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22/03/2013

Des charismes particuliers pour transformer la société.

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L'Esprit Saint fut envoyé, comme le Fils, pour compléter et prolonger l'œuvre de rédemption et de libération intégrale. Le domaine privilégié de son action, c'est l'histoire. Comme un coup de vent ( un " esprit " au sens biblique ), il est présent en tout ce qui suppose mouvement, transformation et croissance. Il n'est point de cloisons étanches pour lui, il souffle où il veut, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'espace chrétien. Il saisit les personnes, les remplit d'enthousiasme, leur confère des aptitudes et des charismes particuliers pour transformer la société et la religion, briser les institutions sclérosées et créer des choses nouvelles.

 

Il se rend agissant d'une façon toute spéciale dans les luttes et les résistances des pauvres. Et ce n'est pas sans raison que la liturgie nomme " Père des pauvres " celui qui leur donne le courage de faire face jour après jour au difficile combat pour leur propre survie et celle de leurs familles, de trouver des forces pour supporter les oppressions du système socio-économique qui les exploite et qu'ils ne peuvent changer d'un jour à l'autre, de conserver vivante l'espérance que quelque chose peut toujours s'améliorer et que, unis, ils pourront historiquement se libérer.

 

La piété, le sens de Dieu, la solidarité, l'hospitalité, la force d'âme, la sagesse de vie, tissée de souffrance et d'expérience, l'amour pour les enfants et ceux des autres, la capacité de célébrer et de se réjouir jusque dans les pires conflits, la sérénité face à la dureté des luttes de l'existence, la perception de ce qui est possible et viable, la modération dans l'usage de la force, la résistance presque illimitée à l'agression persistante et continuelle du système économique et à la marginalisation sociale qu'elle provoque, toutes ces choses sont des dons de l'Esprit, c'est-à-dire des formes de Son ineffable présence et de son action au milieu des opprimés.

 

L'Histoire des luttes menées par les opprimés pour leur liberté est l'histoire que la flamme de l'Esprit Saint allume dans le cœur divisé de ce monde. C'est grâce à l'Esprit que jamais ne s'éteignirent et que jamais ne s'endormiront sous la cendre de la résignation l'idéal d'égalité et de fraternité, l'utopie d'un monde qui rendrait plus facile d' Aimer et de reconnaître dans le visage de l'autre les traits maternels et paternels de Dieu.

 

Bruno LEROY.

 

Face à la crise faut-il se résigner ou se battre ?

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La crise économique ne fait que commencer, nous dit-on. Les factures augmentent outrageusement et non les salaires. Encore faut-il ne pas être jeté comme une merde après des années de travail consciencieux. Combien d’ouvriers n’ai-je rencontré le cœur blessé, l‘âme désespérée d’avoir été considérés par les patrons comme des pions qui n’avanceront plus sur l’échiquier de la vie.

L’argent prend les pleins pouvoirs. Les aides sociales s’éliment insidieusement par une gouvernance néo-libérale qui désire faire des économies pour le soutien aux plus pauvres.

Un exemple de cette insulte à l’humain ? En voici un qui vaut son pesant d’or et… d’ordures.

Si un SDF tombe subitement malade, ce qui n’est pas rare au regard des conditions d’existence de ces personnes, il devra payer 30€ pour être soigné convenablement.

Et je peux vous parler également des personnes âgées qui dorment avec leur manteau afin de ne pas dépenser trop d’électricité qu’elles ne seraient pas à même de payer…

Car, rien n’est plus humain dans cette société où l’on mesure votre importance à celle de votre compte bancaire.

Travailler plus pour gagner plus, slogan d’une droite monarchique loin des réalités du peuple français.

Mon père âgé de quatre vingt trois ans n’est plus en capacité de payer ses impôts sans se priver. A-t-on le droit de vivre longtemps, Monsieur le Président ?

La vie coûte chère pour la vivre trop longtemps, n’est-ce pas ?

Sans parler des gamins qui se suicident à douze ans ayant compris que l’avenir sera trop sombre à assumer sur leurs frêles épaules. Et ces relations humaines qui ne prennent consistance que dans les conflits.

Alors, que faut-il faire se flinguer ou continuer et se battre ?

Je suis évidemment pour la deuxième solution. La vie est si belle dans sa houppelande de fraternité. Il nous faut mettre en place une écologie mentale Qui nous fait respirer les subtilités des arômes du souffle ontologique. L’Espérance est une force de résistance dans l’amour. Ne nous montrons pas plus salauds que ceux qui nous manipulent. Au contraire, il nous faut retrouver un idéal existentiel. Une source dans laquelle nous puiserons l’eau cristalline et salutaire.

Nous connaître nous-mêmes permet de mieux nous maîtriser et de saisir le contexte sociétal.

Par un retour et une réflexion sur un prochain agir. Car, il nous faut nous mettre en marche afin que le monde retrouve son sourire même dans la peine. Surtout, dans les larmes et les peurs, nous avons besoin de nous ressourcer dans la joie.

Vous allez me dire, je ne vois pas ce que cela changera au fait que je ne puisse honorer mes factures d’électricité, de gaz, d’essence et de nourriture. Et vous aurez entièrement raison. Mais votre comportement quotidien prouvera à cette société de maquereaux que vous volez allègrement sur leurs intérêts obsessionnels du pognon. Par la simplicité volontaire, vivez l’essentiel et mettez à la poubelle le superficiel. Autant dans votre nourriture, vos consommations que vos relations. Oui, retrouver la quintessence de l’existence et s’émerveiller.

S’émouvoir devant le petit enfant qui sourit, devant la fleur qui s’épanouit en chantant des romances aux papillons qui vient la butiner.

 

 

Retrouver le sens du sacré.

 

Une véritable programme à mettre impérativement en place. L’Homme est sacré et en aucun cas ne doit manquer de respect que ce soit sur le plan financier ou autre. L’argent est sacré au point de ne pas être dépensé à tous vents. Chacun doit pouvoir exister avec un minimum vital convenable. La mort aussi est sacrée et nul ne doit être inhumé comme un chien.

Au nom de cette sacralité , nous devons nous insurger. L’inviolabilité de la dignité humaine demande une révolte des consciences lorsque celle-ci est amputée.

 

Vous voyez, les combats ne manquent pas et cela fait le sel de la vie. Certes, les mets sont souvent trop salés. A nous de pondérer le repas de chacun. L’éducation est importante pour nos enfants. Combien de professeurs reste-t-il ?

 

En tant que chrétien, je m’aperçois que bon nombre de frères et sœurs confondent la gentillesse de complaisance avec la bonté.

La bonté est la volonté donnée par Dieu de générer de l’harmonie entre nous.

 

La gentillesse de complaisance est une fausse « bonté » qui dit toujours « oui » à tout le monde afin d’éviter les conflits. Or, la personne qui évite les conflits nécessaires a peur de la vie dans sa plénitude. Elle pense « Non » et dit toujours « Oui » même devant l’infâme.

 

Nous devons nous affirmer avec bonté pas avec lâcheté ou soumission.

Frères et sœurs chrétiens finissons-en avec cette culpabilité janséniste de la colère. La colère est sainte et saine dans le sens où elle ne jaillit pas de la haine.

 

Nous devons nous battre inlassablement afin que l’humain redevienne le centre de nos préoccupations et non uniquement les valeurs superficielles de l’argent.

 

Nous devons vivre nos convictions envers et contre tout, telle la pauvreté volontaire dans l’esprit de saint François.

Nous devons nous battre sans répit pour retrouver le sens sacré de la Vie.

Notre perception changera, notre regard deviendra plus fraternel et mouront nos illusions d’un monde qui ne clame que l’horizontalité de l’existence en occultant son essence sacrée.

Ayons des pleurs et des cris lorsque les autres sont meurtris.

La fraternité ne fait que commencer comme cette putrescible crise.

 

Bruno LEROY.

 

21/03/2013

Ton regard émerveillé sur les beautés de la Vie.

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Dans le parfum du printemps naissant,

 

J'ai pris ta main d'enfant-adolescent,

Je t'ai fait découvrir les couleurs des feuilles,

La lenteur du temps que l'on cueille,

Je t'ai fait renaître à la vie,

En cette période de silence intense,

J'ai ressuscité toutes tes envies.

 

Ton regard émerveillé sur les beautés,

Les teintes qui s'allument tel un soleil d'été,

L'instant qui consume tes rêves secrets,

Embrase tes yeux d'un enthousiasme heureux.

Merveilleux est le moment de tes admirations,

Il redonne à la brise des chants d'inspirations.

 

Oui, les oiseaux chantent au plus haut,

Pour toi ce sont les chants les plus beaux,

Mélodies sacrées venues d'un ailleurs,

Dont tu ne sais le nom mais tu entends le cœur,

Battre en toutes saisons même celles dites mauvaises.

 

Souviens-toi autrefois tu étais un hiver froid,

Ta lumière brillait comme une lame de couteau,

Celui que tu utilisais pour voler tous ces salauds,

Les personnes étaient des pions dans tes chaos,

Maintenant tu vois le Monde sous un aspect nouveau.

L'existence il faut la respecter car elle nous est donnée,

Par un Absolu dont nous ne cesserons jamais,

De chercher les traces pour toujours avancer.

 

Vers la joie, l'allégresse, le bonheur d'être sur terre,

A contempler les souffles éternels qui nous font respirer,

Sur cette planète si belle et qui parfois pleure,

De ne pas être aimée comme toi autrefois,

Quand l'existence semblait te glisser entre les doigts.

Tu as trouvé de bonnes raisons de vivre,

De ton passé il faut que tu te délivres,

Pour être enfin un homme debout et libre.

 

 

Je t'accompagnerai vers ce destin chaque matin

Que Dieu fait.

 

Bruno LEROY.

 

20:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GOSPEL, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/03/2013

Nous sommes responsables des relations que nous entretenons.

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Souvent, il nous faut des mois pour entrer en contact avec les jeunes, tant est grande leur méfiance, tant est solide leur système bien compréhensible de défense. Par notre présence quotidienne, discrète, par notre absence de questions, par notre acceptation de ce qu’ils sont, la relation se crée à l’étonnement des jeunes et de nous-mêmes. Ce n’est pas avec un jeune délinquant , un jeune toxicomane que je parle, que je mange, que je bois un coup ou que j’invite à une fête entre amis, c’est à Pierre, Paul, Alim.

Ces actes éducatifs peuvent paraître simples quand on parle à l’heure actuelle de réinsertion, travail, de cette normalité, but suprême à atteindre dans notre société. Mais ces actes éducatifs simples sont primordiaux, ils sont là avant le reste ( par exemple l’entrée dans un dispositif de réinsertion ) et garantissent peut-être sa réussite.

Ce travail éducatif simple, c’est le partage vécu, la création de souvenirs positifs, bêtement heureux, la constitution d’une autre histoire qui ne sera pas faite que d’échecs. C’est la valorisation des capacités du jeune, surtout celles les plus endormies. Il s’agit de casser les barrières faites de peur et de méfiance, souvent légitimes, ne serait-ce qu’en montrant qu’un adulte " normal " peut casser les siennes pour aller au devant de lui sans s’arrêter aux étiquettes qui jalonnent le discours du travail social.

Notre présence active c’est la reconnaissance de l’autre, c’est ce qui fait grandir un être qu’il ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d’eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre, de violence d’où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune. Cette reconnaissance intégrale des jeunes, je la vis au quotidien depuis plus de 34 ans. Elle devrait règner partout où les relations humaines semblent amputées par des tabous, des silences malsains, des situations inextricables de ressentis etc...

 

Elle n’est pas la spécialisation officielle de l’éducateur. Cette reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout en intégrant les différences. Toutes les différences qui pourraient gêner notre bonne conscience.

Demain sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire. Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui et notamment les jeunes. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris ! Les éducateurs n’ont pas le monopole de la prise en considération des jeunes, c’est l’affaire de tous, là où nous vivons, de porter un autre regard sur leur réalité et leur univers afin de mieux nous intégrer. Oui, il s’agit de nous intégrer à leurs paradigmes sinon, nous sommes les inadaptés sociaux qu’ils n’attendent plus et qu’ils ne veulent pas reconnaître.

L’insertion n’est pas toujours là où on l’attend puisqu’il s’agit aux adultes de faire le premier pas pour leur accorder de la reconnaissance. Car être reconnu sans condition, c’est commencer à exister !

Bruno LEROY.

18/03/2013

Je puise dans la source de l’Espérance.

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Ne sanglote pas dans ton silence,

J’entends tes larmes crier ta souffrance,

Et tu murmures que Dieu est là,

Comme une évidence et qu’Il ne t’entend pas,

Mais il faut croire que sa Présence est vie,

Même s’Il est au cœur de la camarde,

Parfois, elle vient sans bruit telle une ennemie,

Alors, laisse je te prie un instant ton humeur maussade,

Contemple les splendeurs qui habitent notre demeure,

Les modestes privilèges que l’existence propose,

Intériorise les moindres beautés de cette destinée fragile,

Et tu garderas en ton âme les événements dont tu disposes,

Pour donner de la grâce à tes pleurs inutiles,

Les torrents rejoignent la mer,

Non pour se perdre mais se retrouver,

Dans l’immensité…

L’Espérance rejoint le sourire de l’Amour,

Non pour se perdre mais se retrouver,

Dans l’éternité…

La prière est une pluie de joie aux gouttes salées,

L’oraison est ta raison de toujours exister,

A mes côtés…

Moi, qui ne fais que t’aimer dans cet aveuglement,

Dans cet affolement parfois de tout supporter,

Sans me révolter…

Contre le destin qui veut te voler,

Contre tes douleurs qui font mon affolement,

Non je ne dis rien je sais qu’un plus grand,

Que moi veille sur nous chaque soir,

Quand le soleil se couche sur ton espoir,

J’attends le matin pour qu’il se relève,

Et me dise que tout va bien dans cette trêve,

Vers ce combat jamais perdu d’avance,

Il faut croire aux forces humaines qui s’élancent,

Pour découvrir plus de souffle plus de vie dans la Providence.

Il est près de Toi et panse tes souffrances

Comme je puise dans la source de l’Espérance

Non pour me consoler infantilement,

Mais pour choisir la confiance infiniment,

Je crois en des lendemains plus féconds,

Je crois en l’Esprit saint et en ses Dons,

De sérénité, de paix, de vérité et de Fermeté,

Pour confondre le fatalisme du combattant,

L’Amour est le plus puissant médicament,

Il met dans les plis de son âme les onguents

Qui élèvent du découragement les plus fatigués.

 

Bruno LEROY.

 

 

21:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/03/2013

Les Béatitudes de notre Amour ne sauraient s’éteindre.

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Toi dont le Nom est un murmure aux multiples émois. Je t’Aime avec raison, avec passion qui transpire d’une Espérance déraisonnable. Je t’Aime depuis que mon cœur s’est mis à battre grâce à Ton Amour fou. J’ai pensé que ma vie ne valait guère plus qu’un grain de sévené. Je me suis aperçu des splendeurs que tu as sû lui donner. Je t’Aime par expérience de t’Aimer et de t’Adorer.

Tu es la couleur de mes yeux et le sang de mes veines. Tu es le parfum merveilleux qui soulage mes peines. Toutes les créatures sur cette Terre ne connaissent pas ta Présence et pourtant tu les aimes incommensurablement.

Nous sommes tes enfants qui jouons toute la journée sous tes yeux bienveillants. Je t’Aime sans rien attendre en retour sinon la chaleur de ton Amour que je sens au tréfonds de mon être. Je t’Aime avec mes mots sourires ou sanglots. Tout ce qui fait la Vie à deux. Depuis tant d’années, nous vivons tel un couple inséparable et fidèle. Même si parfois mes colères t’éveillent. Ta Lumière emplie mes journées d’une Paix sans pareille.

Je sais que Tu me surveilles au sein des violences qui inondent mes journées. Ton Amour m’a donné le sens d’apprendre à Aimer. Bien-sûr, je ne serai jamais à la Hauteur de tes gestes de Tendresse. Mais, je tente de parvenir en te priant de m’aider même à aimer l’impardonnable.

Je ne suis pas parfait et Tu le sais. Mais, tu ne regardes jamais les écarts que je commets. Tu regardes mon âme aux éclats scintillants de pureté. Tu contemples le chemin sur lequel je m’évertue de marcher sans tituber.

Tu es la caresse du vent dans ma Liberté d’esprit. Tu parles à ma conscience en toute modestie. Tu es le firmament de mes rêves les plus absolus.

Tu es la fleur aux senteurs subtiles et apaisantes. Tu es ma rose, cette beauté que je savoure quand le temps est à l’hiver. Tu me fais toujours espérer des printemps qui viennent bourgeonner en leur Temps.

Tu ne ments jamais sur l’origine de tes bienfaits. Tu es mon Espérance contre toutes espérances. Ma passion de vivre des combats pour élever l’Humanité. Tu es la Force qui forge ma personnalité, ma dignité, mon respect. Sans Toi, je ne serai que larve glissante sur le sol humide. Je serai un fantôme sans goût d’Exister. En fait, je ne serai rien... Je ne saurai m’émerveiller des majestueuses splendeurs mises sur ma route pour m’inviter à méditer. Non, je ne saurai sans Toi exister un seul instant sans désespérer des hommes, mes Frères.

Mes luttes pour une société meilleure auraient l’aspect de coups d’épée dans l’eau des utopies, des illusions. Je sais, qu’entre tes bras, rien n’est impossible et que ton soleil guide mes pas.

Les signes que tu m’invites à découvrir en disent long sur notre complicité. A tes côtés, les angoisses sont des feux follets. Mon corps exulte de Joie même dans les pires souffrances, les pires tracas, les pires désespérances.

J’Aime te rejoindre silencieusement au cœur des monastères ou dans les chapelles qui m’appellent. J’Aime te rejoindre dans le regard de l’adolescent qui joue les durs et pourtant compte ses blessures.

J’Aime te rejoindre quand un pauvre me tend la main pour que je lui offre un sourire. J’Aime te rejoindre pour remettre les blessés debout et ne plus les voir souffrir. J’Aime te rejoindre en mille occasions où tu mets ta liberté au service de nos responsabilités. Et puis, j’Aime me reposer en admirant la neige, la pluie, le vent, l’arc-en-ciel, tous ces reflets dans lesquels Tu te caches. Comme pour m’amuser. Avec Toi, ma Vie est un rendez-vous d’Amour intense. Je sais qu’un soir, je te rencontrerai et verrai ton visage lumineux. Comment pourrais-je avoir peur de retrouver l’Amour en face ? Il faudrait que je sois devenu subitement inconsistant... J’attends ce moment avec un Bonheur sans égal.

Mais, si tu le permets, j’ai encore des ponts à construire durant plusieurs années. Il faut bien que je laisse ne serait-ce qu’une trace de Ton Amour pour les générations suivantes. Il faut bien que je devienne contagieux pour que ne règne plus la désespérance ou l’absence d’idéal. Toi, qui es venu sur Terre pour nous expliquer tout cela. N’est-ce point à nous d’en Témoigner maintenant ?

Sans forcer les autres à croire en Ton Amour puisque l’Amour est un sentiment que l’on ressent avant de le comprendre. Je tenais à t’écrire ces quelques mots où je pourrai allonger la liste de tes grâces.

Mais, une lettre ne suffirait pas pour t’exprimer Tout mon Amour. Ce sont des petites béatitudes que l’Esprit me demande d’écrire. Les Béatitudes de notre Amour commun qui ne saurait s’éteindre. Puisque l’Amour est plus fort que la mort !

Je tenais humblement à te redire Tout mon Amour, Seigneur, Toi Dieu de la Vie et Libérateur de notre Humanité. Je tenais à te dire que même au fond des glaces mortifères mon Amour ne se figera jamais. Car de ma Vie tu as su faire un joyau que je ne cesse de contempler et de partager.

Je t’Aime envers et contre tout, marées et tempêtes peuvent venir. Elles ne détruiront jamais l’esprit de fête que tu as mis dans ma tête. Cette façon de danser les événements même les plus cruels en sachant que Tu seras toujours à mes côtés pour les affronter.

Comment peut-on désespérer lorsque nous t’Aimons ? Ou alors, faut-il vraiment désespérer de l’Amour ou ne pas se sentir aimé. Avec Toi, toutes ces perspectives sont impossibles car Tu Es l’Amour Absolu.

Et combien d’autres t’ont aimés avant moi avant de Te rencontrer définitivement ? Tu es l’Alpha et l’Oméga de l’Amour parfait qu’un seul Humain ne saurait donné.

D’ailleurs, je suis moi-même cette ombre qui cherche Ton Feu pour me brûler et me consumer aux braises ardentes de TonAmour ! La Vie est si belle quand tu es près de moi, Mon Dieu d’Amour et de Liberté créatrice. Amen !

Bruno LEROY.

La personne âgée a tant d’amour à donner.

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Aimer c’est ce qui adoucit les moments difficiles. C’est en aimant les autres et en étant aimé par eux, que la personne âgée peut supporter toutes les difficultés de la vie et en connaître une qui illumine son intérieur.

Aimer c’est ce qui me garde le cœur jeune.

On ne vieillit jamais lorsque l’amour remplit nos journées.  Aimer, c’est ce qui permet de tisser une toile d’amitié profonde avec les miens.  Le seul véritable amour façonne nécessairement des liens qui vont au-delà de tous sentiments et qui durent éternellement.

Aimer c’est ce qui me permet d’étendre les fils de ma toile jusqu’à vous.  On ne peut rester dans son petit cocon lorsque l’on aime. 

 S’ouvrir aux autres, c’est la seule façon de les rejoindre et de se rendre accessible.

Aimer c’est partager au quotidien toutes les joies et les peines.  Que l’on pleure ou l’on rit, chaque jour nous donne ce qu’il peut nous donner.  C’est en partageant ces moments que l’on peut véritablement aimer et se sentir aimé.  Aimer enfin, c’est un sentiment qui grandit avec l’âge.

La personne âgée a tant d’amour à donner, mais il faut être près d’elle pour le recevoir...

Bruno LEROY.

15/03/2013

Je me dis que le Paradis est souvent sur Terre.

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Mes évasions sont tellement ancrées en mon âme que j’en oublie presque les dates de mes départs.

En effet, je prépare mon sac de voyages spirituels, pour faire retraite. Me laisser envahir par ce silence puissant chuchotant des mots aux parfums de poésie. Jamais de murmures qui vous épuisent jusqu’à l’acédie.

Le cœur est alors branché instantanément sur le chant des oiseaux, le bruissement du vent et le sourire des arbres qui m’invitent à vivre avec davantage de hauteurs.

La méditation me recentre dans ma propre conscience souvent mal-menée par l’agitation des semaines.

Et bien-sûr, dans ces profondeurs de l’être, le dialogue mental jaillit comme une évidence, c’est ce que nous appelons familièrement, la prière. Oui, mais quelle prière ?

 

Pas la prière individualiste demandant un confort personnel. Pas la prière tournée vers un nombrilisme infécond, voire névrotique car, toujours dans l’attente d’une réassurance.

Vouloir absolument obtenir la protection de Dieu par peur des événements est de l’ordre psychopathologique. Et sur ce point beaucoup d’athées ont raison de dire que le Père éternel se substitue au père terrestre, à une dimension parentale mal vécue.

Non, il faut lâcher-prise et se laisser habiter par l’Esprit saint.

Il faut se laisser malaxer par le silence dans lequel le Christ nous parle, nous appelle et nous aime.

Chaque prière devient alors Universelle pour le monde et ses plaies suintantes.

Au bout de mes deux jours de retraits, de cette société bruyante, je suis vierge intérieurement pour de nouveau écouter les autres. Les écouter vraiment !

Le silence est devenu ma nourriture, la manne sans laquelle, je serais probablement interné depuis longtemps pour dépression chronique. Chaque jour, des courriels de souffrances, des textos de douleurs et des cris à vous briser les tympans.

 

Évidemment, dans mes journées, je vais retrouver Dieu sans que personne ne s’en aperçoive. Je lui demande de me donner la Force d’avancer. Mais, je ne lui demande guère d’exécuter à ma place. Et pourtant, les signes qu’Il m’envoie sont des réalités tangibles de Sa Présence.

 

Alors, j’aime le retrouver dans le silence comme pour me baigner dans un lac calme, paisible et serein. Tout se purifie quand le Christ devient sui proche.

Et je me dis que le Paradis est souvent sur Terre sans que nous nous en apercevions.

Le Bonheur et les pleurs viennent de la même source et parfois se confondent.

La vie transporte ses marchandises de peines et de maladies, j’en sais quelque chose !

Mais dire que Dieu serait responsable de nos soucis est là un discours pervers.

C’est moi « nous » qui ne sommes pas assez proche du Dieu d’Amour dont nous parlons tant, tout en sachant que les mots sont limités. Hé oui, il n’est pas évident d’approcher avec quelques phrases l’Absolu. Seule la poésie parvient à nous en donner des bribes. Il suffit de lire des poèmes soufis pour s’en convaincre.

Il est vrai que je devais écrire un article sur le Pape François. Ce n’est que partie remise. Il ne m’en voudra pas en sachant que ce week-end, je retrouverai Saint François d’Assise dans le regard du soleil levant.

 

Bien Fraternellement, Bruno.

 

13/03/2013

Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ?

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Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.

 Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ?

Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres. Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie !

Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject. Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes. Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peurs car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.

Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence.

La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance. Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour. Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite.

Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.

Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos coeurs. Amen !

Bruno LEROY.

Cette capacité de s'affirmer.

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La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d’une discussion abrégée. Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d’entrer dans le jeu d’une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c’est dans l’intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu’ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l’Évangile révolutionnaire de Christ.

 

Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d’argent est nul et non avenue. Dès que nous n’entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d’une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d’Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure.

 

Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l’Espérance. Il en va de notre survie spirituelle ! . Comme bon nombre d’athlètes s’exercent intensément avant d’effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.

 

Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m’excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n’importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d’affronter les critiques. Christ nous donnera la sérénité pour savourer l’instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. Réaffirmons au Christ que nous n’Aimons que Lui. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu’elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s’arrête.

 

Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d’Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d’Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d’une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l’Amour sans retour.

 

Bruno LEROY.