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01/02/2007

Change ton regard.

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J'aime tes larmes quand elles sont sources de foi,
Ces cristaux dans tes yeux qui me parlent de toi,
Ces inquiétudes radieuses qui se penchent vers d'autres,
Qui reconnaît enfin l'impuissance de ses fautes,
Nous ne pouvons être sur tous les chemins,
Ceux de la misère nous emmènent au matin,
Tu te souviens de l'aurore de notre Humanité,
Où nous semblions pouvoir nous apprivoiser,
Puis vivre dans ce monde sans mille plaies,
Tu me demandes souvent ce qui fut changé,
Depuis l'aube incertaine de notre destinée.
Je ne sais que répondre face aux blessures,
Du monde qui vit dans ses inextricables tortures,
Sans te parler des intolérances qui tuent et déchirent,
Je ne puis que te dire ma certitude de l'homme bon,
Et que certains combats nous font entrer de front.
Je ne puis que te dire d'essuyer tes larmes,
De cesser tes soupirs aux allures de drame.
Change ton regard sur les hommes et le monde,
Donne-lui ton courage, ton sourire et ta Foi salvatrice
Tu sais l'Amour est plus puissant qu'une bombe,
Donne lui cette joie comme un feu sans artifices.
Petit Homme...
Bruno LEROY.

17:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/01/2007

DANS LE SILENCE DU MATIN NAISSANT.

Chers Amis ( es ),
Ce modeste poème pour rendre un dernier Hommage à Mon Oncle décédé ce Dimanche Matin à six heures des suites d'une longue maladie.
C'est la formule habituellement employée et pourtant je considère que cette maladie envoie nos êtres chers un peu trop rapidement au Paradis.
Je te dis Merci, Michel Bracke, pour ta vie droite de travailleur et surtout, tes combats inlassables en faveur de ses mêmes travailleurs, souvent exploités.
Tu es entré par la grande porte des cieux pour les graines de Tendresse que tu as semé sur Terre !
C'est en cela que je crois comme tu le croyais aussi...
Ne faisons pas mentir Dieu par des larmes de crocodiles inutiles même si tu nous manques déjà.
Je pleure en toi et cela ne se voit pas.
J'espère en Toi et cela se ressent.
Que veux-tu, la Foi ne s'éteint pas un matin par une larme de chagrin. Elle donne l'Espérance pour de meilleurs lendemains.
Elle donne la certitude que tu n'es pas loin...
Ton complice, Bruno.
Il est parti sans faire de bruit,
Dans la paix du matin,
Tu croyais en Dieu Michel,
Tu colores donc son ciel,
Mais notre coeur bat un chagrin,
Celui de l'oncle parti loin,
Trop loin pour devenir accessible,
Il nous reste l'Espérance,
Sans laquelle rien n'aurait sens,
Par-delà nos pleurs silencieux,
Par-delà les souvenirs,
Qui se souviennent sans cesse,
Par-delà nos divergences de pensées,
Et nos homériques engueulades partagées,
Tu ne resteras pas un souvenir,
Mort dans ses draps,
Tu restes vivant en moi,
Toi l'Homme droit et moral,
Le contraire de moi bordélique,
Aux accents trop évangéliques,
Tu étais mon contraire,
Tu étais mon carbone,
Comment pourrais-je écrire désormais,
Sans que le double lise mes mots,
Je sais que tu n'es pas mort, Michel.
D'ailleurs tu respires encore,
Dans le souffle de Dieu,
Tu parles de ta femme,
Ton reflet d'amour,
Et de tes filles que tu veux protéger,
Ne t'inquiète pas, Michel,
Regarde l'Infini et tu nous verras,
Un jour revenir vers Toi,
Car nous devons tous partir,
Pour vivre hors du temps et de l'espace,
Là où les artères ne vieillissent jamais.
A...Dieu, Michel restes où tu es,
On se retrouvera dans les bras de l'éternité,
Et les autres pleureront pensant,
Que nous les avons quittés,
Alors, que nous n'avons jamais été aussi prêt,
De leur Vie qui doit continuer d'honorer,
Ses combats et sa beauté...
Un jour je viendrai, Michel,
T'embrasser pour te dire combien je t'aimais.
Bruno LEROY.

13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/12/2006

RÊVES D'ENFANT.

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Il me souvient des lumières d'antan,
Où Noël venait en scintillant,
Comme une étoile dans mon ciel d'enfant,
Il me souvient des présents élémentaires,
Des petites voitures qui roulaient nos rêves,
Le sourire de mes Parents qui marquaient la trêve,
Celle de mes pressions aux noirceurs scolaires,
Il me souvient de ne croire qu'en Dieu,
Pus au père Noël,
Ce vieux barbu voleur de l'argent de mes parents,
Il me souvient des prières inventées au frais matin,
Pour que la soirée dure une éternité,
Un sempiternel refrain de joies partagées,
Il me souvient d'aimer le monde et ses chagrins,
Déjà cette blessure jamais cicatrisée,
Il me souvient de la messe à minuit,
Quand les lumières parlaient de Tendresse sur Terre,
Il me souvient de toutes les méditations sans réponses,
Il me souvient de mon désir d'entrer au séminaire,
Pour chanter l'Amour toute ma Vie durant,
Il me souvient de mes oncles et mes tantes,
Désormais sous la terre pour se cacher,
Et m'inventer de nouveaux mystères,
Il me souvient ce soir là que jésus parlait,
Dans mon coeur d'enfant où ruisselaient,
Les éclats de sa naissance de nouveau bébé,
Qui viendrait changer le monde et ses plaies,
Et je sentais déjà qu'Il avait besoin de nos bras,
Il me souvient de ce silence intérieur,
Qui faisait naître des mots issus du coeur,
Il me souvient du Paradis dans l'aujourd'hui,
Celui que je vis maintenant au milieu des blessés,
Il me souvient de cette Espérance jamais abandonnée,
Tous les souvenirs construisent le présent,
Et vos souvenirs reflètent ce que vous êtes maintenant,
Vous souvenez-vous de ces journées,
Où l'avenir nous imaginait,
Noël ce n'était pas hier c'est le présent,
Qui renaît chaque instant,
Pour nous faire vivre l'aridité du vent,
Ce souffle qui invente notre vie,
Simplement en le suivant et en l'aimant,
T'en souviens-tu maintenant de cet enfant,
Qui pensait devenir grand,
Et qui n'est qu'une étoile dans le firmament,
Parmi tant d'autres pour créer une société Humaine,
Vraiment...
T'en souviens-tu de tes rêves d'enfant,
Et les vis-tu dans le regard du Temps ?
Bruno LEROY.

11:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/07/2006

L'AMOUR A MORT.

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Je sais ton enfance fut un désert suintant de souffrances,
Tes sentiments le monde proche n'en avait connaissance,
Tes yeux cherchaient dans l'azur les raisons d'un amour,
Je sais toutes tes blessures jamais cicatrisées un seul jour,
J'ai vu tes larmes de sang couler sur les berges sans retour,
Pour toi, le présent était toujours la mort telle une compagne,
Te souviens-tu de nos rires dans les champs de la campagne,
Te souviens-tu des lèvres du vent qui embrassaient nos visages,
Comme la mer  spumeuse vient se reposer le long du rivage,
La vie était en ton sourire une promesse d'éternité inachevée,
Alors, pourquoi avoir précipité le temps avant qu'il ne te trouve,
A dix huit ans les rêves sont toujours présents pour inventer,
Les heures, les jours et sûrement les années qui viennent te créer,
Je t'avais expliqué mes combats contre la bêtise humaine intolérante,
Mes  homériques colères contre les jugements hâtifs que tu entendais,
Oui, je gueulais contre cet esprit de mort devenu culture flagrante,
Contre cette indifférence qui atteint des sommets jamais égalés,
Depuis que tu as décidé de mettre treize étages de vide dans ta vie,
Les jours semblent encore plus vides qu'autrefois, sans toi...
Tu désirais la mort comme une amie qui t'aimerait dans tes cris,
Ton corps n'était plus qu'un amas d'os broyés qui semblait me regarder,
J'ai fermé tes yeux comme pour te rendre à ton éternel destin,
Tu fais partie de ces nombreux jeunes que j'ai enterré avec tant de peine,
De ceux pour qui la vie n'aura été qu'un berceau de  rancunes et de Haine,
Tu sais, je gueule encore contre la connerie et ce jusqu'à ma mort aussi,
Mes combats sont plus vifs depuis que ton feu s'est éteint dans mes yeux,
L'Espérance demeure en moi comme une source claire et limpide d'Amour,
Je me bats pour les autres jeunes afin qu'ils ne meurent pas de mépris,
C'est l'ultime sens que j'ai donné à ma vie avec l'aide d'un Dieu épris,
D'une tendresse incommensurable à tel point que je devine dans ton vide,
La douce musique venant de ton bonheur de n'être plus au creux de la vague,
Dis-moi mais dis-moi que tout cela n'est que vaste blague !
Il me faut continuer mon chemin de mendiant ou d'apôtre comme tu voudras,
Mais, il me faut persévérer pour que d'autres ne se tuent pas,
Je t'en fais le serment mon existence est vouée à vous jeunes mal aimés,
Qui cherchaient dans le regard franc et direct de l'adulte une raison d'exister.
A Dieu, Christian du haut de tes treize étages tu as rencontré le Dieu vivant,
Moi, je cherche d'autres survivants auxquels donner la splendeur d'un chant,
Le sens de vivre autrement que dans une société de cons et d'indifférents,
Il est des gens de coeur sur cette terre et j'en connais la lumière,
Je continue mes combats avec vous à la vie à la mort loin des enfers,
Loin des drogues qui vous laissent le cul par terre et la tête au cimetière,
Rien ni personne ne m'empêchera de vivre au coeur de votre misère.
Bruno LEROY.
Éducateur de rue.

13:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : spiritualite-de-la-liberation, chritianisme |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/06/2006

IL EST SI SIMPLE DE DIRE BONNE FÊTE PAPA !

BONNE FÊTE PAPA.
IL EST SI SIMPLE DE DIRE BONNE FÊTE PAPA !
Pauvres mots qui cherchent leurs mesures,
Il ne savent plus en leur pauvreté,
Exprimer les sentiments en simplicité,
Tant de lettres se bousculent et se raturent,
Dans la tête du poète rêveur de fioritures,
Les phrases se fracassent sur les murs,
De la pensée qui tourne dans ses idées,
Et pourtant il est si simple de dire ordinairement,
Des mots limpides que secrètement l'on attend,
Des émotions qui explosent telles des gerbes de feu,
Pour souhaiter avec le coeur ce que le sang contient,
Pour se livrer tel le soleil dans la fraîcheur du petit matin,
Dire en quelques sons des instants radieux et heureux,
Oser poser un regard sur un Papa qu'on aime,
Que ce soit la Fête ou d'autres jours de semaine,
Papa je sais que je t'Aime plus loin que tous les océans,
Plus loin que l'Univers et même la simple douceur du vent,
Et tu sais aussi que mon Amour pour Toi est sans frontières,
Alors pourquoi ne pas le dire le jour de cette Fête des Pères,
Pourquoi le taire puisque les gestes et regards ne trahissent pas,
La  Vérité de l'âme quand mes lèvres te disent bonne Fête Papa !
Bruno LEROY.

10:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/05/2006

Face à la mer...

Face à la mer
Je voudrais mourir le corps face à la mer,
Entendre les gens rire de ce fait divers,
Je voudrais entrer dans cet autre univers,
Les yeux retournés au-dedans de moi-même,
Entendre le silence m'inspirer quelques vers,
Goûter à ta Présence une dernière fois,
Pleurer dans les bruits indigestes d'autrefois,
Comme si m'absenter devenait un problème,
Pour l'Humanité qui se fiche de ma peau,
L'amour ne meurt pas quand il est cultivé,
L'amour c'est toi c'est moi en cette éternité,
Je voudrais tant revivre tout ce que j'ai raté,
Et puis, je me dis qu'il est venu ce souffle,
S'arrêter au bon moment de ma vie,
Les combats sont finis terminés à jamais,
Les souffrances aussi sont en plein trépas,
Que reste-t-il désormais de moi et des années ?
Des joies exprimées au printemps de nos rêves,
Des fleurs parfumées qui n'en finissent pas de mourir,
Des illusions devenues réalités dans les bras du désir,
Je voudrais mourir les yeux ouverts face à l'enfer,
Et dire au diable que la Vie est belle, trop belle,
Au point d'en mourir...
Quand Dieu ne répond pas aux prières suppliantes,
Quand nos cris restent désert au pays de l'absente,
Je ne veux plus mourir car trop d'oiseaux chantent,
Leurs mélodies font rire et apaisent nos âmes,
Le soleil fait du charme aux nuages trop lourds,
Je ne veux que vivre dans l'Amour,
D'un Dieu poète ou troubadour aux tempos rock,
Comme un chanteur revenu sur la scène perdue,
Je veux revenir à la douceur de vivre,
Et ces cruels combats qui nous veulent libres,
Je veux revenir aux prières d'autrefois, aux cantiques,
A cette introspection qui met la vie en musique,
Je voudrais te revoir un instant dans mon miroir,
Et le briser au moment où tu apparais,
Pour tuer le temps et tuer la mort des souffrants,
Oh ! Satan ne vient pas mettre tes doigts dans les miens,
Je les briserai sans pitié pour tes supplices d'esclave,
Je suis à Dieu désormais et rien ne saurait me faire trembler,
Depuis ma tendre enfance je lui ai donné mon existence,
Et depuis mes journées même dans leurs noirceurs,
Ont la saveur des incandescences du bonheur,
J'ai donné sens à ma présence sur cette terre,
En laissant mon esprit glisser dans les doigts,
De la divine Providence qui me procure des joies,
Par-delà toutes souffrances perdues d'avance,
Je veux vivre sempiternellement dans ce regard,
D'Amour que Dieu Seul peut donner,
Et faire de ma mort une immense farce,
Qui fera partir ma chair en fumée,
Juste pour impressionner les spectateurs,
Qui verront sur mes lèvres ce sourire,
Narquois de l'homme qui s'en va,
Vers d'autres chemins et d'autres destinées,
Rien à craindre quand on se sent aimé,
Jusqu'au bout de soi-même,
Suprême sagesse d'une pensée réfléchie,
Aux profondeurs d'une nouvelle philosophie
Celle de Jésus-Christ et de son message de vie,
Tu sais la Foi est une expérience dont on ne revient,
Si tu fais cette rencontre même la mort ne sera rien.
Bruno LEROY.

18:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/04/2006

HEUREUX ANNIVERSAIRE PAPA !

Modeste poème écrit pour mon père à l'occasion de son Anniversaire le 3 Avril, il aura 77 ans.
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Mes mots coulent sur le papier comme l'eau fraîche,
Des années qui incrustent sur les rochers les dates,
Passées et qui ensoleillent encore mes journées,
De mes premiers pas d'enfant dont je n'ai souvenance,
Tu me rassuras pour marcher loin des convenances,
En tes bras je savais la force de certitudes que tu déployais,
Tu es le rocher sur lequel repose mes pauvres pieds,
Tu es la tolérance d'un homme qui sait toujours aimer,
D'ailleurs ne m'as-tu point influencé dans cette volonté,
De vouloir aimer avec respect tout être rencontré,
Je pense bien que ton sang coule dans mes veines,
Et qu'on se ressemble dans les sentiments que l'on traîne, 
Dans les rires, les émotions nous sommes des miroirs,
Qui nous regardons en construisant tous deux notre histoire,
Nous ne sommes point des clones mais des âmes qui s'étonnent,
De vivre sur cette terre que les fleurs enchantent et parfument,
Ces parures de ton jardin que tu aimes tant faire s'épanouir,
Au vent de tes efforts et de tes connaissances tels des enfants,
Des traces que les arbres laisseront dans l'espace de tes champs,
Depuis des lumières nous faisons des rencontres et découvertes,
De nos passions communes que nous exprimons sans retenues,
Nos rires sonores et honorent notre joie de vivre et de se voir,
Nos valeurs se rejoignent dans cette éducation inculquée,
Au matin de ma naissance puisque tu étais là pour me contempler,
Certes, les saisons passent mais ne rident pas ton visage,
Même si tes cheveux inspirent les neiges éternelles de ton âge,
Peu importe tu as toujours la jeunesse de tes vingt ans,
Puisque l'amour guide tes pas contre le mauvais temps,
Papa, n'est-ce point le premier cri que je prononçais autrefois,
N'est-ce point toujours le même que je dis en ces jours,
Et que je dirais longtemps comme un mot hors des vents,
Tu as la vigueur d'un jeune qui n'a pas encore vieilli,
Un jeune toujours attentif à ses rêves qu'il désire réaliser,
Je ne sais pas quel secret autre saurait te rendre plus jeune,
Tu sais t'émerveiller face aux bourgeons que le printemps,
Fait craquer uniquement pour que tu renaisses doucement,
Des hivers froids et pesants que tu n'aimes pas vraiment,
Tu préfères les éclats de lumière dans la brume éphémère,
Le sourire du soleil à l'aurore de tes matins dans le jardin,
Tu préfères courir dans l'herbe aux senteurs de rosée,
Plutôt que constater que les arbres ont froid sous la gelée,
Tu aimes ce qui est beau et clair comme une respiration,
De l'air dans les poumons des fleurs quelles soient soucis,
Ou pensées elles embaument de couleurs ton jardinet.
Tu m'as donné sans le savoir ce goût de vivre l'espoir,
Que demain sera encore plus somptueux qu'aujourd'hui,
Pourtant beau et pourrait se montrer sous de meilleurs attraits,
Toutes les valeurs qui habitent en mon coeur sont de toi,
Elles sont aussi solides que le chêne qui élève les forêts,
Et ce désir de voyager sans cesse pour comprendre,
D'autres peuples, d'autres cultures, je te le dois aussi,
Nos esprits nomades ont faits de nous des êtres tolérants,
Sachant mirer les différences telles des richesses sans inconvénients,
Combien de choses ne m'as-tu point appris sur cette terre,
D'abord ne jamais trahir un individu devenu cher,
Puis ne pas ruminer la rancune tel un bougre face à la mer,
Et surtout cette incommensurable force d'aimer envers tout,
Même si cela doit créer des hommes bouffés parce que jaloux,
Tu m'as donné la vie en apprenant à l'aimer jusqu'à l'infini,
Et pour cela Papa je ne peux que te dire un grand merci.
L'année prochaine je t'écrirai encore ce que tu es pour moi,
Dans l'écrin de ton âme je dépose la mienne,
Pour te dire du tréfonds  de moi que je t'Aime,
Et te souhaite un Anniversaire à la hauteur de tes attentes,
Joyeux Anniversaire Papa et que cette journée chante,
Un Hymne à l'Amour tant mérité pour ta présence aimante,
Que cet Anniversaire ait le charme d'une renaissance,
Je t'Aime et je t'aimerai comme au jour de ma naissance,
Mais aujourd'hui c'est toi qui naît au fond de nos yeux,
Pour te souhaiter un Anniversaire des plus Heureux !
Bruno LEROY.

20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

IL EST MORT...

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Il est mort un matin de pluie,
Dans les mains de ses nuits,
Il est mort sans faire de bruit,
Sans l'ombre d'un geste, d'un cri,
Il est mort les yeux tournés vers demain,
Embrassant les couleurs de son destin,
Il est mort dans un sourire soulagé,
Avec cette face illuminée,
D'un feu intérieur qui le brûlait,
Il est mort entièrement enchanté,
Laissant sur ses lèvres des chants,
Des poèmes et d'étranges rêves,
Il est mort plus lumineux que les cieux,
Oui, il est bien mort l'homme que j'étais,
Ce vieil homme aura tout pardonné,
Par amour de la vie il s'est donné,
Aux plus petits aux plus blessés,
Il mort pour renaître dans une dimension de l'être,
Où la Tendresse envers soi éclabousse les autres,
Il est mort cet égoïste qui ne pensait qu'à ses pensées,
Il est bien mort cet homme d'autrefois que je n'aimais,
Il me fait chavirer cet homme d'aujourd'hui,
Que j'aimerai toute ma vie s'il demeure à mes côtés,
Par souci de fidélité aimante à propager dans l'Humanité.
Bruno LEROY.

14:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/02/2006

BONNE St VALENTIN MON AMOUR...!

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Mon Amour,
Dans la pureté de tes yeux j'ai découvert la source,
Où baigner mon Bonheur au sein de notre Amour,
Fleurs épanouies qui parfument les jours,
Tels des rêves enfouis au regard de velours,
Nos sentiments chaque jour se ressourcent.
Demain sera plus magnifique qu'aujourd'hui,
Puisque nos mains ne lâcheront jamais le destin,
Construit dans la tendresse de nos nuits,
Invincibles par ce respect à jamais déposé,
Sur nos corps aimants sans ressentiments,
Comme les vagues puissantes et nacrées,
Qui au long du chemin portent leurs fruits.
Aujourd'hui la Saint Valentin m'étourdit,
Demain elle me donnera raison de mes passions,
Les jours et les nuits ensoleillent ma Vie,
Depuis des années que tu existes à mes côtés,
Je sais que le printemps est toujours de saison,
Puisque l'Amour est un art qui sans cesse se crée,
Dans le jardin des magiciens et des fées.
Bonne Fête de St Valentin Toi qui m'as fait,
Tel que je suis désormais en mon être entier,
Car sans toi je ne serai que la moitié de moi.
Triste vie que ce vide à vivre de toute éternité.
Je t'Aime plus que mes mots ne sauraient,
Dire sans éprouver quelques sanglots de leurs limites,
Pauvres phrases qui valent moins que le silence,
Puisque l'Amour se vit avant de se dire,
Et les gestes parlent plus que tous mes délires,
Demain n'aura pas l'aspect d'un navire qui chavire,
Mais l'étoile scintillante de notre joie sempiternelle,
Qui chaque jour s'étire pour retrouver le soleil.
Je t'Aime...Et c'est peu dire....!
Bruno LEROY.

11:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/11/2005

POURQUOI TOUTES CES LARMES ?

Pourquoi ce matin ton coeur pleurait,
En cette immense peur d'exister,
Pourquoi ces larmes salées,
Alors que Dieu est à tes côtés,
Le doute est aussi une histoire d'amour,
Il ne lâchera jamais ta main même demain,
Celui dont Tu as fais don de ta Vie,
Laisse tomber ce futile chagrin,
Il a souffert pour Toi de ton manque,
De Foi et de certitudes à aimer,
Les fleurs s'épanouissent même dans ses déserts,
Pourquoi ces jeunes qui meurent d'indifférence,
Te font porter une peine sans raison,
Pourquoi tes colères sont-elles toujours de passion,
Pourquoi cette impression de n'être point compris,
Par tes contemporains que tu aimes à la folie,
Pourquoi toutes ces questions te reviennent,
Tel un coup de couteau dans tes illusions,
Pourquoi le fonctionnement du monde,
Ne tourne plus comme tu le désirais,
Pourquoi ne veux-tu point te poser,
Comme les autres le font pour ne pas s'inquiéter,
Pourquoi ton esprit est empli de regrets,
L'impression d'avoir vécu pour personne,
De n'être plus qu'un pâle fantôme,
Homme de peu de Foi je t'Aime,
Et c'est ma raison de te faire vivre à fond,
Loin des superficielles visions d'un autre temps,
Je suis de toutes éternités,
Avant de pleurer il suffisait de me parler,
Je suis là pour écouter ton âme gémir,
Et te donner l'Espérance qui donne la Force,
De vivre en assumant toutes tes fautes,
Tes déraisons, tes coups de gueule.
Tes combats contre les Injustices,
Sont les miens aussi...
Alors, je t'en prie ne pleure plus,
L'avenir commence aujourd'hui,
C'est ainsi que je l'ai voulu,
Sois mon combattant d'Amour,
Et le monde sera splendeur plus que chagrin.
Crois-moi !
Bruno LEROY.

13:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |