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07/10/2011

Dans le silence insondable.

 

Dans tes yeux la mort me regarde,
Tu pleures des illusions de bonheurs perdus,
Ces instants que tu inventes pour te sentir vivre,
C'est l'enchantement trompeur de l'esprit ivre,
Ton regard me parle de tes angoisses,
Que jamais le temps n'efface,
Mon Dieu la Joie n'a pas désertée la maison,
Et pourtant même les murs semblent vides,
Que dois-je faire pour redonner l'éclat,
Un peu de lumière dans cet Univers froid,
Mon sourire ne semble plus pénétrer l'Aimée,
Ni même la rassurer,
Je ne puis que prier, supplier,
Pour que le bronzage de ton Amour,
Revienne sur son visage de velours,
Où sont donc les soleils accrochés à nos nuits,
Que tu nous inventais pour adoucir nos vies,
Je sens la froidure du vent,
Venir comme une ultime blessure,
Entretenir la plaie purulente,
Et je prie...
Je continue de prier dès le matin venu,
Puis le soir quand je vois le désespoir,
Loger dans son miroir qui la fait pleurer,
Et je prie...
Pour que tu interviennes,
Avant qu'il ne soit trop tard,
L'Espérance aurait-elle désertée,
Pour dormir au creux de la souffrance,
Je ne puis me résoudre à de tels faits,
Alors, je prie...
Et je sais pertinemment que tu viendras,
La prendre par la main,
En lui disant l'amour est près de toi,
Oui, j'espère Seigneur, infiniment,
Ne plus voir son coeur aux larmes d'enfant,
Et je prie...
Dans le silence insondable,
Où Tu as fait ta demeure,
Pour que nous venions tous deux,
Apaiser ses sanglots intérieurs,
Et pourtant dans ses yeux la mort me parle,
Encore comme une amie trop proche,
Alors, je prie...
Sachant que tu es le chemin, la Vérité, la Vie.
 
 
 
 
Bruno LEROY.

21:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/09/2011

Un miracle Naturel.

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L'eau est un miracle naturel. Elle enchante les esprits qui se laissent couler aux flots de ses transformations. En regardant de plus près, l'eau aurait une dimension quasi mystique. Elle ne peut être retenue dans une main, tel un souffle de vie. Elle devient brume quand le temps est au chagrin. Elle se transforme en glace pour nous montrer son invincibilité. Elle est capable de tuer le feu, celui... qu'on craint comme une phobie. Elle nous lave de nos salissures, parfois les plus secrètes. Elle émerveille les yeux lorsqu'elle lance mille diamants aux reflets du soleil. Elle est le jeu des enfants car, elle demeure insaisissable, tout en pouvant devenir notre prisonnière. Elle est ce manteau de la mer dans son infini. Elle est le mystère absolu que l'on tente de découvrir. Elle renferme des richesses minérales insoupçonnées. Elle séduit les scientifiques et les personnes amusées par ses péripéties.Sa présence inspire le Respect. L'eau est essentielle à toutes formes de vies, dont la nôtre. La comprendre dans ses mouvements, c'est aimer cette source jaillie du profond de notre être. C'est nous aimer aussi pour en découvrir les aspects précieux.


                                      Bruno LEROY.

17:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'EXIGENCE DU RESPECT DE LA VIE.

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L'avortement, tout le monde en convient, est un échec ; il s'oppose au développement d'un être humain autonome déjà en gestation. Personne ne demande ou ne pratique un avortement de gaieté de cœur. L'embryon n'est pas un appendice du corps de la femme qui le porte; il est autre. Enlever une tumeur, extraire une dent ou amputer d'un membre n'est pas une opération du même ordre que l'avortement. Quelles que soient les conceptions morales et religieuses, il y a un large consensus sur ce point : l'avortement fait obstacle au développement d'une vie autonome.

Par respect de la vie, il convient donc de mener à tout prix une politique globale qui empêche qu'on arrive à des situations où l'avortement apparaît comme la seule issue possible. La société, en effet, ne peut se résoudre à récuser l'appel de la vie qui la traverse et vient d'au-delà d'elle même.

Le problème est celui d'une responsabilité collective. Il ne concerne pas uniquement l'homme et la femme qui ont conçu un enfant sans l'avoir désiré. Ceux-ci n'ont pas un droit de vie et de mort sur l'enfant selon qu'ils le désirent ou non. Un enfant conçu non désiré par les parents peut et doit être désiré par la société; celle-ci, par une politique d'aide vigoureuse aux parents en difficulté, doit suppléer à leur manque de désir d'enfant et leur assurer les conditions pour que l'enfant conçu puisse être accueilli.

La prise en compte de l'exigence du respect de la vie par les parents et par la société tout entière implique un certain nombre de mesures : l'édification de centres d'accueil et d'aide aux personnes connaissant une grossesse non désirée ; une information sur les techniques contraceptives pour les couples et surtout pour les jeunes qui éprouvent leurs premiers émois ; une aide et une reconnaissance sociale des mamans célibataires ; une facilitation des procédures d'adoption, une politique d'aide à la famille de telle sorte que les foyers disposent des conditions matérielles pour accueillir une grossesse ; un aménagement global de la société de telle sorte que le rythme de travail et la recherche du bien-être ne deviennent pas une entrave au désir et à l'accueil d'enfants.

L'idée de cet article m'est venue à la suite d'une rencontre éducative avec une jeune fille paroxystiquement angoissée à la perspective inéluctable d'avorter du fœtus qu'elle porte en elle car, le garçon qui prétendait l'aimer est parti lorsqu'il a appris qu'elle était enceinte. Cette jeune fille risque de rester meurtrie toute sa vie si des personnes compétentes et aimantes ne la suivent pas jusqu'au bout de cette tragédie. J'ai décidé de l'accompagner aussi longtemps que faire se peut sur ce chemin rocailleux. Nos jeunes ont des relations sexuelles de plus en plus précoces et il faudrait que les adultes révèlent le mystère sublime de l'acte d'amour qui est communion des corps et non, une simple recherche de plaisir sans signification. Il nous faut redonner à l'Amour le sens mystique et merveilleux qu'il porte en sa quintessence. C'est une écologie quotidienne que nous devons mettre en place afin que chacun reconsidère la Vie comme un art avec l'esthétique que cela comporte dans chaque geste effectué avec une tendresse profonde qui révèle toute la symbolique de l'existence. Cette jeune fille n'a que treize ans et c'est à nous de lui faire comprendre que l'acte demandé de se faire avorter n'est nullement sa mort définitive dans cette société qui devrait agir politiquement et humainement afin que de telles histoires aux larmes de sang, ne se produisent plus.

Puissions-nous aider nos jeunes à aimer la vie et ses subtils parfums afin qu'ils habitent harmonieusement leur propre corps et ne le l'évalue point tel un gadget sans limites. Devenons des combattants de la Vie; elle est si belle à contempler chaque matin quand le soleil se lève sur le jour éveillé. Oui, la Vie est une mirifique aventure et la liberté est un projet de chaque instant à construire pour devenir acteur de son destin et non esclave d'une existence qui ne signifie plus rien. Les adultes doivent être les passeurs qui permettent à chaque individu de mesurer sa propre liberté en vue de ne pas être constamment sous la tutelle de sentiments aliénants. Le bonheur des autres est aussi notre bonheur sans cela, la vie n'aurait aucune saveur.
 

Bruno LEROY.

 

16:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/09/2011

COMMENT SORTIR DE CETTE CRISE ÉCONOMIQUE ?

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Nous ne pouvons plus vivre ainsi, c'est une évidence. Comment vivons-nous dans ce système qui détruit l'Humain en ne valorisant que les notions de rentabilité, productivité sous le regard bienveillant de l'économie ?
La réponse est simple à moins d'être masochiste au premier degré, nous ne vivons pas ! Nous ne vivons plus, nous survivons...
Est-ce un phénomène politique, philosophique, psychologique ?
Il paraît indispensable de prendre ses trois dimensions en compte. Le politique n'est pas uniquement Sarkozy. Cela est également notre capacité à développer un comportement Citoyen au cœur de la cité. Et bien-sûr, il est nécessaire dans ce cas, d'interpeller les politiques pour engager une communication responsable avec eux.
Le philosophique est notre recherche de vérité profonde face aux paradigmes sociétaux. Comment chercher la Vérité de son être lorsque la télévision, les journaux pensent pour nous ? En relativisant leurs propres analyses comme étant critiquable dans le sens noble du terme. C'est-à-dire que ces organes médiatiques ne détiennent pas la Vérité absolue. Il faut se façonner une vision, un idéal de sa propre existence sur terre. Donner sens à tout ce que nous vivons et peu importe sa densité. Chaque geste, chaque pensée même de prime abord superficielle, peuvent creuser des sillons au profond de notre âme. Il faut pour cela habiter son temps, vivre intensément l'instant. Combien de minutes prenez-vous par jour pour effectuer une introspection qui ferait grandir votre spiritualité. Cette force de ne plus se considérer comme un objet parmi d'autres. Mais devenir pleinement Humain au fil des jours. Pour les chrétiens, quelle est l'importance de la prière face aux heures qui coulent entre vos doigts. Quelle place accordez-vous à la contemplation. Vous arrive-t-il d'écrire des moments merveilleux que vous avez vécus afin d'en faire mémoire et d'ébaucher une philosophie de Vie qui renforcera vos convictions. Ces valeurs qui bien souvent sont à contre-courant de notre société de tout à jeter. Valeurs non éphémères mais immortelles en leur essence.
 
Tout cela est extrêmement sérieux pour vivre dignement dans un Monde qui n'a guère que le mot crise sur les lèvres. Notre équilibre intérieur ne saurait générer un chaos extérieur. Si nous sommes cohérents avec nos propres idées et comportements ; nous ne serons peut-être pas appréciés par tous mais nous aurons cette indéfectible certitude de marcher sur le juste chemin.
Pensons un peu à ce que sont devenues les valeurs gratuites comme l'Amour, la Tendresse, le Respect. Nous devons impérativement devenir des mystiques, c'est-à-dire des personnes en recherche du Mystère qui donne un sens à notre existence. Sinon, c'est la mort sociale qui nous attend. Et nous savons de façon scientifique que celle-ci mène inéluctablement à la mort physique.
 
Pour savourer la saveur du Bonheur, il nous faut cultiver dans notre jardin intérieur l'humilité et la simplicité. Humilité vient du latin " humus ", c'est-à-dire faire éclore sa vraie nature sans artifices. Ce n'est point s'humilier mais se révéler tels que nous sommes aux yeux des autres. Et la simplicité, c'est toujours et en toutes occasions chercher l'Essentiel en excluant le superficiel.
Ne sont-ce point là des idéaux à atteindre en période de crise ? Ces valeurs intrinsèques à l'Humain nous sauveront, sans nul doute, des délires financiers et mercantiles de cette Crise qui efface notre part d'humanité.
Notre créativité personnelle s'épanouit alors tel un aurore gracieux dans un ciel lumineux pour nous donner des idées alternatives afin que cette crise économique ne soit plus une ombre sur notre conscience.
Il ne faut pas voir cette crise comme une perte des repères et valeurs mais comme une métamorphose de nos sociétés.
Il nous faut accueillir cette crise tout en la combattant sinon, nous risquons de sombrer dans la dépression.
Il faut voir cette crise non pas comme une résignation citoyenne mais, comme un défi spirituel.
De plus, je puis vous affirmer avec des exemples à l'appui que nous ne sommes qu'aux prémisses d'une économie qui se désagrège.
Les institutions subiront des secousses sismiques que nous n'avions pas même imaginés.
Et c'est en ce sens qu'il nous faut devenir matures dans nos approches des problématiques. Il nous faut demeurer forts et garder précieusement l'Espérance qui nous fait aller de l'avant quand les vents sont contraires. Le visage de notre terre change d'apparence. A nous de l'accepter sur certains points et de le refuser sur d'autres.
Si nous aimons suffisamment la vie, nous la laverons de ses scories. Sinon, nous ne serons que des êtres soumis face à un système qui nous détruit. Dieu pour nous aider à recouvrer la quintessence des véritables valeurs. A condition que nous soyons inlassablement des mystiques en recherche d'un bonheur hautement spirituel. Et cela n'est pas réservé aux seuls croyants, heureusement. Chacun peut trouver le bonheur au fond de son cœur. Puis vivre debout et libres par un refus à la soumission ambiante.
 
Bruno LEROY.

18:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/09/2011

Rien ni personne ne m'empêchera de vivre au coeur de votre misère.

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( Pour un Jeune qui vient de se suicider )

Je sais ton enfance fut un désert suintant de souffrances,

Tes sentiments le monde proche n'en avait connaissance,

Tes yeux cherchaient dans l'azur les raisons d'un amour,

Je sais toutes tes blessures jamais cicatrisées un seul jour,

J'ai vu tes larmes de sang couler sur les berges sans retour,

Pour toi, le présent était toujours la mort telle une compagne,

Te souviens-tu de nos rires dans les champs de la campagne,

Te souviens-tu des lèvres du vent qui embrassaient nos visages,

Comme la mer spumeuse vient se reposer le long du rivage,

La vie était en ton sourire une promesse d'éternité inachevée,

Alors, pourquoi avoir précipité le temps avant qu'il ne te trouve,

A dix huit ans les rêves sont toujours présents pour inventer,

Les heures, les jours et sûrement les années qui viennent te créer,

Je t'avais expliqué mes combats contre la bêtise humaine intolérante,

Mes homériques colères contre les jugements hâtifs que tu entendais,

Oui, je gueulais contre cet esprit de mort devenu culture flagrante,

Contre cette indifférence qui atteint des sommets jamais égalés,

Depuis que tu as décidé de mettre treize étages de vide dans ta vie,

Les jours semblent encore plus vides qu'autrefois, sans toi...

Tu désirais la mort comme une amie qui t'aimerait dans tes cris,

Ton corps n'était plus qu'un amas d'os broyés qui semblait me regarder,

J'ai fermé tes yeux comme pour te rendre à ton éternel destin,

Tu fais partie de ces nombreux jeunes que j'ai enterré avec tant de peine,

De ceux pour qui la vie n'aura été qu'un berceau de rancunes et de Haine,

Tu sais, je gueule encore contre la connerie et ce jusqu'à ma mort aussi,

Mes combats sont plus vifs depuis que ton feu s'est éteint dans mes yeux,

L'Espérance demeure en moi comme une source claire et limpide d'Amour,

Je me bats pour les autres jeunes afin qu'ils ne meurent pas de mépris,

C'est l'ultime sens que j'ai donné à ma vie avec l'aide d'un Dieu épris,

D'une tendresse incommensurable à tel point que je devine dans ton vide,

La douce musique venant de ton bonheur de n'être plus au creux de la vague,

Dis-moi mais dis-moi que tout cela n'est que vaste blague !

Il me faut continuer mon chemin de mendiant ou d'apôtre comme tu voudras,

Mais, il me faut persévérer pour que d'autres ne se tuent pas,

Je t'en fais le serment mon existence est vouée à vous jeunes mal aimés,

Qui cherchaient dans le regard franc et direct de l'adulte une raison d'exister.

A Dieu, Christian du haut de tes treize étages tu as rencontré le Dieu vivant,

Moi, je cherche d'autres survivants auxquels donner la splendeur d'un chant,

Le sens de vivre autrement que dans une société de cons et d'indifférents,

Il est des gens de coeur sur cette terre et j'en connais la lumière,

Je continue mes combats avec vous à la vie à la mort loin des enfers,

Loin des drogues qui vous laissent le cul par terre et la tête au cimetière,

Rien ni personne ne m'empêchera de vivre au coeur de votre misère.

Bruno LEROY.

Éducateur de rue.

18:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COUPS DE GUEULE., CRITIQUE SOCIALE. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/09/2011

CET ESSENTIEL COMBAT SPIRITUEL.

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La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d’une discussion abrégée. Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d’entrer dans le jeu d’une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c’est dans l’intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu’ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l’Évangile révolutionnaire de Christ.

Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d’argent est nul et non avenue. Dès que nous n’entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d’une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d’Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure.

Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l’Espérance. Il en va de notre survie spirituelle ! . Comme bon nombre d’athlètes s’exercent intensément avant d’effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.

Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m’excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n’importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d’affronter les critiques. Christ nous donnera la sérénité pour savourer l’instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. Réaffirmons au Christ que nous n’Aimons que Lui. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu’elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s’arrête.

Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d’Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d’Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d’une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l’Amour sans retour.

Bruno LEROY.

12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (13) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/09/2011

La poésie doit illuminer le visage de ta vie.

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Quand on va dans les rues ou les magasins, quand on prend le train, l'autobus ou le métro, on ne voit presque partout que des visages ternes, tristes, crispés, fermés, révoltés. Eh bien, ce n'est pas un beau spectacle !
 
Et même si on n'a aucune raison d'être triste ou malheureux, en passant par là on est désagréablement influencé: on rentre chez soi avec un malaise qu'on communique à toute sa famille. Voilà la vie déplorable que les humains sont continuellement en train de se créer mutuellement. Pourquoi ne font-ils pas l'effort de présenter partout un visage ouvert, souriant, lumineux?
 
Ils ne savent pas comment vivre cette vie poétique grâce à laquelle ils seront émerveillés les uns des autres. La véritable poésie n'est pas dans la littérature, la véritable poésie est une qualité de la vie intérieure. Tout le monde aime la peinture, la musique, la danse, la sculpture, les arts, alors pourquoi ne pas mettre sa vie intérieure en harmonie avec ces couleurs, ces rythmes, ces formes, ces mélodies ?

C'est la poésie que l'on aime chez les êtres et que l'on cherche chez eux: quelque chose de léger, de lumineux, que l'on a besoin de regarder, de sentir, de respirer, quelque chose qui apaise, qui harmonise, qui inspire. Mais combien de gens, qui n'ont pas encore compris cela, vivent sans jamais se préoccuper de l'impression pénible qu'ils produisent sur les autres. Ils sont là, désagréables, bougons, les lèvres serrées, les sourcis froncés, le regard soupconneux, et même s'ils essaient d'améliorer leur apparence extérieure par toutes sortes de trucs, leur vie intérieure prosaïque, ordinaire, ne cesse de transparaître.

Alors, désormais, cessez d'abandonner la poésie aux poètes qui l'écrivent. C'est la vie que vous menez qui doit être poétique. Eh oui, l'art nouveau, c'est d'apprendre à créer et à répandre la poésie autour de soi, à être chaleureux, expressif, lumineux, vivant !
 
Bruno LEROY.

18:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/09/2011

Je crois en des lendemains meilleurs.

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Oui, garder l’espoir envers et contre tout. Traverser les tempêtes des adversités de l’existence. Pour faire de nos échecs des tremplins vers de possibles réussites.

Vouloir tout mettre en place par militantisme et tolérance des projets qui nous tiennent à cœur. De ces projets qui pourraient donner un peu plus de fraîcheur au visage de l’Humanité. Demeurer ensemble pour créer de nouvelles alternatives où il ferait bon vivre dans le respect d’autrui. Utopies, peut-être ou certainement pas.

 

Tant que les hommes se lèveront pour proposer des idées afin que le monde ne sombre point. Tant que l’espoir restera la manne des militants de nouveaux paradigmes de vies. Cet espoir est celui qui a soutenu les plus petites flammes qui sont devenues brasiers indispensables. Le secret de la réussite en tous domaines ? Celui de ne jamais baisser les bras quoiqu’il arrive et se remettre à reconstruire sans cesse avec l’espoir chevillé au corps, comme une force nécessaire à la réalisation de tous projets Humains.

 

Cet espérance qui alimente le désir de transformer une société qui nous est intolérable en certains domaines. Une ouverture vers davantage de démocratie pour faire participer le plus de personnes possibles à notre avenir qu’il reste à bâtir. L’espoir une utopie ? Non une réalité ancrée vers les problématiques de demain et qui, ne veut pas se résigner face au seul destin.

 

Bruno LEROY.

12:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/09/2011

L’occident veut être la puissance première de la pensée.

 

Tout est fait dans cette société pour nous empêcher de mieux nous apprécier, nous apprivoiser et connaître la culture de l’autre. Cet autre qui est une partie de moi-même, un prolongement de ma conscience. Les lois instaurent des barrières qui forcent les individus à s’ignorer sans se comprendre. Les cultures, aussi différentes soient-elles ont leurs saveurs. Notre curiosité, notre intelligence naturelle voudrait que nous pénétrions délicatement dans le royaume de mon frère et ma sœur dit " étranger ".

Malheureusement, nous avons tout instauré pour que les étrangers demeurent d’éternels étrangers. La loi interdisant le port de la Burqua en est la preuve flagrante. Pour une minorité de Musulmans vivant leur religion différemment, nous érigeons des interdits stupides. Franchement, n’y avait-il point d’autres moyens pour séparer les français d’une entité qui fait peur ? La seule et unique réussite de cette loi est de nous séparer davantage de nos frères Musulmans. Ils ne demandent pourtant qu’un simple geste, celui de les aider à vivre pleinement leur foi en paix. Mais non, au nom d’une laïcité qui pense sans cesse se perdre et se sent en dépression, nous préférons stigmatiser toujours les mêmes personnes. Il eût été plus subtil de dire que, par exemple, pour une carte d’identité, il faut se dévoiler sinon l’administration ne peut la valider. Ce n’est pas la loi que j’estime honteuse, c’est l’esprit même de cette loi. Elle est faite au départ pour nous diviser. Elle est faite pour attiser les flammes de nos angoisses et de nos peurs des maghrébins. Elle manque de pertinence uniquement pour atteindre ce point final et définitif : la séparation irrévocable avec la culture Musulmane.

Pauvre France qui ne sait accueillir les différences et les estimer à leur juste valeur. Le Coran est autant respectable que la Bible. Je ne suis pas un intégriste qui tente de vous convertir au soleil brûlant de l’Islam. Non. Je dis que cela suffit de nous battre à coups de livres Saints. Au contraire, revenons aux disputes théologiques qui mettaient en lumière nos réflexions et discours. Est-il si loin ce temps du respect de l’autre dans sa façon de voir la vie en fonction de ses opinions ou religions ?

Pour moi, il reste proche...Je lis la Bible comme étant mon Livre Sacré par excellence. Le Christ est l’Ami qui habite mon âme. Mais, je lis également les poètes soufis qui sont l’essence même de la foi musulmane. A chacun sa vision et tentons plutôt de nous rejoindre dans nos divergences pour en faire des convergences relationnelles et culturelles. Certains Français en ont marre de ces répressions à cent cinquante euros qui nous sépare davantage d’un terreau mystique avec de nobles aspects artistiques enrichissants dont, par exemple la musique méditative orientale. Et moi, le premier.

Sans aller à vouloir aimer tout le monde aveuglément sans discernement, profitons des couleurs qui vitalisent notre Pays et le réchauffent d’une profonde spiritualité.

Dieu est là où les Hommes ont planté des fleurs dans le jardin de leur religion. A nous de visiter ces jardins enchantés et de nous sentir bien en leur présence. Tuer la convivialité, comme nous le faisons insidieusement, c’est vouloir que la vie s’éteigne définitivement. L’esprit même de ce visage multiculturel est en train de mourir à cause de nos intolérances pusillanimes. L’occident veut être la puissance première de la pensée. Une sorte de privatisation des comportements que nous anesthésions avec les droits de l’humain dits universels par ceux qui détiennent un Pouvoir certain.

Dans ce cas de figure, les autres cultures ne sont en aucun cas respectées et encore moins comprises. Pourtant, c’est la connaissance des divers paradigmes philosophico-religieux que véhiculent d’autres personnes qui nous rend plus tolérants. Avant de vouloir donner des leçons de droits civiques, apprenons à nous comporter avec civilité. Les laicards s’enfoncent dans un intégrisme peureux tout comme les religieux craignant les péripéties de nos sociétés. Cela est une façon de préserver une certaine identité qui, pourtant n’est guère en danger. Face à cette paranoïa, Il faut raison garder. Puisse chacun se réconcilier et surtout, écouter les civilisations conjointes dans ses approche différentes des problématiques existentielles. Chaque être sur cette Terre est une pierre précieuse contenant sa propre richesse dont il serait profitable d’analyser pour mieux apprécier. Finissons-en avec ses guerres intestines qui mènent à la haine des différences. Aimons-nous dans notre part personnelle unique et tendons la main aux exclus que nous générons volontairement. Pour cela, une conversion absolue de l’individu s’impose. Un travail sur Soi est à élaborer pour vaincre nos animosités. Puisse le futur porter les stigmates d’une indéfectible paix retrouvée.

Bruno LEROY.

10:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/09/2011

La mort de nos sociétés est déjà programmée...

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Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien n’est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C’est l’espoir pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs Humaines avant l’économie. Les libéraux semblent sans âme face à la mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon, la mort de nos sociétés est déjà programmée...

Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée.

 

Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font. La destruction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme. La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie.

 

 L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l’homme ne serait plus un loup pour autrui. Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie.

Bruno LEROY.

18:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |