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06/10/2006

ESPÉRER CONTRE TOUTES ESPÉRANCES.

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Je sais des blessures qui jamais ne guérissent
Des oiseaux qui meurent au matin d'un chagrin
Des hommes qui se lèvent mais titubent en chemin
Des libertés volées et des volontés complices
Des larmes océanes aux sourires des enfants
Quand sifflent les missiles de nos bombardements
Ils vivent leur destin en éternel retour...
Je sais tant de peines où ruissellent les haines
Des jeunes désespérés cherchent leurs dernières veines
Et la révolte seule peut engendrer l'Amour
Des aurores d'espérance qui s'insurgent en prières
Des regards convertis qui s'emplissent de lumière
Ce feu d'amour de Dieu qui embrase nos vies
Et qui jamais ne laisse les hommes en leurs détresses
Car l'Espérance espère par delà toutes tristesses
Cette grâce du Christ est la main de l'Ami
Qui mène sur les sentes où les peurs sont bannies
Et nous marchons ensemble pour construire le monde
Donner à son visage les éclats qui fécondent
Étincelles d'Amour qui calcinent nos rochers
L'Espérance demeure notre force d'Aimer.
Bruno LEROY.

18:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA VÉRITABLE JOIE.

Dieu nous parle par les Écritures : c’est le premier des enseignements. La dimension de la joie brille de mille éclats dans la Parole de Dieu : nous sommes invités à nous en imprégner. Nous y retrouvons le mot joie 345 fois, mais il faut ajouter une infinité de nuances : allégresse, exultation, ivresse, cri de joie, tressaillement, jubilation…
Pensons à la Vierge Marie lorsqu’elle chante son Magnificat. Un autre enseignement est justement celui des saints.
Tous ont eu à souffrir, mais ils parlent pourtant de la joie comme d’une chose non seulement possible mais non facultative !
« Un saint triste est un triste saint » dit le curé d’Ars qui connut tout autant les épreuves intérieures que les persécutions venant de son entourage. Saint Séraphim ne manquait pas de saluer chacun en lui disant : « Ma joie ! ». Il ruisselait littéralement de la joie de l’Esprit malgré toutes les embûches qu’il rencontrait également… Pensons à saint François, le pauvre d’Assise, chantre de «la joie parfaite» même devant les humiliations. Il dit de Dieu : « Tu es joie, tu es notre espérance et notre joie ». Il expérimente qu’au-delà de notre péché et de notre indigence, Dieu est !
 Il réalise que suivre le Christ des Béatitudes, c’est accueillir la joie, don de Dieu toujours présent. Même épuisé par la maladie, renié par certains de ses frères, il compose son «Cantique des créatures» à la louange du Créateur pour frère soleil, sœur lune… et même notre sœur la mort. Jusqu’à son dernier souffle, il est le témoin et le messager de la joie. « Que mes frères aient bien soin de ne pas affecter un air sombre, mais qu’ils se montrent joyeux dans le Seigneur. »

Posons-nous donc la question : « Quelle est dans ma vie la cause de ma tristesse ? »

 La joie diminue bien souvent dès que nous refusons quelque chose à Dieu.

Pensons à l’épisode du jeune homme riche (Mt 19, 16-22) ; « Jésus lui déclara : «Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux; puis viens, suis-moi.» À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. » À quoi est-ce que je m’attache trop, à en être peut-être esclave, à quelles idoles qui m’empêchent de suivre le Christ comme je le voudrais ?

Où est mon véritable trésor ? Ce péché d’idolâtrie peut recouvrir bien des formes : nous sommes trop riches, déjà, de nous-mêmes, ou bien nous tenons à des choses parfois dérisoires, à de fausses sécurités, à de fausses joies… devant la peur de la vie.

Notre manque de pauvreté, d’abandon, d’humilité, le fait de ne pas accepter nos limites, ce point d’orgueil si bien ancré en nous, nous empêchent de courir librement vers le Seigneur. La Petite Thérèse, avant sa « conversion de Noël », pleurait même d’avoir pleuré !

La tristesse se nourrit du remords et du manque de confiance en Dieu qui peut tout si nous nous abandonnons avec une confiance toute filiale, comme un disciple pour son maître, comme un fils pour son Père. Dieu nous rend d’ailleurs toujours au centuple !

Il nous faut tout un chemin pour nous laisser dépouiller, pour accepter les événements, les imprévus qui viennent nous simplifier, nous sanctifier, pour nous aimer (nous-mêmes et les autres) tels que nous sommes, avec nos limites, notre péché, mais également avec une juste estime de soi, comme Dieu nous aime. « Heureux les pauvres de cœur, le Royaume des cieux est à eux » (Mt 5, 5). Nous en venons toujours aux Béatitudes, fine pointe de l’enseignement du Christ et des saints à sa suite, telle Marie, l’humble servante devenue «Cause de notre joie» !

Notre monde propose souvent de fausses joies, à bon marché.

 Éphémères, elles aboutissent souvent à l’impasse, à l’amertume, à la dépendance… D’autre part, s’il y a acceptation de nos limites, de notre péché, s’il y a un «lâcher prise», un «laisser-faire» à vivre, la pauvreté n’est pas non plus étriquée, ni peureuse, ni démissionnaire…

Regardons dans quel contexte il est dit : « Entre dans la joie de ton maître ».

Le maître s’adresse ici à ceux pour qui il avait donné des talents – qu’importe le nombre – et qui les ont fait fructifier. Un seul confie qu’il a eu peur et qu’il est allé enfouir son talent dans la terre. Il ne s’en est pas emparé pour le faire fructifier. Il est alors qualifié « de mauvais et de paresseux » (Mt 25, 26) !

Avec l’aide de l’Esprit qu’il nous faut sans cesse mendier, la vie en Dieu suppose donc aussi dynamisme et audace, avec la décision d’entretenir et de pratiquer la joie. Concrètement ? Il y a d’abord le choix de la vie, goûter les joies de la vie que le Créateur nous donne : beauté de la nature, rencontres…

Toujours maintenir un dialogue avec Dieu (que ce soit dans la colère, la souffrance, le repentir ou l’action de grâce : citons l’exemple des psaumes). Éviter ces autodialogues stériles qui nous font plus de mal que de bien !

Faire mémoire des bonnes choses et du fait que je suis sauvé par la mort et la résurrection du Christ ! Louer Dieu. Entrer dans la compassion et l’intercession pour notre entourage et pour le monde, plutôt que de désespérer d’eux. Comme Séraphim, cultiver un regard de bénédiction sur son prochain : tu as vu ton frère, tu as vu Dieu. Cultiver le sourire, la charité en actes, la gratuité et non ces relations où l’on attend trop de l’autre…

Cultiver son intimité avec Dieu : Lui seul peut nous combler face au sentiment d’incomplétude de tout homme et face aux souffrances…

La teshouva, ce retour à Dieu dans le repentir, est un profond remède à la tristesse, notamment avec les sacrements (confession, eucharistie) et l’ouverture du cœur à un accompagnateur spirituel.

 Il y a pour tout cela un combat spirituel à mener, mais c’est le gage de notre joie !

L’enjeu en vaut la peine, car la joie du chrétien (une joie non factice, pas forcément exubérante), c’est le témoignage dont le monde a besoin.

par Fr. Bernard de Clairvaux.

17:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Nigeria : Des chrétiens poussés à quitter leur ville.

 

Quand Jummai a ouvert sa petite boutique de couture, ce matin-là, elle était loin de se douter du drame qui allait survenir. Deux clients musulmans sont entrés et une dispute a éclaté concernant le christianisme et l’islam. Dans sa colère, Jummai s’est écriée : " Jésus-Christ est ressuscité, alors que Mahomet est toujours dans sa tombe ! " Rapidement, une foule déchaînée composée d’extrémistes musulmans a réclamé sa mort, l’accusant de blasphème contre le prophète de l’islam. C’était le 20 septembre dernier, à Dutse, capitale du Jigawa, un Etat du Nord du Nigeria. Aujourd’hui, on ne sait pas où se trouve Jummai. Certains affirment qu’elle est détenue par la police pour avoir causé des troubles religieux, d’autres pensent qu’elle a quitté la ville.

 

Dans la journée, seize églises, toutes dénominations confondues, ont été détruites et au moins six chrétiens ont été blessés. Pasteurs et prêtres ont demandé l’aide de la police, en vain. Un évêque a cependant été sauvé de la fureur des extrémistes par des policiers chrétiens. " C’est un miracle que ma famille et moi ayons pu survivre à cette attaque " raconte-t-il.

 

La vague de violence laisse 2 000 chrétiens sans foyers, leurs maisons, boutiques ayant été détruites. Comme si cela ne suffisait pas, le gouverneur de l’Etat de Jigawa, Ibrahim Saminu Turaki en a profité pour mettre en place une véritable politique d’apartheid : les églises ne seront pas reconstruites dans la ville, mais à l’extérieur. Les chrétiens, 20% de la population de Dutse, sont poussés à aller s’installer dans la brousse, où des terres vierges leur seront données selon ses propos.

 

- Prions pour Jummai.

- Prions pour les 2 000 chrétiens laissés sans abris.

- Prions pour les responsables des églises détruites.


 
Bruno LEROY.

12:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MÉDITATIONS DE L'ARTISTE.

En ce temps-là, qui est toujours d’actualité, un artiste était harcelé par le fisc. Il avait eu faim pendant sa jeunesse mais avait cru en son art et en ses capacités créatrices ; il était resté fidèle à l’appel intérieur qui lui disait que s’il faisait autre chose, il quitterait la vérité de son être. Et c’est après des années de labeur et de souffrance, quand enfin son art était reconnu et qu’il pensait pouvoir travailler dans la sérénité, qu’il avait reçu la terrible nouvelle : on lui réclamait des arriérés d’impôts avec de telles pénalités qu’il lui fallait vendre tout ce qu’il venait d’acquérir et que dix années supplémentaires de création suffiraient à peine pour payer sa dette.
Il franchit les portes du désespoir et se dit que son incapacité à gérer ses affaires matérielles le conduirait dans l’avenir à s’exposer encore et encore à de tels échecs. Il pensa donc au suicide comme bien des artistes avant lui. Il n’était pas fait pour ce monde ! Il en était là de ses méditations moroses quand un événement inattendu survint.
Plusieurs de ses amis avaient été alertés par son désespoir et étaient venus lui rendre visite. L’un d’eux déclara : La solution se trouve souvent au cœur du problème ! Un autre ajouta : Les problèmes nous sont donnés pour provoquer la véritable solution. Un dernier enfin conclut en disant : Le problème n’est pas ton problème, mais il a été posé pour que nous réalisions que nous sommes la solution.
Le premier s’occupa des affaires matérielles de l’artiste, le second prit en charge la diffusion de ses œuvres et le troisième lui tint compagnie chaque jour jusqu’à ce que les noirs nuages qui s’étaient accumulés sur sa vie laissent place à un soleil resplendissant. Cette belle collaboration permit que les dettes soient vite remboursées et que l’artiste acquière une célébrité méritée.
Un problème est une question mal posée.

06:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

SAINT BRUNO.

SAINT BRUNO
Fondateur de l'Ordre des Chartreux
(1035-1101)


« A la louange de la gloire de Dieu, Le Christ, Verbe du Père, depuis toujours a choisi par l'Esprit Saint des hommes pour les mener en solitude et se les unir dans un amour intime. Répondant à cet appel, maître Bruno, l'an du Seigneur 1084, entra avec six compagnons au désert de Chartreuse et s'y établit. »
Statuts I.1 de l'ordre des Chartreux.


Né en Cologne vers 1030 Bruno vient de bonne heure étudier à l'école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c'est-à-dire Recteur de l'Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps: « ...un homme prudent, à la parole profonde. »

Il se trouve de moins en moins à l'aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l'Evêque lui-même. Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d'une vie plus totalement donnée à Dieu seul.

Après un essai de vie solitaire de courte durée, il vient dans la région de Grenoble, dont l'évêque, le futur Saint Hugues, lui offre un lieu solitaire dans les montagnes de son diocèse. Au mois de juin 1084 l'évêque lui-même conduit Bruno et ses six compagnons dans la vallée sauvage de Chartreuse qui donnera à l'Ordre son nom. Ils y installent leur ermitage, formé de quelques cabanes en bois s'ouvrant sur une galerie qui permet d'accéder sans trop souffrir des intempéries aux lieux de réunion communautaire: l'église, le réfectoire, la salle du chapitre.

Après six ans de paisible vie solitaire, Bruno fut appelé par le pape Urbain II au service du Siège apostolique. Ne pensant pas pouvoir continuer sans lui sa communauté pensa d'abord se séparer, mais elle se laissa finalement convaincre de continuer la vie à laquelle il l'avait formée. Conseiller du pape, Bruno ne se sent pas à l'aise à la cour pontificale. Il ne demeure que quelques mois à Rome. Avec l'accord du pape il établit un nouvel ermitage dans les forêts de Calabre dans le sud de l'Italie, avec quelques nouveaux compagnons. C'est là qu'il meurt le 6 octobre 1101. À l'approche de sa dernière heure, pendant que ses frères désolés entouraient son lit de planches couvert de cendres, Bruno parla du bonheur de la vie monastique, fit sa confession générale, demanda humblement la Sainte Eucharistie, et s'endormit paisiblement dans le Seigneur.


Un témoignage de ses frères de Calabre :

« Bruno mérite d'être loué en bien des choses, mais en cela surtout: il fut un homme d'humeur toujours égale, c'etait là sa spécialité. Il avait toujours le visage gai, la parole modeste; il montrait avec l'autorité d'un père la tendresse d'une mère. Nul ne l'a trouvé trop fier, mais doux comme l'agneau.»

Quelques extraits des "Statuts" de l'ordre :

"Séparés de tous, nous sommes unis à tous car c'est au nom de tous que nous nous tenons en présence du Dieu vivant." Statuts 34.2

"Notre application principale et notre vocation sont de vaquer au silence et à la solitude de la cellule. Elle est la terre sainte, le lieu où Dieu et son serviteur entretiennent de fréquents colloques, comme il se fait entre amis. Là, souvent l'âme s'unit au Verbe de Dieu, l'épouse à l'Epoux, la terre au ciel, l'humain au divin". (Statuts 4.1)

"La grâce du Saint Esprit rassemble les solitaires pour en faire une communion dans l'amour, à l'image de L'Eglise, une et répandue en tout lieu." Statuts 21.1

"Qui persévère sans défaillance dans la cellule et se laisse enseigner par elle tend à faire de toute son existence une seule prière continuelle. Mais il ne peut entrer dans ce repos sans passer par l'épreuve d'un rude combat: ce sont les austérités auxquelles il s'applique comme un familier de la Croix, ou les visites du Seigneur, venu l'éprouver comme l'or dans le feu. ainsi, purifié par la patience, nourri et fortifié par la méditation assidue de l'Ecriture, introduit par la grâce du Saint Esprit dans les profondeurs de son cœur, il pourra désormais, non seulement servir Dieu, mais adhérer à lui". (Statuts 3.2)


http://www.chartreux.org

Auteur : L'Ordre des chartreux

05:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/10/2006

5 trucs pour surmonter sa timidité.

"Je suis timide, mais je me soigne" : parce que votre timidité n’est pas une fatalité, voici cinq conseils à appliquer au quotidien.

 

1. Luttez contre vos pensées négatives

Pourquoi êtes-vous anxieuse en réunion ? Pourquoi vous interdisez-vous d'intervenir lors d'une discussion ? Pourquoi n'osez-vous pas donner vote avis ? Pour ne pas déranger, pour éviter de peiner votre interlocuteur, parce que vous craignez de dire des bêtises, par peur du ridicule ou encore par crainte du jugement des autres. Autant de pensées automatiques qui vous inhibent. Prenez le temps d'examiner une à une les raisons invoquées avec objectivité. Vous vous apercevrez qu'elles ne sont pas valables. Certes vous ne pouvez pas échapper au jugement d'autrui, mais rappelez-vous qu'il est impossible de plaire à tout le monde, que le ridicule ne tue pas, et que l'erreur est humaine. Un peu de lucidité ne peut pas vous faire de mal. Car ces poncifs maintes fois rebattus possèdent leur part de vérité.

2. Regardez-vous autrement

Votre timidité provient en partie de votre mésestime. En effet, vous redoutez le regard des autres, mais en réalité, c‘est votre propre regard qui est le plus impitoyable avec vous-même. Vous vous trouvez inintéressante, vous n'avez pas confiance en vous, en vos capacités. Pourquoi faire un complexe d’infériorité par rapport au reste du monde ? Vous n’êtes pas plus bête que votre voisin de palier ! Arrêtez de vous déprécier, regardez-vous avec bienveillance, comme vous le faites avec vos amies. Reconnaissez vos nombreuses qualités au lieu de focaliser sur vos défauts. Pourquoi ne pas établir une liste exhaustive,avec l'aide de vos proches si besoin, de tous vos points forts ? Vous constaterez très vite que vous n'êtes pas si nulle que ça !

3. Confrontez-vous aux situations déclenchantes

Vous ne cessez de fuir pour échapper aux situations pénibles. Mais ce n'est pas en évitant la difficulté que vous allez progressez ! Il est temps d'agir et de rompre le cercle vicieux. Faites-vous violence et exposez-vous progressivement aux situations qui vous effrayent. Chaque semaine, lancez-vous un défi. Commencez par de petits exploits personnels comme demander un renseignement à une vendeuse, et augmentez peu à peu le niveau de difficulté en acceptant par exemple de déjeuner avec une collègue d'un autre service. Etape par étape, vous allez gagner en assurance, et développer vos compétences relationnelles. Vous verrez, ces situations autrefois anxiogènes deviendront bientôt pour vous familières.

4. Relaxez-vous

Voilà, vous êtes en difficulté, vous sentez que votre coeur s'emballe, vous suez à grosses gouttes, vos mains commencent à trembler... Dans quelques secondes, c'est sûr, vous allez perdre le contrôle. Stop ! Ne vous laissez pas submerger par ce flot d'émotions qui risque de vous paralyser. Au lieu de céder à la panique, détendez-vous. Pensez à quelque chose d'agréable, respirez calmement et profondément et relaxez-vous. Vous éviterez ainsi de perdre vos moyens.

5. Assumez votre timidité

Non, la timidité n’est pas un vilain défaut. Vous pouvez même en faire une alliée, à condition de l‘assumer. Acceptez donc votre timidité et jouez-en ! Car un rougissement peut se révéler adorable. Si si, c’est vrai ! Pour preuve : Charlotte Gainsbourg, avec sa petite voix et son regard fuyant, n’est-elle pas tout simplement charmante ? Et Zinédine Zidane n'est-il pas le timide le plus populaire dans l'Hexagone ? Cessez donc de vouloir masquer à tout prix votre émotivité, vous vous épargnerez un stress suppémentaire.

 

Bruno LEROY.

Source : Le Journal des Femmes.

12:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

 

La pensée du jour
« La faiblesse de la force est de ne croire qu’à la force. »
Paul Valéry

12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA VIE DE SAINT FRANÇOIS.

SAINT FRANÇOIS D'ASSISE.
Fondateur
(1182-1226)


La vie de saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la Croix. Il naquit à Assise, en Ombrie. Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les Français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu'on lui donna le nom de François, quoiqu'il eût reçu celui de Jean au baptême.

Sa naissance avait été marquée par une merveille: d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable. Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une Croix. Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.

Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la Volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre Saint: "Si quelqu'un veut venir après Moi, qu'il se renonce lui-même, qu'il porte sa Croix et qu'il Me suive!"

Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige: un crucifix lui adressa la parole; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant: "Désormais je pourrai dire avec plus de vérité: "Notre Père, qui êtes aux Cieux."

Un jour, il entendit, à l'Évangile de la Messe, ces paroles du Sauveur: "Ne portez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux vêtements, ni souliers, ni bâtons." Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite; il fonda un Ordre de religieux qui porta son nom, et un Ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François. Ces deux frêles tiges devinrent des arbres immenses.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

09:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

St François et Marie.

Salut, Mère de Dieu !

Saint François, « l’homme passionné du Christ », vivait selon la règle du saint Évangile en imitant Jésus, fils de Marie. Il recommanda à ses frères de garder l’église Sainte Marie des Anges dite aussi « la Portioncule », comme maison-mère de l’Ordre. Tous les jours, chacun des religieux sent l’urgent devoir de réciter le Rosaire. Et Saint François priait Marie, comme la protectrice de l’ordre franciscain :

Salut, Marie, Dame sainte,
Reine, sainte Mère de Dieu,
Tu es la Vierge devenue l’Église ;
choisie par le très saint Père du ciel,
consacrée par lui comme un Temple avec son Fils bien-aimé et l’Esprit Paraclet ;
Toi en qui fut et demeure toute plénitude de grâce et Celui qui est tout bien.
Salut, Palais de Dieu !
Salut, Tabernacle de Dieu !
Salut, Maison de Dieu !
Salut, Vêtement de Dieu !
Salut, Servante de Dieu !
Salut, Mère de Dieu

09:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/10/2006

Devenir prophètes d'un Dieu d'Amour et de Justice.

Le problème auquel devaient faire face les prophètes de ce temps était la fausse adoration du Dieu vrai.

La nouveauté radicale de leur message est que l'élection divine n'exclue pas la possibilité d'être rejeté. Les prêtres et le peuple pensaient avant eux que le pouvoir de Dieu était de leur côté et que Dieu se faisait le défenseur de leurs valeurs, de leurs intérêts et de leurs styles de vie.

Vivre avec Dieu signifie désormais, pour les prophètes, le chercher dans son coeur et vivre dans la droiture de Dieu en relation avec les autres (les humains et la terre). Alors le Dieu invisible devient visible à travers la création et les créatures.

Les temps sont graves. Le jugement de Dieu est comme suspendu au dessus d'Israël. En politique, en matière de finances ou de religion, on ne peut plus compter faire comme d'habitude. Les gens sentent qu'ils ont un certain " contrôle " sur Dieu (Amos 5,14 ; Michée 3,11 ; Isaïe 7,14).

Mais la manière dont Dieu voit le futur n'est pas la nôtre. Dieu interpelle notre présent et il n'y a pas de possibilité de fuir . Le choc d'une possible catastrophe est la manière dont Dieu use pour infliger une divine thérapie aux humains.

Le problème est présenté comme si les humains souffraient d'une forme d'amnésie (oubliant Dieu ou se détournant de lui) et de schizophrénie (en divisant sa vie : d'un côté la religion de l'autre la vie socio-économique). La seule manière de soigner ces maladies est un acte chirurgical radical : terrifier le peuple avec un verdict de mort.

En tant que messager de Dieu, le prophète a pour fonction de rendre efficace, dans le présent, le choc eschatologique que prépare Dieu pour le futur afin qu'Israël retrouve son identité et sa vocation et ainsi repasse de la mort à la vie.

Pour le prophète la pauvreté et l'injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l'orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.

Dieu a créé le monde pour tous et veut que tous partagent ; quelque chose doit être dit et fait pour rétablir cette vérité . Il doit y avoir une conversion, un changement assez radical de style de vie qui ne soit plus celui de l'urbain prospère mais plutôt celui du nomade vivant de manière précaire dans le désert, la place où Dieu a d'abord fait alliance avec son peuple.

Le message du prophète c'est qu'il faut chercher Dieu (sortir de l'amnésie) et pratiquer la justice (sortir de la schizophrénie), mais aussi qu'il faut développer une plus grande perception spirituelle (de l'attention, du discernement et de la disponibilité par rapport à Dieu) et une sensibilité morale (sensibilité à l'injustice et à l'iniquité qui sont contraires au projet de Dieu ; solidarité à avoir avec le peuple de Dieu tout entier et pas seulement avec l'élite).

Se retourner vers Dieu , ce qui semble presque impossible (comment peut-on accepter de changer de style de vie ?) , requiert une ouverture aux dons de Dieu, car Dieu est un dieu qui prend soin de nous, un Dieu de compassion. C'est pourquoi les prophètes ne sont pas des personnes du désespoir mais de l'espérance.

Faire justice aux pauvres (à tout le peuple) est la condition pour bénéficier de la justice de la part de Dieu.

 Les prophètes sont des " révolutionnaires sociaux " parce qu'ils sont fondamentalement des " conservateurs religieux ".

Bruno LEROY.

19:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |