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22/06/2011

L’humour une quête de vrai, un besoin de sortir de soi.

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On considère généralement l’humour comme un jeu de l’esprit qui consiste à exposer la réalité sous un aspect inattendu et singulier. Il y a, de ce fait, autant de formes d’humour que d’états d’esprit”. Car même si l’on parle communément d’humour tendre, débridé ou cinglant, ne dit-on pas souvent « j’aime son humour », autrement dit, « j’aime sa propre vision des choses et sa propre façon de les exposer » ?

Il y a donc dans l’humour une forme d’élan créateur, une manœuvre habile de l’âme désireuse de se faire connaître pour interagir avec autrui. Un “instinct” spirituel manifestement lié à la présence de Dieu en nous. Car tous les mystiques en témoignent : si le Divin cherche à se faire connaître par son Esprit d’Amour, c’est pour nous permettre d’accéder avec Lui et par Lui à la Suprême Communion. En fait, si la présence de Dieu en nous est la pure expression de Son Amour, l’humour est le langage de l’esprit qui recherche, dans l’échange, sa propre divinité. Voilà pourquoi il est indispensable de promouvoir l’humour dans ce qu’il a de plus élevé.

Dans la réalité, c’est la reconnaissance et la compassion que nous recherchons à travers l’allégresse d’autrui. Ce faisant, nous courrons immanquablement le risque de ne pas être compris, suivis et en fin de compte aimés. De même, si nous redoutons de ne pas saisir l’humour d’autrui, ce n’est pas seulement par fierté mais par crainte de ne pas satisfaire une demande des plus légitimes.

Aussi, peut-on affirmer que l’humour est à la fois une forme d’appel et de don, tous deux empreints d’une certaine abnégation. D’autant que celui qui en use s’applique instinctivement, devant son public, à ne pas se délecter lui-même de son “génie”, un peu à l’image d’un chef cuisinier qui se fait connaître à travers ses préparations et s’efface pour laisser aux autres la liberté d’aimer ou de ne pas aimer… Un peu à l’image de Dieu qui, par respect de notre libre arbitre, s’est logé en nous de la façon la plus discrète qui soit. C’est sans doute, en partie, cette pudeur indicible que l’on ressent dans l’humour d’autrui qui nous attire et crée en nous une ouverture propice au rapprochement.

Il convient donc de savoir déceler dans toute forme d’humour une humble démarche, dissimulée certes, mais pour le moins authentique. Une démarche qui consiste à négocier une proximité avec l’autre que l’on érige, en outre, en témoin de nos besoins et parfois même de nos angoisses…

Mais l’humour est avant tout un signe d’ouverture à une autre dimension de la réalité, un signe d’éveil spirituel et de désir d’illimitation. Ce faisant, le plaisir qu’il induit est beaucoup plus lié à une détente spirituelle unificatrice qu’à un relâchement psychique. C’est ainsi qu’utilisé avec finesse et compassion, il permet parfois de désamorcer la négativité d’autrui favorisant ainsi son ouverture. Aussi, ce n’est pas seulement le rire qui est thérapeutique mais le fait même de faire de l’humour et d’y être sensible. Et c’est sans doute ce qui poussait Freud à dire que « l’humour a non seulement quelque chose de libérateur mais encore quelque chose de sublime et d’élevé ».

Cela dit, comme pour tout langage, un humour vide d’Amour n’est souvent qu’un support à l’ego ou, pire encore, aux jugements et à la négativité. Autrement dit, il y a des limites au-delà desquelles on ne peut répondre à l’appel lancé au risque d’enfermer l’autre dans son ego ou de participer à un manque d’Amour à l’égard d’autrui.

Car s’il y a dans l’humour une quête de vrai, un besoin de sortir de soi pour accéder à une autre facette du Divin, autrement dit, si l’humour peut servir l’union, il peut aussi la desservir : subtil dosage pour un enjeu Divin…


Bruno LEROY.

19/06/2011

Tu es le levain.

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Quand les torrents viennent me sortir du lit des habitudes,
Je résiste inlassablement contre ces incertitudes,
Tu fais jaillir en moi les résistances dont je me nourris,
Tu m'as révélé tant de beautés qui honorent ma Vie,
Ton éducation fut celle de la force à jamais épanouie,
En chaque individu murmure une source sacrée,
Sur les chemins perdus je me suis toujours retrouvé,
Grâce à tes gestes d'Amour qui ne jugeaient jamais,
Mais qui ouvraient mes horizons aux lendemains enchantés,
Tu m'as Tout donné au fil des années,
Que pourrais-je t'offrir en toute dignité ?
Des lambeaux de mon âme aux simples reflets,
Je ne pourrais te rendre ce que tu m'as offert,
A l'Humanité je sèmerai tes sourires au sortir de l'enfer,
Partager au monde entier tes valeurs insufflées,
Voilà donc mon chemin depuis longtemps indiqué,
Donner ton regard de tendresse toujours émerveillé,
Sur les divers aspects de l'existence donnée,
Tel un fruit savoureux qu'il nous faut croquer,
Oui, tu m'as appris que les jours sont rayons de lumière,
Qu'il faut vivre l'instant présent comme ultime mystère,
Même les larmes purifient la vie de ses scories,
Ta force d'aimer infusée en moi me grandit,
Tu m'as donné la terre pour que je puisse,
Faire mon nid avec honneur face aux vilenies,
Comment pourrais-je rendre l'océan spumeux,
Aux éclats d'or et d'argent tel que tu as su le faire,
Par-delà les cieux des hommes ombrageux,
Sinon, donner à ton éducation la culture de la raison,
Et parfumer les autres de tes vérités acquises,
Qui feront de moi un être sans convictions assises,
Mais, un homme à ta ressemblance bouillant de liberté,
Celle d'un humain sachant aimer sans l'ombre d'un préjugé,
Oui, sachant regarder l'autre sans confusions tel qu'il est,
Pour tous ces soleils qui brûlent en mon corps,
Et que tu m'as fait découvrir sans imposer,
Pour tout ce qui consume ma joie de respirer,
Face à cette société aux senteurs de mort,
Pour ce coeur radieux qui hante le merveilleux,
Pour ce Bonheur inoculé qui forge mon destin,
Grâce à tes pensées et tes rires sans fin,
Je ne puis que te souhaiter une mirifique Fête,
Papa, tu es mon levain qui enchante mes jours,
Qui fait monter la pâte vers davantage d'Amour.
Pour Tout cela et plus encore...
Je te souhaite la plus somptueuse Fête des Pères,
Ô Papa je t'Aime d'une Tendresse Infinie,
Et je serai Ton Fils pour l'éternité et à jamais,
Puisque notre sang irrigue une semblable spiritualité,
Libérée de toutes entraves aux seuls soucis d'aimer.
 
Bruno LEROY.

09:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/06/2011

BONNE FÊTE PAPA !

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Parfois nous cherchons dans les livres des Sages,
Des raisons, des solutions, des comportements,
Pour savourer le Bonheur jusqu'au tréfonds de l'âme,
Tous les anciens nous apprennent les fondements,
 
D'une joie indéfectible que nous cherchons tant,
Au fil des ans sur le sentier anguleux du temps,
Et pourtant, il nous suffit de te regarder vivre,
Oui, vivre dans la profondeur même de la Vie.
 
Vivre intensément chaque instant avec la force du feu,
Se brûler à ton exemplarité et tes émerveillements,
Voilà l'éternel secret de ton sourire d'enfant,
Aimer le vent qui chante des hymnes éclatants.
 
Aimer l'amour pour donner sens à notre présence,
Sur cette terre abîmée par moult indifférences,
Aimer passionnément les êtres qui nous entourent,
Et ne pas les juger mais avoir un regard d'amour.
Toujours pour ne pas tuer l'autre !
 
Mais vivre l'essence même de cette sublime existence,
Voici donc le mystère qui donne aux jours cette belle insouciance,
Une étoile d'amour accrochée au firmament de ton ciel intérieur,
Qui scintillera toujours d'un sempiternel Bonheur, une tendre lueur.
 
 
Pour tout cela et plus encore,
Tu mérites le délicieux nom de Papa,
Reconnu par tes enfants qui t'aiment assurément,
Je te souhaite du fond du cœur jusqu'au tressaillement,
Une joyeuse Fête des pères,
Et que cette Joie éclate en Toi comme une douce lumière.
 
BONNE FÊTE PAPA !
 
De la part de Ton Fils, Bruno qui t'Aime puissamment !!!
 
 

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12/06/2011

Le firmament cherche les reflets de nos désirs.

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Le Souffle divin parle à nos côtés en un silence émerveillé,
Langueurs indicibles pour contempler les murmures du temps,
Les secondes coulent leurs derniers moments,
L'émerveillement puise sa puissance dans le cœur de Dieu,
Nous le savons depuis les commencements,
Mais nos consciences sont obscurcies depuis longtemps,
La clarté ne pénètre plus la cécité de nos yeux,
Notre âme d'enfant est morte sans mot dire,
Le firmament cherche les reflets de nos désirs,
Il suffit pourtant de retourner en dedans,
De nos corps figés par les convenances périmées,
Pour retrouver ce sens premier cette immortalité,
Ce sentiment d'enfanter d'inexorables enchantements,
En présence d'une Présence qui ne se présente plus,
Tant nous savons la mémoire de son absence,
Un bruissement que l'on croyait perdu,
Revient à chaque pas dans les ciels de nos trépas,
Car nous mourons un peu plus chaque jour,
Mais cela ne compte pas quand nous sommes Amour. 


Bruno LEROY.

21:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/05/2011

Tu réponds toujours aux attentes secrètes de mes jours.

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Mon Dieu j'abandonne mon destin entre tes bras,
Plus rien désormais ne saurait me faire désespérer,
L'Espérance habite mon coeur des murmures de ta voix,
J'entends des cantiques nouveaux au rythme de ma foi,
Tu ne me fais jamais porter de fardeaux plus lourds que moi,
La paix demeure en mon esprit et fait s'interroger les inquiets,
Je suis dans la prière comme dans un dialogue d'Amour,
Et tu réponds toujours aux attentes secrètes de mes jours,
Mes moindres questions sont pour Toi des réponses,
Que je sens en mon âme ou perçois comme un signe évident,
Je sais que tu es ce Souffle infini de l'Esprit qui peut tout,
Donne-moi des rires lorsque mes larmes perlent,
Donne-moi des larmes lorsque mes rires sont insouciants,
Et donne-moi la force de témoigner de ta saveur d'Amour,
Aux plus petits, aux humiliés, au meurtris, aux opprimés,
A tous ceux qui ne connaissent pas encore ta Présence,
Que ma vie témoigne de ton Amour indéfectible pour les exclus,
Que l'Espérance offerte comme un cadeau de tes bienfaits,
Rejaillisse sur les autres comme un tendre baiser,
Pour que crépitent les feux de joie de notre Humanité,
Oh ! Christ je remets mon destin entre tes mains,
Fais qu'il soit chemin pour les hommes de demain.

 
Bruno LEROY.

09/05/2011

LA FORCE DE TON AMOUR...

 

Je t'aime en respectant l'ombre de tes mystères

Et surnagent les brumes de mon imaginaire

Ma Vie s'épanouit dans ce grand univers

Dont tu es la Lumière et source de ma chair

Même la mort demain ne saurait m'éteindre

Tu es le chemin que l'humain peut atteindre

L'Amour invincible de nos abyssales nuits

Quand nos corps sont demeures de ton Esprit

Dans notre humanité viscéralement meurtrie

De nos frères blessés qu'il nous faut relever

Quand notre monde assis empêche de respirer

Ils veulent savourer tes divines harmonies

Ton Amour distillé en nos veines secrètes

Transcende notre regard des charmes de la Vie

Et les murmures de tendresse à nos lèvres muettes

Chantent en nos coeurs des battements et des cris

Pour nos natures converties en des symphonies

De combats à mener pour qu'advienne l'Amour

Et nos esprits rebelles épousent l'Universel

En contemplant les yeux d'un fleuve existentiel

En nos consciences tu habilles notre raison

D'armures d'amour contre toutes oppressions

Tu es DIEU de Justice et de Libération

Nos tempêtes de révoltes contre la déraison

Horizon aux splendeurs des amours sans retour...

Auteur : BRUNO LEROY

29/04/2011

Tu es le rocher sur lequel vient dormir le soleil.

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Comme la brise légère fouette les vagues,
Tu es le rocher sur lequel vient dormir le soleil,
Apaisé après une longue journée de doutes,
Sur la nature humaine qui souvent divague,
Tu es puissance de tendresse tu es la route,
Sur laquelle je chemine avec merveille.
Tu m'as appris à donner le meilleur de moi-même,
Tu m'as appris à transcender toutes formes de haines,
Tu as donné aux confins de mon âme la saveur d'exister,
La splendeur de contempler même l'homme blessé,
Pour mieux le comprendre et l'aimer,
Pour mieux me comprendre et m'aimer.
Tu as semé les petites joies aux sublimes senteurs,
Celles qui s'épanouissent et font germer le Bonheur,
L'Amour, le respect, la générosité, l'écoute, le souci des autres,
Voilà ce qu'à jamais tu as su me donner...
Valeurs puisées au coeur des évangiles dont nous sommes Apôtres,
Que chaque jour nous tentons humblement de pratiquer,
Et tu demeures toujours Présent pour sans cesse nous aider.
Dans cette prière des profondeurs qui procure une insondable Joie
De te savoir à nos côtés pour fortifier notre Foi,
Oh ! Seigneur tu ne juges jamais nos balbutiements,
Tu entends pourtant les murmures de nos tourments,
Mais Ton incommensurable Amour les transforme en diamants,
Et la Joie apparaît soudainement comme venant du firmament,
Cette Joie pascale qui nous ouvre aux autres inlassablement,
Dans de merveilleux éclats d'Amour et d'éternels jaillissements.



Bruno LEROY.

22:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE, POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/04/2011

Mon ange aux cheveux d'or et aux yeux d'océan.

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Les montagnes peuvent bien sombrer dans les entrailles de la terre.
 
Les neiges éternelles peuvent bien devenir éphémères et ne vivre qu'un instant. Les oiseaux peuvent bien être muets par un sortilège atavique.

 
Le soleil peut bien fermer les yeux et pleurer de chaudes larmes. La pluie peut bien venir effacer les traces de nos pas sur le sable humide. Les vagues peuvent bien nous submerger de peines et de dérives.

 
La joie, je la sens là plantée comme un coup de couteau dans ma peau.

 
Ta présence, je la sens là comme un souffle dans ma respiration. Allons, allons le monde peut bien s'amuser à faire semblant.
 
Les hypocrites peuvent bien s'enflammer pour de multiples raisons illusoires. La mort peut bien venir nous faire savourer sa mémoire.
 
L'Amour que nous avons l'un pour l'autre est une fleur immortelle dont le parfum embaume encore nos corps.
 
Allons, rien ne peut mourir dans un inutile destin si l'amour conduit son chemin. C'est bien pour cela qu'elle est la seule valeur que je professe et confesse. C'est bien pour cela qu'aujourd'hui, je t'Aime davantage qu'hier et moins que demain. C'est bien parce que l'Amour envoie au paradis qu'il est divin de t'aimer au quotidien.
 
La terre ne s'érodera pas si l'Amour guide ses pas. Pour toutes ses certitudes et plus encore...
 
Je t'Aime mon ange aux cheveux d'or et aux yeux d'océan où chavire mon navire.
 
Je t'aime tout simplement comme on aime la brise quand le temps est pesant.

 
Bruno LEROY.

12/04/2011

Dieu au sourire d'enfant.

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Dieu est présent dans le sourire d'un enfant,
Il est Amour aussi dans le coeur des grands,
Sera-t-Il écouté de par le Monde ?
Sera-t-Il aimé de façon féconde ?

La réponse est en l'Homme telle une question,
La question est en l'Homme telle une passion,
Il suffit d'ouvrir son âme au vent de l'Esprit,
Il suffit de s'émerveiller aux murmures de la Vie,
De retrouver cet enfant endormi au fond de Soi,
De brûler au feu de son Amour crépitant de Foi,
De vivre en Harmonie avec nos forces et faiblesses.

Car, l'enfant qui s'éveille n'est nullement tristesses,
Mais Joie d'exprimer la Tendresse avec innocence,
D'une âme pure qui ose se reconnaître telle qu'elle est,
Dans les yeux du Dieu vivant au centre de nos réalités,
Avec le regard d'un enfant blessé mais aimé à jamais.

Telle est notre certitude face au Père qui ne saurait,
Nous abandonner quand nos coeurs se confondent,
Dans les bras de Son Espérance intense et profonde.


Bruno Leroy, éducateur de rue

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Aimer la vie et la mort pour s'en émerveiller.

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Dans le froid glacial de vos cœurs,
J'avance sans tituber dans mes rancœurs,
Malgré vos sourires figés aux grimaces commerciales,
J'avance sur les chemins de la pauvreté non vénale,
Dans le soleil de votre cœur,
Je me repose et me réchauffe de mes peurs,
Malgré vos pleurs suintant de détresse,
J'arrête quelques instants pour calmer vos tristesses,
Rien ne pourra me séparer de vous dans les péripéties,
Les affres de l'existence que nous vivons ensemble,
Nous sommes sur le même navire qui souvent chavire,
Malgré ce Monde pourri par votre égoïsme et votre fric,
J'avance pour ne pas sombrer dans vos indifférences,
Je suis infiniment jeune mon âme n'a que cinquante deux ans,
Face à l'éternité je ne suis que poussière d'étoiles,
Dans les mains de Dieu,
Qui se régale de ne jamais me voir vieux.
Les hommes sont des vieillards dans leur tête,
Il ne savent plus s'émerveiller des signes,
Que l'Esprit projette dans la respiration de nos nuits.
Je ne mourrai pas même mon souffle est dans le souffle,
De Dieu en son Esprit.
Et sur la voie lactée je glisserais comme on fait du ski,
Pour s'amuser, s'émerveiller, se renforcer dans cette certitude,
D'aimer la vie ou la mort et de se sentir aimé à l'infini.
 
Bruno LEROY.