un engagement en faveur des mépri­sés et des parias. Aussi long­temps qu’il y a des gens dépouillés de leur di­gnité légitime en tant qu’enfants de Dieu, il faut que la théologie de la libé­ration continue à suivre l’en­gagement de Jésus à annoncer la bonne nouvelle aux pauvres et à libérer les opprimés.

Bruno LEROY.

12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA LIBERTÉ EST SOURCE DE MA VIE.

Parce qu’elle est libre d’aller où elle veut, la mouette trouve sa subsistance, sa nourriture, mais elle peut aussi vivre en groupe. Alors que nos jeunes crèvent de solitude au milieu de la foule. Surtout, ils ne sont pas libres comme ils le croient, puisqu’ils n’ont ni argent, ni domicile, ni travail. Leur donner confiance en eux-mêmes, leur faire croire qu’ils sont capables de plus, capables d’autre chose que de détruire. Être humble et à l’écoute des plus démunis, pour qu’ils puissent un jour dire "OUI" à la vie et pour que toute semence germe. Donner à un être humain l’espace où il puisse devenir co-créateur, co-acteur du monde et devenir ainsi une personne.

Amener le jeune à accepter d’être aimé, à pouvoir s’aimer lui-même pour aimer les autres. Faire grandir "tout l’homme" pour qu’il se situe sereinement dans notre société déstabilisée. Remettre debout des personnes qui n’ont jamais eu d’affection et leur permettre d’être à leur tour éducateurs là où ils vivent. Elles sont mieux placées que moi pour savoir la difficulté que l’on a à s’insérer lorsqu’on a rien. Avec beaucoup d’Amour, on peut beaucoup, peut-être Tout !. Voir des hommes heureux, des visages ouverts, des regards sans peur, des yeux qui ne sont pas éteints.

Mon rêve est de les faire réussir. En équipe, faire tous les efforts possibles pour pallier l’échec scolaire. Parvenir à faire comprendre aux personnes dites "normales" que l’handicap mental, physique ou social, n’est pas une tare. Entendre toutes les mamans du monde chanter : prendre un enfant par la main. Leur permettre de vivre de petites réussites tous les jours, dans une ambiance chaleureuse. Tendre la main, mettre debout sur la route. L’idéal : une maison et un terrain où ils pourraient s’occuper en attendant un travail, manger et dormir en paix, participer aux frais du lieu d’accueil ( entretien ) pour ne pas se sentir assisté, pouvoir parler et prendre pied sur de solides bases, en renonçant à la drogue et autres pratiques, se savoir accompagné dans un désintéressement fraternel. Ouvrir leurs prisons !.

Le premier pas de toute action éducative n’est-il pas de reconnaître l’autre différent et de promouvoir l’égalité entre les personnes ? Cela ne va pas sans mise en route d’un processus de transformation de notre identité , sans participation à la vie sociale, culturelle, politique et économique. Il y a un souffle intérieur qui nous pousse vers du nouveau, vers des changements , des transformations personnelles et collectives. C’est une orientation vers un dialogue interpersonnel, la maturation de la personne, la capacité de vivre des relations de réciprocité.

La rencontre de personnes laissées pour compte fut une chance pour moi : elle m’a obligée à croire qu’ils peuvent être des hommes et des femmes debout, libres et engagés dans la construction de la société. Ils peuvent être, comme nous, acteurs, co-responsables de l’éducation à laquelle nous avons Tous droit. Mes souhaits étaient-ils réellement des rêves d’éducateur ou la réalité vécue au quotidien que ma conscience aurait sublimée ? Dieu seul le sait. Puisse-t-Il toujours me permettre de réaliser mes rêves pour accomplir ceux des autres !

BRUNO LEROY.

12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/02/2006

AIMER TOUJOURS AIMER....

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L'amour. Une émotion qui s'use ?

Une émotion qui se redécouvre sans cesse !

Une émotion que l'on ne peut maîtriser mais que l'on peut nourrir, attendre et chercher...

Et qui dans ce cas revient toujours plus forte, d'autant plus en contraste avec les passages de désert...

Époux ou épouse, mais aussi dans la relation avec Dieu.

On peut côtoyer ceux qui nous sont les plus chers sans même les voir. Quotidiennement !

On n'écoute plus, absorbés par nos activités et nos pensées dont l'autre est exclu !

On peut ainsi parler, écouter faire quelque chose pour l'autre sans que l'autre n'existe vraiment dans nos coeurs, dans nos pensées, dans nos gestes ou nos paroles...

Et soudain, sans même comprendre pourquoi, quelque chose brise cette glace, nous montrant notre besoin de relation authentique, profonde et sincère.

On aime !


BRUNO LEROY.

11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/02/2006

DIEU EST DANS LA RUE !

 Avec Christ dans l'aventure du travail ; avec Christ dans l'aventure de la douleur ; avec Christ dans l'aventure de la mort. Sans s'étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.
Sous la lentille du microscope, devant la table d'opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l'au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ.
Et dans les cris de l'art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d'artiste, il entend le Christ et il pénètre l'angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d'un plus haut idéal, d'une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.
Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.
Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n'ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L'homme n'a pas d'autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c'est la même douleur, le même travail.
L'Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c'est une fumisterie ; c'est une insulte que nous adressons au ciel.
Et n'est-il pas vrai qu'il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s'occupent davantage de l'amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ?
Apprends d'abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c'est que les faire dans la présence de Christ !
Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.
Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.
Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent  à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.
Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.
Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.
Pour que les oeuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu'elles soient bonnes, il faut qu'elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.

Il veut que tout ce que nous Lui offrons d'humain soit sans défaut. Que notre travail  et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu'ils soient acceptables à Ses yeux.
Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?
Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais.
Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.
Chaque jour, dans mes fonctions d'éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures.
Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.
Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.
Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.
Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.
Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s'abattent comme des fatalités qu'elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c'est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu'Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi.
 Il vit dans la rue de mon coeur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.
Bruno LEROY.

18:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/02/2006

Nos prières trop souvent individualistes.

Nos prières sont souvent d’ordre individualiste et cherchent à nous donner du prestige, plutôt qu’à reconnaitre nos manques. Nous sommes victimes de la pensée ambiante où la gloire, le succès, l’argent, la beauté physique sont devenus des critères de réussites. Et nous demandons à Dieu tous ces beaux diamants factices qui devraient rendre notre vie plus scintillante. Nous sommes surpris que Christ fasse silence sur nos prières qui ne sont point d’ordre spirituel. Et parfois, le découragement nous gagne, voire le soupçon et le doute. Nous demeurons des petits enfants, c’est-à-dire sans maturité, sur le plan spirituel. Nous accusons Dieu de ne pas répondre à nos demandes.Il nous faut, justement analyser la nature de ces demandes. Nous devons avancer en maturité dans notre relation avec Dieu-Amour.

Oui ! souvent nos prières, Frères et Soeurs, sont tournées vers nous-mêmes. Mais, dans un sens négatif, pas celui de vouloir modifier nos comportements ou traits de caractères désagréables. Nous aimerions que les autres changent avant nous, cela nous éviterait quelques efforts. Nous en revenons toujours à cette puissance démoniaque qui nous habite, celle de notre confort personnel. Or, Dieu ne nous a pas mis sur terre pour que dormions indéfiniment entre Ses bras. Avoir l’assurance que Dieu nous écoute même dans nos égoïsmes devient rassurant. Dieu Amour ne veut point nous donner une existence insipide, sans raison de vivre vraiment.

Dieu Amour est le Sens de nos Vies. Nous en faisons un contre-sens pour combler nos vides. Combien de fois prions-nous pour l’enfant malade du voisin, pour la personne âgée qui est perclue de rhumatismes ou pour les jeunes qui tournent mal par manque d’Amour et de reconnaissance. Bien souvent, si nous le faisons, c’est pour avoir la paix, celle des cimetières. Cette paix que nous revendiquons aux yeux de Dieu est nulle et non avenue dans le coeur de Son Amour. Notre prière doit venir des profondeurs de notre être comme une sève bienfaisante qui alimente notre spiritualité. La Bible ne cesse de nous donner des exemples de grands priants exaucés par Christ. Il suffit de lire et mettre en pratique, ces actes des Témoins de la Foi. Christ dit toujours : " Va ta Foi t’a sauvée ! ". Et je dirai avec un peu d’humour, il ne dit jamais, c’est bien ta demande d’argent est directement virée sur ton compte.

Dieu est participant de notre propre Amour authentique envers autrui. Il n’est pas là pour satisfaire tous nos caprices d’enfants malheureux. Il répond aux prières d’Amour vrai prononcées avec la ferveur d’un coeur pur. De grâce, faisons attention à nos demandes, sont-elles dans le dessein de Dieu ? La Bible nous invite à nous poser des questions d’ordre essentiel pour notre maturité spirituelle. Devenir des adultes dans la Foi pour que nos prières soient écoutées par Dieu Amour, n’est-ce point là un beau programme de vie ? Une existence donnée aux effusions de l’Esprit, n’est-ce point le véritable Bonheur ?

Christ nous indique la voie à empreinter, il serait stupide de notre part de la refuser. Prier avec notre âme pour épouser celle de Dieu-Amour afin de ne point nous perdre en chemin par des détours qui ne mènent à rien.

Un discernement par la prière en Union avec l’Esprit Saint, me semble plus que nécessaire pour saisir si l’Appel vient de Dieu ou de nos désirs. Un dicton dit que nous prenons souvent nos rêves pour des réalités. C’est ce piège qu’il nous faut justement éviter. Suivre les desseins de Dieu ne peut se faire que dans une constante prière. De plus, si à long terme nos projets finissent par sombrer dans le néant, c’est que telle n’était pas la Volonté de Dieu.

C’est le temps qui nous fait saisir la Présence Divine dans nos souhaits et désirs. L’Ultime preuve se trouve là, dans cette action de la Providence. Cela ne veut pas dire qu’il faille baisser les bras dès qu’une tempête dans notre existence arrive. Au contraire, il faut nous battre aidés par la prière et si nous n’obtenons pas de résultats positifs ; c’est que nous sommes responsables de nos propres illusions. Dieu voulait autre chose pour nous et nous n’avons pas écoutés.Christ nous aidera à cheminer vers la Volonté du Père à condition de ne pas être distraits quand Il nous fait signe. Seule la prière peut engager ce dialogue profond avec Dieu pour entendre Son Appel.

Bruno LEROY.

10:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/02/2006

BONNE St VALENTIN MON AMOUR...!

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Mon Amour,
Dans la pureté de tes yeux j'ai découvert la source,
Où baigner mon Bonheur au sein de notre Amour,
Fleurs épanouies qui parfument les jours,
Tels des rêves enfouis au regard de velours,
Nos sentiments chaque jour se ressourcent.
Demain sera plus magnifique qu'aujourd'hui,
Puisque nos mains ne lâcheront jamais le destin,
Construit dans la tendresse de nos nuits,
Invincibles par ce respect à jamais déposé,
Sur nos corps aimants sans ressentiments,
Comme les vagues puissantes et nacrées,
Qui au long du chemin portent leurs fruits.
Aujourd'hui la Saint Valentin m'étourdit,
Demain elle me donnera raison de mes passions,
Les jours et les nuits ensoleillent ma Vie,
Depuis des années que tu existes à mes côtés,
Je sais que le printemps est toujours de saison,
Puisque l'Amour est un art qui sans cesse se crée,
Dans le jardin des magiciens et des fées.
Bonne Fête de St Valentin Toi qui m'as fait,
Tel que je suis désormais en mon être entier,
Car sans toi je ne serai que la moitié de moi.
Triste vie que ce vide à vivre de toute éternité.
Je t'Aime plus que mes mots ne sauraient,
Dire sans éprouver quelques sanglots de leurs limites,
Pauvres phrases qui valent moins que le silence,
Puisque l'Amour se vit avant de se dire,
Et les gestes parlent plus que tous mes délires,
Demain n'aura pas l'aspect d'un navire qui chavire,
Mais l'étoile scintillante de notre joie sempiternelle,
Qui chaque jour s'étire pour retrouver le soleil.
Je t'Aime...Et c'est peu dire....!
Bruno LEROY.

11:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |