15/12/2010
ACCUEILLIR LA VIE.
« En toute condition, soyez dans l’action de grâces. C’est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus » (1 Th 4, 18). Cette exhortation de saint Paul aux Thessaloniciens reprend l’invitation si fréquente à la louange que nous trouvons dans les Psaumes : « Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse en ma bouche » (Ps 34, 2). L’action de grâces n’est pas une forme de prière à pratiquer seulement de temps en temps ; elle doit devenir une attitude de cœur, une disposition de vie, une manière de nous positionner dans l’existence.
Je suis très frappé par le fait que, dans l’évolution de notre culture, l’homme occidental a de plus en plus tendance à se positionner dans une attitude de victime. On passe son temps à se plaindre, à exiger, à revendiquer. Comme il n’y a plus de foi et de confiance en Dieu, toute difficulté et toute souffrance est vécue comme une anomalie, voire comme une injustice. On rêve d’une vie de gratifications permanentes, sans souffrances et sans combats. On n’accepte aucune douleur, et chaque fois que l’on est touché par une épreuve, on cherche quelqu’un à accuser, à qui faire porter la responsabilité et à qui faire payer sa souffrance. On l’a bien vu en France. À la moindre inondation ou canicule, c’est une levée d’accusations et de réclamations contre le gouvernement qui n’a pas fait ce qu’il aurait dû faire pour prévenir le fléau. Comme si l’État avait le devoir et la possibilité de garantir à tous les citoyens une existence sans problèmes et devait assurer le bonheur de tous ! Quel infantilisme !
Ce type d’attitude est évidemment très destructeur pour la vie sociale. Au lieu de mettre à la base des relations humaines une disposition d’acceptation et de confiance, on instille partout le poison de la méfiance et de la revendication. Pour rester dans le domaine médical, il est bien sûr légitime de protéger les patients et de demander justice à des médecins qui, de manière consciente et grave, ont été négligents, mais exiger d’eux l’infaillibilité relève de l’infantilisme. Ils finiront par ne plus vouloir exercer la médecine, et personne n’y gagnera, surtout pas les malades !
La louange et la gratitude sont un grand remède à ce positionnement victimaire et destructeur que je viens de décrire. Elles nous amènent à nous situer face à la vie dans une attitude tout autre : au lieu de réclamer, de nous plaindre, de revendiquer, elles nous conduisent à accueillir avec confiance la vie telle qu’elle se présente, même avec son poids de douleur et de difficultés. Elles nous évitent de nous enfermer dans une attitude accusatrice envers ceux qui nous déçoivent ou nous font souffrir, à chercher en permanence des boucs émissaires sur qui décharger nos ressentiments et nos amertumes. Elle nous fait comprendre qu’il ne s’agit pas d’abord de « changer la vie », selon le slogan illusoire d’un certain parti politique il y a quelques années, mais de changer notre attitude face à la vie. Passer de la peur, de la méfiance, de l’accusation… à l’acceptation et à la confiance. Accueillir avec foi la vie comme un don, même si elle se présente différente de nos attentes. Si nous pratiquons cette confiance, nous ferons bien vite l’expérience qu’en fin de compte, la vie réelle est bien plus belle et riche que la vie dont nous rêvons dans nos attentes irréalistes !
Il y a là un principe spirituel fondamental, dont nous trouvons l’expression dans l’évangile. Jésus prononce cette parole mystérieuse : « À celui qui a on donnera, à celui qui n’a pas on enlèvera même ce qu’il a ! » (Lc 19, 26). Le Christ énonce ainsi une des lois les plus importantes qui gouverne l’existence humaine : à celui qui se met dans une attitude de revendication, de mécontentement, se plaint que la vie ne soit pas ce qu’elle devrait être, la vie se révèlera comme décevante. Par contre, celui qui est heureux de ce qu’il a reçu, qui remercie Dieu pour ce qu’est son chemin recevra encore davantage et sera comblé ; celui qui se plaint de ne pas avoir reçu suffisamment et qui s’enferme dans la revendication sera de plus en plus déçu.
Si la gratitude devient la disposition la plus fondamentale de notre cœur, nous guérirons de bien des amertumes et des déceptions, et nous serons en fin de compte comblés.
Bruno LEROY.
22:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
MALHEUREUX ARTISANS DE VIOLENCES
Cette autre forme de violence qui détruit des rapports humains et blesse comme coups de lance dans la poitrine du prochain. Ho! l’énergie de la langue en rage qui salit les réputations, en ignorant qu’elle propage heurts et conflits à profusion.
Que de réputations tachées, de rapports humains ébranlés. Combien d’espoirs anéantis, de désunions, de cœurs meurtris. Langues gonflées de malveillance, polluant l’air et l’existence… Mots méchants, dits jalousement, avec une hostile fréquence, sans réfléchir aux conséquences… tournez-vous la langue en parlant! Langues sales et dévastatrices : vous plairait-il cet exercice?… Répit qui vous reposerait, serait, peut-être, aussi… qui sait, un bain de source d’eau bénite pour purger des tas de mites enfouies au fond de votre cœur appesanti par la lourdeur de la bassesse qui l’habite. Allez, à l’eau et au plus vite!
Pour les victimes : L’amour vous aime. Votre souffrance n’est pas vaine. Je l’ai souffert et dépassée, en vivifiant mon cœur blessé, dans l’air du large et le pardon. L’amour est fort lorsqu’il est bon.
Ce que je dis n’est pas facile mais Dieu rend chaque effort utile. D’abord, utile à notre espoir, qu’il s’éloigne du désespoir. Utile aussi aux langues sales, trop à court d’épine dorsale pour se sauver. L’humain retour de la compassion dans l’amour.
Ils sont si malheureux dans l’âme les artisans de la violence, sous quelque forme que ce soit. Prier pour eux… c’est bon pour soi.
Bruno LEROY.
22:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/12/2010
J'AI DÉCOUVERT LA SOURCE.
Dans la pureté de tes yeux j'ai découvert la source,
Où baigner mon Bonheur au sein de notre Amour,
Fleurs épanouies qui parfument les jours,
Tels des rêves enfouis au regard de velours,
Nos sentiments chaque jour se ressourcent.
Demain sera plus magnifique qu'aujourd'hui,
Puisque nos mains ne lâcheront jamais le destin,
Construit dans la tendresse de nos nuits,
Invincible par ce respect à jamais déposé,
Sur nos corps aimants sans ressentiments,
Comme les vagues puissantes et nacrées,
Qui au long du chemin portent ses fruits.
Les jours et les nuits ensoleillent ma Vie,
Depuis des années que tu existes à mes côtés,
Je sais que le printemps est toujours de saison,
Puisque l'Amour est un art qui sans cesse se crée,
Dans le jardin des magiciens et des fées.
Sans toi je ne serai que la moitié de moi.
Triste vie que ce vide à vivre de toute éternité.
Je t'Aime plus que mes mots ne sauraient,
Dire sans éprouver quelques sanglots de leurs limites,
Pauvres phrases qui valent moins que le silence,
Puisque l'Amour se vit avant de se dire,
Et les gestes parlent plus que tous mes délires,
Demain n'aura pas l'aspect d'un navire qui chavire,
Mais l'étoile scintillante de notre joie sempiternelle,
Qui chaque jour s'étire pour retrouver le soleil.
Je t'Aime...Et c'est peu dire....
Bruno LEROY.
11:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
CES CHRÉTIENS PATHOLOGIQUES.
11:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/11/2010
LA POÉSIE EST LIBERTÉ DE L'ESPRIT.
Les mots véhiculent les pensées et la poésie permet de dévoiler la Beauté suggestive de l'âme ainsi, nous pouvons élever notre esprit et nous défaire progressivement de la grisaille qui aveugle parfois notre regard. Les poètes sont les prophètes qui annoncent par la subtilité du langage et de l'expression, que le monde a encore des raisons d'espérer et que la splendeur des tréfonds du cœur demeure à jamais. En effet, la poésie est éternelle pour ceux et celles qui savent aimer la Vie afin de lui redonner son Harmonie originelle. La poésie sera toujours une source d'Espérance intarissable dans laquelle les Hommes puiseront la fraîcheur d'exister et le sens de l'émerveillement, sans toutefois se dessaisir de la Réalité.
La vraie poésie se moque de la poésie. La poésie est toujours quelque part. Vient-elle à déserter les arts, on voit mieux qu'elle réside avant tout dans les gestes, dans le style de vie, dans une recherche de silence intérieur. Partout réprimée, cette poésie là fleurit partout. Brutalement refoulée, elle consacre les émeutes, épouse la révolte, anime les grandes fêtes sociales.Nous avons besoin de ce silence qui nous parle car, nous vivons dans une société de bruit et sommes submergés par le tapage haute fidélité.
Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération.Seuls la détiennent ceux qu'une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d'individu.La conscience du présent s'harmonise à l'expérience vécue comme une sorte d'improvisation. Au contraire, la pensée qui s'attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c'est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.
Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l'entrave, l'abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu'elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C'est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.
On le sait, la société de consommation réduit l'art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d'échapper aux aliénations ambiantes en créant l'unité de l'homme et du social où l'expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même.La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l'alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l'esprit de mort n'a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l'art en général nous font côtoyer l'infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l'homme.
Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d'aliénations pathologiques.Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s'inspirer. C'est un homme de partage et d'amour dans la contestation de l'ordre établi, puisqu'il ne supporte pas les embrigadements de l'esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.
12:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/11/2010
PARESSE QUAND TU NOUS TIENS !
Ne permettez jamais à votre émotion de s'évaporer sans effet. Ne vous abandonnez pas à une sorte d'épicurisme spirituel, en vous disant: "Qu'il est doux, qu'il est merveilleux d'être ainsi!" Agissez sans délai, même et surtout si vous n'en avez pas envie. Si dans une réunion de prière Dieu vous a indiqué quelque chose à faire, ne dites pas: "Je le ferai", faites-le.
Prenez votre paresse par la peau du cou, et jetez-la loin de vous! Quand nous soupirons après des moments d'inspiration, la paresse est là, tapie dans notre coeur. Nous voulons faire effort pour atteindre les sommets. Nous devons apprendre à travailler dans la pénombre en nous guidant sur ce qui nous a été déjà révélé. Ne reculez pas, après un premier échec. Allez-y encore! Brûlez les ponts derrière vous, engagez-vous envers Dieu par vos actes mêmes. Ne revenez jamais en arrière, mais allez de l'avant, en vous dirigeant vers la lumière.
20:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., CONSEILS SPIRITUELS., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
NOS TALENTS AU SERVICE DES AUTRES.
En lisant, ce matin, la Bible sur la parabole des talents, je me disais quelle terrible maladie cette timidité qui paralyse certaines personnes. Allez savoir pourquoi des questions comme celles-ci vous viennent en tête après une lecture sur les talents. Peut-être que l’épanouissement des talents doit provenir d’un être épanoui.
Et pourtant, tant d’artistes semblent frustrés et mettent à profit leurs talents. Le secret est qu’ils savent dépasser leurs névroses, leurs barrières. Il savent qu’en eux, fomente un don pour l’écriture ou la musique et se jettent à l’eau malgré les peurs. Dieu nous a tous et toutes octroyés des Dons. Il faudrait savoir dans un premier temps si nous les avons découverts. Et dans un second temps si nous les partageons avec autrui, au sens large du terme. Nous revenons sans cesse sur les mêmes thématiques qui construisent notre vie. Je crois que c’est le mystère de la prière, de nous faire tourner autour de nous mêmes pour revenir au centre, à l’essentiel. Car, le thème de la confiance revient comme une mélodie dans la symphonie du monde. Pour exprimer, exploiter, développer un talent, il faut avoir une solide et ferme confiance en soi. Sinon, nous vivons une frustration sans nom. Et notre existence devient un champs de blé jamais cultivé.
Ma mère avait la passion en étant petite, de devenir danseuse de ballets. Elle suivit des cours et arriva jusqu’au plus haut sommet de l’art de la danse. Puis, une banale visite médicale révéla qu’elle était cardiaque et devait abandonner la danse. Toute sa vie fut une blessure intérieure où elle regretta de ne point mettre son talent au service des autres. Elle exerça ensuite une profession dans la recherche médicale. Malgré, ce métier qui lui donna une certaine notoriété, elle regretta toute sa vie de ne point être danseuse. Elle me répétait sans cesse, presque au quotidien, ma vocation a été contrariée. Je parle d’elle au passé car, elle a rejoint Dieu à l’âge de 52 ans avec ce regret de n’avoir pu exercer son talent. Elle ne comprenait pas que l’on puisse ne pas s’épanouir au soleil des Dons de Dieu. Pour elle, refuser d’exploiter ses talents, c’était refuser d’aimer Dieu.
En effet, Dieu nous fait de somptueux cadeaux et nous les mettons la plupart du temps aux ordures. Quelle belle preuve d’Amour, n’est-ce pas ? Nous refusons ce que Dieu nous offre avec Amour. C’est comme si une de nos meilleures amies venait manger chez nous et offrait un magnifique cadeau dont nous ne prendrions pas la peine d’ouvrir mais de mettre à la poubelle directement. Quelle belle preuve d’amour, n’est-ce pas ? C’est pourtant ce que nous faisons lorsque nous jetons nos dons dans les oubliettes de notre mémoire.
Je parle de tout cela avec aise d’autant que l’éducateur doit être un chercheur, un révélateur de talents. Et les Jeunes en ont des tonnes à revendre. Il suffit de canaliser et de mettre en place leurs projets pour eux, jamais sans eux. L’éducateur qui sait écouter les jeunes ou les moins jeunes a déjà un talent fantastique. Il pourra révéler à l’autre sa part de lumière. Nous pouvons trouver mille excuses pour ne point assumer nos talents. Vous comprenez, c’est mon éducation qui veut que je mène telle vie alors que j’étais fait pour être guitariste ou écrivain. Excuses que tout cela...
Lisez la vie de certains grands personnages de notre histoire, la découverte de leurs talents, les a mis en porte à faux avec leur famille, leurs amis. Mais, ils n’ont jamais pliés sur les tas de mauvaises raisons qu’on leur donnait pour faire autre chose. Et ils sont devenus de grands ou moins grands, peu importe, personnages de notre histoire.Ce qui est merveilleux dans le talent, c’est qu’il doit être partagé pour exister. Dieu a vraiment bien fait les choses. Nous sommes dans l’obligation de partager nos talents au monde afin qu’ils soient reconnus. Un talent cultivé égoïstement est un talent mort. La preuve est là, Dieu-Amour veut que nous travaillons les uns les autres au service du monde. Donc, si nous suivons ce raisonnement, les timides et les personnes qui manquent d’audace devraient prier Dieu pour faire éclore leurs Dons.
Quel mirifique programme de vie, tout se trouve dans cette dimension du sens. Le sens que nous devons donner à notre existence est de cultiver au mieux nos talents. Et là, je plains les personnes athées qui cherchent continuellement un sens à leur vie qu’ils considèrent absurde. Nous chrétiens ( nes ), nous devons découvrir les Dons que Dieu nous donne gratuitement pour faire avancer les autres et la société. Ayons l’audace de ne point refuser ses cadeaux et ouvrons-les pour nous ouvrir au monde. Christ en Ton Amour parfait donne-moi le discernement nécessaire pour découvrir les potentialités que Tu m’as offert pour les donner aux autres. Amen !
Bruno LEROY.
19:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/11/2010
ÉCOUTER BATTRE LE COEUR DES JEUNES.
Le grand drame de notre société est de ne plus comprendre ses jeunes. Je ne peux m’empêcher de me remémorer une histoire survenue. Un père de famille étant Directeur dans une multinationale, avait un Fils auquel il faisait de nombreux cadeaux. C’était une façon pour lui de montrer sa Tendresse.
Le fiston, je l’ai vu arriver un jour dans mon bureau et m’occupant essentiellement de délinquants, je ne comprenais pas sa présence en ces lieux. Il resta une après-midi avec moi sans parler. Puis vint la fin de la journée et je lui demandais ce qu’il voulait. Il me répondit qu’il désirait simplement parler car son père, pris par ses affaires ne l’écoutait pas. Je l’écoutais jusque tard dans la nuit.
Le lendemain, Je décidais d’inviter le père pour lui dire que son Fils manquait d’écoute en dehors de tous les cadeaux offerts. Ce fameux Directeur prit son agenda et tous les arguments pour me convaincre et justifier ses absences. Je lui répondis que ce n’était pas à moi d’évaluer sa présence auprès de son fils mais, qu’il serait bon qu’il lui en parla. Le père ne fit rien de ce que j’avais conseillé et continua sa vie tumultueuse d’homme d’affaires.
Je le revis plusieurs mois après, en larmes. Il venait d’enterrer son fils qui s’était suicidé en laissant ce mot :" tu m’as toujours acheté mais jamais écouté. Je ne suis pas un compte en banque. Je ne peux plus vivre sans ton amour. Adieu papa, moi je t’aimais." Et je pourrais vous en donner de cruelles expériences de ce type que je vis au quotidien. Les écouter, les comprendre, les aimer. Voilà le grand combat que nous devons mener auprès de nos Jeunes.
Nous pensons souvent, à tort que ce sont les familles défavorisées les plus atteintes par ce manque affectif. La blessure du manque d’Amour se montre plus discrète dans les familles riches. Je vous prie de croire que ce père le regrette encore et cela s’est passé, il y a plus de dix ans. Les ados ou enfants sont des personnes et nous n’avons pas le droit d’ignorer leur Humanité.
Nous croyons Aimer et nous n’écoutons pas assez, ou ne comprenons pas ou dévalorisons leurs moindres prétentions à réaliser leurs rêves. Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.
Brisons ces murs de mutisme et d’indifférence. Je vous laisse,il me faut rejoindre les Jeunes blessés de la Vie pour écouter leurs violences, leurs cris, leurs angoisses face à une société qui les considère, juste comme de potentiels consommateurs, pas encore des êtres humains à part entière. Si les éducateurs de rue n’existaient pas, Frères et Soeurs, la police ne suffirait pas à temporiser leurs colères. Il nous faudrait une panoplie de guerrier pour sortir dans la rue. Aimons-les, tels qu’ils sont, et essayons ensemble de comprendre leurs incivilités, non pour les excuser.
Mais, pour agir sur le racines du mal, plutôt que nous lamenter sur leurs violences. Essayons de les Aimer en gestes avec la distance nécessaire qui leur permettra de grandir pour devenir des hommes et des femmes matures. Notre prière nous aidera à trouver les justes attitudes.
Bruno LEROY.
12:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/10/2010
DIMANCHE DE SILENCE INTÉRIEUR.
Le dimanche, jour pour Dieu et pour le prochain : est-ce encore une évidence pour les chrétiens d’aujourd’hui ? Le travail, la vie familiale, les obligations nous poursuivent même le Dimanche. La maladie, la vieillesse, les situations douloureuses ne s’arrêtent pas pour autant. Alors le Dimanche, un jour comme les autres ? Qu’avons-nous fait de nos Dimanches ? Rendons ce jour à son originalité première !
Ne pouvons-nous pas plutôt, ce jour-là, nous recentrer sur l’essentiel de notre vie, à travers tout ce qui la compose ? Et pour le chrétien, l’ Essentiel n’est-il pas le Christ ? Découvrir comment le Christ nous appelle à vivre de Sa vie dans nos occupations quotidiennes.
Mais pour bien le découvrir, il est bon de s’arrêter un peu, de prendre de la distance par rapport au rythme de la semaine.
Réaliser ce que nous fêtons le Dimanche, c’est la Résurrection de Jésus, et qu’Il veut nous faire passer, nous aussi, de la mort à la Vie, de notre égoïsme à l’existence donnée par Amour.
Se rendre compte également que le lieu par excellence où le Seigneur nous invite à Fêter Sa résurrection, la Vie divine qu’Il veut nous partager, c’est l’Eucharistie.
Aller à la messe le Dimanche, ce n’est pas tant une question « est-ce que j’en ai envie ? », c’est répondre à une invitation de Dieu qui veut nous donner Sa Vie, pour que nous vivions chaque jour davantage et que nous soyons porteurs de cette vie auprès de tous, par des actes concrets de Don de soi-même.
Et si vraiment nous retrouvons le Dimanche comme jour pour Dieu et le prochain, c’est toute la semaine, toute notre Vie qui en sera illuminée et fécondée.
Redonnons au Dimanche cette saveur de Foi authentique qui bannit tout esprit de rentabilité.
Donnons au Dimanche des vertus d’imagination conviviale, de souplesse dans les gestes donnés, de silence intérieur. Ainsi, nous retrouverons la consistance originelle de ce repos dominical qui fera éclore notre fleur spirituelle aux senteurs de Bonheur.
Je vous souhaite de mirifiques Dimanches dans le cœur étincelant de Dieu, Frères et Sœurs bien-aimés !
Bruno LEROY.
19:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/09/2010
ÉTUDES SCIENTIFIQUES SUR LA PRIÈRE.
Personne ne sait de science sûre comment agit la prière. Le fait est que de nombreuses recherches médicales montrent qu’elle a un effet. Un rapport de WebMD, un site Internet consacré à la médecine, indique différents résultats à ce sujet. En voici deux exemples.
Il est rapporté dans une étude récente que les patientes d’une clinique de fertilisation invitro avaient une proportion plus importante de grossesses lorsque des inconnus priaient pour elles.
L’étude fut dirigée par la faculté de médecine de l’université de New York dans un hôpital de Séoul, en Corée, et le rapport a été publié dans le numéro de septembre 2002 du Journal of Reproductive Medicine. On choisit pour cette étude 199 femmes d’âge et d’état de santé similaires.
Des groupes de prière d’Australie, du Canada et des Etats-Unis eurent la responsabilité de prier pour la moitié d’entre elles. Certains groupes reçurent une photo de la personne pour laquelle ils prieraient. D’autres prièrent à leur tour pour les groupes qui priaient directement en faveur des femmes. Ni les patientes ni les médecins n’étaient au courant de la recherche; ils ne savaient pas non plus qu’on priait pour les patientes. On éliminait ainsi l’influence que l’information aurait pu exercer.
Les résultats furent phénoménaux. Les femmes pour lesquelles on pria furent enceintes dans une double proportion de celles pour lesquelles on ne pria pas. Le résultat fut tellement inattendu que plusieurs chercheurs ont procédé à une seconde analyse des faits pour détecter un écart quelconque, mais ils ne purent en trouver aucun.
• Lors d’une autre recherche, on constata que les personnes devant subir une intervention cardiovasculaire souffrirent de moins de complications lorsque des groupes prièrent pour elles. Les 150 patients eurent une angioplastie, une intervention qui permet de rétablir un flux sanguin normal dans une artère obstruée.
Ceux pour lesquels on pria pendant l’opération eurent moins de complications, selon le rapport du centre médical de l’université Duke, à Durham, Caroline du Nord, paru dans le numéro de novembre dernier de l’American Heart Journal. Aucun des patients ne savait qu’on priait pour lui. Ces groupes de prière, dans plusieurs pays, appartenaient à différentes confessions.
Lors de cette étude, on compara l’effet de la prière et celui d’autres options l’imagination guidée, la relaxation, le toucher thérapeutique ou l’absence de toute thérapie. Les résultats de la prière furent supérieurs. Le directeur de la recherche entreprit immédiatement une seconde étude parmi un groupe de patients plus nombreux.
Les deux études furent menées selon des processus scientifiques rigoureux. Dans les deux cas, les résultats furent mesurés objectivement, selon les progrès des patients. " Il n’y a pas d’explication mécanique, dit le Dr Mitcheli Krucoff, directeur du laboratoire de Duke; mais l’avantage de ce genre d’étude est qu’il y a quelque chose à mesurer: ce qu’il en est du patient.
"Il y a quelque chose derrière tout cela ", signale Blair Justice, professeur de psychologie à l’université du Texas, à Houston, en faisant allusion à plusieurs études préliminaires au cours des vingt années écoulées, des études qui démontrent que ces résultats ne sont absolument pas le fruit de l’imagination. Le Fait est que le patient n’a même pas à croire en la prière pour en bénéficier .
QUE SE PASSE-T-IL?
La science est incapable d’expliquer comment la prière opère. S’agirait-il de lois naturelles qu’on n’a pas encore découvertes? se demandent certains. Où pouvons-nous trouver une réponse?
Celui qui a la foi trouvera plusieurs conseils dans la Bible. La prière qui a fait l’objet d’études est la prière d’intercession : une personne priant pour une autre. Un passage biblique est une promesse précise à ce sujet : " Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficace. (Jacques 5.16)
Jésus enseigna plusieurs principes en rapport avec la prière. Il prononça ses paroles les plus directes sur le sujet dans son sermon sur la montagne.
" Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera- t-il un serpent? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui de mandent. " (Matthieu 7.7-11)
La prière est agissante parce qu’elle établit un contact avec le Créateur de l’univers. Elle nous permet d’avoir avec lui une connexion aussi réelle qu’une communication téléphonique ou la mise en marche d’un appareil électrique. Il y a plusieurs décennies, le médecin Alexis Cartel déclarait:
"La prière est la plus puissante forme d’énergie qu’il soit possible de produire. C’est une force aussi réelle que la pesanteur. En tant que médecin, j’ai vu des hommes qui après l’échec de tout traitement, ont surmonté la maladie et la mélancolie par le serein effort de la prière. "
COMMENT LA PRIÈRE PEUT-ELLE M’AIDER?
Dans quel but prions-nous ? Nous nous adressons à Dieu pour lui ouvrir notre cœur.
Prier est un acte de la volonté. Dieu connaît nos besoins, mais il tient à ce que nous les lui exprimions. Dans un certain sens, la prière nous transforme, de sorte que nous devenons réceptifs à l’influence divine. Celui qui ne demande pas ne reçoit pas tout ce que Dieu désire lui accorder.
La prière sous-entend la bienveillance et la générosité de Dieu. C’est de lui que viennent " toute grâce excellente et tout don parfait" (Jacques 1.17). De même qu’un père aime ses enfants, Dieu aime tous les êtres humains, à une échelle infiniment grande et profonde. Mais ce même amour le retient de nous accorder ce qui pourrait nous nuire. Dieu se réserve le droit de répondre à nos prières par " non ", ou "pas encore ". L’apôtre Paul lui-même pria à maintes reprises pour la guérison, mais il lui fut répondu que la grâce de Dieu lui suffirait (2 Corinthiens 12.8,9). Jésus pria trois fois pour que la coupe de douleur s’éloigne de lui, mais il fut crucifié (Matthieu 26.39-46).
La prière nous permet de faire part à Dieu de nos sentiments, souhaits, préoccupations et doutes. Nous pouvons lui adresser des suppliques pour nous-mêmes et pour nos semblables. Confesser nos péchés et demander pardon. Remercier Dieu pour ses bénédictions et lui demander de nous faire connaître sa volonté. Les conditions sont simples. Nous devons prier avec foi (Matthieu 21.22), selon la volonté divine (Luc 22.41,42). Manifester un esprit de pardon (Marc 11.25). Être persévérants (Luc 18.1) et adopter une attitude d’obéissance envers les commandements (1 Jean 3.22).
"La prière est, dans la main de la foi, la clé qui ouvre les trésors du ciel où sont renfermées les ressources infinies de la toute puissance. " Lorsque le croyant prie selon les desseins de Dieu, il dispose d’un puissant recours. Il serait difficile à la science de le mesurer, car il s’agit du domaine de la foi, mais il n’est pas rare de rencontrer des fidèles qui reçoivent à leurs prières des réponses objectives à plus de 90 pour cent. L’apôtre Paul nous recommande de prier " sans ‘cesse" (1 Thessaloniciens 5.17). Connaissant les résultats possibles, c’est un conseil qu’il vaut la peine de suivre, aujourd’hui plus que jamais.
Bruno LEROY.
21:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |