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17/07/2010

LE COMÉDIEN BERNARD GIRAUDEAU EST MORT.

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C’est le 18 juin 1947 qu’était né à La Rochelle ce petit fils d’un cap-hornier, ce fils d’un militaire que ses missions (en Indochine, en Algérie) rendaient trop absent. Explorateur du Marais poitevin, incurable romantique rêvant devant les quais, les bateaux en partance, Bernard Giraudeau s’était engagé à 16 ans dans la Marine nationale comme mécanicien sur la Jeanne d’Arc, spécialiste en "turbine-diesel-chaudière", pour faire le tour du monde. "Pompon rouge sur la tête comme une pomme", il bourlingua quatre ans durant, avant de tenter une autre aventure pour conjurer sa désespérance et son ennui. Ce fût celle de la comédie.

Débuts catastrophiques. Handicapé par une mauvaise diction, une façon de marcher chaloupée, il est poussé vers les coulisses, du côté des décors et des costumes. Travail, cours de danse et d’élocution le propulsent quelque temps plus tard vers le Conservatoire, un Premier Prix de comédie classique et moderne obtenu avec le monologue de Figaro. Il ne se sent pas le tempérament d’entrer au Français qui lui ouvre ses portes. Sa carrière débute au début des années 1970.

LE BEAU GOSSE AUX YEUX BLEUS

Le théâtre est une passion qu’il ne reniera pas. La même année, en 1975, il joue Sur le fil d’Arrabal (mise en scène de Jorge Lavelli), et Le Prince de Hombourg de Kleist (mise en scène de Jean Negroni). Puis La Guerre de Troie n’aura pas lieu de Giraudoux (1976), K2 de Patrick Meyers sous la direction de Georges Wilson (1983), La Répétition ou l’amour puni d’Anouilh (1986), Les Liaisons dangereuses de Christopher Hampton (1988), L’Importance d’être constant d’Oscar Wilde (1995), Becket ou l’Honneur de dieu d’Anouilh (2000), Richard III de Shakespeare (2005), tour à tour dirigé par Bernard Murat, Gérard Vergez, Jerôme Savary, Didier Long. Il sera nominé trois fois aux Molières, et cinq fois aux Césars.

Car le cinéma s’intéresse aussi à ce séduisant jeune premier solaire et charmeur, ce beau gosse aux yeux bleus qui reflètent insolence et ferveur. Il apparaît dans Deux hommes dans la ville (1973) et Le Gitan (1975) de José Giovanni, La Boum de Claude Pinoteau (1980), puis dans des rôles majeurs. Celui d’un bourreau des cœurs épris d’une fille laide dans Passion d’amour d’Ettore Scola (1981), d’un tueur homosexuel dans Le Grand pardon d’Alexandre Arcady (1982), d’un diplomate ensorcelé par une femme fatale dans Hécate de Daniel Schmid d’après Paul Morand (1982), d’un handicapé dans Le Ruffian de José Giovanni (1983), d’un séducteur pervers dans L’Année des méduses de Christopher Frank (1984)…

"DES SOUVENIRS EN FORME DE COURANT D’AIR"

Au cours de ces années, Bernard Giraudeau n’a qu’une idée : changer d’emploi. Son image de gentil copain, de gendre idéal, de clown blanc lui pèse. Il lui faudra attendre Poussière d’ange d’Edouard Niermans en 1986 (l’histoire d’un flic alcoolique aspiré par les bas fonds) pour le voir incarner des personnages plus troubles, ambigus.

De la cinquantaine de films qu’il aura alignés, ressortent L’Homme voilé de Maroun Bagdadi (1987), Une nouvelle vie d’Olivier Assayas (1993), Le Fils préféré de Nicole Garcia (1994), Ridicule de Patrice Leconte (1996), Marquise de Véra Belmont où il interprète Molière (1997), et surtout Gouttes d’eau sur pierres brûlantes que François Ozon adapte d’une pièce de Rainer Werner Fassbinder, huis clos où il campe un homosexuel cruel et manipulateur (2000).

ÉLOGE DE LA DIFFÉRENCE

"J’étais un jeune coq qui gonflait ses plumes" disait-il à propos de cette activité d’acteur dont il ne gardait que "des souvenirs en forme de courants d’air". La télévision lui offrit aussi quelques défis, par exemple ceux d’incarner Antoine de Saint-Exupéry dans La Dernière mission de Robert Enrico (1996) ou le capitaine Bouchardon dans Mata Hari (2003). Mais ce qui le motive est de réaliser lui-même La Face de l’ogre (1988), l’histoire d’une femme qui refuse la mort de son mari disparu en montagne, ou L’Autre d’après un roman d’Andrée Chedid (1991), où un vieillard s’obstine à croire à la survie d’un jeune homme enseveli lors d’un tremblement de terre. Le véritable Bernard Giraudeau est là, dans cet auteur affichant son besoin de fraternité, son éloge de la différence, son exaltation de la vie et son obstination à repousser la mort le plus loin possible.

Il signe également plusieurs documentaires, carnets de voyages en Amazonie, au Chili, aux Philippines, en même temps que des livres, récits, correspondances ou romans qui exaltent ses bourlingues. Giraudeau avait commencé à écrire très jeune, par plaisir, pour apaiser sa solitude de marin. "Je suis né dans un milieu modeste et sans culture. Le voyage a été ma seule école, la fuite est devenue ma psychanalyse, la seule manière d’entrer en moi-même et d’y être bien" : voilà ce qu’il raconte dans Le Marin à l’ancre (2001), Les Hommes à terre (2004), Les Dames de nage (2007) ou Cher amour (2009), tous publiés aux éditions Métailié. Ses paysages, ses lectures (Michaux, Cendrars, Conrad, Melville, London, Segalen), son avidité de rencontres pour "vérifier qu’on fait partie de la famille des humains", ses escales, ses matins conquérants et les filles d’un soir (émotions d’un "insecte affolé qui picorait des semblants d’amour dans les ports"). L’Afrique, l’Amazonie, la Patagonie à pied et à cheval, le kayak, la montagne. La soif d’"assouvir l’insatiable curiosité avec la conscience mélancolique de l’éphémère".

"MON NOUVEAU BATEAU"

Homme de gauche, militant d’Amnesty International, signataire de pétitions humanitaires, membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence, Bernard Giraudeau était un exalté méfiant, peu porté à "être lisible d’emblée". La découverte de son cancer du rein en 2000 le porta à parler, se battre pour améliorer la prise en charge des malades en créant un forum sur le thème "On ira tous à l’hôpital". Ce mal qu’il appelait son "nouveau bateau" et qu’il disait vouloir "apprivoiser", il l’accepta comme un "parcours initiatique" : "Je voyais bien que j’allais vers quelque chose qui me rapprochait de l’abîme. Cela tenait à mon existence qui avait de moins en moins de sens, une course effrénée qui me maintenait en permanence dans un état d’angoisse. J’allais où ? Un manque de recherche sur l’essentiel… Pour un homme de mon âge, le cancer est un message, un questionnement" confiait-il à Libération en mai 2010.

Source : Le Monde

12:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/07/2010

Jésus guérit tous ceux qui le suivent.

Jésus part ; il quitte l’intimité de la synagogue pour l’étendue du monde, les disputes avec les pharisiens pour la multitude qui l’attend. « Beaucoup le suivirent et il les guérit tous ». Son cœur est large ouvert pour accueillir toute détresse et pour soigner toute maladie. Jésus guérit tous ceux qui le suivent.

Car le « jugement » que le « serviteur » que Dieu s’est choisi est celui qui apporte le salut aux nations. Son jugement ne condamne personne. Le portrait qui est fait de lui dans Isaïe, uniquement par des propositions négatives, le montre : « il ne protestera pas, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit ». Le jugement de Dieu triomphe, mais ce jugement n’est pas une accusation. Ultimement, quelque soit notre péché, c’est Dieu lui-même qui a été blessé, humilié, trahit. Mais il ne dit rien. Pas une protestation, pas une plainte, pas un commérage pour expliquer que, dans le fond, c’est lui qui était innocent et l’homme qui est mauvais. Au contraire. Ne se préoccupant pas de sa propre souffrance, il n’a d’attention que pour notre maladie. Car sa souffrance est de nous voir choisir de mourir. Alors, médecin délicat, il prend patience. Il relève le roseau qui s’est couché (il sait combien nous sommes faibles !), il protège la flamme qui vacille (il sait qu’elle peut briller à nouveau !). Ainsi, de la même manière que la guérison est pour tous, le salut est pour tous également. La façon dont Jésus nous juge est de prendre sur lui notre jugement et de nous donner sa vie, en plénitude.



Frère Dominique.


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Publications de Bruno LEROY.

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NOUVELLE CARTE POSTALE DE BRUNO LEROY.

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13:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/07/2010

DE LA MÉFIANCE A LA CONFIANCE.

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« En toute condition, soyez dans l’action de grâces. C’est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus » (1 Th 4, 18). Cette exhortation de saint Paul aux Thessaloniciens reprend l’invitation si fréquente à la louange que nous trouvons dans les Psaumes : « Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse en ma bouche » (Ps 34, 2). L’action de grâces n’est pas une forme de prière à pratiquer seulement de temps en temps ; elle doit devenir une attitude de cœur, une disposition de vie, une manière de nous positionner dans l’existence.

Je suis très frappé par le fait que, dans l’évolution de notre culture, l’homme occidental a de plus en plus tendance à se positionner dans une attitude de victime. On passe son temps à se plaindre, à exiger, à revendiquer. Comme il n’y a plus de foi et de confiance en Dieu, toute difficulté et toute souffrance est vécue comme une anomalie, voire comme une injustice. On rêve d’une vie de gratifications permanentes, sans souffrances et sans combats. On n’accepte aucune douleur, et chaque fois que l’on est touché par une épreuve, on cherche quelqu’un à accuser, à qui faire porter la responsabilité et à qui faire payer sa souffrance. On l’a bien vu en France. À la moindre inondation ou canicule, c’est une levée d’accusations et de réclamations contre le gouvernement qui n’a pas fait ce qu’il aurait dû faire pour prévenir le fléau. Comme si l’État avait le devoir et la possibilité de garantir à tous les citoyens une existence sans problèmes et devait assurer le bonheur de tous ! Quel infantilisme !

Ce type d’attitude est évidemment très destructeur pour la vie sociale. Au lieu de mettre à la base des relations humaines une disposition d’acceptation et de confiance, on instille partout le poison de la méfiance et de la revendication. Pour rester dans le domaine médical, il est bien sûr légitime de protéger les patients et de demander justice à des médecins qui, de manière consciente et grave, ont été négligents, mais exiger d’eux l’infaillibilité relève de l’infantilisme. Ils finiront par ne plus vouloir exercer la médecine, et personne n’y gagnera, surtout pas les malades !

La louange et la gratitude sont un grand remède à ce positionnement victimaire et destructeur que je viens de décrire. Elles nous amènent à nous situer face à la vie dans une attitude tout autre : au lieu de réclamer, de nous plaindre, de revendiquer, elles nous conduisent à accueillir avec confiance la vie telle qu’elle se présente, même avec son poids de douleur et de difficultés. Elles nous évitent de nous enfermer dans une attitude accusatrice envers ceux qui nous déçoivent ou nous font souffrir, à chercher en permanence des boucs émissaires sur qui décharger nos ressentiments et nos amertumes. Elle nous fait comprendre qu’il ne s’agit pas d’abord de « changer la vie », selon le slogan illusoire d’un certain parti politique il y a quelques années, mais de changer notre attitude face à la vie. Passer de la peur, de la méfiance, de l’accusation… à l’acceptation et à la confiance. Accueillir avec foi la vie comme un don, même si elle se présente différente de nos attentes. Si nous pratiquons cette confiance, nous ferons bien vite l’expérience qu’en fin de compte, la vie réelle est bien plus belle et riche que la vie dont nous rêvons dans nos attentes irréalistes !

Il y a là un principe spirituel fondamental, dont nous trouvons l’expression dans l’évangile. Jésus prononce cette parole mystérieuse : « À celui qui a on donnera, à celui qui n’a pas on enlèvera même ce qu’il a ! » (Lc 19, 26). Le Christ énonce ainsi une des lois les plus importantes qui gouverne l’existence humaine : à celui qui se met dans une attitude de revendication, de mécontentement, se plaint que la vie ne soit pas ce qu’elle devrait être, la vie se révèlera comme décevante. Par contre, celui qui est heureux de ce qu’il a reçu, qui remercie Dieu pour ce qu’est son chemin recevra encore davantage et sera comblé ; celui qui se plaint de ne pas avoir reçu suffisamment et qui s’enferme dans la revendication sera de plus en plus déçu.

Si la gratitude devient la disposition la plus fondamentale de notre cœur, nous guérirons de bien des amertumes et des déceptions, et nous serons en fin de compte comblés.

Bruno LEROY.

12:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/07/2010

Au cœur du dynamisme intérieur.

Au cœur du dynamisme intérieur du Christ, se trouve la reconnaissance de la bonté de Dieu. « Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté ». Dieu est bon et il est notre Père. Voilà source de toute notre joie et le cœur de notre élan vital. Seuls les tout-petits peuvent s’en rendre compte, cette vérité fondamentale n’est révélée qu’eux. Car les petits ne cultivent pas de rapport ambigus avec des désirs de puissances ou de domination, ils ne soupçonnent pas le Bon-Dieu de vouloir prendre l’ascendant sur eux : les tout-petits sont ceux qui ne voient en Jésus que le Fils dont le visage révèle parfaitement celui du Père. Ils voient en lui la source de tout bien, ils voient celui qui a tant désiré la liberté pour ses enfants, ils voient, se dévoilant dans les actes du Fils, le « Seigneur du ciel et de la terre ».

Seuls les tout-petits peuvent comprendre, eux seuls peuvent entrer dans le mystère. Non parce qu’ils sont pauvres ou humbles, non parce qu’ils sont faibles ou ignorants, mais parce que le visage du Père ne peut être reconnu que par ses enfants. À ceux qui savent qu’ils sont des enfants, Jésus révèle qu’ils sont devenus des fils. Ainsi, Jésus, en qui nous sommes devenus fils du Père, nous fait découvrir le Père en nous faisant entrer dans sa louange filiale.

Seigneur Jésus, doux et humble de cœur, rends nos cœurs semblables au tien.



Frère Dominique.

21:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/07/2010

Recevoir la vie éternelle.

 


©Fr. Raphaël, cdb

 


La question que saint Luc pose dans la bouche d’un Docteur de la loi n’est-elle pas celle de tout homme ? L'évangéliste Matthieu la précise en la personne d’un jeune homme riche : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? ». Vie éternelle et bonté, voilà deux attentes inscrites dans le cœur humain, que saint Benoît, aussi fêté ce dimanche, permet d’élucider. Comment demeurer dans la bonté de Dieu pour recevoir sa grâce, gage d’éternité ? Le patron de l'Europe donne une indication claire : pour hériter du Royaume de Dieu, au croyant de devenir fils comme le Fils unique et cela de quatre manières. D’abord par l'écoute attentive de la Parole de Dieu qui façonne un cœur obéissant à sa présence. Ensuite, par la patience qui nous fait accueillir notre identité de l'intérieur, dans la prière. Mais aussi par la fraternité qui s’évalue à la capacité d’accueillir l'autre comme son frère, lui aussi fils de Dieu par grâce. Enfin, par l'expérience du temps : devenir fils ne s’achète pas au supermarché mais se reçoit comme un don continu qui permet de transformer notre vie en une véritable œuvre d’art. Dieu est le véritable artiste. C’est ce temps perdu par pur amour qui nous dépossède de tout esprit d’indépendance et de la pensée que le travail est le moteur de notre vie.
Prenons le temps de devenir nous-mêmes par la prière : elle est le lieu où Dieu gratuitement nous fait devenir fils par simple grâce.

 

 

 

 

 

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur des livres : La parole, don de Vie, EDB, 2006
Libres en Christ, EDB, 2008.


 

 

 

 

 

 

17:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Avant l’arrivée de la persécution !

 

“Si quelqu’un est persécuté en tant que chrétien... qu’il glorifie Dieu...” 1 Pierre 4.16 door

Ecoutez : “Si quelqu’un quitte, pour Moi et pour l’Evangile, sa maison, ou ses frères, ses soeurs, sa mère, son père, ses enfants, ses terres, il recevra cent fois plus dans le temps où nous vivons maintenant... avec des persécutions...” (Marc 10.29-30). Nous sommes toujours attirés par les extrêmes : nous mettons l’accent soit sur l’idée de persécution soit sur l’idée de prospérité matérielle. Mais Jésus nous a dit de nous attendre à recevoir les deux en ce monde !


Les chrétiens qui vivent confortablement dans notre société occidentale ne savent pas trop ce que

signifie vraiment le mot persécution, mais des dizaines de milliers de chrétiens aujourd’hui, à travers le monde, souffrent l’emprisonnement, la torture et même la mort, simplement à cause de leur foi. Les médias en parlent peu, du moins jusqu’à présent, car les choses risquent de changer bientôt !

Quand le vent de la persécution se mettra à souffler en tornade sur votre petit univers et que votre
foi commencera à vaciller, ne déposez surtout pas les armes, ne tombez pas à genoux. Continuez de faire preuve d’amour envers tous les pécheurs tout en réprouvant ce qu’ils font et placez votre confiance en Celui qui juge avec justice et qui vous aidera à tenir debout. Apprenez par coeur ces deux versets des Ecritures, pour vous préparer aux événements qui surviendront un jour :

1- “Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous... Mais Je vous ai choisis
et pris hors du monde, et vous ne lui appartenez plus. Voilà pourquoi le monde vous hait” (Jean 15.18-19).

2- “Christ a souffert pour vous, Il vous a laissé un exemple afin que vous suiviez Ses traces. Il n’a pas
commis de péché, Il n’a jamais menti. Quand on L’a insulté, Il n’a pas répondu par l’insulte. Quand on L’a fait souffrir, Il n’a pas proféré de menaces. Il s’en est remis à Dieu qui juge avec justice” (1 Pierre 2.21-23). N’oubliez jamais de vous en remettre à Dieu, quoi qu’il arrive, car Il s’occupera de vous !

Bob Gass.

17:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'Homme véritablement nouveau.

 L'Homme véritablement nouveau est celui qui se sent appelé à l'action quotidienne pour créer un présent et un futur meilleurs, qui lutte pour faire disparaître la pauvreté, faire cesser l'injustice, la discrimination, l'exploitation et tout acte d'oppression qui constituent les éléments caractéristiques de la société capitaliste.

Le véritable révolutionnaire est guidé par de grands sentiments d'amour. Il est impossible de penser un authentique révolutionnaire sans cette qualité. Dans ces conditions, il faut de la vérité, pour ne pas tomber dans un dogmatisme extrême, dans une froide scolastique, dans un isolement par rapport au peuple. Tous les jours il faut lutter pour que cet amour de l'humanité vivante se transforme en faits concrets, en actes qui servent effectivement de mobilisation. Je crois que la lutte de libération s'enracine dans le fond prophétique de l'histoire du salut.

Toute tentative de s'évader de la lutte contre l'aliénation et la violence des puissants, et pour un monde plus juste et plus humain, est la plus grande infidélité à Dieu. Connaître Dieu, c'est œuvrer pour la justice. Il n'existe pas d'autre chemin pour arriver à Lui ! C'est seulement en participant au processus historique de la libération qu'il sera possible de montrer que l'aliénation fondamentale est présente dans toute aliénation partielle. Cette libération radicale est le don apporté par le Christ ! .

Bruno LEROY.

11:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : chistianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/07/2010

Esprit de force et d’amour.

La sainteté chrétienne consiste bien dans la sequela Christi (« suite du Christ ») dont le martyre constitue l’idéal de perfection en tant que manière la plus parfaite d’imiter le Christ dans son don d’amour total pour les hommes. Le martyre commence par les persécutions subies au nom du Seigneur. Mais si ces dernières manifestent la perfection du disciple, c’est moins parce qu’elles conduisent à reproduire dans sa chair et dans son âme les souffrances du Christ que parce qu’elles permettent de trouver Dieu c’est-à-dire de trouver Jésus-Christ par qui on trouve le Père. Ce n’est pas les persécutions, ni la mort, en tant que telles que le disciple recherche, c’est Jésus-Christ qui est la vie véritable.
La page d’évangile de ce jour nous amène à nous interroger. Notre attitude de chrétien ne saurait susciter aucune réaction. Attention aux lieux où l’on observe le plein consensus. Attention aux lieux où l’on s’applaudit les uns les autres, où l’on s’entoure de privilèges. Le chrétien qui se veut véritable disciple du Christ ne saurait s’accommoder de cela. Certes, parfois l’on aspire à un peu de repos. Mais il s’agit de nous rappeler que le véritable repos, nous ne le trouverons qu’en Dieu seul. Le moyen le plus sûr de le trouver ? Passer avec lui par la croix pour ressusciter avec lui à la vie éternelle.
Au cœur même des souffrances subies à cause de lui, notre Seigneur ne nous abandonne pas : « Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous » (Cf. Evangile). Fort de cette Parole du Seigneur, nous pouvons réentendre cette invitation d’Issac de Ninive : « Même s’ils te persécutent, toi, ne persécute pas. Même s’ils te crucifient, toi, ne crucifie pas. Même s’ils t’offensent, toi, n’offense pas. Même s’ils te calomnient, toi, ne calomnie pas. »

 


« Esprit de force et d’amour, assiste-nous pour faire de nous des témoins authentiques de l’Evangile, de véritables disciples du Christ qui n’hésitent pas, dans la charité, à payer de leur personne là où leur témoignage de chrétiens l’exige. »



Frère Elie.

21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |