13/06/2013
Combattre pour la Justice sociale et ne jamais désespérer de l’Humanité.
Lorsque j’écoute les informations à la radio, je suis tenté de penser comme bon nombre de personnes bien inspirées, que notre monde va mal. Notre terre est malade, souffrante des blessures que nous lui infligeons. N’étant pas d’un esprit à me reposer devant les catastrophes planétaires ; je cherche comme tant d’autres des solutions cohérentes.
J’entends ou je lis partout que notre jeunesse manque de repères. Les français se disent écrasés par cette société consumériste et, il faut bien le dire d’arnaques. Je ne prétends pas, loin s’en faut, posséder toutes les réponses aux questions posées.
Et pourtant, en tant qu’éducateur chrétien, j’entends bien donner mon avis sur les problématiques sociétales. C’est ce que je fais depuis des années. Bien-sûr, les réponses que je donne sont parfois discutables. Mais, certains discours que je lis ça et là, le sont encore davantage !
J’en ai marre d’entendre vos râles de vieillards lorsque les travailleurs sociaux proposent des repères de vie qui semblent tant vous préoccuper.
J’en ai marre de lire ces insultes envers mes Frères étrangers que vous assimilez tous à des terroristes. Vos insultes à deux sous qui ne sont que l’expression de vos peurs ancestrales.
Oui, j’aime mes Frères et Soeurs Arabes, Africains, Chinois et tous les étrangers de cette France qui m’apportent la richesse de leur culture et leur vision de l’existence.
Oui, j’aime le Soufisme dans la pureté de sa poétique mystique et philosophique. Je pourrai vous donner mille exemples des êtres et des choses que j’aime sur cette terre.
Oui, j’aime aussi les Gays et Lesbiennes qui nous montrent d’autres chemins possibles d’amour et de respect. Je n’aime pas vos intolérances qui excluent définitivement les autres de votre champ visuel. Il est si facile d’exclure pour être tranquille face aux différences que l’on accepte pas tout simplement parce qu’un travail psychologique ou spirituel de fond n’a jamais été entrepris.
Et lorsque je donne de tels repères, me voici traité de ringard chrétien, voire de romantique utopiste. Et bien, au nom de ma Foi, je revendique mon côté décalé socialement. Ne jugez point afin de n’être pas jugés.
Mon approche des paradigmes de nos sociétés est un long travail spirituel que j’effectue depuis ma tendre enfance. Mes réflexions sont issues de cette manne christique qui me fait tendre la main à tous les souffrants et les exclus de cette terre-mère.
Mes inspirations viennent de mes prières dans lesquelles je m’abîme pour mieux me reconstituer. Mes colères viennent de l’Esprit-Saint qui me souffle les mots ou les gestes pour combattre toutes injustices. Mes colères ne sont jamais de Haine mais, d’un refus de voir ce monde tel qu’il est avec ses meurtrissures et ses mépris.
Je suis pas un intégriste chrétien regardant le passé avec des larmes de pluie au fond des yeux. J’ai un regard d’Espérance et de combattant de l’amour de Dieu qui voit le diamant scintillant au fond de la vase humaine.
Je ne prétends nullement être un grand écrivain-poète ou journaliste mais un Homme qui témoigne avec ses pauvres mots.
L’humus vivifiant de l’humble et dure réalité quotidienne vécue par les jeunes de la rue, me donne le droit de continuer à écrire et à parler.
Mais, quand je m’attaque à certaines sectes qui aliènent la liberté de conscience, récemment dévoilées par un de mes articles. Je me vois contraint de le soustraire car, ces embaumeurs de vivants s’insurgent contre mes propos révélateurs.
Je touche souvent le point central et vulgaire de notre guerre interne : l’argent.
Je me fiche d’être considéré comme ringard chrétien qui ne fait jamais de prosélytisme mais, qui affirme par ses convictions et ses prises de positions, la richesse même des valeurs évangéliques.
L’Évangile est une Bonne Nouvelle qui défend les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Les chrétiens sont présents pour mettre le feu aux coeurs éteints. Je ne désire pas non plus retourner dans une chrétienté dont on a mesuré les limites affligeantes.
Je ne demande pas également que le monde entier devienne chrétien mais, qu’il retrouve ses dispositions pour des relations Fraternelles et Respectueuses.
Nous confondons souvent tolérance et acceptation de Tout. Non pas. La tolérance est la compréhension sans préjugés des différents styles de vies ou de comportements des êtres Humains et ce, quelques soient nos finalités morales. Pour faire plus limpide, c’est la main tendue vers les autres sans a priori. C’est vouloir s’enrichir dans nos relations même si celles-ci ne correspondent en rien à nos convictions.
C’est se dépasser, sublimer autrui dans son humanité pour écouter les balbutiements de son âme. Est-ce donc si compliqué de retrouver le chemin de l’Amour après tant de détours idéologiques ? Je ne le crois pas. Il nous suffit de travailler notre intériorité pour réfléchir aux dysfonctionnements qui nous paralysent.
Pourquoi ai-je évoqué quelques aspects de ma vie ? Dans un souci de clarification vers cette tension spirituelle qui anime mes jours. Ceci pris dans le sens étymologique ; qui donne une âme à mon quotidien. Levé le matin tôt, un café vite avalé puis, une ou plusieurs prières des profondeurs pour donner la Force de rencontrer les jeunes. L’intérêt constant de me ressourcer par la poésie, l’art, la beauté d’un paysage et la contemplation qu’il inspire. Puis, le retrait dans le silence de Dieu auprès d’un Monastère car l’Amour pour être entendu a besoin de silence. Une existence surbookée mais dans laquelle règne des plages de repos pour mon corps fatigué. Prendre soin de moi pour mieux aimer les autres, les comprendre sans toutefois toujours acquiescer.
Écrire pour exprimer les révoltes, les joies, les espoirs, les combats rencontrés tant de fois. Écrire pour être soi face aux autres. Ne jamais faire mentir les mots, ne pas les blesser inutilement. Parler vrai dans un monde qui souvent nous ment. Dire des vérités qui dérangent pour affirmer ce que je suis et ce que d’autres n’osent pas dire.
Ce n’est que le cheminement, j’allais dire banal, d’un chrétien qui vit main dans la main avec Jésus-Christ du soir au matin et du matin jusqu’au soir tombant. Avec mon caractère affirmé, sûr de moi et une personnalité rebelle, j’aurai très bien pu devenir braqueur de banques. Si je n’avais rencontré au détour de mes sentes sinueuses, des hommes et des femmes de convictions qui m’ont mis debout par leur Témoignage de vie.
Vous savez, ces convictions bâties sur l’effort, le travail bien fait, le respect d’autrui, la tolérance, la liberté et la joie intérieures, la conscience citoyenne... Ces convictions au parfum d’évangile et que vous estimez ringardes faute de savoir en proposer d’autres qui seront viables.
Je suis un ringard chrétien et je le revendique. Mais, Mon Dieu si vous saviez comme je suis Heureux de vivre et comme j’aime partager ce Bonheur autour de moi. Répandre la lumière qui émane de mon coeur. C’est le devoir que je me suis fixé étant enfant. Redonner de la chaleur à ce monde figé, glacé dans ses étroitesses d’esprit. Dans cette immanquable manie de s’auto-aliéner par des rancoeurs injustifiées. Par manque d’ouverture aux métamorphoses de nos sociétés. Par manque d’une conscientisation des diverses manipulations idéologiques. Croyant toujours détenir la Vérité, vous vous retrouvez seuls avec vos certitudes.
Mon ringardisme chrétien est de vous aimer envers et contre tout sans pour autant entrer dans votre univers. C’est combattre pour la Justice sociale. Ne jamais désespérer de l’humanité et de demeurer un combattant de l’Amour et de l’Espérance. Notamment pour les Jeunes et tous les marginaux rejetés lâchement par nos sociétés de consommation. Je sais qu’un monde meilleur peut voir le jour, non pas un monde parfait, ce qui serait illusoire mais, un monde où il ferait bon vivre ensemble. Je m’y emploie et tous les ringards chrétiens, comme moi, se lèvent chaque fois que l’Humain est bafoué.Tous les ringards chrétiens tentent, comme moi, de donner un visage plus humain au monde de demain. Et la Force qui nous soulève pour donner des braises ardentes et réconfortantes à notre planète, ne nous appartient pas. Voilà pourquoi, nous ne vantons jamais nos actions au risque de passer pour ringards.
Bruno LEROY.
10:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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08/06/2013
Nous croyons Aimer et nous n’écoutons pas assez.
Le grand drame de notre société est de ne plus comprendre ses jeunes. Je ne peux m’empêcher de me remémorer une histoire survenue. Un père de famille étant Directeur dans une multinationale, avait un Fils auquel il faisait de nombreux cadeaux. C’était une façon pour lui de montrer sa Tendresse.
Le fiston, je l’ai vu arriver un jour dans mon bureau et m’occupant essentiellement de délinquants, je ne comprenais pas sa présence en ces lieux. Il resta une après-midi avec moi sans parler. Puis vint la fin de la journée et je lui demandais ce qu’il voulait. Il me répondit qu’il désirait simplement parler car son père, pris par ses affaires ne l’écoutait pas. Je l’écoutais jusque tard dans la nuit.
Le lendemain, Je décidais d’inviter le père pour lui dire que son Fils manquait d’écoute en dehors de tous les cadeaux offerts. Ce fameux Directeur prit son agenda et tous les arguments pour me convaincre et justifier ses absences. Je lui répondis que ce n’était pas à moi d’évaluer sa présence auprès de son fils mais, qu’il serait bon qu’il lui en parla. Le père ne fit rien de ce que j’avais conseillé et continua sa vie tumultueuse d’homme d’affaires.
Je le revis plusieurs mois après, en larmes. Il venait d’enterrer son fils qui s’était suicidé en laissant ce mot :" tu m’as toujours acheté mais jamais écouté. Je ne suis pas un compte en banque. Je ne peux plus vivre sans ton amour. Adieu papa, moi je t’aimais." Et je pourrais vous en donner de cruelles expériences de ce type que je vis au quotidien. Les écouter, les comprendre, les aimer. Voilà le grand combat que nous devons mener auprès de nos Jeunes.
Nous pensons souvent, à tort que ce sont les familles défavorisées les plus atteintes par ce manque affectif. La blessure du manque d’Amour se montre plus discrète dans les familles riches. Je vous prie de croire que ce père le regrette encore et cela s’est passé, il y a plus de dix ans. Les ados ou enfants sont des personnes et nous n’avons pas le droit d’ignorer leur Humanité.
Nous croyons Aimer et nous n’écoutons pas assez, ou ne comprenons pas ou dévalorisons leurs moindres prétentions à réaliser leurs rêves. Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.
Brisons ces murs de mutisme et d’indifférence. Je vous laisse,il me faut rejoindre les Jeunes blessés de la Vie pour écouter leurs violences, leurs cris, leurs angoisses face à une société qui les considère, juste comme de potentiels consommateurs, pas encore des êtres humains à part entière. Si les éducateurs de rue n’existaient pas, Frères et Soeurs, la police ne suffirait pas à temporiser leurs colères. Il nous faudrait une panoplie de guerrier pour sortir dans la rue. Aimons-les, tels qu’ils sont, et essayons ensemble de comprendre leurs incivilités, non pour les excuser.
Mais, pour agir sur le racines du mal, plutôt que nous lamenter sur leurs violences. Essayons de les Aimer en gestes avec la distance nécessaire qui leur permettra de grandir pour devenir des hommes et des femmes matures. Notre prière nous aidera à trouver les justes attitudes.
Bruno LEROY.
12:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Tes talents donnés aux autres.
En lisant, ce matin, la Bible sur la parabole des talents, je me disais quelle terrible maladie cette timidité qui paralyse certaines personnes. Allez savoir pourquoi des questions comme celles-ci vous viennent en tête après une lecture sur les talents. Peut-être que l’épanouissement des talents doit provenir d’un être épanoui.
Et pourtant, tant d’artistes semblent frustrés et mettent à profit leurs talents. Le secret est qu’ils savent dépasser leurs névroses, leurs barrières. Il savent qu’en eux, fomente un don pour l’écriture ou la musique et se jettent à l’eau malgré les peurs. Dieu nous a tous et toutes octroyés des Dons. Il faudrait savoir dans un premier temps si nous les avons découverts. Et dans un second temps si nous les partageons avec autrui, au sens large du terme. Nous revenons sans cesse sur les mêmes thématiques qui construisent notre vie. Je crois que c’est le mystère de la prière, de nous faire tourner autour de nous mêmes pour revenir au centre, à l’essentiel. Car, le thème de la confiance revient comme une mélodie dans la symphonie du monde. Pour exprimer, exploiter, développer un talent, il faut avoir une solide et ferme confiance en soi. Sinon, nous vivons une frustration sans nom. Et notre existence devient un champs de blé jamais cultivé.
Ma mère avait la passion en étant petite, de devenir danseuse de ballets. Elle suivit des cours et arriva jusqu’au plus haut sommet de l’art de la danse. Puis, une banale visite médicale révéla qu’elle était cardiaque et devait abandonner la danse. Toute sa vie fut une blessure intérieure où elle regretta de ne point mettre son talent au service des autres. Elle exerça ensuite une profession dans la recherche médicale. Malgré, ce métier qui lui donna une certaine notoriété, elle regretta toute sa vie de ne point être danseuse. Elle me répétait sans cesse, presque au quotidien, ma vocation a été contrariée. Je parle d’elle au passé car, elle a rejoint Dieu à l’âge de 52 ans avec ce regret de n’avoir pu exercer son talent. Elle ne comprenait pas que l’on puisse ne pas s’épanouir au soleil des Dons de Dieu. Pour elle, refuser d’exploiter ses talents, c’était refuser d’aimer Dieu.
En effet, Dieu nous fait de somptueux cadeaux et nous les mettons la plupart du temps aux ordures. Quelle belle preuve d’Amour, n’est-ce pas ? Nous refusons ce que Dieu nous offre avec Amour. C’est comme si une de nos meilleures amies venait manger chez nous et offrait un magnifique cadeau dont nous ne prendrions pas la peine d’ouvrir mais de mettre à la poubelle directement. Quelle belle preuve d’amour, n’est-ce pas ? C’est pourtant ce que nous faisons lorsque nous jetons nos dons dans les oubliettes de notre mémoire.
Je parle de tout cela avec aise d’autant que l’éducateur doit être un chercheur, un révélateur de talents. Et les Jeunes en ont des tonnes à revendre. Il suffit de canaliser et de mettre en place leurs projets pour eux, jamais sans eux. L’éducateur qui sait écouter les jeunes ou les moins jeunes a déjà un talent fantastique. Il pourra révéler à l’autre sa part de lumière. Nous pouvons trouver mille excuses pour ne point assumer nos talents. Vous comprenez, c’est mon éducation qui veut que je mène telle vie alors que j’étais fait pour être guitariste ou écrivain. Excuses que tout cela...
Lisez la vie de certains grands personnages de notre histoire, la découverte de leurs talents, les a mis en porte à faux avec leur famille, leurs amis. Mais, ils n’ont jamais pliés sur les tas de mauvaises raisons qu’on leur donnait pour faire autre chose. Et ils sont devenus de grands ou moins grands, peu importe, personnages de notre histoire.Ce qui est merveilleux dans le talent, c’est qu’il doit être partagé pour exister. Dieu a vraiment bien fait les choses. Nous sommes dans l’obligation de partager nos talents au monde afin qu’ils soient reconnus. Un talent cultivé égoïstement est un talent mort. La preuve est là, Dieu-Amour veut que nous travaillons les uns les autres au service du monde. Donc, si nous suivons ce raisonnement, les timides et les personnes qui manquent d’audace devraient prier Dieu pour faire éclore leurs Dons.
Quel mirifique programme de vie, tout se trouve dans cette dimension du sens. Le sens que nous devons donner à notre existence est de cultiver au mieux nos talents. Et là, je plains les personnes athées qui cherchent continuellement un sens à leur vie qu’ils considèrent absurde. Nous chrétiens ( nes ), nous devons découvrir les Dons que Dieu nous donne gratuitement pour faire avancer les autres et la société. Ayons l’audace de ne point refuser ses cadeaux et ouvrons-les pour nous ouvrir au monde. Christ en Ton Amour parfait donne-moi le discernement nécessaire pour découvrir les potentialités que Tu m’as offert pour les donner aux autres. Amen !
Bruno LEROY.
12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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02/06/2013
Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?

Sous la lentille du microscope, devant la table d’opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l’au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ. Et dans les cris de l’art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d’artiste, il entend le Christ et il pénètre l’angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d’un plus haut idéal, d’une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.
Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.
Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n’ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L’homme n’a pas d’autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c’est la même douleur, le même travail.
L’Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c’est une fumisterie ; c’est une insulte que nous adressons au ciel. Et n’est-il pas vrai qu’il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s’occupent davantage de l’amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ? Apprends d’abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c’est que les faire dans la présence de Christ !
Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.
Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.
Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.
Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.
Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.
Pour que les oeuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu’elles soient bonnes, il faut qu’elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.
Il veut que tout ce que nous Lui offrons d’humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu’ils soient acceptables à Ses yeux.
Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?
Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais. Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.
Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.
Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.
Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.
Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.
Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi. Il vit dans la rue de mon coeur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.
Bruno LEROY.
10:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer |
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01/06/2013
La vie est trop sérieuse pour être prise au sérieux.
La vie est trop sérieuse pour être prise au sérieux. Souvent, trop souvent les détails insignifiants des jours passants nous rongent les sangs. Nous attachons trop d’importance aux petites et malingres blessures que nous occultons les plus fondamentales.
Pour devenir un combattant pour une existence joviale, il ne faut pas ignorer les faits, les souffrances, les maladies et les guerres mais, les affronter avec énergie.
Trop de personnes que je rencontre au cours de mes déplacements semblent ne pas s’aimer, voire même se détester. En culpabilisant sans cesse sur un passé dépassé. Comment voulez-vous aimer la Vie dans ces conditions ?
Il faut retrouver la quintessence de la respiration de l’âme. Je veux dire qu’il nous faut reconquérir l’Essentiel qui nous constitue. Laisser tomber le superficiel pour ne point sombre dans la médiocrité. Cette médiocrité qui nous fait juger les événements avec pessimisme et légèreté. Nous ne pouvons approcher le Bonheur si nous n’en savons pas même le visage.
Il s’agit d’un long cheminement personnel et spirituel. Pour être Heureux sur Terre, il faut savourer les petites joies qui se présentent. Et pratiquer cet exercice chaque jour, permet de reprendre contact avec la réalité, sa propre réalité. Vous allez me dire mais, alors la crise, le chômage, les guerres ? Quel rapport avec mon allégresse si je vis dans un bourbier labyrinthique. Et indicible, souvent.
Je vous répondrais respectueusement que vous me faites penser à un noyé qui se débat dans les marécages espérant ne pas s’enfoncer et pourtant, il finit par s’étouffer et mourir dans les abysses.
La joie est une grâce offerte pour sourire de nos misères. Les résignés n’ont jamais fait avancer le monde ou ne serait-ce qu’une once des mentalités inertes. La jovialité est l’expression d’un esprit libre. Voilà, pourquoi dans les évangiles, Jésus nous somme de demeurer dans la Joie. Celle de l’Esprit de Liberté. Celle qui permet d’affronter les difficultés avec les yeux ouverts sur leur importance. Tout le monde peut devenir libre intérieurement.
Contemplez profondément la beauté d’un paysage en vous imprégnant du moindre élément que cela éveille en vous.
Et vous verrez progressivement votre regard changera comme une chrysalide devenant papillon. Vous n’appréhenderez plus l’existence comme vous le faisiez autrefois. Vous éprouverez une certaine liberté face aux informations qui vous parviennent.
Vous relativiserez votre responsabilité. Que pouvez-vous faire contre les guerres ? De quelle façon agirez-vous ? Que pouvez-vous faire pour endiguer le chômage ? Quel combat décidez-vous de mener ou non ? Et la corruption des hommes politiques ? Et l’écologie que pensez-vous faire ? L’hospitalisation de votre voisin ? La mort de votre prochain ? Avez-vous réellement des moyens d’actions ?
Si non, vous êtes l’être Humain le plus malheureux que je connais.
Si oui, vous êtes l’Homme le plus heureux que je connais.
En effet, toutes formes d’actes pour changer la face des choses est source de bonheur.
L’inaction mène à la victimisation. Et au pire à la dépression, voire au suicide.
Changez ce que vous estimez pouvoir transformer et ne vous évertuez pas à vouloir modifier l’impossible. Cela est une position qui fait souffrir tout en se donnant bonne conscience, puisque nous ne pouvons rien faire. C’est souvent la posture des lâches. L’Homme heureux verra avec limpidité ce qu’il faudra mener de front tout en s’écriant : Dieu que la Vie est Belle !
Bruno LEROY.
17:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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27/05/2013
Continuer à vivre l'Esprit de Pentecôte.

Saint Paul nous rappelle l’importance de vivre selon l’Esprit, en l’accueillant et en nous laissant mouvoir par lui : « Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit, ceux-là sont fils de Dieu. » Seule l’action de l’Esprit nous permet, comme fils de Dieu, de ne pas vivre « sous l’emprise de la chair » ou d’être « voués à la mort à cause du péché ». L’Esprit est celui qui a ressuscité le Christ « d’entre les morts », alors combien davantage peut-il nous enlever « de nos morts », de notre esprit d’isolement, de fermeture, de non-amour, de suspicion, de notre attachement aux choses. Dieu veut nous libérer en nous libérant de toute forme de « peur ».
Vivant dans la confiance par l’Esprit et dans le Christ, nous sommes des « héritiers » : nous avons part réellement à l’héritage de Dieu, ce qui n’est pas sans nous mettre en face de notre responsabilité. À nous d’appeler l’Esprit, de nous mettre en sa présence et de laisser l’Église discerner la réalité de son action dans la vie des personnes. L’Esprit Saint insère dans les cœurs la présence vivante du Christ ; il rend la Parole de Dieu active et transformante, il nous rend participants du « Corps du Christ ».
Commençons notre journée en invoquant l’Esprit, en nous revêtant de sa présence. Lui qui est l’exégète du Fils et qui peint en nous son visage, demandons-lui d’être le moteur de notre vie et de nous enseigner combien la Parole de Dieu est Vie.
Puissions-nous vivre l'Esprit de Pentecôte avec la Paix, la sérénité, l'Amour chevillés au corps comme Dons précieux de Dieu qu'il nous faudra fructifier, comme tant d'autres, au cours de notre Vie.
Sublime aventure en perspective...!
Bruno LEROY.
17:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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26/05/2013
La Vie est si belle quand tu es près de moi.

11:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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20/05/2013
Certains juges sont moins impitoyables que nous.
La question qui se pose alors, avons-nous des ennemis ? De là, nous pouvons faire des démarches de réconciliations ou prier pour la conversion et même le Bonheur de nos ennemis.
Certains juges sont moins impitoyables que nous. Ils ont suffisamment de recul pour regarder la véritable problématique de la personne jugée. Nous nous prenons trop souvent pour Dieu et nous voudrions instaurer le jugement dernier sur terre.
Nous oublions souvent que Dieu est Amour. Il faudrait peut-être, l’inscrire au fronton de toutes les églises. Et puis, je me dis, cela ne servirait à rien, les gens le lirait sans prêter attention. Combien de fois nous prions en ayant une pensée venimeuse pour une personne de la Famille, ou autre. Dans les discutions privées, nous entendons des confidences dont Satan doit se régaler.
Je ne parlerai plus à un tel, il m’a fait trop de mal. Est-on responsable de nos sentiments envers autrui ? OUI ! Si une personne vous a fait du mal, c’est tout simplement, soit que vous êtes sensible ou que cette situation vous plaît car, au moins vous existez. Jésus est venu apporter le Feu sur Terre et je dirai même l’incendie universel.
Il ne nous demande pas de nous aimer uniquement pour avoir de bonnes relations. Il va plus loin, en nous demandant d’Aimer nos ennemis. La question qui se pose alors, avons-nous des ennemis ? De là, nous pouvons faire des démarches de réconciliations ou prier pour la conversion et même le Bonheur de nos ennemis. Pour ma part, je n’ai jamais eu d’ennemis de ma vie. Vous allez dire, mon Dieu quel saint homme. Figurez-vous, que cette question m’a posée problèmes durant des années. Je me suis décidé à voir un psychologue qui fut surpris par ma question : Docteur dites-moi pourquoi, je n’ai pas d’ennemis. La réponse est moins radieuse qu’on peut l’imaginer...En effet, il m’expliqua que mon caractère entier et impulsif me faisait dire tout haut mes quatre vérités en face de la personne et je me libère ainsi de toutes culpabilisations. Il m’a répondu, vous n’avez certes pas d’ennemis mais beaucoup de gens doivent souffrir de votre humeur autour de vous.
Ce jour là, je m’en souviens, je suis entré dans une église pour prier intensément afin que Christ m’aide à libérer tous ceux et celles que j’ai pu faire souffrir. Je dirai avec un peu d’humour que mon cas s’arrange et pourtant le naturel revient parfois au galop. Tout cela pour dire, Frères et Soeurs que nous ne devons pas juger mais comprendre. Pourquoi, telle personne est si méchante. Comment a-t-elle vécue son enfance. Son mariage est-il heureux ? N’a-t-il pas un problème d’argent qui le rend agressif ? Tant de questions posées nous permettaient de trouver la solution avant de porter un jugement net et définitif. Nous pourrions ainsi trouver les pistes qui donneraient davantage d’harmonie avec autrui. L’existence doit être faite de questions, non de jugements.
Certains juges sont moins impitoyables que nous. Ils ont suffisamment de recul pour regarder la véritable problématique de la personne jugée. Nous nous prenons trop souvent pour Dieu et nous voudrions instaurer le jugement dernier sur terre. Et sur ce navire du tribunal qui navigue au gré de nos rencontres, nous ne sommes pas seuls à conduire le gouvernail. Avant de présenter nos offrandes à Dieu, disons-nous que nous avons tous à nous reprocher une attitude de haine. Soit ouvertement, soit en pensées. Et nous sommes surpris que Dieu-Amour ne réponde point à nos demandes. Il répond toujours lorsque nous avons un coeur pur débordant d’Amour. Pas quand nos ressentiments sortent tellement de nos yeux que notre Pasteur se demande si nous n’avons pas un problème nerveux. Nous ne pouvons nous adresser à l’Amour que dans une attitude profonde d’Amour. Le pardon est souvent considéré par les chrétiens ( nes ) comme un acte de lâcheté. Alors, qu’il est puissance de libération pour tous et toutes. Une révision de nos relations avec Dieu s’avère indispensable, primordiale. C’est le beau combat de la Foi ! Si tout était facile, nous serions des saints au regard de Dieu.
Frères et Soeurs, c’est bien parce qu’il est dur par moments, d’être chrétien ( ne ) que la vie retrouve sa pleine saveur. Il faut partir du principe qu’un meurtrier ne se lève pas un matin en disant, tiens je vais tuer telle personne cela me changera les idées. La méchanceté également est un long processus qui éclate au bout de nombreuses années. Bien-sûr, il n’est pas question de fermer les yeux sur tout, en pardonnant avec indifférence. Il est question d’analyser les événements et les gens avant d’envoyer notre couperet. Si nous n’avons guère la Force de pardonner à notre pire ennemi. Alors, demandons à Dieu de le faire pour nous. Soyez sûr que cette prière sera exaucée. Notre regard humain n’a rien à voir avec le Divin qui ne juge point selon les apparences, mais le coeur. Donnons notre coeur à l’Esprit-Saint afin qu’il le purifie et nous indique la vraie voie du pardon pour notre libération. Dieu est Libérateur, Il ne veut pas d’esclaves à ses pieds. Seigneur, je te demande humblement pardon pour tout le mal que j’ai pu commettre, même sans le savoir. Purifie mon âme de ses scories qui m’empêchent d’aller vers Toi. Amen !
Bruno LEROY.
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11/05/2013
Ne jamais nous satisfaire d'un ordre établi.
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09/05/2013
S’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.

Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.
Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject. Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes. Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peurs car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.
Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence.
La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance. Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour. Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite.
Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.
Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos coeurs. Amen !
Bruno LEROY.
21:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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