25/09/2007
Cancer : première cause de décès en France.
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16:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SANTÉ. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/09/2007
THÉOLOGIE INTELLIGENCE D'ESPÉRANCE.
La théologie, c’est la foi en recherche de l’intelligence. Il faut comprendre comme une intelligence de l’amour pour les plus pauvres et les opprimés dans l’histoire. Elle est une réflexion qui vise à accompagner la marche d’un peuple dans ses souffrances et ses joies, dans ses engagements, ses frustrations et espérances ; l’accompagner aussi dans sa prise de conscience de l’univers social dans lequel il vit et dans sa détermination de mieux connaître sa propre tradition culturelle. Si un langage théologique ne tient pas compte de la souffrance injuste et ne proclame pas haut et fort le droit de tous et de chacun à être heureux, il n’a aucune épaisseur et trahit le Dieu dont on veut parler : le Dieu des Béatitudes précisément.
En dernière instance, la théologie, toute théologie, est une herméneutique de l’espérance. C’est l’intelligence des motifs que nous avons d’espérer. L’espérance est, en premier lieu, un don de Dieu. Accueillir ce don ouvre sur le futur et la confiance celui qui suit Jésus. Voir le travail théologique comme une compréhension de l’espérance devient plus exigeant quand le point de départ est la situation du pauvre et la solidarité envers lui. Ce n’est pas une espérance facile, mais aussi fragile qu’elle puisse paraître, elle est capable de prendre racine dans le monde de l’insignifiance sociale, dans le monde du pauvre ; capable de s’allumer, même au milieu de situations difficiles et de se maintenir vivante et créative. Pourtant, espérer n’est pas attendre, mais se laisser conduire jusqu’à l’engagement de forger activement des raisons d’espérance. Précisons que c’est un vécu qui ne se confond pas, à strictement parler, avec une utopie historique ou un projet social, mais elle les suppose, elle les engendre dans la mesure où ils expriment la volonté de construire une société juste et fraternelle.
Bruno LEROY.
17:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Sida: arrêt de l'essai clinique d'un vaccin contre le virus.
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17:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SANTÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Décès de Mme Zhang : victime d’un racisme d’État.
Le MRAP vient d’apprendre avec tristesse et colère le décès de Mme Zhang, 51 ans, qui s'était défenestrée jeudi 20 septembre 2007 à Paris à l'arrivée de la police. Il tient à exprimer à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances. Fuir un pays mouroir et mourir en France pour y avoir demandé protection, telle a été le sort de cette femme sans papiers. Le MRAP tient directement responsable et comptable le gouvernement de cette tragédie. En effet, Mme Zhang a été arrachée à la vie par la terreur d’une politique du chiffre cruelle, inhumaine, et désormais criminelle. Le MRAP, qui s’interroge sur le camouflage officiel de ce décès survenu vendredi 21 septembre 2007 et rendu public par la presse ce lundi 24 septembre 2007, estime désormais comme une urgence absolue l’arrêt immédiat de cette chasse aux sans papiers. Il en va de la prévention d’autres catastrophes et tragédies que cette politique génère. Il appelle au rassemblement prévu ce lundi 24 septembre 2007 à 18h30 au 41 boulevard de la Villette.
Paris, le 24 septembre 2007.
Message transmis
Secrétariat de Direction
Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples
43 bd Magenta - 75010 Paris.
16:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, mOdem | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
RESF appelle à un rassemblement.
Mme Chunlan LIU épouse ZHANG, née le 23/04/56 , qui s'était défénestrée jeudi à Paris à l'arrivée de la police, est décédée des suites de ses blessures vendredi 21septembre à 23h55 à l'hôpital Georges-Pompidou.
L'issue fatale de ce drame a été soigneusement cachée pendant plus de deux jours : le gouvernement se sentirait-il enfin responsable après cette quatrième défenestration ?
Le Réseau Éducation Sans Frontières demande que cesse immédiatement la traque quotidienne aux étrangers, les contrôles aux faciès, la chasse aux enfants, le démantèlement des familles qui provoquent un climat de terreur dans nos quartiers.
RESF appelle à un rassemblement, aujourd'hui lundi 24 septembre 2007 à 18h30 sur le lieu du drame , 41 bd de la Villette Paris 10°.
RESF appelle également à une réunion unitaire de toutes ses composantes et des organisations et partis soucieux du respect des droits de l'Homme dans notre pays, pour décider des actions à mener : demain, mardi 25 septembre à 9h30, à l'EDMP 8 impasse Crozatier Paris 12°.
16:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
QUAND MARCEAU MIME LA MORT.
Ce double, ce sera Bip. Hommage au personnage de Pip imaginé par Charles Dickens dans Les Grandes espérances, Bip naît tout habillé en 1947, sur la scène du théâtre de poche : visage fardé de blanc aux lèvres noires, haut de forme piqué d’une marguerite, pantalon clair et caraco fermé sur un polo rayé, tel sera la panoplie de Marcel Marceau, nom de résistance que s’est choisi ce jeune juif dont le père fut déporté à Auschwitz. Et commence pour le chasseur d’invisibles papillons, le grimpeur d’escaliers imaginaires, un voyage ininterrompu à travers le monde qui l’acclame bien plus que son propre pays.Si les Japonais l’ont élevé au rang de « trésor vivant », les Français, eux, l’admirent mais un peu comme un objet de musée et sans vérita-ble enthousiasme. Son art lui paraît un peu vieillot, un peu figé. Quant à sa descendance, elle est en principe assurée depuis la création de son école de mi-modrame, en 1978. Mais pour le moment, personne n’est vraiment apparu pour prendre la suite de l’héritier du Pierrot lunaire.
13:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/09/2007
Prière et engagement.
A ceux qui connaissent l'engagement dans l'action,
il faut la prière.
À ceux qui connaissent la prière,
il faut l'engagement.
Tâchez de vivre vos conversions personnelles, individuelles,
mais sans oublier qu'il y a aussi un péché social
qui exige une reconversion sociale.
La violence, le terrorisme, c'est quelque chose d'affreux.
Mais nous n'avons pas le droit d'oublier
que la violence mère de toutes les violences,
la violence numéro un, ce sont les injustices
qui écrasent plus des deux tiers de l'humanité.
La guerre la plus sanglante, c'est la misère.
Mais quand on se plonge dans l'Eucharistie,
quand on boit, quand on mange la Parole
du Seigneur,
on découvre aussi que là où il y a une créature humaine qui souffre,
c'est le Christ vivant qui souffre.
Là où il y a une créature écrasée,
c'est le Christ qui est écrasé.
L'Esprit Saint désire que nous, les chrétiens,
surpassions les divisions ridicules
comme les étiquettes de conservateurs
et de progressistes,
de verticalistes et d'horizontalistes,
de priants et d'engagés.
+ Dom Helder Câmara
(Cahier de la Réconciliation n° 1/2 - 2000.)
21:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PARLE DE MOI SANS MOT DIRE...
20:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
RECUEIL DE PRIÈRES.
De la paix de l'âme
Il n'y a rien au-dessus de la paix en Christ, par laquelle sont détruits les assauts des esprits aériens et terrestres. « Car ce n'est pas contre les adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes. »
(Ep 6, 12.) Un homme raisonnable dirige son esprit à l'intérieur et le fait descendre dans son cœur.
Alors la grâce de Dieu l'illumine et il se trouve
dans un état paisible et suprapaisible : paisible,
car sa conscience est en paix ; suprapaisible,
car au-dedans de lui,
il contemple la grâce du Saint-Esprit...
Peut-on ne pas se réjouir en voyant, avec nos yeux
de chair, le soleil ? D'autant plus grande est notre joie quand notre esprit, avec l'œil intérieur, voit le Christ, Soleil de Justice. Nous partageons alors la joie des anges. L'Apôtre a dit à ce sujet : « Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux. » (Ph 3, 20.) Celui qui marche dans la paix, ramasse, comme avec une cuiller, les dons de la grâce. Les Pères, étant dans la paix et dans la grâce de Dieu, vivaient vieux. Quand un homme acquiert la paix, il peut déverser sur d'autres la lumière qui éclaire l'esprit... Mais il doit se souvenir des paroles du Seigneur : « Hypocrite, enlève d'abord la poutre
de ton œil, et alors tu verras clair pour enlever la paille
de l'œil de ton frère. » (Mt 7, 5.)
Cette paix, Notre Seigneur Jésus-Christ l'a laissée
à ses disciples avant sa mort comme un trésor inestimable en disant : « Je vous laisse ma paix,
je vous donne la paix. » (Jn 14, 27.) L'Apôtre en parle aussi en ces termes : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » (Ph 4, 7.) Si l'homme ne méprise pas les biens de ce monde, il ne peut avoir la paix. La paix s'acquiert par des tribulations. Celui qui veut plaire
à Dieu doit traverser beaucoup d'épreuves. Rien ne contribue plus à la paix intérieure que le silence et, si possible, la conversation incessante avec soi-même et rare avec les autres. Nous devons donc concentrer nos pensées, nos désirs et nos actions sur l'acquisition de la Paix de Dieu et crier incessamment avec l'Église : « Seigneur ! Donne-nous la paix ! »
Saint Séraphin de Sarov ( XVIIIe-XIXe siècles)
20:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'ARGENT TROMPEUR.
Nous sommes sous le règne du roi Jéroboam II (787-747), une époque qui ne sera jamais aussi prospère pour le peuple d’Israël dans le Royaume du Nord. Les récoltes sont bonnes, pas d’ennemis pour venir les piller. Le commerce avec les Phéniciens va bon train et l’on assiste à un enrichissement sensible du Royaume. Mais arrive ce qui se produit souvent dans ce genre de situation : les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent.
C’est alors que le Seigneur suscite parmi son peuple un prophète, Amos, pour dénoncer, comme nous le rapporte la première lecture de ce dimanche, la gangrène de l’injustice sociale qui est en train de gagner tout le pays. Le riche, accaparé par le souci de son profit matériel, à savoir le gain de la vente de son blé et de son froment, ne prête même plus attention à celui qui est la source de tout bien et qu’il célèbre le jour du sabbat. Il est tellement obsédé par cela qu’il est prêt aux pires escroqueries pour gagner le plus d’argent possible et ce même si cela doit conduire ses débiteurs à la ruine et à la servitude. Amos s’insurge. Comment Dieu pourrait-il cautionner des intentions aussi désolantes de la part de ses enfants, lui qui, « de la poussière relève le faible et retire le pauvre de la cendre pour qu’il siège parmi les princes, parmi les princes de son peuple » ! (Cf. Psaume)
La dénonciation par Amos du désir de l’argent qui aveugle et conduit à l’oubli de Dieu et à l’élimination de ses frères, se retrouve chez Jésus qui affirme : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent ». Paroles claires, percutantes, qui terminent l’évangile de ce jour et qui ne laissent place à aucune ambiguïté dans l’interprétation.
Pourtant, Jésus ne vient-il pas de faire l’éloge d’un gérant trompeur à travers la parabole qu’il vient de raconter ? Comment Jésus peut-il bien vanter un homme malhonnête ? Et que dire de son invitation à nous faire des amis avec l’Argent trompeur ? N’y a-t-il pas ici une contradiction ? Avouons que cette parabole a quelque chose de déroutant.
Toutefois, il ne faudrait peut-être pas trop vite juger de la moralité de notre Seigneur. N’oublions pas le genre littéraire de cette histoire, la parabole, dont le but premier est de piquer la curiosité – et « ce qui déroute » fait partie des moyens utilisés à cette fin - pour inviter à chercher à travers analogies et métaphores le véritable sens du récit. Autrement dit, il s’agit ici de bien lire pour se laisser conduire.
Et que lisons-nous ? « Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge » et non : « La tromperie de ce gérant, le maître fit son éloge ». Et Jésus d’expliciter : « Effectivement, il s’était montré habile… Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’Argent trompeur, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles ».
En fait, Jésus fait l’éloge de l’habilité de cet homme. L’exemple de ce gérant n’est donc pas dans sa malhonnêteté mais dans son attitude vis-à-vis de ses débiteurs. Que fait cet homme ? Il se dessaisit de l’Argent trompeur en remettant à ses débiteurs pour se faire des amis. Plutôt que de se révolter contre la décision du maître, il préfère remettre et entrer dans une logique de miséricorde, en espérant qu’à son tour il lui sera fait miséricorde.
Nous aurons compris que, dans cet évangile, l’« Argent » désigne les biens dont nous disposons. Jésus nous invite donc à entrer dans la logique divine du don, du partage et de la miséricorde. Les biens de ce monde nous sont confiés par le Seigneur. Si nous nous montrons dignes de cette « confiance » dans l’usage habile que nous en faisons alors nous sera confié le bien véritable : « Si vous n’avez pas été digne de confiance avec l’Argent trompeur, qui vous confiera le bien véritable ? ». Jésus nous rappelle donc que nous n’avons pas à chercher notre bien véritable dans les biens de ce monde.
Et quel est ce bien véritable ? Saint Paul nous le montre, dans la deuxième lecture, lorsqu’il nous invite à porter le salut des âmes comme un souci permanent de notre être de chrétien. S’il nous exhorte à intercéder pour ceux qui assument des responsabilités dans le monde n’est-ce pas pour qu’ils ne perdent jamais de vue la finalité ultime de toute action humaine : conduire à Dieu, à celui qui est la plénitude de la vérité ? Celui qui prie en levant les mains vers le ciel, sans colère et sans esprit de rivalité ou de jalousie, ne découvre-t-il pas que la richesse de la grâce divine qu’il reçoit par la médiation de Jésus-Christ est l’unique Bien auquel tout autre bien est relatif ?
C’est ce Bien là, à savoir notre participation à la vie divine, que nous devons viser en usant habilement des biens que Dieu nous confie, y compris celui, spirituel, d’une prière de foi et d’espérance (Cf. Deuxième lecture). Comment ? En les partageant. C’est bien là le seul pouvoir que nous ayons sur eux : les partager jusqu’à donner même ce que l’on n’a pas et qui nous reviendrait de droit.
« Seigneur, fais-nous la grâce d’entrer toujours plus profondément dans la logique de la miséricorde et du partage. C’est le seul chemin qui nous permettra de parvenir jusqu’à toi, le Bien qui dépasse tous les autres biens. Nous en avons tous fait l’expérience, si nous n’usons pas des biens que tu nous confies en vue du service de la charité, ils ne tardent pas à s’imposer à nous en maîtres. Aujourd’hui, tu insistes pour nous dire : ‘Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera le premier, et aimera le second ; ou bien, il s’attachera au premier, et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.’ Puissions-nous accueillir ces paroles que tu nous adresses comme un encouragement à te choisir comme le sens et la finalité de tout ce que nous vivons. »
Frère Elie.
20:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |