07/01/2014
DIEU EST DANS LA RUE.

Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort. Sans s’étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.
Sous la lentille du microscope, devant la table d’opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l’au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ.
Et dans les cris de l’art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d’artiste, il entend le Christ et il pénètre l’angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d’un plus haut idéal, d’une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.
Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.
Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n’ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L’homme n’a pas d’autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c’est la même douleur, le même travail.
L’Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c’est une fumisterie ; c’est une insulte que nous adressons au ciel. Et n’est-il pas vrai qu’il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s’occupent davantage de l’amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ? Apprends d’abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c’est que les faire dans la présence de Christ !
Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.
Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.
Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.
Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.
Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.
Pour que les oeuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu’elles soient bonnes, il faut qu’elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.
Il veut que tout ce que nous Lui offrons d’humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu’ils soient acceptables à Ses yeux.
Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?
Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais. Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.
Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.
Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.
Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.
Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.
Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi.
Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi. Il vit dans la rue de mon coeur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.
Bruno LEROY.
19:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer |
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31/12/2013
Une page de l’Année va se tourner et mourir à jamais.
Mesdames, Messieurs,
Ce serait mentir de vous faire croire que cette journée fut attendue avec fébrilité. Une page de l’Année va se tourner et mourir à jamais. L’Année 2014 est déjà présente dans mon esprit.
Bien-sûr, vous aurez compris que je parle de mon père dont le temps est compté.
Ce n’est pas tant la maladie que je crains mais, sa mystérieuse évolution.
Que pense mon père de tout cela ?
Hier, il dit que l’Année prochaine nous fêterons sa guérison dès que les rayons démontreront leurs effets positifs. Il est dans un déni total face à son cancer, face à sa pathologie.
Tant mieux pour lui, je ne souhaite pas qu’il se torture mentalement en calculant les jours qui passent. Cela lui donne une force prodigieuse. Il devrait être couché et prend sa voiture pour faire ses courses. Il se dit un peu fatigué, c’est tout !
L’oncologue dit que sa force mentale lui permet de dépasser l’épuisement de son propre corps. J’en suis surpris favorablement mais, les médecins disent que cela ne durera plus longtemps puisqu’il ne fixe pas les protéines et le peu qu’il mange ne lui profite guère.
Alors, je me sens démuni et je prie Dieu de lui éviter toutes souffrances.
Chaque soir, je lui envoie l’Esprit saint afin qu’iL le protège durant la nuit…
Je sais bien la mort fait partie de la vie. Mais, la douleur imprévisible qu’il risque de ressentir dans cette phase évolutive fait-elle partie de notre existence ? Personne ne la convoite !
J’ai pourtant le cœur tourné vers Jésus-Christ et l’hésychasme alimente mes heures, mes minutes. Et parfois envahi mon âme d’une paix profonde…
Ce ne sont que petites brises venant calmer les tempêtes angoissantes de cette nouvelle Année presque présente…
Mais, je n’ai point pour habitude de ne regarder que mon nombril et de me plaindre inconsidérément. Je pense à vous et sais que vous préparez cette soirée comme un festin de joie. Et cette allégresse, je la partage avec vous en toute fraternité. De plus, je dois montrer un visage jovial face à mon père et mon entourage. Cela est une question de respect vis à vis de ceux qui respirent le même oxygène, il ne faut pas les asphyxier de tristesse. Ce serait tuer la Vie une deuxième fois. Certes, la tristesse est légitime à condition de ne pas la partager.
Je vous souhaite donc une Année 2014 où vous aurez prioritairement une bonne santé qui permet d’avancer, d’affronter toutes les aubaines qui se présentent. Sinon, le fait de contempler les beautés intrinsèques de chaque instant permet d’acquérir une robustesse particulièrement indéfectible. Force spirituelle en osmose ave le Christ pour l’éternité.
HEUREUSE ANNÉE 2014 PLEINE D’AMOUR ET DE TENDRESSE !!!
Bien Fraternellement, Bruno Leroy.
12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (6) | Imprimer |
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29/12/2013
BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2014 !
Les années passent avec leur poids de difficultés ou de joies. Elles vivent en nous, comme un corps bien portant ou malade. Mais avons-nous une influence directe ou indirecte sur elles. Une influence subjective ou objective ?
Depuis plus d’un demi-siècle que j’habite cette terre, je n’ai trouvé à la vie qu’un seul apparat qui lui sied à merveille, l’Amour désintéressé. Je dis bien gratuit et non captatif. Tout ce qui doit se payer, par la suite, est un piège machiavélique, pervers et caricatural. Aimer de façon fusionnelle relève du chantage affectif. Triste visage d’un sentiment qui se dit plus qu’il ne se vit.
Tout peut affronter cet amour intériorisé à tel point que nul ne saurait le toucher. Mais, il faut pour cela lui donner les couleurs chaudes de la liberté authentique. Cette confiance qui ne fait pas de l’autre un objet mais, un sujet de son propre destin.
La haine, le cafard, la tristesse, la joie…glissent sur le cœur de l’amour tel un miroir reflétant nos espoirs les plus mystérieux. Nous pouvons donc faire la pluie ou le beau temps de nos années. Cela n’est qu’une question de regard. Entretenir une vision optimiste demande beaucoup de profondeur intérieure. Il faut acquérir un sens à l’existence pour mieux comprendre son fonctionnement interne et celui de nos contemporains. Toutes les spiritualités se valent dans cette démarche vers davantage de Lumière. Bien-sûr, chacun s’appropriera celle qui fait jaillir le bonheur indéfectible en son être.
Nous pensons fréquemment qu’aimer est un sentiment d’une telle noblesse que la colère ne peut faire sa place. La colère contre les injustices sociales démontre notre capacité d’indignation. Qui peut prétendre aimer sans une correction fraternelle parfois violente ? Si cela est le cas, nous avons une perception romantique dans l’expression la plus péjorative de l’amour. Par exemple, le pardon n’est pas l’oubli. Comment voulez-vous pardonner ce que vous avez oublié ? Le Pardon est l’intégration d’un acte ou d’une parole blessant l’individu au point qu’il se remet souvent à un Absolu pour pardonner à sa place. « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Le pardon est la mémoire qui apprend à faire son deuil.
Je dis tout cela pour vous aider à mettre un peu d’eau pure et limpide dans votre conscience.
Lorsque certains éducateurs évoquent les coups de poings évangéliques, cela signifie que la colère fraternelle n’a guère pour source la Haine. Aimons-nous avec Force, Tendresse et fermeté, c’est-à-dire en Vérité.
Puisse cette Année 2014 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres. Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2014 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif. Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2014.
BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2014 !
Bruno LEROY.
20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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20/12/2013
HEUREUX NOËL VÉCU DANS LA JOIE DE L'AMOUR !
Jamais, l’humanité n’aurait pensé qu’un petit bébé souriant ou pleurant, aurait à ce point révolutionné le Monde. Il est vrai, qu’un enfant semble si fragile qu’il nous est difficile de projeter dans l’avenir son devenir.
Certains mioches souriants et paraissant joviaux dès la naissance sont devenus par la suite, à l’âge adulte, de terrifiants dictateurs. C’est en cela que l’éducation prodiguée par Marie et Joseph est source d’exemplarité. En effet, Dieu n’a pas choisi d’envoyer Son Fils dans n’importe quelle famille. Marie ainsi que Joseph sont donc les élus de Dieu Amour. Lui seul sonde les cœurs et les reins. Il est donc à même de savoir ce que renferme l’esprit humain.
Jésus assume totalement notre condition d’hommes ou de femmes. Il grandit à l’ombre de son père terrestre, Joseph, qui l’initie à l’art de la menuiserie. Jésus apprend avec ses copains, à, la fois les merveilles de la vie ainsi que ses horreurs. Jésus travaille comme pour initier l’Humanité à une spiritualité nouvelle qui est celle de trouver en des gestes répétitifs la grandeur de les effectuer avec Amour. En effet, cela change tout. Le regard s’en trouve modifié ainsi que l’appréhension même des événements qui surviennent.
Nos yeux sont gorgés d’Amour et de Tendresse et ne sauraient voir dans autrui les obscurcissements qui revêtent son âme.
Christ nous apprend de façon pédagogique à trouver les lumières flamboyantes de nos rencontres, nos voyages, nos paysages intérieurs et, même nos désespoirs.
Il est venu nous montrer que dans les peines les plus profondes, nos larmes sont des perles de cristal. Il est venu apporter la Joie incommensurable, celle qui vient du tréfonds de notre être et que nul ne saura ravir.
Cela fait deux mille ans que nous fêtons son exceptionnelle naissance.
Tout alors, demeure aléatoire dans ce surgissement au cœur de notre société.
Noël est aussi la Fête de l’Esprit saint qui orientera nos aspirations à l’orée de l’année nouvelle pour que nous puissions être des combattants inlassables pour une Terre plus harmonieuse et plus Humaine.
Noël est la prière que nous formulons dans le silence de notre cœur pour vivre en surabondance le Bonheur d’être aimé de Dieu ainsi que nos Frères et sœurs incroyants.
Noël est la plus conséquente Fête de l’Amour d’où qu’il vienne. Alors, Fêtons ensemble la naissance de Jésus qui est venu pour nous dire de vivre en bon commerce avec nos frères.
Et si nous offrons quelques cadeaux, n’oublions pas que cela est une partie de nous-même que nous donnons aux autres.
Vraiment, Noël est une Fête internationale contre la bêtise et pour l’intelligence de l’Amour offert.
C’est la Fête de libération ontologique de nos aliénations de toutes sortes.
Puissiez-vous le vivre dans le recueillement de votre être afin que jaillisse en vous des pensées d’inviolable Respect pour tout ce qui vous environne au fil des années.
Cette Fête s’accomplit réellement lorsqu’elle est intégrée comme n’étant pas éphémère, mais durable dans le temps.
Bruno LEROY.
JOYEUX NOËL A TOUTES ET TOUS !
12:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Rendons Noël aux plus pauvres !
Je connais des enfants et des familles pour lesquels Noël n’est qu’un fleuve de larmes.
En 2013, Noël n’existe plus pour certaines personnes qui n’auront que les conneries télévisuelles pour assoupir leurs angoisses.
Je dramatise à outrance ?
Malheureusement, non, j’eusse préféré vous narrer un joli conte où les sourires font craquer les étoiles.
Mais, nous sommes rendus à la réalité. La vie se paie très chère depuis l’apparition de l’Euro, ne trouvez-vous pas ?
Et certaines familles n’ont qu’un revenu de misère pour célébrer la naissance du Christ.
Je rencontre même certains éducateurs qui préfèrent ignorer cet état de fait.
Les jugements de valeur sont mis en avant. Oui, mais tu comprends, ces gens ne travaillent pas, c’est déjà bien que l’État les aide.
Parfois, me vient l’envie soudaine de leur foutre mon poing dans la gueule à ces technocrates du social.
Et, je me retiens, cela ferait désordre...
Les RMISTES percevront leur minable prime avant le 21 Décembre. Et tout le monde est content !
La conscience peut aller se rassurer devant le foie gras ou le caviar.
Serions-nous devenus cons avec le temps ?
C’est en période de fêtes que les égoïsmes ressortent le mieux. Chacun pour sa gueule !
Si vous vivez ainsi, ne vous dites surtout pas chrétien et encore moins athées militant pour un monde meilleur.
Vous êtes simplement embrigadé dans une idéologie chrétienne, marxiste, libérale ou autre qui apaise vos culpabilités face aux problématiques de ce temps.
Savez-vous combien d’enfants n’ont jamais vus la mer ? Non, bien-sûr ! Il faut dire qu’ils ne s’en vantent pas.
Savez-vous combien d’enfants n’auront pas de cadeau sous prétexte que le père Noël ne passe pas dans les radiateurs ?
Non, bien-sûr...
Mais, savez-vous aussi que vous pouvez acheter un modeste jouet et le confier au Secours Catholique par exemple, pour qu’il le donne à un enfant ?
Peut-être, pas...
Et le Noël des prisonniers dont personne ne se soucie. Ils ne sont plus rien pour beaucoup. Tout comme les vieux ou les malades.
Et pourtant, Noël pourrait être un véritable rayon de soleil perlant sur la neige, si notre esprit de générosité dépassait toutes les barrières formalistes.
Je ne fais qu’évoquer le chapître XXV de Matthieu, celui qui a conduit toutes mes actions...
Comment voulez-vous transmettre le vrai sens christique et libérateur de la venue de Jésus si vous n’avez aucun geste signifiant.
A nous de rendre Noël aux pauvres.
Le Christ est venu essentiellement pour les plus déshérités. Qu’avons-nous fait de son message ?
Il n’est pas venu pour garnir le porte-feuille des bourgeois qui croulent dans leur pognon. Non !
Il est venu pour nous dire que la vie est un combat pour plus d’amour et de justice.
Oui, la vie est un combat quotidien mais quel merveilleux combat...pour la Vie !!!
Rendons Noël aux plus pauvres et aux opprimés ensuite, nous pourrons parler d’amour, de respect et de sens de l’existence.
Pas avant...!
Pour l’instant, Noël est mort à cause de notre mentalité de peur qui fait de nous des êtres recroquevillés sur leurs biens.
Lorsque vous lirez ces lignes, je serai sur le point de partir jusqu’au Mois de Janvier.
Ma mission est de voir les Jeunes de tous pays, de toutes Nations et de gueuler ma rage lorsque les petits sont mis sur le côté.
Oui, ma mission est de dénoncer prophétiquement les carences de nos sociétés assises.
Ce n’est pas une Mission que je me suis attribué, en me levant un matin.
C’est une mission que j’ai découvert aux tréfonds de la prière.
Vous aussi, sur cette terre, vous avez une mission à accomplir pour que le monde ait un visage plus épanoui.
Peu importe que vous soyez Musulmans, Juifs, agnostiques, Athées militants, anarchistes, gauchistes, libéraux etc...
Oui, peu importe vos étiquettes. Il faut rendre Noël telle une Fête quotidienne qui brillera dans les yeux des plus malheureux.
Il est plus que temps car pour l’instant, Noël est mort. Nous l’avons tué par notre esprit enfermé dans des idéologies aliénantes.
Au lieu de nous ouvrir aux autres. Quels qu’ils soient !
Noël est décédé, faisons tout pour le ressusciter par notre militantisme vers un monde plus juste et plus Fraternel.
Faisons la trêve toute l’année et non un court instant figé sur un calendrier.
Bruno LEROY.
Éducateur Social.
11:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (7) | Imprimer |
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19/12/2013
JOYEUX NOËL DE RE-NAISSANCE INTÉRIEURE.

Paix sur la terre à toute personne de bonne volonté! Bon Noël à Toutes et Tous.
Bruno LEROY.
14:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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14/12/2013
Vivre la chasteté par Amour.

12:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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13/12/2013
Dieu est source de la lente et sereine construction de notre être.
Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être.
Nous vivons dans une société qui nous fait marcher au rythme de l’éclair. Éblouis que nous sommes par nos performances ou envahis de remords par notre passivité, ce sont ces violences sournoises qui régissent notre existence. Notre spiritualité s’en trouve atrophiée ou reléguée au second plan.
En fait, nous sommes les pâles reflets dans notre vie spirituelle, des attentes de ce monde. Et nous voilà, toujours en retard d’un voyage intérieur. C’est ce que nous pensons, malheureusement, souvent. La vie spirituelle avec Dieu-Amour est d’un autre ordre, heureusement. Une longue et solide paix intérieure vient nous habiter, lorsque nous suivons les enseignements d’Amour de Christ. Le temps est son Royaume et Il se laisse approcher dans ce silence habité que nous entretenons dans la prière.
Nous puisons notre Force à la source essentielle de Son regard. Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être. Lorsqu’un jeune me demande, je crois en Dieu mais je ne prie pas. Je lui réponds, aimes-tu tes parents ou un membre de ta famille ou simplement un ami. Il me rétorque, souvent, j’aime telle personne, et moi de lui dire, donc tu ne lui parles jamais !
Il me regarde interloqué et je lui dis, tu m’affirmes aimer Dieu et tu ne lui parles jamais, non plus. Dis Lui, simplement que tu l’aimes et qu’il remplit ta vie. Voyez-vous, nous sommes tous sur le même bateau, nous affirmons haut et fort que nous aimons Christ et ne Lui réservons pas même quelques temps de silence profond pour être en communion avec Lui.
Cette croissance spirituelle ne viendra que dans un silence d’Amour entretenu. Ensuite, nous serons plus forts, plus fermes pour assumer les adversités de l’existence. Que Dieu nous apprenne, chaque jour à retrouver cette qualité de silence qui habite nos coeurs et enflamme de joie notre Vie. C’est ce que nous pouvons nous souhaiter, en tant que chrétiens qui veulent vivre constamment dans les bras d’Amour de Christ.
Laissons les autres courir, nous les rattraperons par notre croissance spirituelle qui nous rendra indéfectiblement confiants envers tout événement qui nous parvient, puisque nous vivrons main dans la main avec Christ !
Bruno LEROY.
18:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer |
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09/12/2013
Prendre conscience de l'instant présent.

Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération. Seuls la détiennent ceux qu’une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d’individu. La conscience du présent s’harmonise à l’expérience vécue comme une sorte d’improvisation. Au contraire, la pensée qui s’attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c’est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.
Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l’entrave, l’abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu’elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C’est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.
On le sait, la société de consommation réduit l’art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d’échapper aux aliénations ambiantes en créant l’unité de l’homme et du social où l’expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même. La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l’alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l’esprit de mort n’a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l’art en général nous font côtoyer l’infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l’homme.
Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d’aliénations pathologiques.Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s’inspirer. C’est un homme de partage et d’amour dans la contestation de l’ordre établi, puisqu’il ne supporte pas les embrigadements de l’esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.
BRUNO LEROY.
20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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08/12/2013
Le message évangélique comporte une portée politique.

Nous voudrions bien vivre dans un monde où tout irait bien, où aucun humain n’aurait faim, où chacun serait reconnu et aimé, où il n’y aurait plus d’injustice...C’est un rêve ! Dans le monde, il y a du désordre, de l’injustice, de l’oppression, du mensonge, de la haine, de l’égoïsme. Comment vivre ensemble dans un monde pareil ?
C’est impossible sans la politique. C’est vite fait de se plaindre de la délinquance des jeunes, mais il faut que soient décidées quelque part la mise en place de comités de protection de la jeunesse et la mise à disposition des jeunes de plaines de jeux et de plaines de sport. Il est facile de dénoncer la minorisation des femmes dans la société, mais il faut un lieu où soient élaborées des lois qui leur permettent d’être des citoyennes à part entière. Comment obtenir que les poubelles communales passent chaque semaine plutôt qu’une fois tous les quinze jours ? Qui décidera qu’à tel endroit, il y aura un passage protégé qui évitera des accidents de circulation ? Pour que les gens puissent vivre ensemble, il faut des institutions, des lois, des décrets, des règlements. Il faut pour cela des hommes et des femmes qui assument un rôle de responsables dans les décisions politiques.
Il faut aussi que l’ensemble des citoyens prennent leurs responsabilités. A eux de formuler des requêtes et des exigences, de stimuler et de critiquer, à eux de rappeler aux détenteurs du pouvoir que la règle suprême, c’est l’homme.
La religion a-t-elle quelque chose à voir avec la politique ? Cette question rappelle de bien mauvais souvenirs. Autrefois, des responsables d’Église intervenaient au moment des élections pour dire aux chrétiens pour quel parti il fallait voter. Parfois, aujourd’hui comme autrefois, ce sont des laïcs engagés dans la politique qui voudraient faire cautionner par les Évêques ou par l’Évangile, leurs options, leurs interventions, leurs décisions.
Ce n’est pas mieux !
Les chrétiens doivent inventer leur politique et agir sous leur propre responsabilité et sur base d’une réflexion sérieuse. Si nous parlons de relance économique, de politique des revenus, des plans de secteurs, des fusions de communes, de la paix et de la sécurité Européenne, du sous-développement...il est inutile de chercher dans l’Évangile des solutions concrètes.
Cela va de soi !
Pour construire la société, pour l’aménager ou la transformer, il faut s’informer, faire des analyses sérieuses, connaître les hommes, avoir conscience du poids du passé et de contraintes qui ne sont pas toujours logiques et rationnelles. Il n’y a pas " une " politique qui serait chrétienne à l’exclusion de toutes les autres. Il n’y a pas " un " type de société qui serait chrétien à l’exclusion de tous les autres. Il n’y a pas " un " parti, " un " mouvement qui seraient chrétiens à l’exclusion de tous les autres. La Foi et l’Évangile ne débouchent de droit dans aucune forme de politique précise. Et cependant, les chrétiens ne peuvent pas faire n’importe quoi en politique car...
Il y a une pratique chrétienne de la politique.
Un chrétien pouvait-il être hitlérien ou stalinien ?
Un chrétien du Chili pouvait-il adhérer à la politique de Pinochet ?
Un chrétien a-t-il le droit de se taire lorsqu’un pouvoir politique pratique systématiquement la torture ou n’accorde pas à des inculpés le droit d’être défendus normalement par un avocat de leur choix ?
Un chrétien peut-il s’accommoder d’une société ou des situations : où l’argent a plus d’importance que l’homme ; où sont rejetés ceux qui ne sont plus ce que la machinerie attend d’eux : être jeune, être homme, être en bonne santé ; où ceux qui travaillent sont soumis à des cadences ou des conditions de travail inhumaines ; où les travailleurs ne sont plus que de purs exécutants...ou les victimes de décisions qui sont prises par des responsables inaccessibles, réunis en conseil d’administration, parfois à des milliers de kilomètres de distance !
Il y a beaucoup de situations où se taire c’est prendre parti, où le silence est complicité avec le désordre et l’injustice. S’il est possible aux chrétiens de s’exprimer à travers des choix politiques différents, aucun chrétien ne peut, sans trahir sa Foi, agir à l’encontre d’exigences qui découlent en droite ligne de l’Évangile du Christ auquel il prétend adhérer. Il n’est pas possible d’être chrétien si l’on ne cherche pas à rencontrer Jésus-Christ. Il n’est pas possible d’être chrétien sans aimer ses frères, sans s’ouvrir au monde. Il est impossible de faire l’expérience de Dieu sans entrer en relation de solidarité et d’amour avec les autres.
Il n’est pas possible non plus d’être chrétien sans vivre la dimension politique de la Foi. Le message évangélique comporte une portée politique.
L’amour du prochain a quelque chose à voir avec l’organisation de la société. Il est essentiel à la foi chrétienne, et donc à l’Église, de dénoncer les injustices, de promouvoir partout dans le monde la vérité, la justice, le sens de la solidarité humaine et de la responsabilité sociale. Adhérer à l’Évangile, c’est croire que la Foi est, pour les hommes d’aujourd’hui, une Bonne Nouvelle libératrice, une force qui mobilise les énergies, envue de supprimer tout ce qui, dans notre société d’aujourd’hui, empêche l’homme de grandir en conscience, en liberté, en responsabilité. Il y a espoir si, ensemble, nous refusons de nous laisser intoxiquer par la crise et si nous nous mettons à l’oeuvre pour bâtir une société où le plus de gens possible seront en mesure d’exercer leur compétence, leur liberté, leur responsabilité, dans les domaines essentiels de la Vie. N’oubliez pas le fameux adage : " si je ne m’occupe pas de politique c’est la politique qui s’occupe de moi ".
L’expression de la Foi en actes commence dès maintenant...
Bruno LEROY.
20:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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