19/02/2006
RAPHAËL UN ARTISTE DU FOND DE L'ÂME.
Je savais bien que les anges chantaient des mots et des mélodies arrachés à la Vie. Je savais bien que les anges regrettaient parfois les paradis perdus comme des sommeils inventés dès l'enfance. Je savais bien que l'ange Raphaël était le plus connu, le plus admiré mais surtout, le plus respecté. Oui, je pensais bien qu'un jour viendrait où un chanteur apparaîtrait de nos cieux intérieurs pour nous proposer ses chefs-d'oeuvres. Continue Raphaël de nous chanter nos horizons perdus depuis que nous pensons en adultes que le monde est resté con depuis des éternités. Toi seul connaît le secret des âmes qui savent s'émerveiller et se révolter avec la douceur d'une voix, venue d'ailleurs. Bruno LEROY. | |
18:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA RAISON ET LA FOI.
17:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
DIMANCHE JOUR DE BONHEUR !
11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/02/2006
ANTONIN ARTAUD : Jouer un père gâteux.
Un rêve d’angoisse
Jouer un père gâteux
J’ai fait la nuit dernière un bien curieux rêve. J’avais accepté une besogne de bienfaisance auprès d’une famille inconnue. Il s’agissait de distraire, de donner le change au père devenu gâteux, retombé tout à fait en enfance en jouant son propre rôle, mais mieux semble-t-il qu’il ne l’aurait joué lui-même. Je devais me laisser pousser une barbe analogue à la sienne, revêtir ses habits, m’asseoir sur sa chaise. Auparavant on me fit faire un grand tour de ville. Et j’eus une certaine peine à repérer sa maison. Je ne laissai pas d’hésiter beaucoup avant d’accepter ce rôle trouble. L’idée seule de la charité, du devoir, d’un devoir auquel il ne m’était pas permis de me soustraire me retint, me décida. La chambre aussi dans laquelle je fus introduit m’émouvait. Elle me rappelait toute mon enfance. A la fin un grand attendrissement me saisit. Une chose cependant me tracassait ; c’est que le vieillard était plein de poux. Au moment de revêtir ses habits on me présenta un vieux chapeau constellé de poux. Quand je dis constellé j’exagère : il y en avait deux, mais en or, ou en un métal mystérieux qui imitait l’or à s’y méprendre. La nature de ce métal m’intrigua, mais plus que cela la présence des poux sur le chapeau me saisit d’horreur. Je poussai un énorme cri, un cri de femme et fus sur le point de m’évanouir, j’eus d’ailleurs nettement l’impression que ces poux avaient changé de forme, qu’ils étaient devenus faux après avoir été vrais et cela seul me rassura, mais j’eus honte d’avoir étalé ma faiblesse, et là-dessus je me réveillai. Ou plutôt on me réveilla. Ce sont les personnages du rêve eux-mêmes qui vinrent me réveiller.
Antonin Artaud :
Contexte : Artaud fait ce rêve en février 1927, quelques mois après avoir été exclu du mouvement surréaliste.
Texte témoin : Œuvres complètes, Supplément au tome I. Cité dans Sarane Alexandrian, (Le surréalisme et le rêve, Gallimard, p. 331-332).
20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
THÉOLOGIES DE LA LIBÉRATION ET CAPITALISME.
La plupart des théologiens de la libération rejettent toute accommodation avec le néolibéralisme parce qu’elle ébranlerait la raison d’être de leur théologie comme une théologie des pauvres. Ils ne sont que trop conscients de la détérioration de la pauvreté dans leurs régions ces dernières années, et que les changements que le monde a récemment expérimentés sont au détriment des pauvres dans le monde en développement. Quelques-uns retracent les racines de la détérioration directement aux politiques économiques de néolibéralisme, et maintiennent que le surcroît de chômage ou de sous-emploi, la chute des revenus, et la réduction des possibilités dans la vie, sont tous les conséquences inévitables de ces politiques. Bien que les gouvernements néolibéraux connaissent sans doute des succès — par exemple, dans le combat contre l’inflation — il faut que la théologie de la libération questionne toujours l’orientation de leurs politiques.
A l’avantage de qui sont-elle conçues ? Est-ce que c’est la vie des pauvres qui est le critère pour le discernement de l’action ? Est-ce que le capitalisme du libre marché peut jamais promouvoir le bien des gens avant le profit ? Les théologiens de la libération soulignent invariablement le conflit entre la logique du capitalisme et l’option pour les pauvres — un conflit qui est manifestement plus vrai du capitalisme dans sa forme néolibérale. Bien qu’ils ne s’expriment pas avec la même comparaison, il y en a peu qui ne seraient pas d’accord avec l’assertion de Leonardo Boff qu’« il est aussi impossible de créer un système de marché moral que de construire un bordel chrétien » !.
Si la théologie de la libération veut rester une théologie des opprimés, elle ne peut pas se permettre d’être entraînée par ceux qui font parti du problème mais qui se prétendent gardiens de la solution. Car le néolibéralisme lance un défi subtil à la théologie de la libération, même jusqu’à se présenter lui-même comme une « option alternative pour les pauvres ». La théologie de la libération a souvent souligné la distinction entre le Dieu de la vie révélé dans les Écritures, et les idoles qui entraînent le religieux mais qui l’amène à l’injustice et à la mort. La théologie de la libération doit donc continuer à parler des « projets socialistes », mais jusqu’à quand débattrons-nous les questions politiques et économiques de cette façon ?
Est-ce que les théologiens de la libération finiraient par rien d’autres que de crier des slogans dans la coulisse ? N’est-il pas temps, donc, de chercher des modèles neufs, ceux qui permettront aux théologiens de la libération de rendre efficace leur option pour les pauvres, tout en ne la liant pas aux idéologies apparemment débordées du passé ?
Il y a des chrétiens progressifs qui disent qui oui, il est vraiment temps de trouver une vision neuve, une qui insiste moins sur une transformation sociale « vaste » et plus sur la reconstruction graduelle de la communauté. Ils prétendent que dans le climat, actuel il serait nécessaire de construire le Royaume en s’efforçant à transformer la vie des gens dans des projets qui sont plus modestes et localisés que l’on envisageait autrefois, bien qu’ensemble ces projets soient « révolutionnaires » dans le sens qu’ils puissent changer des sociétés entières. Théologiquement, leur modèle n’est plus « l’Égypte » et le rêve d’une « terre promise » littérale, mais Babylone, où un peuple captif désirait ardemment la restauration de sa communauté. La théologie de la libération est confrontée par beaucoup de défis actuellement, mais elle survivra si elle reste enracinée dans les communautés, si elle formule les préoccupations des pauvres, et si elle reste fidèle à une vision de changer la société selon les valeurs du Royaume.
La poursuite de cet objectif ne requiert pas qu’elle soit liée à une idéologie en particulier ; elle peut se servir de celles qui se montrent utiles, aussi longtemps que leurs valeurs sont conséquentes avec celles du Royaume. Cependant, ce qui n’est pas facultatif c’est un engagement en faveur des méprisés et des parias. Aussi longtemps qu’il y a des gens dépouillés de leur dignité légitime en tant qu’enfants de Dieu, il faut que la théologie de la libération continue à suivre l’engagement de Jésus à annoncer la bonne nouvelle aux pauvres et à libérer les opprimés.
Bruno LEROY.
12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA LIBERTÉ EST SOURCE DE MA VIE.
Parce qu’elle est libre d’aller où elle veut, la mouette trouve sa subsistance, sa nourriture, mais elle peut aussi vivre en groupe. Alors que nos jeunes crèvent de solitude au milieu de la foule. Surtout, ils ne sont pas libres comme ils le croient, puisqu’ils n’ont ni argent, ni domicile, ni travail. Leur donner confiance en eux-mêmes, leur faire croire qu’ils sont capables de plus, capables d’autre chose que de détruire. Être humble et à l’écoute des plus démunis, pour qu’ils puissent un jour dire "OUI" à la vie et pour que toute semence germe. Donner à un être humain l’espace où il puisse devenir co-créateur, co-acteur du monde et devenir ainsi une personne.
Amener le jeune à accepter d’être aimé, à pouvoir s’aimer lui-même pour aimer les autres. Faire grandir "tout l’homme" pour qu’il se situe sereinement dans notre société déstabilisée. Remettre debout des personnes qui n’ont jamais eu d’affection et leur permettre d’être à leur tour éducateurs là où ils vivent. Elles sont mieux placées que moi pour savoir la difficulté que l’on a à s’insérer lorsqu’on a rien. Avec beaucoup d’Amour, on peut beaucoup, peut-être Tout !. Voir des hommes heureux, des visages ouverts, des regards sans peur, des yeux qui ne sont pas éteints.
Mon rêve est de les faire réussir. En équipe, faire tous les efforts possibles pour pallier l’échec scolaire. Parvenir à faire comprendre aux personnes dites "normales" que l’handicap mental, physique ou social, n’est pas une tare. Entendre toutes les mamans du monde chanter : prendre un enfant par la main. Leur permettre de vivre de petites réussites tous les jours, dans une ambiance chaleureuse. Tendre la main, mettre debout sur la route. L’idéal : une maison et un terrain où ils pourraient s’occuper en attendant un travail, manger et dormir en paix, participer aux frais du lieu d’accueil ( entretien ) pour ne pas se sentir assisté, pouvoir parler et prendre pied sur de solides bases, en renonçant à la drogue et autres pratiques, se savoir accompagné dans un désintéressement fraternel. Ouvrir leurs prisons !.
Le premier pas de toute action éducative n’est-il pas de reconnaître l’autre différent et de promouvoir l’égalité entre les personnes ? Cela ne va pas sans mise en route d’un processus de transformation de notre identité , sans participation à la vie sociale, culturelle, politique et économique. Il y a un souffle intérieur qui nous pousse vers du nouveau, vers des changements , des transformations personnelles et collectives. C’est une orientation vers un dialogue interpersonnel, la maturation de la personne, la capacité de vivre des relations de réciprocité.
La rencontre de personnes laissées pour compte fut une chance pour moi : elle m’a obligée à croire qu’ils peuvent être des hommes et des femmes debout, libres et engagés dans la construction de la société. Ils peuvent être, comme nous, acteurs, co-responsables de l’éducation à laquelle nous avons Tous droit. Mes souhaits étaient-ils réellement des rêves d’éducateur ou la réalité vécue au quotidien que ma conscience aurait sublimée ? Dieu seul le sait. Puisse-t-Il toujours me permettre de réaliser mes rêves pour accomplir ceux des autres !
BRUNO LEROY.
12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/02/2006
AIMER TOUJOURS AIMER....
L'amour. Une émotion qui s'use ?
Une émotion qui se redécouvre sans cesse !
Une émotion que l'on ne peut maîtriser mais que l'on peut nourrir, attendre et chercher...
Et qui dans ce cas revient toujours plus forte, d'autant plus en contraste avec les passages de désert...
Époux ou épouse, mais aussi dans la relation avec Dieu.
On peut côtoyer ceux qui nous sont les plus chers sans même les voir. Quotidiennement !
On n'écoute plus, absorbés par nos activités et nos pensées dont l'autre est exclu !
On peut ainsi parler, écouter faire quelque chose pour l'autre sans que l'autre n'existe vraiment dans nos coeurs, dans nos pensées, dans nos gestes ou nos paroles...
Et soudain, sans même comprendre pourquoi, quelque chose brise cette glace, nous montrant notre besoin de relation authentique, profonde et sincère.
On aime !
BRUNO LEROY.
11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/02/2006
DIEU EST DANS LA RUE !
Il veut que tout ce que nous Lui offrons d'humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu'ils soient acceptables à Ses yeux.
18:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/02/2006
Nos prières trop souvent individualistes.
Nos prières sont souvent d’ordre individualiste et cherchent à nous donner du prestige, plutôt qu’à reconnaitre nos manques. Nous sommes victimes de la pensée ambiante où la gloire, le succès, l’argent, la beauté physique sont devenus des critères de réussites. Et nous demandons à Dieu tous ces beaux diamants factices qui devraient rendre notre vie plus scintillante. Nous sommes surpris que Christ fasse silence sur nos prières qui ne sont point d’ordre spirituel. Et parfois, le découragement nous gagne, voire le soupçon et le doute. Nous demeurons des petits enfants, c’est-à-dire sans maturité, sur le plan spirituel. Nous accusons Dieu de ne pas répondre à nos demandes.Il nous faut, justement analyser la nature de ces demandes. Nous devons avancer en maturité dans notre relation avec Dieu-Amour.
Oui ! souvent nos prières, Frères et Soeurs, sont tournées vers nous-mêmes. Mais, dans un sens négatif, pas celui de vouloir modifier nos comportements ou traits de caractères désagréables. Nous aimerions que les autres changent avant nous, cela nous éviterait quelques efforts. Nous en revenons toujours à cette puissance démoniaque qui nous habite, celle de notre confort personnel. Or, Dieu ne nous a pas mis sur terre pour que dormions indéfiniment entre Ses bras. Avoir l’assurance que Dieu nous écoute même dans nos égoïsmes devient rassurant. Dieu Amour ne veut point nous donner une existence insipide, sans raison de vivre vraiment.
Dieu Amour est le Sens de nos Vies. Nous en faisons un contre-sens pour combler nos vides. Combien de fois prions-nous pour l’enfant malade du voisin, pour la personne âgée qui est perclue de rhumatismes ou pour les jeunes qui tournent mal par manque d’Amour et de reconnaissance. Bien souvent, si nous le faisons, c’est pour avoir la paix, celle des cimetières. Cette paix que nous revendiquons aux yeux de Dieu est nulle et non avenue dans le coeur de Son Amour. Notre prière doit venir des profondeurs de notre être comme une sève bienfaisante qui alimente notre spiritualité. La Bible ne cesse de nous donner des exemples de grands priants exaucés par Christ. Il suffit de lire et mettre en pratique, ces actes des Témoins de la Foi. Christ dit toujours : " Va ta Foi t’a sauvée ! ". Et je dirai avec un peu d’humour, il ne dit jamais, c’est bien ta demande d’argent est directement virée sur ton compte.
Dieu est participant de notre propre Amour authentique envers autrui. Il n’est pas là pour satisfaire tous nos caprices d’enfants malheureux. Il répond aux prières d’Amour vrai prononcées avec la ferveur d’un coeur pur. De grâce, faisons attention à nos demandes, sont-elles dans le dessein de Dieu ? La Bible nous invite à nous poser des questions d’ordre essentiel pour notre maturité spirituelle. Devenir des adultes dans la Foi pour que nos prières soient écoutées par Dieu Amour, n’est-ce point là un beau programme de vie ? Une existence donnée aux effusions de l’Esprit, n’est-ce point le véritable Bonheur ?
Christ nous indique la voie à empreinter, il serait stupide de notre part de la refuser. Prier avec notre âme pour épouser celle de Dieu-Amour afin de ne point nous perdre en chemin par des détours qui ne mènent à rien.
Un discernement par la prière en Union avec l’Esprit Saint, me semble plus que nécessaire pour saisir si l’Appel vient de Dieu ou de nos désirs. Un dicton dit que nous prenons souvent nos rêves pour des réalités. C’est ce piège qu’il nous faut justement éviter. Suivre les desseins de Dieu ne peut se faire que dans une constante prière. De plus, si à long terme nos projets finissent par sombrer dans le néant, c’est que telle n’était pas la Volonté de Dieu.
C’est le temps qui nous fait saisir la Présence Divine dans nos souhaits et désirs. L’Ultime preuve se trouve là, dans cette action de la Providence. Cela ne veut pas dire qu’il faille baisser les bras dès qu’une tempête dans notre existence arrive. Au contraire, il faut nous battre aidés par la prière et si nous n’obtenons pas de résultats positifs ; c’est que nous sommes responsables de nos propres illusions. Dieu voulait autre chose pour nous et nous n’avons pas écoutés.Christ nous aidera à cheminer vers la Volonté du Père à condition de ne pas être distraits quand Il nous fait signe. Seule la prière peut engager ce dialogue profond avec Dieu pour entendre Son Appel.
Bruno LEROY.
10:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/02/2006
BONNE St VALENTIN MON AMOUR...!
11:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |