13/01/2012
Affirmation et refus prennent racine dans l'individu.
S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée. Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.
C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.
Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités. Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.
19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ces violences sournoises qui régissent notre existence.
19:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/01/2012
Pour une éthique politique.
Nous voudrions bien vivre dans un monde où tout irait bien, où aucun humain n’aurait faim, où chacun serait reconnu et aimé, où il n’y aurait plus d’injustice...C’est un rêve ! Dans le monde, il y a du désordre, de l’injustice, de l’oppression, du mensonge, de la haine, de l’égoïsme. Comment vivre ensemble dans un monde pareil ?
C’est impossible sans la politique. C’est vite fait de se plaindre de la délinquance des jeunes, mais il faut que soient décidées quelque part la mise en place de comités de protection de la jeunesse et la mise à disposition des jeunes de plaines de jeux et de plaines de sport. Il est facile de dénoncer la minorisation des femmes dans la société, mais il faut un lieu où soient élaborées des lois qui leur permettent d’être des citoyennes à part entière. Comment obtenir que les poubelles communales passent chaque semaine plutôt qu’une fois tous les quinze jours ? Qui décidera qu’à tel endroit, il y aura un passage protégé qui évitera des accidents de circulation ? Pour que les gens puissent vivre ensemble, il faut des institutions, des lois, des décrets, des règlements. Il faut pour cela des hommes et des femmes qui assument un rôle de responsables dans les décisions politiques.
Il faut aussi que l’ensemble des citoyens prennent leurs responsabilités. A eux de formuler des requêtes et des exigences, de stimuler et de critiquer, à eux de rappeler aux détenteurs du pouvoir que la règle suprême, c’est l’homme.
La religion a-t-elle quelque chose à voir avec la politique ? Cette question rappelle de bien mauvais souvenirs. Autrefois, des responsables d’Église intervenaient au moment des élections pour dire aux chrétiens pour quel parti il fallait voter. Parfois, aujourd’hui comme autrefois, ce sont des laïcs engagés dans la politique qui voudraient faire cautionner par les Évêques ou par l’Évangile, leurs options, leurs interventions, leurs décisions.
Ce n’est pas mieux !
Les chrétiens doivent inventer leur politique et agir sous leur propre responsabilité et sur base d’une réflexion sérieuse. Si nous parlons de relance économique, de politique des revenus, des plans de secteurs, des fusions de communes, de la paix et de la sécurité Européenne, du sous-développement...il est inutile de chercher dans l’Évangile des solutions concrètes.
Cela va de soi !
Pour construire la société, pour l’aménager ou la transformer, il faut s’informer, faire des analyses sérieuses, connaître les hommes, avoir conscience du poids du passé et de contraintes qui ne sont pas toujours logiques et rationnelles. Il n’y a pas " une " politique qui serait chrétienne à l’exclusion de toutes les autres. Il n’y a pas " un " type de société qui serait chrétien à l’exclusion de tous les autres. Il n’y a pas " un " parti, " un " mouvement qui seraient chrétiens à l’exclusion de tous les autres. La Foi et l’Évangile ne débouchent de droit dans aucune forme de politique précise. Et cependant, les chrétiens ne peuvent pas faire n’importe quoi en politique car...
Il y a une pratique chrétienne de la politique.
Un chrétien pouvait-il être hitlérien ou stalinien ?
Un chrétien du Chili pouvait-il adhérer à la politique de Pinochet ?
Un chrétien a-t-il le droit de se taire lorsqu’un pouvoir politique pratique systématiquement la torture ou n’accorde pas à des inculpés le droit d’être défendus normalement par un avocat de leur choix ?
Un chrétien peut-il s’accommoder d’une société ou des situations : où l’argent a plus d’importance que l’homme ; où sont rejetés ceux qui ne sont plus ce que la machinerie attend d’eux : être jeune, être homme, être en bonne santé ; où ceux qui travaillent sont soumis à des cadences ou des conditions de travail inhumaines ; où les travailleurs ne sont plus que de purs exécutants...ou les victimes de décisions qui sont prises par des responsables inaccessibles, réunis en conseil d’administration, parfois à des milliers de kilomètres de distance !
Il y a beaucoup de situations où se taire c’est prendre parti, où le silence est complicité avec le désordre et l’injustice. S’il est possible aux chrétiens de s’exprimer à travers des choix politiques différents, aucun chrétien ne peut, sans trahir sa Foi, agir à l’encontre d’exigences qui découlent en droite ligne de l’Évangile du Christ auquel il prétend adhérer. Il n’est pas possible d’être chrétien si l’on ne cherche pas à rencontrer Jésus-Christ. Il n’est pas possible d’être chrétien sans aimer ses frères, sans s’ouvrir au monde. Il est impossible de faire l’expérience de Dieu sans entrer en relation de solidarité et d’amour avec les autres.
Il n’est pas possible non plus d’être chrétien sans vivre la dimension politique de la Foi. Le message évangélique comporte une portée politique.
L’amour du prochain a quelque chose à voir avec l’organisation de la société. Il est essentiel à la foi chrétienne, et donc à l’Église, de dénoncer les injustices, de promouvoir partout dans le monde la vérité, la justice, le sens de la solidarité humaine et de la responsabilité sociale. Adhérer à l’Évangile, c’est croire que la Foi est, pour les hommes d’aujourd’hui, une Bonne Nouvelle libératrice, une force qui mobilise les énergies, envue de supprimer tout ce qui, dans notre société d’aujourd’hui, empêche l’homme de grandir en conscience, en liberté, en responsabilité. Il y a espoir si, ensemble, nous refusons de nous laisser intoxiquer par la crise et si nous nous mettons à l’oeuvre pour bâtir une société où le plus de gens possible seront en mesure d’exercer leur compétence, leur liberté, leur responsabilité, dans les domaines essentiels de la Vie. N’oubliez pas le fameux adage : " si je ne m’occupe pas de politique c’est la politique qui s’occupe de moi ".
L’expression de la Foi en actes commence dès maintenant...
Bruno LEROY.
10:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Écouter, c’est accueillir l’autre.
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un…
C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi,
tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là …
Écouter, c’est commencer par se taire.
Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être.
Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui, spécifiques.
C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, en laissant à l’autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.
Être attentif à quelqu’un qui souffre, Ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer….
Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.
Bruno LEROY.
10:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Pour répondre à une internaute.
Cette rencontre demeura très peu de temps secrète car, paraît-il, ma Foi transpirait des moindres interstices de mon être.
Depuis, c'est une longue histoire d'Amitié avec Christ qui ne se terminera que dans l'éternité. Cette nouvelle naissance d'Amour...
Je souhaite à tous mes Frères et Sœurs de connaître le Bonheur d'être aimé de Dieu même, si parfois la Vie ne nous épargne pas ses blessures.
QDVB
10:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/01/2012
Docteur dites-moi pourquoi, je n’ai pas d’ennemis.
La question qui se pose alors, avons-nous des ennemis ? De là, nous pouvons faire des démarches de réconciliations ou prier pour la conversion et même le Bonheur de nos ennemis.
Certains juges sont moins impitoyables que nous. Ils ont suffisamment de recul pour regarder la véritable problématique de la personne jugée. Nous nous prenons trop souvent pour Dieu et nous voudrions instaurer le jugement dernier sur terre.
Nous oublions souvent que Dieu est Amour. Il faudrait peut-être, l’inscrire au fronton de toutes les églises. Et puis, je me dis, cela ne servirait à rien, les gens le lirait sans prêter attention. Combien de fois nous prions en ayant une pensée venimeuse pour une personne de la Famille, ou autre. Dans les discussions privées, nous entendons des confidences dont Satan doit se régaler.
Je ne parlerai plus à un tel, il m’a fait trop de mal. Est-on responsable de nos sentiments envers autrui ? OUI ! Si une personne vous a fait du mal, c’est tout simplement, soit que vous êtes sensible ou que cette situation vous plaît car, au moins vous existez. Jésus est venu apporter le Feu sur Terre et je dirai même l’incendie universel.
Il ne nous demande pas de nous aimer uniquement pour avoir de bonnes relations. Il va plus loin, en nous demandant d’Aimer nos ennemis. La question qui se pose alors, avons-nous des ennemis ? De là, nous pouvons faire des démarches de réconciliations ou prier pour la conversion et même le Bonheur de nos ennemis. Pour ma part, je n’ai jamais eu d’ennemis de ma vie. Vous allez dire, mon Dieu quel saint homme. Figurez-vous, que cette question m’a posée problèmes durant des années. Je me suis décidé à voir un psychologue qui fut surpris par ma question : Docteur dites-moi pourquoi, je n’ai pas d’ennemis. La réponse est moins radieuse qu’on peut l’imaginer...En effet, il m’expliqua que mon caractère entier et impulsif me faisait dire tout haut mes quatre vérités en face de la personne et je me libère ainsi de toutes culpabilisations. Il m’a répondu, vous n’avez certes pas d’ennemis mais beaucoup de gens doivent souffrir de votre humeur autour de vous.
Ce jour là, je m’en souviens, je suis entré dans une église pour prier intensément afin que Christ m’aide à libérer tous ceux et celles que j’ai pu faire souffrir. Je dirai avec un peu d’humour que mon cas s’arrange et pourtant le naturel revient parfois au galop. Tout cela pour dire, Frères et Soeurs que nous ne devons pas juger mais comprendre. Pourquoi, telle personne est si méchante. Comment a-t-elle vécue son enfance. Son mariage est-il heureux ? N’a-t-il pas un problème d’argent qui le rend agressif ? Tant de questions posées nous permettaient de trouver la solution avant de porter un jugement net et définitif. Nous pourrions ainsi trouver les pistes qui donneraient davantage d’harmonie avec autrui. L’existence doit être faite de questions, non de jugements.
Certains juges sont moins impitoyables que nous. Ils ont suffisamment de recul pour regarder la véritable problématique de la personne jugée. Nous nous prenons trop souvent pour Dieu et nous voudrions instaurer le jugement dernier sur terre. Et sur ce navire du tribunal qui navigue au gré de nos rencontres, nous ne sommes pas seuls à conduire le gouvernail. Avant de présenter nos offrandes à Dieu, disons-nous que nous avons tous à nous reprocher une attitude de haine. Soit ouvertement, soit en pensées. Et nous sommes surpris que Dieu-Amour ne réponde point à nos demandes. Il répond toujours lorsque nous avons un coeur pur débordant d’Amour. Pas quand nos ressentiments sortent tellement de nos yeux que notre Pasteur se demande si nous n’avons pas un problème nerveux. Nous ne pouvons nous adresser à l’Amour que dans une attitude profonde d’Amour. Le pardon est souvent considéré par les chrétiens ( nes ) comme un acte de lâcheté. Alors, qu’il est puissance de libération pour tous et toutes. Une révision de nos relations avec Dieu s’avère indispensable, primordiale. C’est le beau combat de la Foi ! Si tout était facile, nous serions des saints au regard de Dieu.
Frères et Soeurs, c’est bien parce qu’il est dur par moments, d’être chrétien ( ne ) que la vie retrouve sa pleine saveur. Il faut partir du principe qu’un meurtrier ne se lève pas un matin en disant, tiens je vais tuer telle personne cela me changera les idées. La méchanceté également est un long processus qui éclate au bout de nombreuses années. Bien-sûr, il n’est pas question de fermer les yeux sur tout, en pardonnant avec indifférence. Il est question d’analyser les événements et les gens avant d’envoyer notre couperet. Si nous n’avons guère la Force de pardonner à notre pire ennemi. Alors, demandons à Dieu de le faire pour nous. Soyez sûr que cette prière sera exaucée. Notre regard humain n’a rien à voir avec le Divin qui ne juge point selon les apparences, mais le coeur. Donnons notre coeur à l’Esprit-Saint afin qu’il le purifie et nous indique la vraie voie du pardon pour notre libération. Dieu est Libérateur, Il ne veut pas d’esclaves à ses pieds. Seigneur, je te demande humblement pardon pour tout le mal que j’ai pu commettre, même sans le savoir. Purifie mon âme de ses scories qui m’empêchent d’aller vers Toi. Amen !
Bruno LEROY.
10:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONVERSIONS, LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/01/2012
L’évangile du néo-libéralisme prêche la trinité du capital.
L’évangile du néo-libéralisme prêche la trinité du capital (dieu le père), du marché (le messie) et de la libre initiative (l’esprit). Elle annonce la réalisation d’une logique bienfaitrice pour tous, délégitimant et déclassifiant les opposants comme autant de démons à exorciser. Si l’on observe le langage néo-libéral, on y perçoit des termes religieux camouflés, particulièrement l’exigence d’un sacrifice pour un paradis futur.
A partir de sa compréhension de Dieu, la théologie de la libération réfléchit théologiquement sur l’économie, où prospèrent les idoles qui envahissent la politique et la culture . Elle démonte les « théologies » à l’œuvre dans nos systèmes économiques, pour les justifier et les légitimer. Il existe une « religion économique » dans le capitalisme, d’essence sacrificielle, sans transcendance. Cette religion falsifie les rêves et les désirs de la société traditionnelle, en lui annonçant le salut immanent dans l’abondance de biens de consommation. Le Dieu des pauvres, le Dieu de la vie, se transforme en une catégorie critique des faux dieux du système.
La chute du socialisme a permis « la messianisation du marché », la naturalisation des structures historiques du présent et la reprise du discours sur « la fin de l’histoire », de caractère théologico-eschatologique. L’évangile du néo-libéralisme prêche la trinité du capital (dieu le père), du marché (le messie) et de la libre initiative (l’esprit). Elle annonce la réalisation d’une logique bienfaitrice pour tous, délégitimant et déclassifiant les opposants comme autant de démons à exorciser. Si l’on observe le langage néo-libéral, on y perçoit des termes religieux camouflés, particulièrement l’exigence d’un sacrifice pour un paradis futur. Les riches accumulent davantage de biens, satisfaisant les désirs éveillés par une technologie fantastique qui provoque de nouveaux désirs. Les pauvres accentuent leur sacrifice, dans l’espoir illusoire de la satisfaction de leurs nécessités et de leurs rêves. C’est une spirale sans fin. La théologie de la libération démasque cette perversion, qui bénit les riches et punit les pauvres. C’est un dieu aux antipodes du Dieu de la vie, du Dieu des pauvres et de la tradition biblique et christique.
La mondialisation économique néo-libérale rencontre des critiques très vives de la part de la théologie de la libération, à cause de ses conséquences sur les pauvres : augmentation de la pauvreté, chômage, migration interne et externe de populations. En réponse, elle propose une mondialisation de la solidarité.
L’expérience concrète du Forum social mondial, qui a commencé à Porto Alegre en 2001, est devenue une source de réflexions et de commentaires utopiques. Toutes les grandes thématiques centrales retiennent l’attention : le principe du futur, la pensée plurielle, la résistance et l’alternative au modèle actuel de développement, le nouvel internationalisme, l’accès à la richesse et au développement durable, une autre démocratie par l’affirmation d’une société civile dans l’espace public, la démilitarisation d’un monde sans guerre, des stratégies pour affronter l’Empire, la réaction à l’homogénéisation de l’imaginaire par les médias internationaux…
Bruno LEROY.
20:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS., MILITANTISME., THÉOLOGIE CONTEXTUELLE., THÉOLOGIE DE LA LIBÉRATION. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/12/2011
Une incarnation céleste nous illumine de tendresse…
Mon Amour,
Le temps tricote ses années pour nous faire avancer dans cette vie telle une plume au vent d’hiver.
Mais, l’important est de convier cette durée à nous habiter, non par fatalité mais par une présence intense d’être présent à soi-même.
Il nous faut conserver cette noblesse d’exister même au travers des embruns évanescents.
Ma seule joie est de vivre avec toi ce que les instants peuvent nous offrir.
En effet, depuis des années, nous accueillons les événements telle une évidence providentielle.
Et ce fait de recevoir les tumultes des jours, nous fait prendre conscience de l’épaisseur, de la signifiance même de l’existence.
Notre vie possède désormais un sens que tout le monde peut acquérir, celui de l’Amour inconditionnel.
Et l’Amour sait pardonner aux fleuves de parfois déborder,
L’Amour ouvre les yeux sur les milliers d’étincelles à faire briller.
Puis, les journées deviennent des merveilles et des années vécues ensemble dans ce silence intérieur qui parle de nous.
L’allégresse emplit nos cœurs de frémissements et de désirs souvent imprévus mais certains.
Les heures peuvent bien se laisser glisser sur la nappe de velours de nos corps enlacés.
Corps qui se saisissent aussi bien de la dimension physique que spirituelle. Une incarnation céleste nous illumine de tendresse…
Je t’Aime et il est des milliards de façons de l’écrire, le dire, le faire.
Les actes souvent sont plus généreux lorsqu’ils se taisent.
Les sourires aussi évoquent le bonheur d’être deux…
Le plus longtemps possible si le temps le souhaite encore pour des moments !
Nous ne sommes pas tributaires des pressions extérieures. L’Amour est libre tel un souffle qui va où il veut tout en semant la lumière dans le regard des aveugles.
J’espère que tu comprendras mes mots. Ils ne sont que musique sacrée dans nos âmes adolescentes. Et peu importe le tempo. Nous avons la mélodie et l’harmonie qui fait danser notre Vie.
Je te souhaite une Année 2012 pleine d’ivresses de constater tes projets se réaliser et d’espérer encore quelques promesses. Excellente Année 2012 de chaleur humaine, de santé et de tous ces ingrédients qui construisent le Bonheur de vivre.
HEUREUSE ANNÉE 2012 !
Puisse l’Amour s’infiltrer toujours dans tes veines pour vitaliser tes jours de pensées éclatantes.
Bruno LEROY.
16:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Une Année 2012 entièrement tournée vers les autres.
11:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
BONNE ANNÉE 2012 A TOUTES ET TOUS !
L’année qui va naître mérite souvent quelques promesses formulées du bout du cœur. Pourtant, je n’ai guère ce genre de conventions dans le calepin des habitudes sociales. En effet, je m’adapte profondément aux imprévus que le temps m’offre. Vouloir faire des promesses, n’est-ce pas déjà baliser les lendemains afin qu’ils deviennent plus sûrs, moins incertains ? Il est évident que pour exorciser ses angoisses face à l’avenir, l’Homme s’invente mille et un rituels kabbalistiques.
Les humains se montrent tellement immatures quand de nouveaux paradigmes apparaissent... Que faisons-nous alors de nos convictions, nos valeurs et surtout notre Foi qui donnent un regard d’Espérance. Tout cela semble remis en cause juste pour un changement de numéro.
Notre carence à vivre l’instant présent dans l’Amour ne nourrit pas beaucoup notre personnalité. Nous voilà dansant au gré du vent mauvais. Au lieu de nous dire comme ce sera merveilleux de vivre une nouvelle année dans les bras de Dieu. Et surtout de renforcer notre Foi au quotidien avec confiance selon les événements bons ou mauvais. Je ne jouerai donc point le jeu de ces marchands de sable qui vous souhaitent une excellente année et entre-nous n’en n’ont rien à foutre. Moi, je vous souhaite une Année d’ouverture au service des autres. Une année de Lumière, de douceur, de bonté, d’humilité mais essentiellement de pardon envers vous-même et autrui. Car pardonner aux ennemis sans se pardonner ses blessures, cela revient à ne rien faire. Dieu n’écoute que les personnes qui savent s’aimer autant qu’elles aiment leur prochain.
Je vous souhaite une Année où la prière sera le fleuve de vos pensées. Une Année 2012 aux parfums de Liberté de l’Esprit-Saint. Une Année d’approfondissement de votre être intérieur. Une Année où les incertitudes renforceront en vous votre Vie spirituelle. Sinon, vous ne seriez que des conformistes satisfaits de leur petit cocon individuel. Je vous souhaite une Année féconde et fertile dans votre relation à Dieu et avec vos frères. N’en faites surtout pas une Promesse mais une certitude. Oui, je sais la crise économico-sociale laisse poindre son visage.
Elle nous renforce dans ce sentiment de combattre pour autrui et pour soi également. Devenons des combattants de la Justice Sociale et non des êtres résignés devant le grand méchant loup du destin. Nous pouvons toujours nous lamenter ou dire que cela est de la faute des autres. Nous ne serons alors que des victimes de nous-mêmes.
Cette culture de victimisation est fréquente dans nos sociétés occidentales. Fréquente et pathologiquement destructive car, elle obscurcit l’approche événementielle au point de provoquer de graves dépressions. Notre confort mental doit se métamorphoser pour nous pousser à nous révolter plutôt que regarder en spectateur les plaies du Monde. Je le dis et je l’ai déjà écrit antérieurement : La vraie révolution sera spirituelle ou ne sera pas ! Et ce, que nous soyons croyant ou non. La spiritualité est la force d’Amour qui détermine nos possibles. Il est évident que devenir acteur-actif de notre devenir est une puissance que nul ne saurait nous ravir. Elle permet aussi de faire la guerre à cette pseudo-culture qui fleurit « malgré nous » et tue toute idée de poésie.
Redonnons un souffle nouveau d’indignation et d’espoir à cette Année 2012 qui sera rude pour bon nombre d’entre-nous. Ne permettons plus que des individus crèvent à cause de nos indifférences. Nous sommes sur le même navire qui nous embarque vers le même rivage. Alors, combattons en priorité cette médiocrité qui rend l’esprit Humain si petit.
Et nous aurons déjà un éclat de joie à partager avec autrui. Nous resterons debout malgré les tempêtes arrogantes et la connerie ambiante. Vous savez, le grand secret de votre Vie, sera toujours de pouvoir vous regarder droit dans les yeux chaque matin devant votre miroir. Vous sentir en harmonie avec l’évolution intrinsèque de votre individualité profonde.
Puissiez-vous toujours demeurer en cohérence avec vos convictions et certitudes qui modèlent votre personnalité. Le reste n’est que littérature...
BONNE ANNÉE A TOUTES ET TOUS !
Bruno LEROY.
10:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |