7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/02/2008

Méditation.

Méditation

Le Royaume de Dieu, c’est la richesse qui ne passe pas

Méditation de l’Evangile du dimanche 3 février, par le P. Cantalamessa

ROME, Vendredi 1 février 2008 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le commentaire de l'Evangile du dimanche 3 février, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5, 1-12

Quand Jésus vit la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de coeur :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux :
ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent :
ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice :
ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux :
ils obtiendront miséricorde !
Heureux les coeurs purs :
ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix :
ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.

© Copyright AELF - Paris - 1980 - 2006  tous droits réservés

Heureux les pauvres de cœur !

L'Evangile de ce dimanche est le passage des Béatitudes et commence par cette phrase célèbre : « Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux ! ». L'affirmation « heureux les pauvres de cœur » est aujourd'hui souvent mal comprise, voire même citée avec une certaine ironie comme une chose que l'on ne peut faire croire qu'aux ingénus. Et d'ailleurs Jésus n'a jamais dit simplement : « Heureux les pauvres de cœur ! » ; il n'a jamais envisagé dire une chose pareille. Il a dit : « Heureux les pauvres de cœurs : le Royaume des cieux est à eux », ce qui est très différent. On fait une interprétation complètement fausse de la pensée de Jésus et on la banalise lorsqu'on ne cite que la moitié de sa phrase. Il ne faut pas séparer la béatitude de sa raison. Pour donner un exemple grammatical, ce serait comme énoncer une proposition subordonnée sans proposition principale. Supposons que quelqu'un dise : « Si aujourd'hui vous semez... » ; que comprend-on ? Rien ! Mais s'il ajoute : « demain vous récolterez », subitement, tout devient clair. Ainsi, si Jésus avait dit simplement : « Heureux les pauvres ! », la phrase semblerait absurde, mais lorsqu'il ajoute « le Royaume des cieux est à eux », tout devient compréhensible.

Mais qu'est-ce que ce fameux royaume des cieux qui a réalisé la vraie « inversion de toutes les valeurs » ? C'est la richesse qui ne passe pas, que les voleurs ne peuvent voler et que la teigne ne peut consumer. C'est la richesse qu'on ne laisse pas à d'autres le jour de la mort mais qu'on emporte avec soi. C'est le « trésor caché », la « perle précieuse » qu'il vaut la peine de tout donner pour avoir, dit l'Evangile. En d'autres termes, le royaume de Dieu est Dieu lui-même.

Sa venue a provoqué une sorte de « crise de gouvernement » de portée mondiale, une réorganisation radicale. Elle a ouvert de nouveaux horizons. Un peu comme, au 15ème siècle, on découvrit qu'il existait un autre monde, l'Amérique, et les puissances qui détenaient le monopole du commerce avec l'orient, comme Venise, se retrouvèrent subitement désorientées et entrèrent en crise. Les anciennes valeurs du monde - l'argent, le pouvoir, le prestige - ont été transformées, relativisées, même si elles n'ont pas été reniées, à cause de la venue du royaume.

Qui est riche, désormais ? Un homme qui a mis de côté une somme d'argent importante ; mais au cours de la nuit une dévaluation de la monnaie de 100% s'est produite ; le matin, il se lève et ne possède plus rien, même s'il ne le sait peut-être pas encore. Les pauvres en revanche sont avantagés par la venue du royaume de Dieu car, n'ayant rien à perdre, ils sont plus prompts à accueillir la nouveauté et ne craignent pas le changement. Ils peuvent tout investir dans la nouvelle monnaie. Ils sont plus disposés à croire.

Nous sommes amenés à raisonner différemment. Nous croyons que les changements qui comptent sont les changements visibles et sociaux, et non ceux qui se produisent dans la foi. Mais qui a raison ? Au siècle dernier, nous avons connu de nombreuses révolutions de ce type, mais nous avons également vu qu'au bout d'un certain temps, elles finissent aisément par reproduire, avec d'autres acteurs, la situation d'injustice qu'elles disaient précisément vouloir éliminer.

Il y a des niveaux et des aspects de la réalité que l'on ne peut pas saisir à l'œil nu, mais seulement avec l'aide d'une lumière spéciale. Aujourd'hui, les satellites artificiels prennent des photographies aux rayons infrarouges de régions entières de la terre. A la lumière de ces rayons, le panorama est complètement différent. L'Evangile, et en particulier notre béatitude des pauvres, nous donne une image du monde sous une « lumière directe », « aux rayons infrarouges ». Elle permet de saisir ce qui est au-dessous, ou au-delà de la façade. Elle permet de distinguer ce qui reste de ce qui passe.


13:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La lèpre ne tue pas. Elle condamne.

À l’heure de la mondialisation, d’Internet et des hautes technologies, comment accepter qu’un fléau, aussi ancien et connu que la lèpre, continue à frapper et exclure tant de personnes dans le monde ?
La lèpre frappe toutes les 3 minutes… Les actions permanentes et persévérantes menées par la Fondation Raoul Follereau ont largement participé au recul spectaculaire de la maladie. Grâce à la générosité et la fidélité de nos donateurs, sur les seules 25 dernières années, nous avons contribué à guérir 14 millions de malades. Des résultats remarquables, qui nous récompensent des efforts consentis... mais qui ne nous font pas oublier la tâche qu’il nous reste à accomplir : toutes les 3 minutes, une personne est touchée par la lèpre dans le monde ; toutes les 30 minutes, c’est un enfant qui est atteint.

…elle ne tue pas, mais elle exclut… La lèpre est une maladie grave qui ne tue pas. Malheureusement, elle reste un facteur d’exclusion sociale. Bien souvent, les lépreux sont rejetés par la société, par leur entourage, parfois même par leur propre famille.

…alors, soigner ne suffit pas… Les remèdes pour prévenir et soigner existent, mais nous devons développer des solutions pour aider les lépreux dépistés trop tard à se réinsérer. Et pour agir, nous avons besoin de votre soutien. La Fondation Raoul Follereau et ses partenaires ont l’expérience, le savoir-faire et les structures pour dépister à temps, soigner, mais aussi rééduquer et réinsérer socialement les malades. Vous, vous pouvez, par vos dons, participer à notre lutte contre la lèpre et aider un lépreux à retrouver sa place au sein de sa communauté.

Vous l’avez compris, pour sauver les lépreux de l’oubli, votre don est précieux. Ce n’est qu’ensemble que nous réussirons à bâtir un monde sans lèpres. Mais, il faut faire vite car la lèpre, elle, n’attend pas.
http://www.raoul-follereau.org/

podcast

11:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Il fait justice aux opprimés.


"Et vous, la glace et la neige, bénissez le Seigneur ! " (Daniel 3,70)
Cliquez ici pour envoyer cette image par ecard

Psaume 146(145)
Hymne au Dieu qui créé, aide et règne à jamais

Le psaume :

Le Seigneur fait justice aux opprimés,
aux affamés il donne la paix,
le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre la vue aux aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes.

Le Seigneur protège l'étranger,
il soutient la veuve et l'orphelin.
Le Seigneur est ton Dieu pour toujours.

© AELF - Tous droits réservés.

Le commentaire :

Ce psaume est choisi dans les psaumes de la fin du psautier. Il ouvre même le groupe final des psaumes qui débutent tous par un ALLÉLUIA ! Tant il est vrai qu'une dynamique existe dans le psautier et que l’allégresse éclate dans ce dernier crescendo.

Ce poème se caractérise par une louange litanique des douze noms de Dieu. Ce sont, en partie, les versets retenus ce dimanche.
« Dieu est créateur de l’univers et de tout ce qu’il contient ;
Il garde à jamais sa fidélité ;
Il fait justice aux opprimés et donne du pain aux affamés ;
Il délie les enchaîné, ouvre les yeux des aveugles et redresse les accablés ;
Il aime les justes, protège l’étranger, soutient la veuve et l’orphelin, ces personnes les plus fragiles de la société ;
Il égare les pas du méchant ;
Et surtout, il régnera pour toujours ! »
– et c’est là la conclusion.

Le psaume est bien en harmonie avec la lecture de Sophonie qui annonce l'avènement en Israël d'un "peuple petit et pauvre qui aura pour refuge le nom du Seigneur."

Nous pouvons mettre sans difficultés ce psaume dans la bouche de Jésus qui y fait écho par la proclamation des Béatitudes :
"Il fait justice aux opprimés - Heureux les pauvres de cœur !
Il délie les enchaînés - heureux ceux qui sont persécutés pour la justice !
Il redresse les accablés - Heureux ceux qui pleurent !
Il aime les justes - Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice !
Il ouvre les yeux des aveugles - Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu !"

 

Le site :

Sur Internet vous pouvez retrouver les textes et les commentaires pour chaque jour, des articles sur les Psaumes, un petit lexique des mots difficiles à saisir des Psaumes, des forums et des cartes postales électroniques : Accès au site web.

11:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/02/2008

Message de Benoît XVI pour le Carême 2008.

« Le Christ pour vous s’est fait pauvre » (2 Cor 8,9)

Chers frères et sœurs !

1. Chaque année, le Carême nous offre une occasion providentielle pour approfondir le sens et la valeur de notre identité chrétienne, et nous stimule à redécouvrir la miséricorde de Dieu pour devenir, à notre tour, plus miséricordieux envers nos frères. Pendant le temps du Carême, l’Église propose certains engagements spécifiques pour accompagner concrètement les fidèles dans ce processus de renouvellement intérieur : ce sont la prière, le jeûne et l’aumône. Cette année, en ce traditionnel Message pour le Carême, je voudrais m’arrêter pour réfléchir sur la pratique de l’aumône : elle est une manière concrète de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, et, en même temps, un exercice ascétique pour se libérer de l’attachement aux biens terrestres. Combien forte est l’attirance des richesses matérielles, et combien doit être ferme notre décision de ne pas l’idolâtrer ! Aussi Jésus affirme-t-il d’une manière péremptoire : « Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent » (Lc 16,13).

L’aumône nous aide à vaincre cette tentation permanente : elle nous apprend à aller à la rencontre des besoins de notre prochain et à partager avec les autres ce que, par grâce divine, nous possédons. C’est à cela que visent les collectes spéciales en faveur des pauvres, qui sont organisées pendant le Carême en de nombreuses régions du monde. Ainsi, à la purification intérieure s’ajoute un geste de communion ecclésiale, comme cela se passait déjà dans l’Église primitive. Saint Paul en parle dans ses Lettres à propos de la collecte en faveur de la communauté de Jérusalem (cf. 2 Cor 8-9 ; Rm 15, 25-27).

2. Selon l’enseignement de l’Évangile, nous ne sommes pas propriétaires mais administrateurs des biens que nous possédons : ceux-ci ne doivent donc pas être considérés comme notre propriété exclusive, mais comme des moyens à travers lesquels le Seigneur appelle chacun d’entre nous à devenir un instrument de sa providence envers le prochain. Comme le rappelle le Catéchisme de l’Église Catholique, les biens matériels ont une valeur sociale, selon le principe de leur destination universelle (cf. n° 2404).

Dans l’Évangile, l’avertissement de Jésus est clair envers ceux qui possèdent des richesses terrestres et ne les utilisent que pour eux-mêmes. Face aux multitudes qui, dépourvues de tout, éprouvent la faim, les paroles de saint Jean prennent des accents de vive remontrance : « Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? » (1 Jn 3, 17). Cet appel au partage résonne avec plus de force dans les pays dont la population est formée d’une majorité de chrétiens, car plus grave encore est leur responsabilité face aux multitudes qui souffrent de l’indigence et de l’abandon. Leur porter secours est un devoir de justice avant même d’être un acte de charité.

3. L’Évangile met en lumière un aspect caractéristique de l’aumône chrétienne : elle doit demeurer cachée. « Que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite », dit Jésus, « afin que ton aumône se fasse en secret » (Mt 6, 3-4). Et juste avant, il avait dit qu’il ne faut pas se vanter de ses bonnes actions, pour ne pas risquer d’être privé de la récompense céleste (cf. Mt 6, 1-2). La préoccupation du disciple est de tout faire pour la plus grande gloire de Dieu. Jésus avertit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 16). Ainsi, tout doit être accompli pour la gloire de Dieu et non pour la nôtre. Ayez-en conscience, chers frères et sœurs, en accomplissant chaque geste d’assistance au prochain, tout en évitant de le transformer en un moyen de se mettre en évidence. Si, en faisant une bonne action, nous ne recherchons pas la gloire de Dieu et le vrai bien de nos frères, mais nous attendons plutôt en retour un avantage personnel ou simplement des louanges, nous nous situons dès lors en dehors de l’esprit évangélique. Dans la société moderne de l’image, il importe de rester attentif, car cette tentation est récurrente. L’aumône évangélique n’est pas simple philanthropie : elle est plutôt une expression concrète de la charité, vertu théologale qui exige la conversion intérieure à l’amour de Dieu et des frères, à l’imitation de Jésus Christ, qui, en mourant sur la Croix, se donna tout entier pour nous. Comment ne pas rendre grâce à Dieu pour les innombrables personnes qui, dans le silence, loin des projecteurs de la société médiatique, accomplissent dans cet esprit des actions généreuses de soutien aux personnes en difficulté ? Il ne sert pas à grand chose que de donner ses biens aux autres si, à cause de cela, le cœur se gonfle de vaine gloire : voilà pourquoi celui qui sait que Dieu « voit dans le secret » et dans le secret le récompensera, ne cherche pas de reconnaissance humaine pour les œuvres de miséricorde qu’il accomplit.

4. En nous invitant à considérer l’aumône avec un regard plus profond, qui transcende la dimension purement matérielle, les Saintes Écritures nous enseignent qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir (cf. Act 20, 35). Quand nous agissons avec amour, nous exprimons la vérité de notre être : nous avons en effet été créés non pour nous-mêmes, mais pour Dieu et pour nos frères (cf. 2 Cor 5, 15). Chaque fois que, par amour pour Dieu, nous partageons nos biens avec notre prochain qui est dans le besoin, nous expérimentons que la plénitude de la vie vient de l’amour et que tout se transforme pour nous en bénédiction sous forme de paix, de satisfaction intérieure et de joie. En récompense de nos aumônes, le Père céleste nous donne sa joie. Mais il y a plus encore : saint Pierre cite parmi les fruits spirituels de l’aumône, le pardon des péchés. « La charité – écrit-il – couvre une multitude de péchés » (1 P 4, 8). La liturgie du Carême le répète souvent, Dieu nous offre, à nous pécheurs, la possibilité d’être pardonnés. Le fait de partager ce que nous possédons avec les pauvres, nous dispose à recevoir un tel don. Je pense en ce moment au grand nombre de ceux qui ressentent le poids du mal accompli et qui, précisément pour cela, se sentent loin de Dieu, apeurés et pratiquement incapables de recourir à Lui. L’aumône, en nous rapprochant des autres, nous rapproche de Dieu, et elle peut devenir l’instrument d’une authentique conversion et d’une réconciliation avec Lui et avec nos frères.

5. L’aumône éduque à la générosité de l’amour. Saint Joseph-Benoît Cottolengo avait l’habitude de recommander : « Ne comptez jamais les pièces que vous donnez, parce que, je le dis toujours : si en faisant l’aumône la main gauche ne doit pas savoir ce que fait la droite, de même la droite ne doit pas savoir ce qu’elle fait elle-même » (Detti e pensieri, Edilibri, n. 201). À ce propos, combien significatif est l’épisode évangélique de la veuve qui, dans sa misère, jette dans le trésor du Temple « tout ce qu’elle avait pour vivre » (Mc 12, 44). Sa petite monnaie, insignifiante, devint un symbole éloquent : cette veuve donna à Dieu non de son superflu, et non pas tant ce qu’elle a, mais ce qu’elle est. Elle, tout entière.

Cet épisode émouvant s’insère dans la description des jours qui précèdent immédiatement la passion et la mort de Jésus, Lui qui, comme le note saint Paul, s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté (cf. 2 Cor 8, 9) ; Il s’est donné tout entier pour nous. Le Carême nous pousse à suivre son exemple, y compris à travers la pratique de l’aumône. À son école, nous pouvons apprendre à faire de notre vie un don total ; en l’imitant, nous réussissons à devenir disposés, non pas tant à donner quelque chose de ce que nous possédons, qu’à nous donner nous-mêmes. L’Évangile tout entier ne se résume-t-il pas dans l’unique commandement de la charité ? La pratique quadragésimale de l’aumône devient donc un moyen pour approfondir notre vocation chrétienne. Quand il s’offre gratuitement lui-même, le chrétien témoigne que c’est l’amour et non la richesse matérielle qui dicte les lois de l’existence. C’es donc l’amour qui donne sa valeur à l’aumône, lui qui inspire les diverses formes de don, selon les possibilités et les conditions de chacun.

6. Chers frères et sœurs, le Carême nous invite à nous « entraîner » spirituellement, notamment à travers la pratique de l’aumône, pour croître dans la charité et reconnaître Jésus lui-même dans les pauvres. Les Actes des Apôtres racontent que l’apôtre Pierre s’adressa ainsi au boiteux de naissance qui demandait l’aumône à la porte du Temple : « Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche » (Act 3, 6). Par l’aumône, nous offrons quelque chose de matériel en signe de ce don plus grand que nous pouvons offrir aux autres, l’annonce et le témoignage du Christ : en son Nom est la vraie vie. Que ce temps soit donc caractérisé par un effort personnel et communautaire d’adhésion au Christ pour que nous soyons des témoins de son amour. Que Marie, Mère et Servante fidèle du Seigneur, aide les croyants à livrer le « combat spirituel » du Carême avec les armes de la prière, du jeûne et de la pratique de l’aumône, afin de parvenir aux célébrations des fêtes pascales en étant entièrement renouvelés en esprit. En formulant ces vœux, j’accorde volontiers à tous la Bénédiction apostolique.

19:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A la découverte du Diocèse de Lille.

 

Historique
Le diocèse de Lille est un diocèse récent puisqu'il fut créé en 1913.
Le territoire du diocèse de Lille qui comprend les arrondissements de Lille et de Dunkerque relevait autrefois de quatre évêchés : Tournai, Arras, Saint-Omer, Ypres.

Un décret pontifical du 5 février 1913 créa un Vicariat Général de Lille comprenant les arrondissements de Lille, Dunkerque et Hazebrouck avec un Vicaire général qui fut Mgr Charost. A la mort de Mgr Delamaire, archevêque de Cambrai, le Vicariat Général de Lille fut constitué en diocèse par décret du 25 octobre 1913, et érigé par le Cardinal Luçon le 10 décembre 1913. Mgr Charost avait été nommé premier évêque de Lille le 21 novembre 1913 en suite se sont succédés : Achille Liénart, cardinal (1928), Adrien Gand (1968 ), Jean Vilnet (1983) et Gérard Defois ( depuis 1998).

Géographie
La superficie du diocèse est de 2.289 km.
Structures territoriales
Le diocèse de Lille est subdivisé en huit Zones Pastorales :
* 5 zones pastorales à dominante urbaine :Dunkerque - Lille - Périphérie lilloise - Roubaix - Tourcoing
* 3 zones à dominante rurale :Armentières - Flandres - Seclin

Le diocèse en chiffres (chiffres 1999)
• 16 cantons et 379702 habitants pour l’arrondissement de Dunkerque ;
• 28 cantons et 1182026 habitants pour l’arrondissement de Lille.
Soit une population totale de 1561728 habitants sur les 2555020 du département.
 Le nombre de foyers peut être estimé à 575000 environ, dont :
• 375000 foyers se disant catholiques (65%)* ;
• 57500 foyers pratiquants (10%).

Le clergé dans le diocèse de Lille (en 2007) :
• 439 prêtres incardinés dont 183 de moins de 75 ans ;
• 62 diacres permanents.

Sources
Annuaire diocésain de Lille 2007 (p 103-105 : historique, liste des évêques, zones)
Site du diocèse :
http://catholique-lille.cef.fr

19:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Mgr Laurent ULRICH nommé archevêque-évêque de Lille.

eb12c2bf8b1a9924c260a9d17d4f3df4.jpg

 


Vendredi 1er février 2008. Le pape Benoit XVI, suite à la démission de Mgr Gérard DEFOIS pour raison d’âge, a nommé archevêque-évêque de Lille Mgr Laurent ULRICH. Il était jusqu’à présent archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et Tarentaise.

Découvrez sa biographie, les ministères exercés, ses responsabilités pour la Conférence des évêques de France et ses divers publications.

Ecouter la première réaction du nouvel évêque après sa nomination


podcast

Biographie de Mgr Laurent ULRICH :

Fils de François Ulrich, inspecteur d’assurances, et de Mme, née Anne-Marie Georges, Mgr Laurent ULRICH est né le 7 septembre 1951 à Dijon.
Il a suivi des études à l’Université de Dijon, en philosophie, et en GFU (Groupe de formation universitaire). Il a fait son deuxième et troisième cycle de séminaire à l’Université catholique de Lyon.
Mgr Laurent ULRICH est titulaire d’une maîtrise de philosophie et d’une maîtrise de théologie.
Il a été ordonné prêtre le 2 décembre 1979 pour le diocèse de Dijon.

Ministères exercés

1979 prêtre stagiaire en paroisse à la Croix-rousse à Lyon ;
1980-1985 vicaire et aumônier des collèges et du lycée à Beaune ;
1983 délégué au diaconat permanent ;
1984 doyen-adjoint de Beaune-ville ;
1985-1990 vicaire épiscopal ;
1990-2000 vicaire général délégué à l’apostolat des laïcs ;
juin 2000 nommé archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne
et Tarentaise ;
sept. 2000 consacré évêque.


Responsabilités pour la Conférence des évêques de France

Vice-président de la Conférence des évêques de France depuis novembre 2007 ; Président de la Commission financière et du Conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques de 2001 à 2007.

Président du conseil d’orientation de RCF depuis 2004 ; Président du Conseil d'administration de RCF de 1999 à 2003.

Publications :

- Croire : une espérance, avec Daniel Nourissat, Cerf-Cner, 1990 ;
- L’enseignement de l’Eglise sur les questions sociales, Cité vivante, diocèse de Dijon, 2000 ;
- Pour une gestion évangélique des biens d’Eglise, Documents Episcopat,
11-2004 ;
- Gestion des biens d’Eglise, enjeux ecclésiaux, enjeux éthiques, Documents Episcopat, 12-2007.

18:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Plantes aquatiques : un écrin pour vos bassins.

Plantes aquatiques : un écrin pour vos bassins
Autour d'un bassin ou aux abords des berges, les nénuphars et autres jacinthes orneront parfaitement les plans d'eau de vos jardins. Voir
CALENDRIER Février : les travaux du jardinier
Si l’hiver est bien installé, les journées commencent à rallonger. Profitez-en pour pailler les plantations et préparer la terre.
Au jardin   Au potager   A l'intérieur Sommaire
MA QUESTION "J'aimerais mettre une plante au bureau..."
"Si les plantes ont du mal à se passer de soleil, certaines se contentent d'une lumière artificielle ou diffuse et d'un entretien minimum..." Poser une question La réponse de la rédaction

18:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ÉCOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Une guerre fait rage en vous !


podcast

Le titre parle de lui-même. Comment vivre une Paix intérieure dans le regard de Dieu débordant d'Amour ?

Bonne écoute et méditation de la Parole à Tous !

Votre Frère, Bruno.

09:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/01/2008

N'avez-vous rien à manger ?


podcast

 

Pour donner un Sens profond à votre Existence sous le regard de Dieu Amour !

Votre Frère, Bruno.

12:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

SAINT DON BOSCO LE SERVITEUR DES JEUNES.

cbe468af871bfc61b1d050ccf36fdc93.jpg

Béatifié le: 2 juin 1929
Canonisé le: 1er avril 1934

un sogne

Jean Bosco naquit à Castelnuovo d`Asti, le 16 août 1815. Sa mère l`éleva dans la foi et le forma à la pratique d`une vie tout inspirée du message évangélique

A l`âge de neuf ans, il acquit dans un sogne l`intuition qu`il devrait se consacrer à l`éducation de la jeunesse. Tout jeune, il commença à occuper ses compagnons en les faisant jouer, mais aussi prier et écouter des leçons de catéchisme. 

« Da mihi animas, coetera tolle » (Gn 14, 21)

Lors de son ordination sacerdotale, en 1841, il adopta comme devise: « Da mihi animas, coetera tolle » (Gn 14, 21) (Depuis l`étrenne de 1996 de Don Vecchi, on pourrait traduire ainsi: « Donne-moi des `jeunes`; le reste tu t`en occupes ». Il commença son apostolat parmi les jeunes les plus démunis en fondant l`Oratoire, qu`il plaça sous la protection de St François de Sales.

La raison, la religion et l`affection

Suivant son style éducatif et sa pratique pastorale, basés sur la raison, la religion et l`affection (it. amorevolezza), son fameux Système Préventif, il poussait les jeunes à réfléchir, à aller à la rencontre du Christ et de leurs frères; il les éduquait à la foi et à la pratique des sacrements; il les encourageait à l`engagement apostolique et professionnel.

Parmi les plus beaux fruits de sa pédagogie brille St Dominique Savio.

Soutenant son infatigable activité et l`efficacité de son action, il y eut en permanence son « union à Dieu » et sa confiance illimitée en Marie Auxiliatrice, qu`il voyait comme l`inspiratrice et le soutien de toute son oeuvre.

« travail et tempérance »

A ses fils salésiens, il laissa en héritage un style de vie religieuse simple, mais solidement ancré sur les vertus chrétiennes; on peut le résumer dans le binôme « travail et tempérance ».

C`est parmi ses jeunes qu`il trouva les meilleurs collaborateurs de son oeuvre, qui devint la Société de St François de Sales. 

Avec Marie Dominique Mazzarello, il fonda l`Institut des Filles de Marie Auxiliatrice

Avec Marie Dominique Mazzarello, il fonda l`Institut des Filles de Marie Auxiliatrice. Enfin, avec des laïcs, hommes et femmes, généreux et entreprenants, il institua les Salésiens Coopérateurs pour accompagner et soutenir son oeuvre: il anticipait ainsi de nouvelles formes d`apostolat dans l`Eglise

Père et Maître de la jeunesse

Lors du centenaire de sa mort, le 31 janvier 1988, le pape Jean-Paul II l`a déclaré et proclamé Père et Maître de la jeunesse, « décidant qu`il soit honoré et invoqué sous ce titre, spécialement par tous ceux qui se reconnaissent comme ses fils spirituels ».

12:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |