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18/01/2008

Ce que le pape n'a pas pu dire.

Benoît XVI devait prononcer une conférence dans une université romaine, mais il en a été empêché par quelques professeurs et étudiants. Nous vous proposons l'essentiel du discours qu'il avait préparé.

Une vague de désapprobation a traversé l'Italie à l'annonce du refus de recevoir le pape. Le monde politique et culturel, de droite comme de gauche, a condamné ce geste. Le Cardinal Ruini expliquait aujourd'hui dans le Corriere della Sera ce que ce geste impliquait : refuser de donner la parole à une personne parce qu'elle ne pense pas comme ses censeurs.

Le texte du Pape étudie la distinction entre foi et raison, soulignant sa propre mission « de maintenir haut le goût de la vérité, d'inviter la raison à se remettre à la recherche du vrai, du bien et de Dieu, de l'encourager à suivre les éclairages qui scandent l'histoire de la foi chrétienne ».

Hier le Cardinal Secrétaire d'Etat a fait parvenir une lettre au Recteur de l'Université La Sapienza de Rome, exposant les raisons pour lesquelles le Saint-Père a renoncé à présider aujourd'hui la cérémonie d'ouverture de l'année académique: "Les conditions pour son déroulement serein n'étant plus réunies par la faute d'un groupe restreint d'enseignants et d'étudiants, nous avons considéré opportun de renoncer à la visite du Saint-Père, effaçant ainsi tout prétexte à de déplorables désordres... Vue l'attente manifestée par une large majorité universitaire face à une intervention de haute tenue culturelle, pouvant encourager en chacun la recherche de la vérité, le Pape a décidé de communiquer le texte" qu'il devait prononcer.

Pourquoi le pape parle dans une Université

Dans ce texte, lu ce matin à par le président de l'université, Benoît XVI évoque son intervention à l'Université de Ratisbonne, lors de son voyage de septembre 2006 en Allemagne: "Certes, je me suis exprimé en tant que Pape, mais c'est d'abord l'ancien professeur qui a parlé dans son ancienne université. Aujourd'hui, j'ai été invité en tant qu'Evêque de Rome à La Sapienza, jadis université pontificale. C'est donc en Evêque de Rome que je m'exprimerai... dans une université publique, jouissant d'une autonomie qui est en est la base, d'un principe fondateur qui constitue la nature même universitaire, exclusivement liée à l'autorité de la vérité".

Rappelant que le Pape est avant tout l'évêque de Rome, Benoît XVI explique "qu'en vertu de la succession apostolique depuis Pierre" il assume "une responsabilité épiscopale étendue à l'Eglise catholique toute entière... Or, grande ou petite qu'elle soit, la communauté dont a charge l'évêque vit dans le monde, partage ses conditions et ses péripéties. Son cheminement propre et son discours ont inévitablement un impact sur le reste de la communauté humaine".

Le Pape s'exprime en "représentant d'une communauté porteuse de savoir et d'expérience éthique, qui sont importantes pour l'humanité toute entière. Ainsi s'exprime-t-il comme représentant qu'une raison morale".

Ensuite le Pape pose la question de savoir ce qu'est l'université, sa mission.

« Son origine réelle et profonde réside dans l'appétit de connaissance caractérisant l'homme, qui veut tout savoir de ce qui l'entoure, qui cherche la vérité en tout... Mais la vérité n'est pas seulement théorie... Elle est beaucoup plus que le savoir. La finalité de cette connaissance de la vérité est de connaître le bien... Mais quel est ce bien qui nous rend vrais? La vérité nous rend bons et la bonté est vraie. C'est cet optimisme qui vit dans la foi chrétienne car elle a reçu la vision du Logos, de la Raison créatrice qui, par l'Incarnation, s'est manifestée comme Bien et Bonté à la fois ». Le Saint-Père a alors cité les universités médiévales où agissaient côte à côte la philosophie et la théologie, dans la recherche de l'homme total, sans déroger au primat de la vérité. Benoît XVI a cité ici le Concile de Chalcédoine qui affirma que "la philosophie et la théologie doivent inter-agir sans confusion ni divorce".

Philosophie et théologie : le rapport entre Raison et Foi.

"Sans confusion signifie que chaque discipline doit conserver son identité, la philosophie demeurant une recherche libre et responsable de la Raison", tandis que "la Théologie doit continuer à s'en tenir à un trésor de connaissance qu'elle n'a pas elle-même élaboré...et qui n'étant pas exploitable par la seule réflexion, alimente sans cesse la pensée qui progresse". Quant à sans séparation, cela signifie, a dit le Pape, que "la philosophie ne recommence jamais de manière isolée chaque fois qu'un philosophe se trouve à son propre point zéro. Elle prend place dans le grand dialogue de la sagesse historique...sans devoir se fermer à ce que les religions, et la foi chrétienne en particulier, ont reçu et donné à l'humanité en matière de clefs".

"De fait, une grande part de ce que dit théologie ne peut être assimilé que dans la foi, ne pouvant donc apparaître comme une obligation pour qui reste inaccessible à la foi". Il est également vrai "que le message de la foi chrétienne est...une force purificatrice de la raison...un encouragement à persévérer dans la vérité, avec une force qui s'oppose à toute pression de pouvoir comme à tout intérêt".

Puis le Saint-Père a évoqué notre société dans laquelle "se sont ouvertes de nouvelles dimensions du savoir", mises en valeur par l'université dans le champ des sciences naturelles et des sciences humaines. Parallèlement, on a heureusement assisté "à la reconnaissance des droits et de la dignité de l'homme", sans que le chemin de l'homme puisse se considérer accompli. On se trouve "devant le danger de tomber dans une déshumanisation qui n'est jamais vraiment écarté... Pour ne parler que de lui, le danger pour le monde occidental est que l'ampleur de son savoir et de son pouvoir l'emporte sur la question de la vérité. Cela signifierait aussi que la raison succombe à la fin à la pression des intérêts, à l'attraction de l'utilité, considérés comme critères ultimes".

"Il y a le danger de voir une philosophie, démissionnant de ses responsabilités réelles, se transformer en positivisme. Et celui pour la théologie et sa mission d'éclairage de la raison de se réduire à la sphère privée de tel ou tel groupe quantitatif".

Pour conclure, Benoît XVI s'est demandé ce que le Pape devrait dire ou faire dans une université : "Il est certain qu'il ne doit pas chercher à imposer autoritairement la foi à autrui. La foi ne peut être proposée que dans la liberté. Au-delà de son ministère de Pasteur de l'Église, et en vertu de la nature spécifique de ce ministère, sa mission est de maintenir haute le goût de la vérité, d'inviter la raison à se remettre à la recherche du vrai, du bien et de Dieu, d'encourager la raison à suivre les éclairages qui scandent l'histoire de la foi chrétienne". 

        http://www.opusdei.fr/art.php?p=26171

16:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Prière d'une mère.


podcast

Émouvante prière qu'il nous faut méditer pour la faire chanter sur les fibres de notre âme.

Bonne méditation et dilatation du coeur tourné vers Dieu Amour !

Vrotre Frère, Bruno.

13:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/01/2008

Les rejetons sauvages.


podcast

"Quels sont les rejetons qui « vident » votre vie de toute sa valeur ?"
Bonne écoute de la Parole de Dieu pour Aujourd'hui !
Votre Frère, Bruno.

09:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/01/2008

“La correction fraternelle”

La pratique de la correction fraternelle — qui plonge ses racines dans l'Evangile — est une manifestation de confiance et d'affection surnaturelle. Sois donc reconnaissant quand tu la recevras, et ne cesse pas de la pratiquer à l'égard de ceux qui t'entourent. (Forge, 556)

Soyez prudents et agissez toujours avec simplicité, vertu si familière au bon enfant de Dieu. Montrez-vous naturels dans votre langage et dans votre comportement. Allez au fond des problèmes; ne restez pas à la surface des choses. N'oubliez pas qu'il faut envisager par avance la peine des autres et la nôtre si nous voulons vraiment nous acquitter saintement et honnêtement de nos obligations de chrétien..

Je ne vous cacherai pas que, lorsque je dois corriger ou prendre une décision qui causera de la peine, je souffre avant, pendant et après. Et je ne suis pas un sentimental. Je me console à la pensée que seules les bêtes ne pleurent pas: nous les hommes, nous les enfants de Dieu, nous pleurons. Je suis sûr que vous aussi, dans certaines circonstances, vous aurez à passer un mauvais moment si vous vous efforcez de mener fidèlement à bien votre devoir. Il est vrai qu'il est plus facile d'éviter à tout prix la souffrance sous prétexte de ne pas faire de la peine à son prochain. Mais quelle erreur ! Cette inhibition cache souvent le désir honteux de ne pas souffrir car, d'ordinaire, il n'est jamais agréable de faire une remarque sévère. Rappelez-vous, mes enfants, que l'enfer est plein de bouches fermées.

(…) Pour soigner une blessure, d'abord on la nettoie bien, tout autour et sur une assez grande surface. C'est douloureux; le chirurgien ne le sait que trop bien, mais s'il omet cette opération, ce sera encore plus douloureux par la suite. En outre on met immédiatement un désinfectant: cela cuit — cela pique, comme on dit —, cela fait mal, et pourtant on ne peut pas faire autrement si l'on veut que la plaie ne s'infecte pas.

Si, pour la santé du corps, il est évident que l'on doive adopter ces mesures, même s'il s'agit d'écorchures bénignes, que dire alors de la grande affaire de la santé de l'âme ! Aux points névralgiques de la vie d'un homme, imaginez combien il faudra laver, inciser, raboter, désinfecter, souffrir ! La prudence exige que nous procédions de la sorte et non que nous fuyions notre devoir; biaiser en cette matière serait faire preuve d'un manque d'égards évident et même attenter gravement à la justice et à la force d'âme. (Amis de Dieu, nos 160-161)
        http://www.opusdei.fr/art.php?p=21095

21:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Exactement ce que Dieu cherche !


podcast

Savoir exactement ce que Dieu cherche au travers de nos Vies est important pour les chrétiens ( nes ).

Mais au fait que cherche-t-Il exactement pour que nous devenions ses Authentiques Témoins ?

Vous le saurez en écoutant ce enregistrement.

Votre Frère, Bruno.

14:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/01/2008

La prière substance de notre vie.



La prière substance de notre vie.

Elle est Lumière dans nos nuits de tempêtes.
Elle est respiration qui nous permet de vivre chaque instant tel un moment d'éternité.
Elle est notre Force insurrectionnelle qui nous met debout lorsque les injustices parlent
en notre nom.
Elle est Amour infini dans le coeur de notre âme.
Elle parle au souffle de nos cris quand notre inspiration est en panne.
Mais, elle est toujours cet Amour que nous cherchons par-delà les larmes et les pluies de la vie.
Nous savons qu'elle est écoutée dans ce coeur à coeur avec Lui.
Elle est soleil qui réchauffe nos tiédeurs et nos froideurs inéluctables souvent face aux adversités de l'existence.
Elle transfigure notre regard des banalités quotidiennes.
Elle nous fait appréhender les médiocrités comme des émeraudes à contempler.
Elle transforme en diamant le verre élimé par les tourments.

Elle donne aux paysages que nous admirons toute la saveur de la beauté invisible.
Elle nous fait découvrir des horizons insoupçonnés.
Elle creuse en notre coeur des sillons d'amour qui nous font voir le pauvre tel un prince,
un fils de Dieu notre Père.
Elle vit en nous dans les fibres de notre être comme une évidence de chaque jour.
Que serions-nous sans sa présence qui nous donne Espérance ?
Elle est le fleuve qui nous fait naviguer par-delà les torrents.
Elle invente des symphonies nouvelles à nos mélodies fatiguées.
Elle prononce des mots que nous n'aurions jamais exprimés.
Elle est la fleur des Juifs, des protestants, des Musulmans, des charismatiques, des bouddhistes
et des athées qui poétisent l'univers en silence.
Elle est le jardin où se recueillent tous ceux que j'oublie.
Elle est la mort dans un dernier sourire. Elle parle encore par-delà nos désirs.
Elle est notre pédagogie qui humanise le monde. Sa sève nous nourrit dans un profond silence.
Oui, elle se trouve et se loge dans un silence Habité de Tendresse.
Elle parle de nos journées quand nous les lui confions.
Elle est humilité face aux grandeurs illusoires.
Elle n'attend que nous au matin des hivers.
Elle guide nos pas vers davantage de Mystères.
Elle est feu qui mettra le monde presque par terre.
Elle n'écoute jamais nos rêves de chercheurs d'illusions.
Elle dit la Vérité face à nos propres mensonges.
Elle nous ouvre les entrailles pour animer nos corps.
Même si nous sommes souffrants, elle donne l'énergie d'être toujours vivants.
Elle se révolte avec nous devant les meurtrissures des enfants, des adultes humiliés, des jeunes exploités, des vieillards qui meurent dans une déréliction honteuse.
Elle révèle les hontes de nos comportements.
Elle pardonne nos peurs et nos doutes aussi.
Elle fait mourir ces peurs au nom de la vie.
Elle procure une Joie que nul ne saurait nous ravir.
Elle est scintillement d'or aux pépites de nos doutes.
Elle est notre poumon qui respire l'Espérance.
Elle évoque sans cesse l'Amour dans l'insaisissable temps.
Elle est toujours le sens que nous donnons à l'action.
Elle ressource notre sang quand la fatigue nous prend.
Elle est dans notre sommeil même si nous ne l'entendons pas.
Elle agit toujours et exauce le chant du petit enfant.
Elle est oiseau aux mille couleurs qui nous émerveille.
Que serions-nous sans elle ? Sans ses pas qui nous font avancer.
Certainement des corps sans âme qui ne savent plus aimer.
Des ombres sur les chemins de nos suffisances.
Que serions-nous sans elle ? Tout peut-être...Sauf ce que nous sommes !
Mais qui est donc cette face féminine dont je parle tant ?
Elle est la main de Dieu dans notre main tremblante.
Elle est aussi l'Esprit dont le Vent nous rend libre.
Elle est Jésus-Christ qui nous rend plus Homme.
Elle est la prière, ce langage essentiel pour nourrir notre Foi.
Oui, c'est dans la prière que s'embellissent les âmes.
Dans cette rencontre d'Amour Indicible nous forgeons notre devenir.
Dans ce silence où Dieu habite et nous attend.

Cette prière viscérale qui nous fait dire que nous ne craignons plus rien, ni personne. Pas même la mort ne saurait nous éteindre.
La prière est la flamme que nous entretenons avec le Christ pour que jamais ne se perde le parfum délicieux de vivre en chrétien.
En homme libéré des contingences de nos sociétés pour nous mettre au service de l'humanité. Témoins de l'Amour au milieu des vautours. Mais, inflexibles dans nos valeurs à défendre.
Refusant le laxisme d'une pensée dite moderne.
Elle donne sens à notre existence. La prière est la voix de Dieu qui s'exprime dans nos coeurs amoureux de sa Présence.
Franchement que serions-nous sans ce dialogue de tous les instants ?
Nous serions comme des enfants qui disent aimer leur père et ne lui parlent pas.
Prions dès aujourd'hui, c'est notre puissance d'aimer. Notre certitude de n'être point seuls en ce monde égoïste.
Prions pour simplement dire à Dieu que nous l'adorons et qu'Il est le Père qui nous enfante chaque jour à la Vie !

Amen.

Bruno LEROY.

Interview publiée sur notre site avec l'autorisation de l'auteur.

http://www.paraboles.net/site/edito_39.htm

18:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

J’ai vu la lumière...

J’ai vu la lumière






Il a un sourire merveilleux et m’accueille comme s’il m’attendait depuis longtemps. De la taille d’un enfant de treize ans, son visage aussi a gardé quelque chose d’enfantin, marqué pourtant par l’âge (trente-cinq ans). Malade depuis sa jeunesse, plusieurs fois greffé du rein, il doit encore subir dialyse et opération. Il m’explique qu’il a la foi : elle rayonne sur son visage et je lui demande comment il l’a reçue.

Il me témoigne qu’à l’âge de dix ans, il a été très gravement malade et a sombré dans un coma très profond. Il a alors vu cette lumière dont parlent ceux qui ont vécu ce genre d’expérience ; une main se tendait vers lui mais il ne l’a pas prise. Quand il est revenu à lui, il avait la foi, mais plus la mémoire (il était resté longtemps dans le coma) : il ne reconnaissait plus ses parents et a dû réapprendre tout ce qu’il avait appris à l’école ; mais la foi, elle, était là.

Depuis, il va régulièrement se ressourcer chez les cisterciens et est accompagné par l’un des moines qu’il apprécie beaucoup. Il semble avoir une grande proximité avec le Christ qui, dit-il, n’aime pas me voir souffrir.

Son père, qui n’était pas très croyant, s’est converti grâce à lui, et maintenant il est très fervent.

Cette maladie l’oblige à se faire à nouveau opérer et lui a fait perdre son travail. Et pourtant, il reste simple, souriant, visiblement heureux en dépit de sa maladie. Son sourire a conquis tout le monde.

14:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La foi (4)


podcast

Dernière leçon sur la " FOI ".

Bonne écoute et excellent début de semaine à Tous !

Votre Frère, Bruno.

08:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Barrez la voie à la crainte et à la routine”

Tu passes par une étape critique: une certaine crainte diffuse; des difficultés pour adapter ton plan de vie; un travail accablant: les vingt-quatre heures de la journée ne te suffisent pas pour accomplir toutes tes obligations... — As-tu essayé de suivre le conseil de l'Apôtre: "que tout se fasse dans l'harmonie et avec ordre"? Autrement dit, en la présence de Dieu, avec Lui, par Lui et seulement pour Lui. (Sillon, 512)

Et tu sembles me dire: comment vais-je parvenir à toujours œuvrer dans cet esprit qui m'amènera à terminer mon travail professionnel avec perfection ? La réponse ne vient pas de moi, mais de saint Paul: Soyez des hommes, soyez forts. Que tout se passe chez vous dans la charité. Faites tout par amour et librement; barrez la voie à la crainte et à la routine : servez Dieu notre Père.

Il me plaît de répéter — car j'en ai fait bien souvent l'expérience — ces quelques vers très expressifs malgré leur médiocre valeur : toute ma vie est d'amour/et si en amour je suis éprouvé/c'est la vertu de ma souffrance/car il n'est pas de meilleur amant/que celui qui a beaucoup souffert. Consacre-toi par Amour à tes devoirs professionnels; j'insiste, mène tout à bien par Amour et tu verras les merveilles dont ton travail est la source — précisément parce que tu aimes, y compris s'il t'arrive de goûter l'amertume de l'incompréhension, de l'injustice, de l'ingratitude et même de l'échec humain. Fruits savoureux, semence d'éternité!

Il arrive cependant que certains — ils sont bons, bonasses plutôt — assurent en paroles qu'ils aspirent à répandre le noble idéal de notre foi, mais qu'ils se contentent, dans la pratique, d'une vie professionnelle légère, négligée: on dirait des têtes de linotte. Si nous rencontrons de ces chrétiens de façade, nous devrons les aider, avec affection et en toute clarté, et recourir aussi, si besoin est, au remède évangélique de la correction fraternelle: Même dans le cas où quelqu'un serait pris en faute, vous les spirituels, rétablissez-le en esprit de douceur, te surveillant toi-même, car tu pourrais bien toi aussi être tenté. Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi du Christ. (Amis de Dieu, nos 68-69) 
        http://www.opusdei.fr/art.php?p=21094

08:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/01/2008

Les jeunes réfugiés ont eux aussi droit à un avenir, déclare Benoît XVI.

Le pape demande de les accueillir, et aux réfugiés de respecter la loi

ROME, Dimanche 13 janvier 2008 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI a insisté ce dimanche sur l'importance d'accueillir les jeunes immigrés, en particulier ceux qui sont le plus « à risque » : les filles et les enfants.

Le pape a demandé aux réfugiés, quant à eux, de respecter la loi et de rejeter la violence.

Dans son allocution après la prière de l'Angélus, Benoît XVI a rappelé que l'on célèbre aujourd'hui la Journée mondiale des migrants et des réfugiés « qui, cette année, place les jeunes migrants au centre de l'attention ».

« Les filles et les mineurs sont particulièrement à risque, a-t-il souligné. Certains enfants et adolescents sont nés et ont grandi dans des ‘camps de réfugiés' : eux aussi ont droit à un avenir ! »

Le pape a encouragé ceux qui s'engagent en faveur des migrants et de leurs familles et qui les aident notamment à s'intégrer dans le milieu du travail et de l'école.

« J'invite les communautés ecclésiales à accueillir avec sympathie les jeunes et les plus petits avec leurs parents, en cherchant à comprendre leur histoire et à favoriser leur insertion », a exhorté le pape.

Benoît XVI a conclu en s'adressant aux réfugiés : « Chers jeunes migrants ! Engagez-vous à construire avec ceux de votre âge, une société plus juste et plus fraternelle, en accomplissant vos devoirs, en respectant les lois et en ne vous laissant jamais emporter par la violence. Je vous confie tous à Marie, Mère de l'humanité tout entière ».

Le 18 octobre dernier, le pape a publié un message à l'occasion de la Journée mondiale des migrants et des réfugiés, intitulé précisément : « Les jeunes migrants ».

Gisèle Plantec.

22:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |