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18/12/2011

NOËL NOUS ÉMERVEILLE.

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Dans ce monde qui tourne à l’envers, bien souvent, nous sommes deux mille ans après, dans un état d’émerveillement dont bon nombre de nos concitoyens ignorent la Source.

Cependant, notre esprit est en Fête face aux mille et une défaites. Les commerciaux s’en donnent à cœur joie pour nous vendre leurs dernières nouveautés qui, souvent ne nous servirons pas. Ainsi vont nos sociétés avec leur lot de néo-paganisme bien ancré dans les mentalités.

L’homme tout de rouge vêtu avec une barbe blanche sert à canaliser le surplus d’énergie de nos mômes.

Si tu n’es pas sage, tu n’auras pas de cadeaux ! Le paysage décrit par mes propos pourrait paraître sombre au prime abord.

Il n’est guère dans mon tempérament de pleurer sur les approches divergentes qui sont miennes.

En effet, pour moi Noël est une Fête essentiellement religieuse. Le tout est de savoir ce que nous mettons dans l’étymologie du terme : " religieux ".

Relié à, relié aux autres Humains qui habitent sur cette Terre. Et si, l’annonce première de la Bonne Nouvelle n’était point ce signe-là ? Relier les Hommes quelques soient leurs idéologies et convictions. Noël pour nous obliger à dire du bien les uns des autres et à formuler des souhaits qui traduisent l’affection, l’amitié ou tout simplement l’attachement et la considération.

Dans de nombreuses familles comme au sein des groupes humains, c’est l’occasion de faire un effort pour renouer les uns avec les autres, pour liquider les vieux malentendus et pardonner les affronts. Oui, Noël nous vient du mot " Emmanuel " qui, en Araméen se prononçait : emmanoël.

Ensuite, comme nous avons pour habitude de raccourcir les mots, NOËL est apparu dans toute sa splendeur.

Cela signifie que notre inconscient même si nous sommes Athées militants, ne peut s’abstraire de cette prise de conscience espérant une société sauvée.

Combien de gestes généreux éclosent à cette période de grand froid où les plus malheureux sont exclus de la Fête.

Combien d’associations, mettent toutes leurs énergies au service des plus pauvres et notamment ceux qui vivent une déréliction sans nom. Voilà comment le Christ Jésus entre dans l’histoire. C’est Lui qui rassemble toutes les générations, qui les porte, qui les saisit dans un seul Amour, dans un seul dessein qui peut les rassembler dans un unique amour qui les éternise.

Oui, Jésus Christ est l’Humain qui contient tous les autres, Il est l’Humain qui est intérieur à chacun de nous, Il est l’Humain qui peut vivre notre vie comme la Sienne.

Nous apprenons en l’humanité de Jésus-Christ, que le Dieu qu’il nous communique est la Vie et notre vie. Il est un Amour qui se donne éternellement, un Amour qui n’est rien que l’amour, un Amour qui n’a rien, un Amour qui est éternellement vidé de soi, dont la personnalité est un pur élan. Dans le mystère de l’Incarnation, nous apprenons à connaître un autre visage de Dieu et un autre visage de l’humain. Il nous apprend la Vraie Grandeur, la Sienne, une grandeur d’Amour où il s’agit simplement de tout donner. Et le mystère de l’Incarnation, c’est cela : un monde nouveau, une humanité nouvelle, un Dieu tout neuf, une histoire qui commence, dont l’unité se fait en Celui qui est capable de l’unifier en un seul dessein, en la pénétrant du même souffle d’un éternel amour. Il y a au cœur de notre histoire, le cœur de Dieu, qui parle, dans l’humanité de Jésus Christ. C’est à travers ce cœur de Dieu qui est présent en chacun de nous, que nous pouvons nous rejoindre, nous reconnaître et nous aimer.

Oui, je crois profondément que son Esprit de Lumière parvient à fendre les cœurs de pierre.

Suis-je un incorrigible optimiste ? Peut-être, mais je préfère observer les scintillements des joyaux Humains plutôt que ternir leurs éclats. Ma Foi est celle de la confiance et j’aime tous les êtres vivants sur cette planète. Même ceux que notre morale juge trop rapidement comme immoraux.

Nous n’avons pas à nous ériger en Juge des autres. Bien-sûr, je sais que le réveillon est pour beaucoup une question de bouffe et de beuveries.

Bien-sûr, je sais également que des maris bourrés useront de violence envers leur femme ou leurs enfants.

Et d’autres conneries de sauvagerie animale.

Je n’excuse pas ces demeurés blessés au profond de leur enfance. Mais, si les chrétiens que nous sommes, ne redonnons pas un souffle de Vie à cette Fête de re-naissance, qui le fera ?

Notre Témoignage d’une existence vécue dans les bras de la Tendresse Divine demeure prioritaire.

Vous savez pertinemment que faire la Morale à des individus cherchant à se justifier est une démarche provoquant la transgression.

Sourions à la Vie naissante chaque matin, même si le soleil refuse de poindre dans le ciel.

Un Témoignage de Joie vaut mieux que tous les discours du monde. Être un être de Fête au quotidien. Cela illumine davantage notre Univers et ceux qui veulent entrer dans notre chaleur pour se réchauffer.

La naissance du Christ doit nous unir indéfectiblement quelque soit l’estime que nous nous portons habituellement.

Dieu n’est pas venu sur Terre pour nous divertir au sens pascalien du terme, c’est-à-dire pour que nous fassions diversion.

Non, Noël appartient à tous et aux souffrants en priorité pour que nous instaurions une convivialité Fraternelle.

Noël est certes la nativité de Jésus mais aussi l’annonce de sa mort et de sa résurrection.

Soyons ses Témoins qui jamais ne Lui lâcherons la main et rayonnons au quotidien de Sa Lumière intérieure qui pose questions.

Notre existence est faite pour aimer et être aimés inconditionnellement. Aussi bien le Sdf, le Jeune paumé, le meurtrier, le prisonnier, la personne âgée, la femme battue, l’homme alcoolisé etc....et ce, sans préjuger. Jésus reçoit tout le monde dans Ses bras accueillants pour que notre civilisation soit celle de l’Amour.

Il est venu pour les malades et je sais Seigneur que certains jours au fond de moi règne une précarité spirituelle.

De quel Droit jugerais-je autrui alors que des Tribunaux Humains sont actifs pour le faire. Mon rôle est d’Aimer sans mesure au feu de Ton Amour !

Je protège mes proches et regarde le ciel argenté dans un élan spontané de générosité, tel un cri de révolte vers plus de Justice.

Et ton étoile vient s’embraser dans les pépites d’or de mon cœur pour faire de Noël un jour d’espérance pour un Monde meilleur.

La prière m’aide puissamment à avoir le regard d’émerveillement de Jésus-Christ sur la Vie devenue nouvelle en ses yeux !

Pour Noël 2011 et pour la nouvelle année 2012 qui va commencer, je vous propose d’abord de vous laisser émerveiller. Comme les bergers de la crèche qui s’émerveillent de la lumière de la nuit, et de ce message des anges leur révélant le sens profond de la naissance du Christ Jésus en notre monde. Comme Marie aussi qui retient en son cœur ces événements autour de la naissance de ce fils bien particulier.

Nous nous émerveillons aussi de Marie elle-même, mère de cet enfant dans la mangeoire ; elle, Sainte Marie, elle est en quelque sorte la mère de cette nouvelle humanité, qui est la nouvelle Ève. Oui, il y a toujours de quoi s’émerveiller autour de la crèche.

Que ce Noël nous permette de mieux entrer à l’intérieur du salut du Christ et qu’il nous donne de participer à sa réalisation concrète dans les situations que nous vivons.

Paix sur la terre à toute personne de bonne volonté !

Bon Noël à tous.

Bruno LEROY.

11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Oser la relation de confiance.

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L'exclusion n'est pas que conjoncturelle, elle est structurelle. Notre continent est une machine à fabriquer l'exclusion. Saurons-nous oeuvrer à la construction d'une Europe et d'un monde de solidarité des citoyens ?

Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d'un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l'autre , l'absurdité et l'irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c'est être hors du réel, un exclu qui n'a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas.
Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c'est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d'ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C'est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c'est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.

Si accompagner une personne en difficulté est de l'ordre d'une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n'est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille.
Accepter de parier sur des rêves et d'avancer de pari en pari, d'aventure en aventure, d'épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d'expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N'est-ce-pas de l'ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d'intelligence, il autorise l'autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l'appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l'espace des possibles.

Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N'oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d'adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l'être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables. Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d'autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n'est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c'est la reconnaissance de l'autre, c'est ce qui fait grandir qu'on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d'eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d'où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.

Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu'avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d'histoires constitutives, l'être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S'il a besoin " d'histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d'un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.

 

Bruno LEROY.

10:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/12/2011

Rendons Noël aux plus pauvres et aux opprimés.

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Je connais des enfants et des familles pour lesquels Noël n’est qu’un fleuve de larmes. Et je me ressaisis de ce sentimentalisme en me posant mille questions.

En 2011, Noël n’existe plus pour certaines personnes qui n’auront que les conneries télévisuelles pour assoupir leurs angoisses. Je dramatise à outrance ?

Malheureusement, non, j’eusse préféré vous narrer un joli conte où les sourires font craquer les étoiles. Mais, nous sommes rendus à la réalité. La vie se paie très chère depuis l’apparition de l’Euro, ne trouvez-vous pas ? Et certaines familles n’ont qu’un revenu de misère pour célébrer la naissance du Christ.

Je rencontre même certains éducateurs qui préfèrent ignorer cet état de fait. Les jugements de valeur sont mis en avant. Oui, mais tu comprends, ces gens ne travaillent pas, c’est déjà bien que l’État les aide. Parfois, me vient l’envie soudaine de leur foutre mon poing dans la gueule à ces technocrates du social.

Et, je me retiens, cela ferait désordre...

Les RMISTES percevront leur minable prime avant le 21 Décembre. Et tout le monde est content ! La conscience peut aller se rassurer devant le foie gras ou le caviar. Serions-nous devenus cons avec le temps ?

C’est en période de fêtes que les égoïsmes ressortent le mieux. Chacun pour sa gueule ! Si vous vivez ainsi, ne vous dites surtout pas chrétien et encore moins athées militant pour un monde meilleur.

Vous êtes simplement embrigadé dans une idéologie chrétienne, marxiste, libérale ou autre qui apaise vos culpabilités face aux problématiques de ce temps. Savez-vous combien d’enfants n’ont jamais vus la mer ? Non, bien-sûr ! Il faut dire qu’ils ne s’en vantent pas. Savez-vous combien d’enfants n’auront pas de cadeau sous prétexte que le père Noël ne passe pas dans les radiateurs ?

Non, bien-sûr... Mais, savez-vous aussi que vous pouvez acheter un modeste jouet et le confier au Secours Catholique par exemple, pour qu’il le donne à un enfant ? Peut-être, pas...

Et le Noël des prisonniers dont personne ne se soucie. Ils ne sont plus rien pour beaucoup. Tout comme les vieux ou les malades. Et pourtant, Noël pourrait être un véritable rayon de soleil perlant sur la neige, si notre esprit de générosité dépassait toutes les barrières formalistes. Je ne fais qu’évoquer le chapitre XXV de Matthieu, celui qui a conduit toutes mes actions...

Comment voulez-vous transmettre le vrai sens christique et libérateur de la venue de Jésus si vous n’avez aucun geste signifiant. A vous de rendre Noël aux pauvres. Le Christ est venu essentiellement pour les plus déshérités. Qu’avons-nous fait de son message ? Il n’est pas venu pour garnir le porte-feuille des bourgeois qui croulent dans leur pognon. Non !

Il est venu pour nous dire que la vie est un combat pour plus d’amour et de justice. Oui, la vie est un combat quotidien mais quel merveilleux combat...pour la Vie !!!

Rendons Noël aux plus pauvres et aux opprimés ensuite, nous pourrons parler d’amour, de respect et de sens de l’existence. Pas avant... !

Pour l’instant, Noël est mort à cause de notre mentalité de peur qui fait de nous des êtres recroquevillés sur leurs biens. Lorsque vous lirez ces lignes, je serai sur le point de partir jusqu’au Mois de Janvier.

Ma mission est de voir les Jeunes de tous pays, de toutes Nations et de gueuler ma rage lorsque les petits sont mis sur le côté. Oui, ma mission est de dénoncer prophétiquement les carences de nos sociétés assises.

Ce n’est pas une Mission que je me suis attribué, en me levant un matin. C’est une mission que j’ai découvert aux tréfonds de la prière. Vous aussi, sur cette terre, vous avez une mission à accomplir pour que le monde ait un visage plus épanoui.

Peu importe que vous soyez Musulmans, Juifs, agnostiques, Athées militants, anarchistes, gauchistes, libéraux etc... Oui, peu importe vos étiquettes. Il faut rendre Noël telle une Fête quotidienne qui brillera dans les yeux des plus malheureux.

Il est plus que temps car pour l’instant, Noël est mort. Nous l’avons tué par notre esprit enfermé dans des idéologies aliénantes. Au lieu de nous ouvrir aux autres. Quels qu’ils soient !

Noël est décédé, faisons tout pour le ressusciter par notre militantisme vers un monde plus juste et plus Fraternel.

Faisons la trêve toute l’année et non un court instant figé sur un calendrier. Bonne Fêtes de Noël à Tous et Toutes et à l’année prochaine pour de nouvelles résolutions !

Bruno LEROY.

11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/12/2011

Aimez en ouvrant votre regard vers l’intérieur.

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Depuis tant d’années que j’occupe la toile, en tant qu’éducateur, j’eusse dû vous écrire davantage d’analyses sur le social et la pédagogie, en général.

 

Pourquoi, grand Dieu, ne l’ai-je point fait, comme un travailleur social ordinaire et conformiste au point que rien ne le consume de l’intérieur ?

 

Tous mes écrits commencent dans une réflexion dite matérialiste et bien ordonnée. Mais, le vent soudainement se met vite à tourner. Je sais au fond de moi que le simple éducateur, le pauvre hère confronté à la violence sociétale et adulescente, ne peut affronter seul les paradigmes mouvants de notre société.

 

Oui, j’avoue Monsieur le cartésien ; que sans la présence perpétuelle de l’Esprit-Saint à mes côtés ; non seulement je n’aurais rien fait et serais probablement mort.

 

La violence des Jeunes, accompagnés bien souvent de leurs trafiquants de came, m’aurait cloué au pilori des résistants décédés. Hé oui, la vie telle qu’elle se présente dans certaines banlieues, demande de ma part un niveau poids lourd en boxe acquis depuis longtemps.

 

Cependant, les semonces physiques sont évanescentes dans le cerveau des ados et déstabilisant psychologiquement pour l’éducateur qui les assume.

 

Alors, j’ai la puissance de Dieu dans le cœur et ses Anges gardiens qui me préservent de bien des conflits sanglants. Vous arrive-t-il de vous promener la nuit dans une Banlieue où les jeunes sont défoncés au point qu’ils n’attendent qu’un mot pour vous défoncer.

C’est mon quotidien avec la foi chevillée au corps. Je suis sans peur dans ces moments précis.

 

Et lorsque je rentre, les visages entrevus m’invitent à la prière.

 

Voilà pour quelles raisons, j’écris tant sur les valeurs spirituelles qui donnent Sens à l’existence. Dans un entourage qui ne croit même plus en lui, l’important est de croire en soi et une transcendance qui offre des horizons d’espérance. Sans cela, j’aurais baissé les bras depuis longtemps. Et je crierais vainement du profond de mon désert qu’il faut changer le monde. Mais, je serais perdu dans les méandres de mes propres incertitudes.

 

De toute ma vie, je n’ai jamais douté de Dieu et encore moins de Son amour. Il me sauve à chaque pas que j’effectue désormais à 53 piges. Et me remplit tellement d’une indicible Joie !

Il faudrait que je sois mentalement sourd aux appels des pauvres pour ne pas aimer Christ.

 

Dans leurs yeux égarés, je vois le Christ pleurer sur les injustices que les Hommes génèrent. Il  coule sur ses joues des larmes de sang. Mon être ne peut que s’ouvrir à cette tendresse tarie.

 

Vous qui me lisez, je vous en prie, n’ayez pas peur de l’étrange étranger qui traverse le trottoir même si sa tête est patibulaire. N’ayez pas peur de ces bandes de jeunes qui sont bruyantes dans ce désir inconscient de montrer qu’ils existent envers et contre tout.

 

Aimez en ouvrant votre regard vers l’intérieur de toutes ces personnes que vous ne voyez que de l’extérieur. Des océans tumultueux de bonté peuvent émerger de leur intériorité.

 

Aimons certes avec discernement, prudence mais ne nous fermons pas aux autres qui sont des parties de nous-mêmes, que nous le voulions ou non.

Par chance, Dieu n’a guère fait de moi un vieux rockeur fatigué. Mon look avec cheveux longs, santiags et bagouses est une inculturation au sein d’un peuple que j’apprécie par-dessus tout. Si, un jour, l’âge venant, je devais me retirer. Je le ferai par respect pour ces ados paumés et noyés dans un néo-libéralisme despotique. Mais, je conserverai mon look, histoire de vie, pour m’occuper de personnes handicapées ou âgées.

 

Peu importe, l’amour se distille telle une liqueur pour tous. Et nous avons tant et tant de gens à aimer ! Tous ceux et celles qui crèvent de vivre dans une déréliction sans nom.

Nous sommes sept milliards sur cette planète et tant de combats à mener. Pour que le monde de demain soit viable, harmonieux et aimant pur nos enfants.

 

Il faut s’aimer soi-même pour aller vers les autres. Voilà pourquoi, je cultive mes plantes spirituelles en me ressourçant dans la musique sacrée ou dans un livre qui m’aide à prier.

 

Je ne cesserai jusqu’à mon souffle dernier de vous parler d’amour, de tendresse, de tolérance et de Dieu. Tout ce qui constitue les intimes vérités de mon existence comme une quintessence de mon être.

 

Bruno LEROY.

 

18:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

JE SUIS UN CHRÉTIEN INDIGNÉ IL FAUT QUE VOUS LE DEVENIEZ.

J'attendais avec impatience que les chrétiens se lèvent pour dire " Non " à ce système qui détruit l'humain. Il ne suffit guère de s'indigner pour que les événements changent pensent les âmes bien faites. Erreur, l'indignation avec un discernement donné par la prière, est l'essence même qui enflamme le moteur de la Dignité. Comprenez, nous ne pouvons continuer sur le chemin d'un néo-libéralisme débridé qui met les plus faibles dans le ruisseau de la misère. Les jeunes ne pensent plus en terme d'avenir. A quoi bon étudier à l'école si pôle emploi est l'unique horizon qui se profilera demain ? A quoi bon construire un couple si nous ne sommes pas à même de subvenir à ses besoins, son épanouissement ?
En tant que chrétiens, notre conscience doit se révolter en vue d'un monde meilleur. La loi de l'argent n'écrasera plus les plus petits. Alors, comment faire pour redonner un visage humain à notre société ?
Par de petits gestes d'abord. Aider un voisin qui se trouve confronter à des problèmes administratifs kafkaïens. Sourire à un inconnu dont le moral semble si bas. Parler et écouter les ados et moins jeunes qui ne saisissent pas tous les paradigmes de la crise. Beaucoup en donnent l'analyse désespérante que les médias véhiculent. Dans les moindres instants de sa vie, le chrétien doit être vecteur de Joie et devenir contagieux. Contagion de l'amour, la joie, l'espérance, la tolérance, l'affirmation de soi face aux commerciaux, la plénitude intérieure qui ne fait pas dévier de ses convictions. Tout cela et plus encore, pour que les valeurs évangéliques soient vécues au quotidien. Oui, devenons contagieux en ayant mal aux autres et aux blessures de nos sociétés. Cette contagion sera la plus merveilleuse épidémie désirée par nos frères et sœurs en humanité. Il nous faut être chrétien nuit et jour et non une fois par semaine. Si nous ne nous indignons pas au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ qui naquit pour nous libérer des oppressions sociétales et spirituelles, qui le fera ?
 
Bruno LEROY.
Éducateur de rue.
 

11:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (4) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/12/2011

Il nous faut des bras solides ...

Il nous faut des bras solides ...

Posted: 09 Dec 2011 08:36 AM PST

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Il nous faut des bras solides,
Pour soulever nos montagnes de pauvretés,
Du R.M.I.ste, en passant par le chômeur et le meurtrier,
De la Femme vivant seule dans le cœur de son enfant,
Du jeune dont la drogue lui procure l'illusion d'exister,
Du déprimé qui pense perdre la raison,
Et tous les vieux qui meurent de solitude,
Les suicidés du Temps qui ne trouvent plus le Sens,
Et toutes ces blessures jamais cicatrisées,
Donne-nous Seigneur,
La force de les porter, les combattre dans la Dignité,
Pour redonner cette Dignité aux êtres qui croient l'avoir perdue,
Donne-nous Ton Esprit pour illuminer notre regard,
Et voir dans les petits des christs meurtris à vie,
Pour qu'ensemble nous façonnions ce monde,
En Univers plus juste selon Tes desseins d'Amour,
Une Terre qui espère mettre les Hommes debout,
Cette Espérance brûlante qui nourrit l'arbre de nos luttes,
Ce robuste chêne au sein de la forêt,
Qui demande aux autres de bonnes Volontés,
Pour suivre sa marche et détruire nos pauvretés,
Celles qui jamais ne permettront de nous reposer,
Tant que nous saignerons pour tant de plaies,
Tant que l'Espérance ne sera pas logée
Dans l'âme de tous les désespérés,
Oui, Seigneur, le combat ne peut que continuer,
Pour tous les Humains qui cherchent à espérer,
En ce jour pas demain dans l'éternité,
Mais éternellement dans la valeur sacrée
De notre Humaine Humanité.

Bruno LEROY.

 

Le mot d'Avent du jour :

"Si tu m’apprenais à veiller, mon Dieu,
Veiller sans crainte, veiller sans peur,
Sans passer mon temps à compter mes battements de coeur ...     lire la suite

 

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09:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/12/2011

Tout ce qui paraissait terne devient lumineux.

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Il est des jours emplis de douceur où la paix vient habiter le cœur. Puis, la joie indicible jaillit de chaque extrémités du corps. C'est en cela que nous savons la présence ontologique de l'Esprit-Saint en nous. Tout ce qui paraissait terne devient lumineux dans un enchantement venu des tréfonds de l'âme.
Tout cela explique cette allégresse débordante sans être hystérique, que nous vivons chaque jour à chaque instant.
Écouter de la musique est un ravissement pour l'esprit.
Lire un livre est un enrichissement pour l'esprit.
Marcher sur l'herbe mouillée est une grâce pour le corps.
Courir dans les caresses du vent est une splendeur pour l'esprit et le corps.
Tous les problèmes insurmontables semblent s'éteindre soudainement.
Ce n'est guère une illusion, ils sont morts au profond de la mémoire.
Notre attention est fixée et non figée sur les beautés de la vie. Et sur l'amour que Dieu dépose en nous.
Nous devons cultiver notre regard pour en extraire la quintessence de l'espérance chrétienne.
Être heureux ne signifie pas que nous oublions ceux et celles qui souffrent, au contraire.
Nous voici aptes aux plus âpres combats contre les injustices criantes et les oppressions des peuples muselés.
Essayons de chercher le bonheur dans le cœur de Dieu pour réchauffer les victimes de la crise.
Ceux qui sont tombés du train rapide, trop violent de nos sociétés mercantiles.
Puissions-nous chaque instant de notre humble existence, ne jamais oublier que ces autres sont prioritairement nos frères et nos sœurs en Christ.
Nous avons trop tendance à l'ignorer souvent de peur d'être ramenés à la triste réalité.
Celle que nous pouvons assumer par la prière, la foi et l'espérance en un avenir meilleur.
Dieu a besoin de nos bras, nos mains, notre cerveau pour bâtir le monde de demain.
Il peut compter sur moi et sur nous, porteurs d'une spiritualité incarnée.
Je vous souhaite une semaine où le prochain sera tellement proche qu'il vous tiendra la main.
Une semaine aux semences de tendresse. Une semaine ensoleillée à jamais.
Bien Fraternellement, Bruno.UDP.QDVB.

21:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le soleil ne saurait éteindre le jour !

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En général, il est extrêmement rare que les beaux-fils aiment leur belle-mère. Je ne veux guère faire exception au paysage formaté des idées préconçues par pure provocation. Mais, la mienne est la beauté humaine incarnée avec tous les sentiments nobles que cela comporte. La tendresse, la justesse, l'empathie, la joie de vivre, le bonheur de faire et d'être.

Les relations avec mon beau-père sont plus évanescentes.

Oui, celle que nous surnommons tous " mamy " est notre boussole, notre étoile du matin.

Cependant, peu de temps avant les Vacances d'été le firmament s'est assombri. Mamy avait subie une intervention chirurgicale du sein pour un méchant cancer ; il y a de cela plus de dix ans.

Son bras se mit à gonfler de façon inattendue au point de provoquer de terribles douleurs.

Les examens médicaux ont révélés un cancer des ganglions à un stade avancé. Mais Mamy se bat pour garder la tête hors de l'eau malgré une océanique fatigue.

Moi et ma femme n'avons que nos prières à proposer dans ce ravin où sombrent les sourires joviaux.

Tout le monde croit en sa guérison et vraiment, nous l'espérons de tout cœur. La chimiothérapie affaiblit Mamy mais, nous pensons que cela est pour son bien.

Que faire lorsque le ciel s'assombrit aussi brutalement avec violence ?

Il faut choisir l'Essentiel et laisser tomber les ennuis superflus.

Je sais que dans ce terrifiant cyclone, Mamy sortira avec force de son combat.

Elle devait aller à Lourdes lorsque sa maladie fut décelée.

Faisons en sorte que sa guérison soit une sorte de miracle à distance.

Quoique que Dieu est dans notre âme habitée de Sa présence.

Alors, prions pour qu'un signe en forme de clin d'œil nous parvienne.

Je vous assure cela fera rire Mamy aux éclats si elle recouvre sa santé perdue. Je sais que son cœur prie pour déchirer la Lumière qui lui permettra de voir l'avenir d'un regard plein d'espoir.

Courage, Mamy, nous sommes avec Toi sur le même bateau à contempler les flots qui désirent tant nous briser. Nous ne nous laisserons pas faire par un destin qui veut nous couler.

Nous marcherons ensemble vers demain d'un pas serein et confiant en attendant la rémission souhaitée du tréfonds de notre être. Le mal a dit qu'il se tairait, peut-être.

Le soleil ne saurait éteindre le jour !

 

Bruno LEROY.

20:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Qu'est-ce que l'estime de soi ?

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Le problème de l'estime de soi semble n'épargner personne et bon nombre de personnes ne s'en sortent pas. Regardons de plus près ce qu'est cette fameuse estime de soi et comment nous tentons d'y remédier.

Qu'est-ce que l'estime de soi ?

Nous ressentons tous le besoin de voir notre valeur personnelle reconnue. Ce sentiment de valeur comporte deux éléments : le sentiment de sécurité et celui d'importance, ou d'utilité. Pour se sentir en sécurité, il faut se sentir aimé et accepté comme on est, quoi que l'on fasse ou dise. Pour se sentir important et utile, il faut savoir qu'elle est notre place dans ce monde, savoir ce pour quoi on est fait et se sentir compétent pour ça.

Malheureusement, nous nourrissons une série d'idées fausses sur les possibles réponses à ces besoins. Ces idées fausses sont généralement mises en place dans notre façon de penser pendant l'enfance. Un enfant qui ne bénéficie pas d'un amour inconditionnel sentira le besoin écrasant de le trouver plus tard. Et s'il doute de ses capacités, il faudra qu'il se le prouve d'une façon ou d'une autre plus tard. Ces deux besoins fondamentaux sont à la base de la majeure partie de nos comportements (notre façon d'être dans nos relations, notre attitude face à l'échec ou à la réussite...). C'est le fait qu'ils ne sont pas comblés qui nous fera réagir en période de stress.

Le sentiment de valeur "intrinsèque" d'un enfant peut être affecté pas plusieurs choses, entre autres par la maltraitance, verbale et physique. Être ridiculisé, rabaissé, rend l'enfant vulnérable et peu sûr de lui-même à l'âge adulte. Les mots, la façon de parler, peuvent le blesser et l'affecter au-delà de ce que l'on croit. Un enfant qui entend sans cesse des propos négatifs et un ton coléreux va "enregistrer" cette façon de communiquer et a de fortes chances de reproduire la même chose plus tard, quand bien même il se dirait de ne pas le faire. Certains parents mettent une pression énorme à leurs enfants pour qu'ils réussissent.
 
 Ces enfants deviennent souvent perfectionnistes ; ils gardent pour longtemps en mémoire le ton désapprobateur de leurs parents. D'autres parents au contraire donnent l'impression de beaucoup plus "aimer" leur enfant en étant moins sur son dos, en lui laissant faire beaucoup de choses. Mais paradoxalement le résultat est aussi une estime de soi peu construite, car nous avons besoin d'un cadre pour pousser harmonieusement.
As-tu l'impression de toujours chercher l'approbation des autres et de te dire qu'il faut que tu sois toujours prêt(e) à faire plaisir aux autres pour te faire accepter ? Est-ce qu'il t'arrive de changer de comportement ou d'opinion, en t'adaptant à la personne que tu as en face de toi ? Te semble-t-il qu'en étant en vue aux yeux des autres, ta valeur est reconnue ? As-tu déjà pensé qu'en faisant des choses comme ça, tu cherchais en fait ton estime de toi ? Nous sommes chacun trop préoccupés par notre besoin de reconnaissance pour pouvoir vraiment répondre sans arrière-pensées aux besoins des autres. Et ce qui pour moi peut m'aider à me sentir bien ne marche pas forcément pour mon voisin. La recherche de l'approbation des autres, de la reconnaissance de ce que l'on fait, est éphémère. Il faut toujours en faire plus, sans être satisfait de nous-mêmes.
Se sentir utile et compétent vient quand nous découvrons quelle est notre place dans ce monde, ce pour quoi nous sommes fait. Qu'est-ce que ça veut dire ? Comment y parvenir ?
 
 

C'est dans notre enfance que le sentiment d'être aimé inconditionnellement devait être construit en nous. Arrivé à l'âge adulte, c'est plus difficile de trouver autour de nous des personnes qui nous communiquent ce regard indulgent, même s'il reconnaît nos fautes. Certains trouvent une certaine « force » en s'aimant soi-même et cela les satisfait. C'est vrai que dans une certaine mesure il faut s'aimer soi-même, mais nous puisons les ressources nécessaires à cela dans un réservoir de notre personne où nous avons intériorisé l'amour des autres. Tout commence par notre mode de pensée. Notre façon de penser détermine largement notre conduite. A vous de trouver votre chemin et surtout,le sens que vous donnez à votre Vie. On ne peut avoir d'estime de soi si l'on est vide ou mort de l'intérieur.Il faut alors tenter une guérison avec l'aide d'un psychothérapeute afin de mieux déterminer ce qui nous blesse de façon déraisonnée et aussi, retrouver une juste relation avec autrui dont on attend trop, parfois jusqu'à la pathologie. Les autres ne sont guère parfaits et ne peuvent en aucun cas combler nos manques...même en Amour !
 
Bruno LEROY.

 

11:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/12/2011

MA SOURCE EST EN TOI.

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Pour ces fleuves qui traversent nos forêts comme des veines nourricières,

Pour ces arbres dont les feuilles cherchent définitivement la terre,

Pour la rosée cristalline qui reflète tes pensées aux senteurs de jasmin,

Pour le vent qui chante puis se tait dans les cheveux des blés et des herbes figées,

Pour ce feu que d’aucuns appellent soleil et qui ressemble étrangement à ton visage,

Pour le bleu profond des lèvres du ciel qui enchante ma conscience et me rend humble,

Pour cette étincelle qui scintille au tréfonds de tes yeux marrons et mystérieux,

Pour ces arcs-en-ciel qui imaginent le monde avec un maximum de couleurs,

Sans peur, sans haine, sans rejet de l’autre parce qu’il est black, blanc, beur,

Pour cette langueur océane aux lames spumeuses qui me font méditer,

Pour ces miroirs aux creux des rochers cette mer en partie retenue,

Et qui pleure du prisonnier dans sa cellule sans mot dire mais sans joie,

Pour cette biche qui danse aux tempos lents des brises d’automne,

Comme un petit enfant que le monde abandonne,

Pour ce verbe libre que ton Esprit me donne pour écrire ces mots,

Dont je ne sais souvent où ils vont me mener tel un vagabond de la plume,

Pour le soir qui tombe et ne sait se relever perclus de rhumatismes,

Un peu comme la petite vieille que j’ai vu traverser pressée de renter,

Pour la peur que tu n’offres pas à ceux qui veulent t’aimer,

Cette appréhension antinomie de l’amour désintéressé,

Pour cette maladie que tu ne donnes jamais à l’un de tes enfants,

La bonté est l’éclat même de ton cœur de diamant,

Pour cette crise économique dont tu donnes les mesures de la raison,

Tu sais bien que nous t’avions oubliés sous ces tonnes de billets,

Pour recouvrer l’essence, le sens même de la vie en Jésus-Christ,

Tu sais bien qu’il nous faut laisser le superficiel qui fut notre fiel,

Pour désencombrer notre esprit de ses désenchantements et de ses chimères,

Tu sais bien qu’il nous faut retourner au centre de nous-mêmes tel un volcan éteint,

Pour rallumer la flamme de cette substantifique moelle de notre existence insipide,

Pour ces projets d’avenir et cette incommensurable beauté dont tu pares la nature,

Je te dis merci pour les joies, les peines, les chagrins, les haines, les regrets,

Je te remercie dans ton infinité d’être présent dans la fleur qui parfume ma maison,

Pour ces myriades de resplendissements que nous ne savons plus considérer,

Pour cette divine nature qui nous parle de toi à nos côtés,

Pardon et Merci d’être toujours compatissant envers tes enfants,

Qui ignorent ta grandeur faute de regarder , de contempler et de ne voir que leur nombril comme source de vérité.

Notre source c’est Toi dans le firmament étoilé de notre Espérance combative.

Pour tout cela et plus encore…MERCI !

 

Bruno LEROY.

 

19:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |