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23/11/2010

Sommes-nous dans une réalité qui nous échappe ?

Sommes-nous dans une réalité qui nous échappe ? Un manteau porté sur les épaules de nos illusions. Des sentiments qui mentent tout en évoquant cette vérité contemplée. Le monde est-il palpable comme nous le souhaiterions ? Ces questions gravitent en nos cerveaux parfois soucieux de découvrir la blessure cachée de l'Humanité.
 
Nous sommes des photos inventées à la vie. Nos images circulent autour des galaxies éteintes. Pourquoi éteintes ? Parce que notre existence est peut-être factice et que nous, dans notre corps, notre peau d'homme, ne sommes plus capables de définir la vérité vraie. Celle qui parle du fond des entrailles de ces océans spumeux dont l'écume nacrée se serait esquivée depuis un certain temps. Oh ! lumière des tes yeux. Charmes de tes pourtours radieux. Je ne crois qu'en toi, seule réalité que je puis étreindre sans me renier et sans mot dire. Silence d'un amour profond qui se réinvente chaque jour aux solstices miroitant sur les vagues de tes charmes. Je t'aime ange éternel de mes sensuels désirs d'exister. Je t'aime dans cette Vérité vraie de vivre à tes côtés pour l'éternité.
 
Bruno LEROY.

16/11/2010

IL EST MORT SANS FAIRE DE BRUIT.

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Il est mort un matin de pluie,
Dans les mains de ses nuits,
Il est mort sans faire de bruit,
Sans l'ombre d'un geste, d'un cri,
Il est mort les yeux tournés vers demain,
Embrassant les couleurs de son destin,
Il est mort dans un sourire soulagé,
Avec cette face illuminée,
D'un feu intérieur qui le brûlait,
Il est mort entièrement enchanté,
Laissant sur ses lèvres des chants,
Des poèmes et d'étranges rêves,
Il est mort plus lumineux que les cieux,
Oui, il est bien mort l'homme que j'étais,
Ce vieil homme aura tout pardonné,
Par amour de la vie il s'est donné,
Aux plus petits aux plus blessés,
Il mort pour renaître dans une dimension de l'être,
Où la Tendresse envers soi éclabousse les autres,
Il est mort cet égoïste qui ne pensait qu'à ses pensées,
Il est bien mort cet homme d'autrefois que je n'aimais,
Il me fait chavirer cet homme d'aujourd'hui,
Que j'aimerai toute ma vie s'il demeure à mes côtés,
Par souci de fidélité aimante à propager dans l'Humanité.
Bruno LEROY.

03/05/2009

VOYAGE EN MÉMOIRE DE MARIE FRANCE PAVARD.

12,00 EUR (78,71 FF)
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En Stock
 


Voyage en mémoire, un recueil de poésies, qui nous conte l'amour et ce qu'il nous apporte, les amourettes de jeunesse auxquelles il faudrait donner du crédit ?
L'amour et la patience et ses concessions..." Ton âme reste une fleur" un amour meurt brusquement, terriblement.....

62 pages
 


Vous pouvez vous procurer ce merveilleux livre, d'une amie dont l'âme transpire de poésie, en cliquant sur le lien suivant : http://www.poesie-boutique.com/PBSCCatalog.asp?ActionID=67240192&PBCATID=174032&PBMPgIdx=3&PBMOrdBy=-1

18:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, poesie, spiritualite, foi |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/09/2006

Des Livres qui...délivrent.

Maurice Bellet, comme habituellement, nous interpelle sur l'exigence d'une réflexion profonde sur l'a-venir, les chances de survie du christianisme et la place du chrétien dans cette humanité en continuelle évolution. 

 " LE MEURTRE DE LA PAROLE ou l'épreuve du dialogue Maurice Bellet

 Le dialogue, si on le juge nécessaire pour éviter toute tension excessive entre les hommes, comporte également le risque d'affadir nos propres convictions pour ne pas heurter celui avec qui nous pouvons échanger nos paroles. Alors Maurice Bellet pose la question : l'esprit de dialogue a-t-il supplanté l'esprit de mission chez les chrétiens ? serait-ce que leur foi a faibli ? Mais peut-on se passer d'un dialogue (le meurtre de la parole) ? Un échange, en vérité, de paroles qui ne soient pas meurtrières pour celui à qui l'on s'adresse, respectant sa pensée tout en exprimant nos convictions. Il nous entraîne entre silence, écoute, parole offerte et parole tranchante vers une philosophie du dialogue. et de nous dire : "Cette méditation est un adieu sans retour à ce langage si extraordinairement suffisant qui nous tente si fort lorsque nous approchons des enjeux extrêmes".

Autre ouvrage, celui publié dans la collection "prier 15 jours"  que nous propose Matthieu Arnold, une méditation à partir des prières de Dietrich Bonhoeffer.

"  Prier 15 jours avec DIETRICH BONHOEFFER"  Matthieu Arnold

Connu pour son engagement contre le nazisme qui lui valu son arrestation et son exécution en avril 1945, Dietrich Bonhoeffer est aussi resté dans les mémoires et la pensée chrétienne par plusieurs ouvrages dont "De la vie communautaire" et surtout "Résistance et soumission".  Ce "Prier 15 jours" permettra de découvrir l'homme de prière. il nous dit par exemple "Ne l'oublie pas : c'est par la prière que tu deviendras fort" ou encore "Dieu est auprès de nous soir et matin, et, sans nul doute, chaque lendemain". Un homme d'une profonde spiritualité laquelle a nourri une vie d'action.

Et puis le cardinal tchèque Tomas Spidlik, nous conduit à la découverte d' Ignace de Loyola comme maître spirituel de l'orient chrétien. L'originalité de l'ouvrage est probablement de montrer la convergence entre les exercices spirituels et la spiritualité orientale.

"  IGNACE DE LOYOLA ET LA SPIRITUALITE ORIENTALE"  Tomas Spidlik

Au seuil du troisième millénaire, Jean-Paul II disait que l'Eglise est un corps avec deux poumons, l'Eglise d'Orient et l'Eglise d'Occident. Tomas Spidlik, spécialiste de théologie patristique et orientale, montre que ces "poumons" accueillent le souffle d'un même Esprit et que l'on peut établir un parallèle entre la spiritualité ignatienne et orientale. Une démarche érudite qui met en relief l'universalisme de la spiritualité chrétienne. 

 

Bonne lecture à chacun d'entre vous et à bientôt la joie de vous rejoindre pour vous partager la passion des livres. 

15:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/08/2006

Ils nous tuent tes millions.

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Gérard Duchesne
Ils nous tuent tes millions

 Gérard Duchesne est prêtre missionnaire spiritain (La congrégation du St-Esprit). II a oeuvré au Québec comme professeur et comme pasteur. Ses séjours dans les missions du Nigéria comme du Mexique l'ont marqué au point de l'inscrire à l'Université pour une maîtrise en théologie de la libération. La pauvreté crasseuse engendrée est à bannir ! II demeure convaincu que la solidarité est possible non seulement entre pauvres mais aussi entre riches, une solidarité vécue dans une non-violence héroïque

 «Les non-violents se rendent-ils compte que ce qu'il s'agit d'obtenir, ce n'est pas seulement quelques petites réformes mais, dans les pays développés comme dans les pays sous-développés, le changement des structures politico-culturelles et économico-sociales. Oui. Les non-violents ne sous-estiment pas du tout la difficulté de la tâche à entreprendre». Mais ils ont fait une merveilleuse découverte «aux quatre coins du monde, de toutes races, de toutes langues, de toutes idéologies, vivent des hommes et des femmes nés pour se donner au service du prochain, prêts à ne mesurer aucun sacrifice pour aider à construire un monde plus juste et plus humain».

13:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/04/2006

AIME-TOI LA VIE T'AIMERA.

AUTEUR : Catherine Bensaid
EDITIONS : Robert Laffont

La pensée créatrice


C'est être davantage à l'écoute de nos sensations. Cela ne signifie en rien annuler notre capacité de raisonnement, et encore moins suivre aveuglément des croyances absurdes qui nous séduiraient d'autant plus qu'elles sont déraisonnables.

" Maintenant, j'ai appris à faire confiance à ce que je ressens et j'obéis à mes intuitions. " Il est tout à fait possible de tenir compte de ses intuitions comme de ses sentiments, tout en conservant tous les bénéfices d'une pensée logique et rationnelle ; d'autant que pour satisfaire ses désirs, il faut le plus souvent user de toute son intelligence… et qu'il est impossible de dissocier le travail mental et le monde de la sensation, un jugement rationnel et une connaissance qui serait d'avantage de l'ordre de l'intuition. Comme envisager un travail intellectuel qui n'utiliserait pas sans cesse les informations que lui apportent les sens, le cerveau étant seul capable de les mettre en mémoire, de les classer, de les analyser, et surtout d'en apprécier toute la richesse ? Et il n'est pas de construction imaginaire, mise en forme d'une idée, élaboration d'un système de pensée, qui ne s'accompagne de tout un cortège de sensations : aussi bien les douleurs qui sont celles d'un accouchement que les satisfactions profondes que procure toute œuvre aboutie ?

Toute création n'est-elle pas le produit d'un travail acharné et de cette intuition fulgurante qu'est l'inspiration ? ne permet-elle pas de faire l'expérience de cette autre partie de nous même qui vit, pense, crée… en continuité avec la volonté de créer, mais échappent toujours un temps à cette volonté ? " C'est pas volontaire, c'est malgré moi… ce n'est pas l'œil qui surveille la main, non, c'est l'œil qui suit la main. J'y vais sans réfléchir ; mais en même temps, je sais où je vais… " (Giacometti, entretien télévisé).

Le travail préalable, qui peut-être laborieux pour ne pas dire douloureux, est totalement indispensable à cette émergence soudaine du mot juste, ou de note parfaite : il semble que nous mettions en marche en système qui va ensuite, sous l'effet de cette impulsion, être capable de fonctionner de façon autonome. Ne voyons nous pas en effet s'imposer à nous telle image, telle phrase, telle mouvement, telle musique… à l'instant même où nous cessons tout effort de réflexion ? La réflexion peut parfois succéder à l'élan créateur et non le procéder : " ce n'est qu'après coup que je comprends pourquoi j'ai écrit certaines paroles de mes chansons ; sur le moment, elles me viennent sans réfléchir. "


Ne nous sommes-nous pas alors le spectateur privilégié d'une création qui s'impose à nous comme si nous étions enfin récompensés de nos efforts passés par une inspiration quasi divine ? N'avons-nous pas la sensation d'être le transmetteur d'un message venu d'ailleurs, message dont nous essayons d'être l'interprète le plus fidèle possible… ?

11:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/04/2006

DES LIVRES, DÉLIVRENT...

Incarcéré à l’âge de vingt-deux ans, comment Gabriel Mouesca a-t-il survécu à dix-sept années d’emprisonnement ? Comment a-t-il pu préserver sa dignité et son humanité sans être broyé par la machine pénitentiaire ?
La force de résistance de celui qu’un directeur de prison qualifia un jour de « nuque raide » remonte à son enfance au Pays Basque nord (français) où il naît dans les années soixante.  Lorsqu’il entre à l’école de la République,  Gabriel « Gabi » Mouesca doit abandonner le basque, sa langue maternelle. Adolescent calme et déterminé, il comprend que sa langue et sa culture sont menacées de disparition à court terme. Plus tard, il devient militant d’Iparretarrak, une organisation armée qui refuse cette mort lente. Son engagement, Gabi sait qu’il va le payer très cher : la prison ou la mort l’attendent inévitablement. Ce sera la prison, et pour longtemps.
Aujourd’hui, Gabriel Mouesca continue la lutte entamée derrière les barreaux contre l’anéantissement programmé des personnes détenues. En 2004, il a été élu président de la section française de l’Observatoire International des Prisons (OIP) qui milite pour la défense des droits fondamentaux de tous les prisonniers.
Dans son livre La Nuque raide, sous forme de conversation avec sa compagne, il revient sur son parcours. Cet échange simple et direct dévoile la richesse de l’existence militante d’un homme révolté par les injustices de notre société. Un combattant qui ne renoncera jamais à faire face.

Paraît aussi chez nous un roman étonnant qui traite d’un sujet très peu traité à ce jour dans la littérature : l’homoparentalité. Cécile rencontre Anna, en tombe follement amoureuse et réciproquement. Six années plus tard, elles envisagent sérieusement d’avoir un enfant. Un enfant, oui, mais avec un papa présent. Tout reste à faire. Alors elles le font avec Éric, et Benoît, son compagnon. Sans repère, sans modèle et juste forts de leur désir d’enfant, ils vont former leur drôle de famille. La maman, le papa, la marraine et le parrain. Une histoire de coparentalité, comme le spécifient les experts, un phénomène de société du point de vue des sociologues, une abomination pour la plupart de nos contemporains. Une sacrée histoire d’amour en tout cas.
« Et l’enfant... Ils y ont  pensé à l’intérêt de l’enfant ? »
Ils ne font que ça.

Nous vous recommandons aussi la lecture de Les Sorcières de Hollywood, premier livre d’un jeune historien de 26 ans, Thomas Wieder. De la fin des années 1940 au début des années 1960, une chape de plomb s’abat sur Hollywood. En faisant de l’anticommunisme l’alpha et l’oméga de la politique américaine, la guerre froide légitime une chasse aux sorcières qui touche peu à peu tous les secteurs dits « sensibles », de l’administration à l’enseignement en passant par le monde du spectacle.
Cet ouvrage, très bien documenté, raconte l’impitoyable chasse aux rouges, qui précède l’avènement du sénateur McCarthy (1950) et se poursuit après la mort de celui-ci (1957). Il rend compte du long combat mené par les victimes des listes noires pour réintégrer l’industrie cinématographique, et scrute les mémoires hollywoodiennes qui, à travers films et commémorations, n’en finissent pas de revisiter cet entêtant passé.

Finalement, en mai, paraît le livre de Jean-Baptiste de Vilmorin, Le Botaniste en herbe. Au début de cet « herbier personnel », album de plantes tout autant que de souvenirs, il raconte comment son père, botaniste passionné à la pédagogie souriante, emmenait ses enfants sur les chemins de montagne où il leur faisait découvrir la flore.

 

 

http://www.philippe-rey.fr

10:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/04/2006

RESPECT DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE.

Depuis 1995, l'Unesco a déclaré le 23 avril comme Journée mondiale du livre et du droit d'auteur, un jour symbolique qui met à l'honneur les livres et la lecture, mais aussi le respect des auteurs à une époque où la piraterie effrénée et l'application insuffisante des lois sur le droit d'auteur menace la création.


Une journée symbolique pour le livre et la lecture

La Journée mondiale du livre et du droit d'auteur trouve son origine en Catalogne où il est coutume d'offrir, le jour de la Saint-Georges, des roses et des livres aux personnes comme symbole combiné de l'amour et de la culture. Le 23 avril est aussi une date particulière pour la littérature car il s'agit du jour anniversaire de la disparition de Cervantès, de Shakespeare et d'Inca Garcilaso de la Vega, mais aussi la naissance de grands écrivains tels que Maurice Druon, Haldor K. Laxness, Vladimir Nabokov, Joseph Pla ou Manuel Mejia Vallejo.
C'est donc une date doublement symbolique que L'Unesco a choisie pour promouvoir dans le monde entier la lecture, l'industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle. Plus largement, ce jour devient un plaidoyer général pour l'échange, la connaissance, le respect et la tolérance en mettant à l'honneur le livre, depuis toujours instrument le plus puissant de diffusion de la connaissance et facteur d'enrichissement culturel.


Le livre : un produit, une industrie, un vecteur culturel

Comme l'a rappelé le directeur général de l'Unesco dans une allocution le 7 avril dernier, cette Journée est une occasion unique pour les décideurs politiques, les opérateurs économiques et les acteurs de la vie civile d'honorer de mille et une façons cet "outil unique d'expression, d'éducation et de communication" qu'est le livre.
Le livre reste en effet aujourd'hui un ciment essentiel du tissu éducatif et culturel d'une société. Cependant, il s'agit d'un produit double et complexe, à la fois marchandise et oeuvre de l'esprit, produit industriel et fragment du patrimoine immatériel de l'humanité, moteur d'une vaste chaîne d'activités, professionnelles ou non, importante pour le développement économique, social et culturel de l'ensemble des pays du monde. Pourtant pour le directeur général de l'Unesco, c'est aujourd'hui la dimension linguistique qui semble s'imposer, selon lui "le livre est en effet, aussi, un outil d'expression qui vit par la langue et dans la langue. Chaque publication est créée en utilisant une langue déterminée, choisie par l'auteur à partir de considérations complexes, et s'adresse à un lectorat dont les compétences linguistiques sont clairement identifiées. Ainsi, un livre est écrit, produit, échangé, utilisé et apprécié dans un cadre linguistique déterminé." Des questions se posent alors quant au rapport entre édition et diversité linguistique mondiale. Comment surpasser les barrières linguistiques pour faciliter les échanges et l'accès de tous à l'éducation ? De même, la problématique du droit d'auteur demande aujourd'hui une vraie réflexion commune dans tous les pays du monde.


La défense du droit d'auteur… parce qu'un écrivain ne vit pas que d'eau fraîche…

Alors que le piratage sévit largement dans tous les domaines de l'industrie culturelle malgré les lois existantes sur le droit d'auteur, il semble plus que jamais important de rappeler que la création littéraire se doit d'être considérée et rétribuée à sa juste valeur, sans quoi la créativité et la richesse culturelle mondiales risquent fort de décliner.
Engagé à promouvoir la protection par le droit d'auteur dès ses premiers jours, l'Unesco tente aussi avec cette journée de nourrir le débat international sur la lutte contre la piraterie et la nécessité de maintenir un juste équilibre entre intérêts des auteurs et intérêts du public tout en protégeant l'accès de tous à la connaissance et à l'information. Dans des sociétés qui n'hésitent pas à dépenser des mille et des cents pour n'importe quelle frivolité à la mode, cette journée sera l'occasion pour les créateurs de souligner l'urgence de valoriser leur travail et de rappeler que l'écriture est le fruit d'un effort et doit être rémunérée comme tel. Si les révolutions technologiques lancent aujourd'hui un défi aux auteurs et aux juristes, des perspectives de développements équitables doivent être trouvées, c'est pourquoi l'Unesco mène dans le cadre de l'Alliance globale pour la diversité culturelle, des projets pour l'information, la formation et la recherche en droit d'auteur.


Une journée d'action mondiale

Depuis son lancement, la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur connaît un succès qui ne se dément pas. Chaque année, les acteurs du milieu littéraire, auteurs, éditeurs, libraires, éducateurs et bibliothécaires, institution publique et privées, organisation non gouvernementale et médias se mobilisent pour participer à cette fête mondiale.

En 2006, les initiatives fleurissent dans le monde entier

En Italie tout d'abord, de nombreux événements seront organisés à Turin, désignée 'Capitale mondiale du livre 2006'. Ce 23 avril, les théâtres, salons, cafés historiques, rues et places de la ville s'animeront de spectacles gratuits mettant en scène des personnalités natives de la ville, avant un grand concert des groupes pop ou rock les plus populaires d'origine turinoise.
Dans d'autres pays les activités s'enchaîneront aussi, comme au Caire où le ministre égyptien de l'Intérieur organise un grand séminaire sur les droits de propriété intellectuelle, ou au Québec où de nombreux rencontres et débats seront organisés autour de la promotion d'écrivains canadiens et sur le thème du rapport entre le livre et Internet.
En France, les boutiques Maxilivres se placent à nouveau sous le signe de la solidarité et organisent du 29 mars au 25 avril une collecte de fonds pour soutenir l'association 'Culture et développement' qui oeuvre pour l'accès à la culture et au livre en Afrique. En l'espace de deux ans, grâce aux dons réalisés par cette opération dans le cadre de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur, près de 10.000 livres ont déjà rejoint les fonds des bibliothèques sénégalaises permettant de soutenir à la fois l'édition africaine, l'économie du livre et les structures existantes. Enfin, cette journée sera aussi l'occasion de la remise du 11e prix Chronos de littérature, pour lesquels pendant cinq semaines, plus de 32.500 jurés de 4 à 94 ans, ont voté en France et dans 12 pays étrangers.
Partout dans le monde, le 23 avril sera un jour incontournable pour tous les amoureux du livre et de la littérature !

( Source : EVENE ).

13:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/04/2006

LITTÉRATURE...

Autisme, une autre intelligence
Laurent Mottron.

L'enfant jackpot
avec Nathalie Sapena.

Pistes de rêves. Voyage en terres aborigènes
avec Barbara Glowczewski.


Les cercles d'Azamoth - T.3 : L'enfant Vaudou
dédicace d'Emmanuel Michalak.

Requiem pour les années Chirac
Hubert Coudurier.

Bretagne : du Levant au Ponant
Exosition de Catherine Dressayre
A partir du mardi 4 avril, au café de la librairie.

19:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/04/2006

RAINER MARIA RILKE.

Un ange passe et s’attarde parmi nous

 

Rainer Maria Rilke est significatif pour notre époque, ce poète le plus éloigné dans l’éloignement , le plus élevé dans le sublime, le plus solitaire dans sa solitude,est le contre poids de notre temps. (Marina Tsvétaïva)


Rainer Maria Rilke est surtout connu en France pour ses lettres à un jeune poète qu’il écrivit à 27 ans et beaucoup moins pour des oeuvres bien plus essentielles comme les Cahiers de Malte Laurids Brigge, les Sonnets à Orphée ou les Élégies de Duino.
Certes les traductions en français de Rilke sont légion, mais toutes inéluctablement imparfaites, même celle de Maurice Betz faite sous son contrôle. Car la langue allemande de Rilke est ancrée dans le lyrisme particulier de cette langue et par l’emploi quasi-systématiques de vers rimés impossibles à rendre en français sans préciosité. La rythmique si personnelle qu’il donne à la langue allemande est inapprochable, moderne et évidente à la fois..
Et souvent cette tendresse presque féminine de ses vers n’est rendue que par la mièvrerie.
Rilke, lui-même traducteur éminent, au fond ne désirait pas être traduit. Il aura écrit des poèmes en français (Les Quatrains Valaisans) et là, la magie n’est plus présente.
Sa vie commencée dans la contrainte d’une éducation militaire ne sera plus ensuite qu’une volonté de refus de s’enraciner. Né le 4 décembre 1875 à Prague, il mourra de leucémie le 29 décembre à Valmont ; et non pas en cueillant une rose comme le veut la légende qui l’entoure.
Sa tombe à Rarogne est bien seule, avec une rose qui veille.
Lui le poète autrichien, il sera toujours en partance vers l’ailleurs, toujours en voyage mais toujours sûr de sa mission quasi divine.
Il tutoyait les anges sachant que le beau n’est jamais que le commencement du terrible
Jamais donc il n’aura de demeure, vivant hébergé par des mécènes, indifférent aux possessions terrestres. Il acceptait cette errance et cette solitude, persuadé qu’il devait avant tout, avant tout amour, porter son oeuvre et que l’hospitalité sur terre lui était due, à lui le visionnaire, l’illuminé.
De longs voyages, de nombreuses fréquentations aussi en font le premier véritable poète européen.
Quelques rencontres auront marqué sa vie, donc ses poèmes :
-La découverte de Paris, « la ville souffrance » en 1902, mais où il revint sans cesse, fasciné et effrayé,et l’asservissement à Rodin dont il fut le secrétaire à partir de l’âge de 30 ans
-La fusion à 22 ans avec son âme-sœur Lou Andreas Salomé qui sera la femme révélée et la formatrice véritable du poète. Grâceà elle, il sort de son doux somnambulisme et reçoit le choc de la Russie, du monde.
Sa poésie se densifie et s’élève, ses lettres envoyées à tant de correspondantes sont plus belles que ses jours.
- La rencontre, par lettres seulement, avec Marina Tsétaïva qui le poussera à se dépasser dans les mots contre la douleur, Marina qui se suicidera en Russie après avoir soigneusement caché un seul petit paquet, ses lettres avec Rilke .
D’autres rencontres adviendront (Valéry,..), d’autres amours aussi (Blandine,.. ;) mais le reste de sa vie ne sera qu’une longue méditation sur l’existence humaine, sur la mort qui doit mûrir en nous, que nous devons porter à maturité :
"Donne à chacun sa propre mort/La mort née de sa propre vie, où il connut l'amour et la misère"... " car nous ne sommes que l'écorce, que la feuille, le fruit qui est au centre de tout, c'est la grande mort, que chacun porte en soi »
Vénéré par les poètes, moins connu des autres il est le phare essentiel de la poésie du XXèsiècle. ses paroles sur l’amour, la vie, ses visions spirituelles sont toujours essentielles.
« Nous sommes les abeilles de l'Univers. Nous butinons éperdument le miel du visible pour l'accumuler dans la grande ruche d'or de l'invisible ».
Rilke, l’archange poète, est diaphane comme insaisissable pour nous les humains . Sa poésie se mérite, car elle ne se donne pas si on n’a pris soi-même connaissance de sa solitude.
Le mieux est maintenant de lui laisser la parole
Quelques poèmes traduits
« Rilke tenait pour une trahison de sa poésie toute traduction qui ne restituerait pas en même temps que sa pensée, le mouvement intérieur, le rythme et la musique de l’original » Cet avertissement de Maurice Betz, ami intime de Rilke nous aura guidé. Tant de poèmes de Rilke ont été traduits malgré tout. Leur musique ne l’aura pas été

Il faudrait les porter longtemps en soi, et tentait de les rendre tout à la fin, simplement, aussi légèrement qu’un adieu.


 

A la musique


Musique :haleine des statues.

Sans doute :sérénité des images
Tu parles là où les paroles finissent.
Toi temps,
planté à la verticale des cœurs qui s’effacent
Pour qui ce sentiment ? O toi sentiment changé en quoi ?
- :en paysage que l’on peut entendre.
Toi l’étrangère :Musique.
Toi poussée en notre espace du cœur.
Toi le plus intime de nous, en nous dépassant tu jaillis au dehors-
adieu sacré :
là l’intérieur nous assiège
comme lointain le plus balisé,
comme l’autre versant de l’air ,
pur
immense
inhabitable désormais


 

livre de pèlerinage


Dans ce village se dresse la dernière maison
si seule comme la dernière maison du monde.
la route, que le petit village ne peut garder
s’en va lentement plus avant dans la nuit.
Ce petit village n’est plus qu’un passage,
empli de pressentiments et de peur
entre deux immensités,
un chemin vers les maisons au lieu d’une passerelle ;
Et ceux qui délaissent ce village, erreront longtemps
et beaucoup sans doute mourront en chemin
Parfois quelqu’un se lève au milieu du soir
et sort et va et va et va
parce qu’une église se dresse à l’orient
et ses enfants le bénissent comme mort
et un autre, qui meurt dans s sa maison,
demeure à l’intérieur, reste à la table et au verre,
alors ses enfants partent de par le monde
vers cette église qu’il a oubliée



Solitude


La solitude est comme une pluie
Elle monte de la mer à la rencontre des soirs,
Des plaines, qui sont lointaines et dispersées
elle va jusqu’au ciel qui toujours la possède
et là du ciel elle retombe sur la ville
Elle se déverse sur les heures indifférenciées
lorsque les rues se tournent vers le matin
Et lorsque les corps qui ne se sont pas trouvés
se détachent l’un de l’autre abusés et tristes
Et lorsque les hommes qui se haïssent
sont obligés de coucher ensemble dans un même et seul lit
Alors la solitude s’en va dans les fleuves


 

Heure grave


Qui à cet instant pleure ici ou là dans le monde
Sans raison pleure dans le monde
pleure sur moi
Qui à cet instant rit ici ou là dans la nuit
Sans raison rit dans la nuit
rit de moi
Qui à cet instant se lève ici ou là dans le monde
Sans raison se lève dans le monde
vient vers moi
qui à cet instant meurt ici ou là dans le monde
sans raison meurt dans le monde
me regarde




automne


Les feuilles tombent, tombent comme des lointains
comme si aux cieux dans des jardins éloignés, tout flétrissait
elles tombent en gestes de refus ;
Et dans les nuits la lourde terre tombe
depuis toutes les étoiles dans la solitude
Nous tous nous tombons.

Cette main là tombe
et vois les autres aussi : cela est en elles toutes
et pourtant il est quelqu’un, qui retient toute cette chute
dans ses mains avec une douceur infinie



livre d’heures


Alors que feras –tu Dieu si je meurs ?
Je suis la cruche (si je me brise ?)
Je suis la boisson (si je m’altère ?)
Je suis ton habit ton commerce,
Avec moi perdu tu perdrais ton sens .
après moi tu n’auras plus de maison,
où les mots proches et chaleureux te salueraient.
De tes pieds fatigués tombera
cette sandale en velours qui est moi
ton grand manteau te quittera,
ton regard, que je réchauffe avec mes joues
que je reçois comme une couche
voudra venir, me cherchera, longuement-
et se posera contre le coucher de soleil
avec des pierres inconnues au creux de lui-même.
Alors que feras-tu Dieu ? J’ai très peur



Jour d’automne


Seigneur il est maintenant temps.
L’été fut très grand
Repose ton ombre sur les cadrans solaires
et détache les vents sur les plaines
Ordonne aux derniers fruits d’être pleins
accorde-leur encore deux jours du sud
Force-les à la plénitude et chasse
les derniers douceurs dans le vin lourd
Qui maintenant n’a point de maison, n’en bâtira plus
qui maintenant est seul, le restera longtemps
il veillera; lira, écrira de longues lettres
et inquiet, fera les cent pas dans les allées
quand les feuilles tournent en rond



Le chant de la mer


Souffle aussi vieux que le monde et venant de la mer
vent de mer dans la nuit
tu ne viens pour personne
si quelqu’un veille
alors il doit savoir, comment il te surmonte
Souffle aussi vieux que le monde et venant de la mer
qui souffle seulement pour faire résonner
les pierres antiques haut et fort
les déchirant d’infini
O combien il te ressent
le figuier noué au sol
la-haut au clair de lune



Sonnet à Orphée 9
seul celui qui a tenu haut la lyre
aussi au milieu des ombres
a le droit de dire
le présage de la louange infinie
seul qui avec les morts pavots mangea,
du leur mangea
ne perdra plus à nouveau
le plus léger des sons
Aussi le reflet de l’étang
peut souvent s’estomper :
Sache l’image
Alors dans les étendues doubles
les voix se feront
éternelles et douces



ÉLÉGIE À MARINA TSVÉTAÏEVA


Marina, toutes ces pertes dans le grand tout, toutes ces chutes d’étoiles
Nous pouvons partout nous jeter, quelque que soit l’étoile,
nous ne pouvons l’accroître !,
Dans le grand tout les comptes sont fermés.
Ainsi qui tombe ne diminue pas le chiffre sacré.
Toute chute qui renonce choit dans l’origine et,là, guérit.
Tout ne serait donc que jeu, métamorphose du semblable, transfert
Jamais un nom nulle part, le moindre gain pour soi-même
Nous vagues Marina, et mer nous sommes !
Nous profondeurs, et ciel nous sommes !
Nous terre, Marina, et printemps mille fois,
ces alouettes lancées dans l’invisible par l’irruption du chant
Nous l’entonnons avec joie, et déjà il nous a dépassé
et soudain notre pesanteur rabat le chant en plainte...
Rien n'est à nous. A peine si nous posons notre main autour
du cou des fleurs non cueillies...
Ah déjà si loin emportés, Marina, si ailleurs, même sous la plus fervente raison. Faiseurs de signes, rien de plus.
Cette tache légère, quand l'un de nous ne le supporte plus et se décide à prendre,
se venge et tue. Qu'elle ait pouvoir de mort, en effet, nous l'avions tous compris à voir, sa retenue, sa tendresse
et la force étrange qui fait de nous vivants des survivants...
Les amants ne devraient, Marina, ne doivent pas en savoir trop sur leur déclin. Ils doivent être neufs.
Leur tombe seule est vieille, leur tombe seule se souvient, s’obscurcissant sous l’arbre qui pleure, se souvient du « à jamais ».
Leur tombe seule se brise ;...
nous sommes devenus pleins comme le disque de la lune. Même à la phase décroissante, ou aux semaines du changement,
nul qui puisse nous rendre à la plénitude, sinon nos pas solitaires, au-dessus du paysage sans sommeil.


 

Seigneur donne à chacun


O seigneur donne à chacun sa mort à lui
sa mort qui vienne de sa propre vie
où il connut amour, sens et détresse
Car nous ne sommes que l’écorce et la feuille.
La grande mort, que chacun porte en lui,
là est le fruit autour de qui tout gravite.
C’est pour lui qu’un jour les jeunes filles se lèvent
et viennent comme un arbre sortant de la lyre
et les garçons pour lui désirent devenir homme
et les femmes deviennent pour ceux qui ont grandi
confidentes des peurs, qui sinon personne n’aurait pu prendre.
C’est pour lui que demeure éternel ce qui fut entrevu,
quand bien-même écoulé depuis longtemps
Et quiconque, qui modela et bâti,
devint monde par ce fruit
il fut et gel et fonte
et il venta, il brilla, en lui
Toutes les chaleurs entrèrent en lui
Le cœur et le cerveau brûlant de blancheur-
Pourtant tes anges passèrent comme nuées d’oiseaux
et ils trouvèrent vert tous les fruits.


 

Morceau de fin


la mort est grande
nous lui appartenons
bouche riante
quand nous nous croyons
au milieu de la vie
elle ose pleurer
au beau milieu de nous



 

11:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |