23/01/2014
NOTRE MONDE A BESOIN DE TÉMOINS !
20:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/01/2014
DIEU EST DANS LA RUE.
Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort. Sans s’étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.
Sous la lentille du microscope, devant la table d’opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l’au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ.
Et dans les cris de l’art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d’artiste, il entend le Christ et il pénètre l’angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d’un plus haut idéal, d’une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.
Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.
Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n’ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L’homme n’a pas d’autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c’est la même douleur, le même travail.
L’Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c’est une fumisterie ; c’est une insulte que nous adressons au ciel. Et n’est-il pas vrai qu’il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s’occupent davantage de l’amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ? Apprends d’abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c’est que les faire dans la présence de Christ !
Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.
Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.
Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.
Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.
Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.
Pour que les oeuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu’elles soient bonnes, il faut qu’elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.
Il veut que tout ce que nous Lui offrons d’humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu’ils soient acceptables à Ses yeux.
Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?
Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais. Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.
Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.
Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.
Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.
Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.
Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi.
Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi. Il vit dans la rue de mon coeur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.
Bruno LEROY.
19:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/11/2013
J'AI APPRIS DE LA VIE.
J’ai appris… que plus on approche de la fin, plus ça va vite.
J’ai appris… qu’on doit se réjouir que Dieu ne nous donne pas tout ce qu’on lui demande.
J’ai appris… que l’argent n’achète pas la dignité.
J’ai appris… que ce sont les petites choses qui signifient le plus.
J’ai appris… que sous la carapace de chaque personne se trouve quelqu’un qui a besoin d’être apprécié et aimé.
J’ai appris… que le Seigneur n’a pas tout fait en un seul jour, comment le pourrais-je ?
J’ai appris… que d’ignorer les faits ne change pas les faits.
J’ai appris… que d’en vouloir à quelqu’un lui permet seulement de continuer à te faire mal.
J’ai appris… que c’est l’amour et non le temps qui guérit tout.
J’ai appris… que pour croître je dois m’entourer de gens plus brillants que moi.
J’ai appris… que chaque personne que je rencontre mérite d’être accueillie par un sourire.
J’ai appris… que personne n’est parfait jusqu’à ce que je tombe en amour avec.
J’ai appris… que la vie est difficile, mais que la force de Dieu en moi est supérieure.
J’ai appris… que les opportunités ne se perdent jamais : quelqu’un saisira celles que je manque.
J’ai appris… que si tu t’adonnes à l’amertume, le bonheur fuira loin de toi.
J’ai appris… que j’aurais aimé dire à ma mère que je l’aimais avant qu’elle ne disparaisse.
J’ai appris… que mes paroles devraient être douces et tendres, parce que je pourrais avoir à les regretter demain.
J’ai appris… qu’un sourire est une façon économique d’améliorer mon apparence.
J’ai appris… que lorsqu'un nouveau-né tient ton petit doigt dans son petit poing, que tu es accroc pour la vie.
J’ai appris… que tous veulent être au sommet, mais que le bonheur et la croissance personnelle se trouvent dans notre intériorité en union avec l'aimé*.
Bruno LEROY.
* Expression biblique pour nommer le Christ.
13:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/10/2013
ENVOYEZ VOS LOUANGES D'AMOUR HUMAIN.
Très haut tout puissant, Bon Seigneur, à Toi sont les louanges (St François d'Assise)
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15:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/03/2012
UN MESSAGE QUI PARLE AU COEUR.
11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ADOS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/02/2012
LETTRE A L'ENFANT QUE JE N'AURAI JAMAIS.
13:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/01/2012
UNE PAROLE DE VIE QUOTIDIENNE.
20:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/11/2011
LA LIBERTÉ SPIRITUELLE.
La liberté spirituelle parfaite est une impossibilité absolue de mal choisir. Lorsque tout ce que nous désirons est vraiment bon, et que le choix que nous faisons non seulement tend vers le bien, mais l’atteint, nous sommes libres parce que nous faisons tout ce que nous voulons, et que chaque acte de notre volonté aboutit à une parfaite exécution.
La liberté ne consiste donc pas à établir une sorte d’équilibre entre nos bons et nos mauvais choix, mais à aimer et accepter ce qui est vraiment bon, à détester et à refuser ce qui est mauvais, de sorte que tout ce que nous faisons est bon et nous rend heureux, et que nous refusons, repoussons et ignorons tout ce qui pourrait nous conduire au malheur, aux illusions et aux peines. Seul l’homme qui a rejeté si complètement tout mal qu’il est incapable de le désirer est complètement libre. Dieu, en qui ne se trouve absolument aucune ombre ou possibilité de mal ou de péché, est infiniment libre. En fait, Il est la Liberté. Seule Sa volonté est indéfectible. Toute autre liberté peut se tromper et se détruire par un choix erroné. Toute véritable liberté est un don surnaturel de Dieu, une participation à Sa propre Liberté essentielle par l’amour qu’Il inspire à nos âmes, en les unissant à Lui d’abord par l’accord total, puis par l’union transformante des volontés.
L’autre liberté, la prétendue liberté de notre nature, c’est-à-dire l’indifférence à l’égard de choix bons ou mauvais, n’est qu’une disponibilité attendant d’être transformée par la grâce, la volonté et l’amour surnaturel de Dieu.
Tout bien, toute perfection, tout bonheur, se trouvent dans la volonté de Dieu infiniment bonne, parfaite et sainte. Et comme la véritable liberté n’est que la possibilité de désirer et de choisir, toujours, sans erreur, sans défaillance, ce qui est bon, la liberté ne se trouve que dans une union et une soumission parfaites à la volonté de Dieu. Si notre volonté suit la sienne, elle atteindra le même but, jouira de la même paix et sera remplie de même bonheur infini. Aussi la définition la plus simple de la liberté est-elle celle-ci : être libre, c’est faire la volonté de Dieu. Résister à Sa volonté, ce n’est pas être libre ; il n’y a pas de vraie liberté dans le péché.
Il existe certains avantages dans ce qui entoure le péché -dans les péchés de la chair il y a par exemple les plaisirs de la chair. Mais ce ne sont pas ces plaisirs qui sont mauvais. Ils sont bons, voulus par Dieu, et même lorsqu’on en jouit contre la volonté de Dieu, Il permet cependant cette jouissance. Mais bien que ces plaisirs, en eux-mêmes, soient bons, c’est la volonté qui les recherche dans des circonstances contraires à la volonté de Dieu qui devient mauvaise. Et comme cette direction de la volonté est mauvaise, elle n’atteint pas la fin qu’elle se propose. C’est pourquoi ne trouve-t-on finalement aucun bonheur dans le péché.
Imbéciles que nous sommes ! Nous avons fait, en réalité, ce que nous ne voulions pas faire ! Dieu nous a laissé le plaisir, parce que telle était Sa volonté : mais nous avons négligé le bonheur qu’Il nous destinait en plus du plaisir, ou peut-être le bonheur plus profond qu’Il voulait nous donner sans le plaisir, et qui le dépassait de beaucoup !
Nous avons mangé l’écorce et jeté l’orange. Nous avons gardé le papier qui n’était qu’un emballage, et nous avons jeté l’écrin, la bague et le diamant. Et maintenant que le plaisir -qui a toujours une fin- est terminé, nous n’avons pas le bonheur qui nous aurait enrichis pour toujours. Si nous avions pris (ou refusé) le plaisir comme Dieu le voulait pour notre bonheur, nous aurions encore ce plaisir en même temps que notre bonheur ; il ne nous quitterait pas et nous accompagnerait partout, dans la volonté de Dieu que nous aurions accomplie. Car un homme sain d’esprit ne peut jamais regretter sérieusement un acte fait consciemment, en union avec la volonté divine.
La liberté est donc un talent donné par Dieu, un instrument de travail, l’instrument qui nous permet de construire nos vies, notre bonheur. Ne sacrifions jamais notre véritable liberté, car y renoncer c’est renoncer à Dieu même. Ce qu’il faut sacrifier, c’est la fausse spontanéité du caprice, la pseudo- liberté du péché. Nous devons défendre notre liberté au prix même de notre vie, car c’est ce que nous avons le plus précieux. C’est elle qui fait de nous des personnes ressemblant à l’image divine. L’Église, société surnaturelle, a, comme principale mission, de préserver notre liberté spirituelle d’enfants de Dieu. Combien peu le comprennent !
Bruno LEROY.
17:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/10/2011
OFFRIR LES INSTANTS DE SA VIE.
Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort.
Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri. Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermé la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix. Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes. Ou leur indifférence.
Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir.
Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie !
12:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/07/2011
LA RECONNAISSANCE DU BÉNÉVOLAT.
10:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |