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19/11/2011

LA LIBERTÉ SPIRITUELLE.

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La liberté spirituelle parfaite est une impossibilité absolue de mal choisir. Lorsque tout ce que nous désirons est vraiment bon, et que le choix que nous faisons non seulement tend vers le bien, mais l’atteint, nous sommes libres parce que nous faisons tout ce que nous voulons, et que chaque acte de notre volonté aboutit à une parfaite exécution.

La liberté ne consiste donc pas à établir une sorte d’équilibre entre nos bons et nos mauvais choix, mais à aimer et accepter ce qui est vraiment bon, à détester et à refuser ce qui est mauvais, de sorte que tout ce que nous faisons est bon et nous rend heureux, et que nous refusons, repoussons et ignorons tout ce qui pourrait nous conduire au malheur, aux illusions et aux peines. Seul l’homme qui a rejeté si complètement tout mal qu’il est incapable de le désirer est complètement libre. Dieu, en qui ne se trouve absolument aucune ombre ou possibilité de mal ou de péché, est infiniment libre. En fait, Il est la Liberté. Seule Sa volonté est indéfectible. Toute autre liberté peut se tromper et se détruire par un choix erroné. Toute véritable liberté est un don surnaturel de Dieu, une participation à Sa propre Liberté essentielle par l’amour qu’Il inspire à nos âmes, en les unissant à Lui d’abord par l’accord total, puis par l’union transformante des volontés.

L’autre liberté, la prétendue liberté de notre nature, c’est-à-dire l’indifférence à l’égard de choix bons ou mauvais, n’est qu’une disponibilité attendant d’être transformée par la grâce, la volonté et l’amour surnaturel de Dieu.

Tout bien, toute perfection, tout bonheur, se trouvent dans la volonté de Dieu infiniment bonne, parfaite et sainte. Et comme la véritable liberté n’est que la possibilité de désirer et de choisir, toujours, sans erreur, sans défaillance, ce qui est bon, la liberté ne se trouve que dans une union et une soumission parfaites à la volonté de Dieu. Si notre volonté suit la sienne, elle atteindra le même but, jouira de la même paix et sera remplie de même bonheur infini. Aussi la définition la plus simple de la liberté est-elle celle-ci : être libre, c’est faire la volonté de Dieu. Résister à Sa volonté, ce n’est pas être libre ; il n’y a pas de vraie liberté dans le péché.

Il existe certains avantages dans ce qui entoure le péché -dans les péchés de la chair il y a par exemple les plaisirs de la chair. Mais ce ne sont pas ces plaisirs qui sont mauvais. Ils sont bons, voulus par Dieu, et même lorsqu’on en jouit contre la volonté de Dieu, Il permet cependant cette jouissance. Mais bien que ces plaisirs, en eux-mêmes, soient bons, c’est la volonté qui les recherche dans des circonstances contraires à la volonté de Dieu qui devient mauvaise. Et comme cette direction de la volonté est mauvaise, elle n’atteint pas la fin qu’elle se propose. C’est pourquoi ne trouve-t-on finalement aucun bonheur dans le péché.

Imbéciles que nous sommes ! Nous avons fait, en réalité, ce que nous ne voulions pas faire ! Dieu nous a laissé le plaisir, parce que telle était Sa volonté : mais nous avons négligé le bonheur qu’Il nous destinait en plus du plaisir, ou peut-être le bonheur plus profond qu’Il voulait nous donner sans le plaisir, et qui le dépassait de beaucoup !

Nous avons mangé l’écorce et jeté l’orange. Nous avons gardé le papier qui n’était qu’un emballage, et nous avons jeté l’écrin, la bague et le diamant. Et maintenant que le plaisir -qui a toujours une fin- est terminé, nous n’avons pas le bonheur qui nous aurait enrichis pour toujours. Si nous avions pris (ou refusé) le plaisir comme Dieu le voulait pour notre bonheur, nous aurions encore ce plaisir en même temps que notre bonheur ; il ne nous quitterait pas et nous accompagnerait partout, dans la volonté de Dieu que nous aurions accomplie. Car un homme sain d’esprit ne peut jamais regretter sérieusement un acte fait consciemment, en union avec la volonté divine.

La liberté est donc un talent donné par Dieu, un instrument de travail, l’instrument qui nous permet de construire nos vies, notre bonheur. Ne sacrifions jamais notre véritable liberté, car y renoncer c’est renoncer à Dieu même. Ce qu’il faut sacrifier, c’est la fausse spontanéité du caprice, la pseudo- liberté du péché. Nous devons défendre notre liberté au prix même de notre vie, car c’est ce que nous avons le plus précieux. C’est elle qui fait de nous des personnes ressemblant à l’image divine. L’Église, société surnaturelle, a, comme principale mission, de préserver notre liberté spirituelle d’enfants de Dieu. Combien peu le comprennent !

Bruno LEROY.

17:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/11/2011

Tu vis en moi comme je suis en Toi.

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Le jour peut être brumeux au point de le faire ressembler à la nuit.
Les arbres peuvent bien pleurer et se briser sous les pluies.
Notre Amour est lumineux par-delà les embruns de la vie.
Nos mains se cherchent aux confins des stupeurs pour de nouveaux ravissements.
Le passé est une ombre posée sur le mur du silence.
...
Il n’existe que dans la mémoire de l’absence.
Demain est un jour à inventer à deux dans l’aujourd’hui vécu en pleine Harmonie.
L’Amour, cette rose sans épines qui fleurit et parfume nos jours de ses senteurs suaves.
Nous vivons cette dimension presque mystique de nos rencontres quotidiennes.
Le présent est notre souffle où nous respirons la plénitude d’aimer, ultime sérénité !
Ta présence me hante comme une obsession divinement vitale, essentielle.
Que serais-je sans ton feu qui embrase mes instants les plus radieux ?
Je ne serai qu’un papillon dont on admire la beauté des ailes éphémères.
Je ne pourrai plus voler par-dessus les putrides aspects de cette société.
Je ne pourrai plus admirer aussi les splendeurs incrustées dans les fibres de la vie.
Tu es la force d’exister au présent plus que parfait.
Tu es le sel qui s’évapore de mes océans intérieurs.
Te parler, t’écouter, te savourer me rend plus présent à moi-même.
Je t’Aime... !
Sauras-tu comprendre ces mots qui t’inventent une nouvelle réalité dans ma conscience ?
Tu jaillis en mon être comme une flamme qui ne saurait s’éteindre.
Puisque tu es ce que je suis et je deviens ce que tu Es.
Fulgurante osmose d’une démarche commune quand nos corps se frôlent amoureusement.
Nos esprits se pensent et pansent les plaies que le destin construit malicieusement.
Tu es ma prière au sein de la paix et des tourments.
Je ne pourrai imaginer que tu n’aies jamais existé.
Comment s’inventer l’enfer en sachant que tu invites au Paradis.
La question ne me vient guère à l’esprit.
Le Royaume des cieux est déjà sur terre.
Tu représentes ce Bonheur que le cerveau Humain ne peut, ne serait-ce qu’un moment, inventer avec des arguments.
Non, tu n’es guère une âme voguant sur les nuages arrogants.
Tu vis en moi comme je suis en Toi.
Tu sais, j’allais dire pour être franc, mais tu es au fait de tout ce que je ressens ; à chaque aurore mon cœur s’illumine de savoir que ma journée te sera consacrée.
Oui, je t’Aime et j’essaie chaque jour de m’améliorer.
Pardonne-moi, si je n’ai pas toujours été à la Hauteur de Ton Amour.
Mais, il faut que je deviennes encore plus immense au fond de moi, pour mériter ton regard aimant.
Je t’Aime passionnément comme on ne peut aimer un humain mais, celui-ci est souvent trop limité.
Mon Dieu fais que tes rayons de lumière éclairent toutes mes pensées.
Même les moins avouables car, tu sais que je suis pécheur.
Pourtant, ce qui fait notre union depuis tant d’années, c’est de me savoir aimé autant, voire davantage que je ne puis t’aimer.
Car, moi-même en tant qu’individu, je suis limité.
Infuse-moi toutes les dimensions de ton Amour pour que je puisse transmette auprès de jeunes qui ne connaissent pas même ton Nom, une présence de Tendresse qui se vit avant de se dire.
Rends-moi contagieux auprès de tout être rencontré et les plus souffrants en priorité.
Donne-moi la main de Marie pour que je puisse avoir ces effluves d’Amour aux senteurs de Douceurs.
Et puis, donne-moi ton Esprit-Saint afin que la Force d’aimer mon prochain coule dans mes veines devenues sereines.
Je t’Adore tu es le poème que tant de personnes cherchent à lire sans y parvenir.
Donne-moi, l’humilité de devenir Ton Témoin pour l’éternité.
Et ton sourire d’Amour à la face de l’Humanité.
Fais de moi un missionnaire de Ta Parole aux confins du Monde.
Uniquement pour apporter l’air frais de Ta Vérité.
Je t’Aime et ne cesserai jamais de t’aimer.
Toi, mon Dieu de miséricorde, âme de mon âme.
Fais que chaque jour soit un chemin qui mène à Ta Présence d’Amour.
Ainsi, mon avenir ne sera pas construit sur du vent mais aux rythmes de tes injonctions.
Laisse-moi contempler en pleurant les blessures de Ta Passion.
Les larmes nettoient les yeux aveuglés d’orgueil.
Je veux être nettoyé par Toi de la tête aux pieds.
Pour que mes prières trouvent les mots puisés dans la quotidienne charité.
Celle d’un homme qui cherche à te servir, t’Aimer et te respecter.
Selon tes saintes Volontés sans jamais trahir ton message de justice et de liberté.
Amen !


Bruno LEROY.

12:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Je t'Aime plus que tout au monde.

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J'ai demandé au ciel de t'accorder bonne santé et Bonheur,

J'ai remercié de ta Vie, je t'ai souhaité tout ce qu'il y avait de mieux,

Je t'ai adressé de bonnes pensées, de l'espoir, de la foi et de l'amour.

J'ai demandé à tes anges gardiens de te protéger et de te mettre à l'abri de tout danger et de t'entourer de joie et de satisfaction, de paix et de prospérité...

J'ai demandé qu'il te soit accordé la sagesse pour te guider vers des choix qui améliorent encore ta Vie.

Je t'ai souhaité une mine d'opportunités, la capacité d'atteindre tes objectifs et la joie de ton approbation et de ton acceptation de toi-même.

Je t'ai souhaité tout ce que ton cœur désire, qu'il soit répondu à tes souhaits, que toutes tes prières soient exhaussées et que chacun de tes rêves se réalise.

J'ai demandé que ton esprit soit fort et qu'il te mène et te guide à chaque pas sur le chemin que tu prends.

J'ai demandé à l'Univers de t'assurer que Tu es quelqu'un de très exceptionnel.

J'ai demandé à la terre d'être bonne pour toi et j'ai demandé à Dieu de te montrer sa voie parfaite.

J'ai demandé que notre Amour ne meurt jamais puisqu'il fait partie de notre Vie et qu'il est la quintessence même de notre existence.

J'ai demandé tout cela et plus encore car je t'Aime plus que tout au monde.

Bruno LEROY.

11:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/11/2011

La gentillesse est une philosophie que tu pratiques chaque matin.

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Cette qualité suave que tu portes en Toi comme un éclatant sourire sur la Vie. Cette fleur qui s'épanouit au cœur de tes pensées et qui embaume les autres de ses odeurs torrentielles.
Le chant de l'oiseau n'est jamais silencieux dans le tréfonds de tes yeux.
Le soleil s'invente d'autres lumières sur les chevaux des marées. Reflets discrets de couleurs presque inventées.
Teintes teintées de tendres baisers. Les arcs-en-ciel peuvent bien aller se coucher derrière les collines des certitudes.
Tu ne toucheras jamais à l'horizon qui te porte à foison. Trop respectueux du moindre clin d'œil de la lune sauvage dans les draps déchirés de la nuit.
Tu honores les moindres horizon que cette Terre installe pour tes rêves sans illusions. Ta grâce enlace les faces et surfaces de cette planète malhonnête pour certains.
Toi, tu vois le cristal au fond d'un simple morceau de verre et tu crées un splendide Univers. Celui qui existe en son essence et que seul le regard du poète sait voir.
Ta gentillesse met de la douceur dans nos journées parfois rudes à cause des imbéciles malheureux. Malheureux de ne pas posséder les autres.
Il faut souvent se battre contre les fausses impulsions des gens sans raison. Ceux qui se pensent indispensables et qui ne sont pas même pensables.
La gentillesse ouvre ses bras dans le désert qui boit des oasis illusoires. Peu importe ce qu'elle donne, ses mains sont toujours de chaleur humaine.
Un rire qui fend l'espoir du temps. Une véritable quintessence de cette fausse existence basée sur l'argent. Cet argent qui tue morbidement nos sentiments. Insidieusement, il franchit nos veines pour empoisonner notre sang d'enfant aimant.
La gentillesse est noble même dans la détresse, car elle met dans les larmes des scintillements de diamant.
Ne la refusez-pas, Hommes de peu de Foi.
Ne la rejetez pas dans les oubliettes de l'ennui.
La gentillesse est une philosophie que tu pratiques chaque matin.
Je me ressource en elle. Je me ressource en Toi en buvant l'écume de tes flancs.
Tu es la gentillesse incarnée dans ma propre chair.
Ensemble, nous dansons sur les sentes du Bonheur naissant indéfiniment.
Tu es cette gentillesse que je chercherais dans mes cavernes, mes forêts intérieures.
Que je trouverais peut-être dans le dernier soupir qui tardera à m'écouter.
Je trouverai dans le battement de mon âme cette gentillesse qui rend intelligent, tolérant.
Tout comme toi, mon amour aux subtiles idées de vivre en harmonie avec une musique inventée.
Que tu as juste trouvée dans le chant d'une brise subtile que tu appelles spiritualité.
Je te promets de suivre tes pas dans les traces de ton cœur amoureux de la vie. De cette vie qui danse vraiment l'espérance de jours heureux. De projets merveilleux et de câlins savoureux.
Cette joie que tu apportes autour de toi vient de loin, de très loin. Elle parle en ton corps tel un rire sur la mort.
Rien ne fait peur à celui ou celle dont la gentillesse est devenue substance de vie.
Tu fais partie de ses êtres que j'aime et j'aimerais jusqu'à l'infini de moi-même.
Peut-être est-ce une forme de gentillesse, ne crois-tu pas ?
 
Bruno LEROY.

19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., IMPRESSIONS PERSONNELLES., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/11/2011

S’ouvrir aux autres.

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Aimer c’est ce qui adoucit les moments difficiles. C’est en aimant les autres et en étant aimé par eux, que la personne âgée peut supporter toutes les difficultés de la vie et en connaître une qui illumine son intérieur.

Aimer c’est ce qui me garde le cœur jeune.

On ne vieillit jamais lorsque l’amour remplit nos journées.  Aimer, c’est ce qui permet de tisser une toile d’amitié profonde avec les miens.  Le seul véritable amour façonne nécessairement des liens qui vont au-delà de tous sentiments et qui durent éternellement.

Aimer c’est ce qui me permet d’étendre les fils de ma toile jusqu’à vous.  On ne peut rester dans son petit cocon lorsque l’on aime. 

 S’ouvrir aux autres, c’est la seule façon de les rejoindre et de se rendre accessible.

Aimer c’est partager au quotidien toutes les joies et les peines.  Que l’on pleure ou l’on rit, chaque jour nous donne ce qu’il peut nous donner.  C’est en partageant ces moments que l’on peut véritablement aimer et se sentir aimé.  Aimer enfin, c’est un sentiment qui grandit avec l’âge.

La personne âgée a tant d’amour à donner, mais il faut être près d’elle pour le recevoir...

Bruno LEROY.

20:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Partir sans craintes, ni regrets...

Partir au large en suivant le Vent de l'Esprit-Saint. Partir sans craintes, ni regrets, main dans la main avec Christ.
 
Ne pas se retourner, oublier le vieil homme que nous étions. Ne rien retenir du passé pardonné mais, aller de l'avant vers l'avenir qui advient toujours en son temps.
 
Avec la confiance, la certitude que, malgré les tempêtes, les orages et les océans, Dieu-Amour veuille sur ses enfants.
C'est le regard du Père aimant au-delà de tout, contre vents et marées. C'est la main du Père sur l'épaule de l'enfant lorsqu'il perd un peu confiance en l'existence.
 
 
 C'est la Vie dans sa toute Puissance, c'est Dieu dans Son infini Amour...C'est la Beauté de ne vivre que pour Lui.
 
 Bruno LEROY.

19:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/11/2011

Notre vocation au sein du monde.

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Dire que le Christ sauve l’homme du péché est une affirmation répétée par des siècles de croyants, au point de se vider pour certains de son poids de réalité. Or, le péché a une dimension structurelle et collective. Si donc l’affirmation des croyants est plus qu’une formule creuse, c’est que le salut en Jésus-Christ doit pénétrer jusque dans les structures collectives de l’humanité. Bien plus, tout comme le "péché originel " interdisait une conception individualiste du péché, en désignant la solidarité première qui marque les êtres humains, l’initiative libératrice de Dieu en Jésus-Christ concerne les hommes, et chacun d’entre eux, dans leur solidarité fondamentale. Le salut de chacun se comprend à l’intérieur d’une histoire de salut qui englobe toute l’humanité.

Or le mal qui ronge le monde des hommes porte des noms aujourd’hui : sous-développement, marginalisation, inégalités criantes, exploitation des pauvres par les riches, chômage, loi du profit, règne de la violence, de la torture, du délit d’opinion, etc...Ce mal, des systèmes et des personnes en sont les auteurs ; d’autres hommes en sont les victimes. Les expressions de ce mal sont sociales et politiques. Si la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ a un sens concret pour les hommes d’aujourd’hui, comment pourrait-elle être étrangère à ces maux ? Comme le mal, dont elle vient sauver les hommes, elle aura nécessairement une portée sociale et politique.

C’est dire que les chrétiens, corps contemporain de Jésus, porteurs de la Bonne Nouvelle de libération, ne peuvent éviter d’être partie prenante dans le débat politique de notre temps, ni de prendre parti pour les victimes de ces maux : les petits, les faibles et les opprimés, avec qui Jésus s’est montré solidaire. Sa naissance, tel un paria de notre société, doit nous mettre sur la route du Christ et c’est dans la prière silencieuse, que nous entendrons ses Appels et ses gémissements pour nous rappeler notre vocation au sein du monde.

Seigneur, donne-nous ce pain quotidien , c’est vivre chaque jour dans les yeux de Dieu.

Puissions-nous agir pour davantage d’Amour, celui qui dépasse les haines, les remords et les rancunes. Notre terre aurait bien besoin de chrétiens ( nes ) vivant une spiritualité authentique faite d’Amour et de compassion. Seigneur, donne-nous ce pain quotidien pour alimenter notre Foi afin que nos jours aient la fraîcheur des matins qui sentent bon l’Espérance et la joie de vivre en suivant les pas de ton Esprit de liberté.

Bruno LEROY.

19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/11/2011

Tu es la force d'exister au présent plus que parfait.

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Le jour peut être brumeux au point de le faire ressembler à la nuit.
Les arbres peuvent bien pleurer et se briser sous les pluies.
Notre Amour est lumineux par-delà les embruns de la vie.
Nos mains se cherchent aux confins des stupeurs pour de nouveaux ravissements.
Le passé est une ombre posée sur le mur du silence.
Il n'existe que dans la mémoire de l'absence.
Demain est un jour à inventer à deux dans l'aujourd'hui vécu en pleine Harmonie.
L'Amour, cette rose sans épines qui fleurit et parfume nos jours de ses senteurs suaves.
Nous vivons cette dimension presque mystique de nos rencontres quotidiennes.
Le présent est notre souffle où nous respirons la plénitude d'aimer, ultime sérénité !
Ta présence me hante comme une obsession divinement vitale, essentielle.
Que serais-je sans ton feu qui embrase mes instants les plus radieux ?
Je ne serai qu'un papillon dont on admire la beauté des ailes éphémères.
Je ne pourrai plus voler par-dessus les putrides aspects de cette société.
Je ne pourrai plus admirer aussi les splendeurs incrustées dans les fibres de la vie.
Tu es la force d'exister au présent plus que parfait.
Tu es le sel qui s'évapore de mes océans intérieurs.
Te parler, t'écouter, te savourer me rend plus présent à moi-même.
Je t'Aime...!
Sauras-tu comprendre ces mots qui t'inventent une nouvelle réalité dans ma conscience ?
Tu jaillis en mon être comme une flamme qui ne saurait s'éteindre.
Puisque tu es ce que je suis et je deviens ce que tu Es.
Resplendissante osmose d'une démarche commune quand nos corps se frôlent amoureusement.
Nos esprits se pensent et pansent les plaies que le destin construit malicieusement.
Tu es ma prière au sein de la paix et des tourments.
Je ne pourrai imaginer que tu n'aies jamais existé.
Comment s'inventer l'enfer en sachant que tu invites au Paradis.
La question ne me vient guère à l'esprit.
Tu représentes ce Bonheur que le cerveau Humain ne peut, ne serait-ce qu'un moment, inventer avec des arguments.
Non, tu n'es guère une âme voguant sur les nuages arrogants.
Tu vis en moi comme je suis en Toi.
Tu sais, j'allais dire pour être franc, mais tu as au fait de tout ce que je ressens ; à chaque aurore mon cœur s'illumine de savoir que ma journée te sera consacrée.
Oui, je t'Aime et j'essaie chaque jour de m'améliorer.
Pardonne-moi, si je n'ai pas toujours été à la Hauteur de Ton Amour.
Mais, il faut que je deviennes encore plus immense au fond de moi, pour mériter ton regard aimant.
Je t'Aime passionnément comme on ne peut aimer un humain souvent trop limité.
Mon Dieu fais que tes rayons de lumière éclairent toutes mes pensées.
Même les moins avouables car, tu sais que je suis pécheur.
Pourtant, ce qui fait notre union depuis tant d'années, c'est de me savoir aimé autant, voire davantage que je puis t'aimer.
Car, moi-même en tant qu'individu, je suis limité.
Infuse-moi toutes les dimensions de ton Amour pour que je puisse transmette auprès de jeunes qui ne connaissent pas même ton Nom, une présence de Tendresse qui se vit avant de se dire.
Rends-moi contagieux auprès de tout être rencontré et les plus souffrants en priorité.
Donne-moi la main de Marie pour que je puisse avoir ces effluves d'Amour aux senteurs de Tendresse.
Et puis, donne-moi ton Esprit-Saint afin que la Force d'aimer mon prochain coule dans mes veines devenues sereines.
Je t'Adore tu es le poème que tant de personnes cherchent à lire sans y parvenir.
Donne-moi, l'humilité de devenir Ton Témoin pour l'éternité.
Et ton sourire d'Amour à la face de l'Humanité.
Fais de moi un missionnaire de Ta Parole au centre du Monde.
Uniquement pour apporter l'air frais de Ta Vérité.
Je t'Aime et ne cesserai jamais de t'aimer.
Toi, mon Dieu de miséricorde, âme de mon âme.
Fais que chaque jour soit un chemin qui mène à Ta Présence d'Amour.
Ainsi, mon avenir ne sera pas construit sur du vent mais aux rythmes de tes injonctions.
Laisse-moi contempler en pleurant les blessures de Ta Passion.
Les larmes nettoient les yeux aveuglés d'orgueil.
Je veux être nettoyé par Toi de la tête aux pieds.
Pour que mes prières trouvent les mots puisés dans la quotidienne charité.
Celle d'un homme qui cherche à te servir, t'Aimer et te respecter.
Selon tes saintes Volontés sans jamais trahir ton message de justice et de liberté.
Amen !
Bruno LEROY.

10:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/10/2011

Tous saints nous le voulons bien mais comment fait-on ?

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Le soir vient lécher les carreaux de mon appartement. Les étoiles n'ont pas encore mis leur tapis de diamants dans la sacoche du firmament. Les oiseaux ne chantent plus, effrayés par les phares des automobiles, qui leur font croire que le jour est encore vivant. Ils ne sont point dupes des sortilèges des hommes et préfèrent laisser dormir le ciel.
J'espère que, votre quotidien fut empli de l'Universel. De ces valeurs fécondes qui font avancer le monde, sans faire de bruit. Dans le silence de la conscience. Ou le sourire d'un visage aimant. Dans un geste fragile qui se tend vers celui qui va couler dans les abysses de l'éternité.
Enfin une vie où Dieu chante doucement en vous. Des harmonies qui dansent avec le cosmos tout entier, comme le faisait notre frère François. La joie au bout du cœur comme un battement de lèvres sur la bouche de Dieu. Une puissance intérieure, une énergie branchée sur l'électricité que peut fournir l'Esprit-Saint lorsqu'il nous habite. Même dans les plus grandes fatigues, Il sait apaiser le poids que notre corps ne peut plus supporter.
Tous saints, dit-on, nous le voulons bien mais comment fait-on ?
Il suffit de poursuivre la route entamée. Et se demander chaque soir si notre Foi a changée. Est-ce la même depuis des années, depuis hier ? Si elle ne semble pas avoir grandie en nous, il est évident que le Christ à laisser Sa place à notre surmoi trop développé. Il faut Lui demander de revenir loger au fond de notre âme afin d'incarner véritablement le présent. Nous ne pouvons évoluer dans la douceur, la bonté, la force et le pardon, sans sa Présence de chaque instant. Nous le savons et l'oublions si souvent. Tel est mon péché. Tel est le vôtre, peut-être...!
La sainteté est un long chemin d'abnégations et d'humilité. La prière nous aide à respirer l'oxygène de Dieu, sans lequel nous serions cyanosés.
Et les athées cherchent dans l'introspection des sentes tout autant respectables.
Les autres religions sont les fleurs que Dieu a semé dans les différents pays. Elles transpirent de Son amour et de Sa tendresse.
Soyons des combattants de la juste tolérance. Surtout, lorsque celle-ci est une prière d'Adoration envers cette Terre-mère et ses entités spirituelles.
Je vous souhaite une Toussaint joyeuse en sachant que celle et ceux qui sont dans la Lumière sont heureux. En cultivant une spiritualité de la résurrection assumée.
Alors, l'allégresse viendra vous réchauffer au tréfonds de votre être. Et vous serez en osmose avec la nature et ses subtils parfums secrets.
Puisse la force d'aimer la Vie vous alimenter chaque jour avec ce lâcher-prise qui nous conscientise sur la mort et ses possibles perspectives.
Celui qui ne craint plus la mort, ne craint pas la Vie !
Ce sera, humblement et dans la prière, notre cheminement effectué, pas à pas, vers la sainteté.
Bonne Toussaint à Toutes et Tous vécue dans un esprit de tendresse infinie pour ceux qui sont déjà partis. Ma mère est décédée à 51 ans, en 1983 d'une longue maladie, comme l'on dit. Son souvenir est devenu joyeux dans ma mémoire. Je sais qu'un jour, je la verrai de nouveau. Car, avec Jésus-Christ, tout est toujours et inlassablement nouveau.
Merci, Seigneur ! Amen !
 
 
Bruno LEROY.

21:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONVERSIONS, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/10/2011

Nous arrivons vers une lumière particulière, celle de la Toussaint.

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Nous arrivons vers une lumière particulière, celle de la Toussaint. D'aucuns pensent que nous célébrons les morts et leurs mystères. Ceci est bien évidemment faux et vrai en même temps. Faux dans le sens où nous fêtons également ses petites fourmis qui travaillent en silence pour forger un monde meilleur selon le cœur de Dieu. Ces personnes sont vivantes et nous les côtoyons souvent sans savoir parfois qu'elles portent un germe de sainteté. Vrai aussi, nous faisons mémoire des morts qui sont dans la brûlure de l'Amour Divin. Les Saints et Saintes que nous prions sont souvent dans l'espace-temps de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils en connaissent le secret et la Puissance de compassion qui émane de Lui. Ils vivent en osmose avec son âme. La mort est une porte ouverte vers l'Infini de Dieu.
 
 
Comme disait Guy Gilbert avec un peu de provocation, les morts se fichent de nos fleurs. Il voulait mettre l'accent sur la prière et non le pharisaïsme qui consiste à mettre un pot de chrysanthèmes et d'oublier le reste de l'année le défunt. Il faut bien faire son devoir, comme disent certains...
Non, il faut toujours agir par conviction et ne pas attendre l'approbation des autres. Notre Foi est d'abord personnelle. Elle est relation avec le Christ chaque jour et nul ne connaît la consistance de cette relation. Elle est acte de Tendresse envers un Inconnu devenant de plus en plus connu et palpable dans notre conscience. Au fil des jours qui passent...
Puis, cela se perçoit dans notre comportement. Nous savons alors que nous sommes habités de Sa présence. Notre soleil intérieur ne pleure plus, il cherche les éclats positifs de la Vie.
Ce chemin vers la sainteté, nous le pratiquons donc chaque jour sans même nous en apercevoir ou le vouloir.
Et je pense que ne pas vouloir devenir saint à tous prix est la meilleure façon de le devenir.
 
 
Vivre en chrétien chaque jour en acceptant nos faiblesses, nos forces, nos charismes. Se nourrir de la Sainte Bible comme une vitale lecture de l'âme.
Nous ne sommes que de petits marcheurs vers cette sainteté qui illumine notre quotidien.
 
 
Il faut que notre approche spirituelle devienne Universelle. Ainsi, nous pourrons partager dans le respect, nos expériences communes.
La Foi est pour moi une expérience, car si vous saviez combien de fois, j'ai failli m'écrouler et j'ai senti la main de l'Amour me sortir du puits.
Expérience, pour moi, d'une vie bien remplie ( trop peut-être ) au service des autres et surtout des blessés de notre société.
Je pense intimement que Dieu a voulu que je suive cette route. Il en existe des milliards et chacune demeure respectable.
Puissiez-vous vivre selon les desseins de l'Esprit, même dans la souffrance ou les difficultés.
Un vieux prêtre disait un jour à un jeune qui ne comprenait pas " l'intérêt " de la prière.
- As-tu un grand père ?
- Oui et je l'aime beaucoup, mon pépé !
- Et tu ne lui parles jamais ?
- Si bien-sûr, pourquoi cette question ?
- Parce que tu me dis aimer Dieu et u ne veux pas même Lui parler.
- Tu vois, mon garçon. Tout Amour a besoin d'être dit par des mots ou des gestes. Nous avons besoin d'exprimer l'Amour qui enfle notre cœur.
Comme il avait raison ce vieux prêtre. Aimons-nous et osons le dire pleinement pour nous épanouir au firmament des autres.
 
 
Nous avons le choix dans la réussite relationnelle. Soit que nous nous fermons comme des huîtres, et personne pas même Dieu ne pourra entrer.
Soit que nous nous ouvrons aux événements agréables ou sordides de notre existence. Mais nous accueillons les murmures du Temps.
Notre sainteté est d'aimer à tort et à travers, certes avec fermeté, mais sans préjugés.
Dans chaque être scintille une étoile qui vient de Dieu. A nous de la trouver !
 
Bruno LEROY.

13:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |