06/02/2008
LES RÉVOLUTIONNAIRES DE LA SAINTETÉ.
Canada : A la découverte des révolutionnaires de la sainteté (I)
Discours du P. Thomas Rosica sur la sainteté et les jeunesROME, Mardi 5 février 2008 (ZENIT.org) - « Les Journées mondiales de la jeunesse sont des bureaux d'emploi pour la sainteté extrême », affirme le P. Thomas Rosica qui a été le coordinateur canadien de la JMJ de Toronto en 2002.
Le P. Rosica, basilien, directeur de la télévision catholique « Sel et Lumière », a adressé un discours sur la sainteté et les jeunes aux participants du rassemblement « Rise Up » du « Catholic Christian Outreach » (CCO), le 30 décembre 2007, à Calgary, dans l'Etat de l'Alberta. En voici la première partie.
Excellences, Mgrs Miller et Prendergast,
Confrères prêtres, frères et soeurs,
Chers amis de Catholic Christian Outreach,
Au cours de notre première session aujourd'hui le professeur Reginal Bibby a abordé l'état de la religion et de la pratique de la foi dans notre pays avec des statistiques sociologiques surprenantes peut-être pour certains et consolantes pour d'autres. La foi, la religion et la spiritualité restent un sujet brûlant au Canada ! L'année qui tire maintenant à sa fin a vu émerger une question importante dans le monde et spécialement dans notre vaste « terre natale » ; Y a-t-il une place pour Dieu dans notre monde d'aujourd'hui ? Le débat sur les accommodements raisonnables au Québec porte sur ses racines ancestrales et sur l'immigration, l'histoire et la culture, mais il porte aussi beaucoup sur la place de la religion et de la foi au Québec et au Canada. Dieu merci, le cardinal Marc Ouellet a remis la religion et la foi au premier plan au cours des derniers mois, non seulement au Québec, mais aussi au Canada.
Y a-t-il de la place pour Dieu et pour la sainteté dans le Canada d'aujourd'hui ? Quelle sorte de révolution est nécessaire pour ramener Dieu dans notre société ? Comment pouvons-nous redécouvrir les révolutionnaires de la sainteté qui ont traversé l'histoire du Canada et l'histoire de notre Église ? Est-ce le lieu pour de nouveaux révolutionnaires de la sainteté au Canada et dans le monde aujourd'hui ? Chaque crise que traverse l'Église, chaque crise que traverse le monde, est une crise de la sainteté et une crise des saints. La sainteté est cruciale parce qu'elle est le visage de l'Église.
Il y a bien longtemps, dans sa lettre à la communauté d'Éphèse, saint Paul écrit : « Vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l'Esprit Saint la demeure de Dieu. » (Éphésiens 2, 19-22)
Quel est le « temple saint » que nous sommes appelés à construire ? Quelle est cette nouvelle révolution ? Comment pouvons-nous devenir des citoyens avec les saints ? Au cours de ma présentation, j'aimerais considérer cette révolution extrême de la sainteté et vous donner un aperçu de cette seconde citoyenneté que nous avons tous !
La vie dans le Christ est une vie de sainteté
L'histoire de la fondation du christianisme est la vie du Christ. La religion chrétienne demeure la réponse de l'humanité à la venue du Christ comme la révélation de l'amour de Dieu ; par l'attention à sa Parole, la contemplation de sa vie, de sa mort et sa résurrection ; et par l'obéissance à sa volonté que son amour soit exprimé à tous les êtres humains : personne ne doit être exclu du cercle de son amour.
La liturgie de l'Église catholique fait revivre sur un an les événements de la vie du Christ, l'un après l'autre, et rappelle constamment la vie de ceux et celles qui ont prêté attention à la vie du Christ, héroïquement. Le cycle liturgique que nous vivons cette semaine en est un parfait exemple, il nous fait revivre les évènements de la vie du Christ : la naissance de Jésus à Bethléem est immédiatement suivie par la fête du martyre d'Étienne, la fête de Jean l'évangéliste, le martyre des Saints Innocents, la fête d'un autre grand martyre - saint Thomas Becket, et aujourd'hui, la fête de la sainte famille. L'Église nous enseigne que nous ne pouvons pas demeurer à l'étable de Bethléem mais que nous devons nous rendre en Galilée, puis à la colline du Calvaire, à Jérusalem, là où l'histoire entière atteint son sommet. Comme nous passons de fêtes en fêtes, nous passons d'admirateurs à imitateurs de Jésus, nous devenons plus disciples et nous grandissons en sainteté.
Les Béatitudes: un tracé pour la sainteté
Les béatitudes du Sermon sur la Montagne (Mt 5, 1-12) sont une recette pour cette sainteté radicale. La sainteté est un mode de vie qui implique l'engagement et l'activité. Elle n'est pas un effort passif, mais plutôt un choix continu pour approfondir sa relation personnelle avec Dieu et ensuite pour permettre à cette relation d'orienter toutes nos actions dans le monde. La sainteté exige un changement radical de mentalité et d'attitude. Le fait d'accepter l'appel à la sainteté place Dieu comme notre objectif final dans tous les aspects de nos vies. Cette orientation fondamentale vers Dieu lui-même enveloppe et soutient nos relations avec les autres êtres humains. Soutenue par une vie vertueuse et enrichie par les dons de l'Esprit Saint, notre vie en Dieu nous attire toujours plus proche de lui-même, jusqu'au jour où nous le verrons face à face dans le Ciel et où nous atteindrons l'union totale avec Lui.
Un saint est un ami de Dieu qui prend au sérieux les béatitudes dans sa vie. Chacun de nous est appelé à devenir un ami de Dieu. Nous faisons grandir notre amitié avec Dieu comme avec les autres en devenant présent à Dieu, en parlant avec Dieu, en étant généreux avec Dieu. Ici et maintenant, nous pouvons trouver la sainteté dans notre expérience personnelle en persévérant dans l'effort sur notre lieu de travail, en élevant patiemment nos enfants, en construisant de bonnes relations à la maison, à l'école et au travail. Si nous faisons de toutes ces choses une partie de notre réponse aimante à Dieu, nous sommes sur la voie de la sainteté. Cette nécessité de bons exemples est aussi importante dans le domaine de la vie chrétienne. Dans ce but, l'Église encourage la dévotion aux saints. Un saint est quelqu'un qui « a vécu (ou vit) dans la pratique des vertus selon son état, de manière fidèle, constante, et jusqu'à l'héroïsme. »
Beaucoup pensent que la sainteté est un privilège réservé seulement à une élite. En fait, devenir un saint est le devoir de chaque chrétien, et même plus, nous pourrions même dire que c'est la tâche de tout le monde ! Combien de fois avons-nous pensé que les saints n'étaient que des « excentriques » que l'Église exalte pour notre admiration ; des gens qui n'étaient pas représentatifs et en décalage avec la réalité humaine ? C'est certainement vrai de tous ces hommes et femmes qui étaient « excentriques » littéralement : Ils déviaient du centre, de la pratique habituelle, de la manière ordinaire de faire les choses, les méthodes établies. On peut toutefois voir les saints d'une autre façon, en considérant qu'ils se situent « radicalement au centre ».
Nous avons besoin de l'exemple de ces saints, femmes et hommes, qui n'avaient pas de modération mais seulement de l'exubérance ! Il s'agissait de gens avec des affections ordinaires, qui ont pris Dieu au sérieux et étaient donc libres d'agir avec exubérance. La réponse du saint à l'amour extravagant de Dieu est également immodéré, marqué par la fidélité et l'engagement total. G. K. Chesterton disait : « [Ces] personnes ont exagéré ce que le monde et l'Église avaient oublié ».
Les « saints » comme le disent les catholiques d'aujourd'hui, sont ceux qui, dans l'opinion des autres gens, ont réussit dans cette entreprise. L'Église catholique romaine « canonise » certains saints, en les plaçant sur la liste (canon) de ceux qui ont reçus le sceau de son approbation après une longue étude et un processus de discernement. Les saints qui ne sont pas dans le canon sont beaucoup plus nombreux que ceux qui y sont ; et parfois un saint qui est dans le canon ne reçoit pas ou peu de vénération des hommes d'aujourd'hui. Ce sont toujours les gens qui décident si quelqu'un est pour eux un héros. Et s'il y a une époque où les jeunes hommes et femmes ont besoin d'authentiques héros, c'est bien la nôtre. L'Église comprend que les saints, leurs prières et leurs vies, sont pour les hommes sur la terre, et que la sainteté, à titre d'honneur terrestre, n'est pas convoitée par les saints eux-mêmes. Une vie de saint est toujours nouvelle et surprenante, mais aussi toujours la même. Les vies de saints sont racontées encore et encores pour ceux qui les entendent, dans le but de clarifier pour eux des enjeux, de les inspirer et de les confronter à des choix qu'eux seuls peuvent faire par eux-mêmes.
Le pape Jean-Paul II : pape de la sainteté
La beauté du christianisme c'est que quelqu'un peut atteindre la grandeur sans renommée ou sans aventure lointaine. L'Église reconnaît la vaillante endurance des hommes et des femmes qui témoignent de l'Évangile chaque jour dans un monde qui devient ouvertement plus hostile aux chrétiens. En près de 27 années de pontificat, le pape Jean-Paul II a donné à l'Église 1338 bienheureux et 482 saints. Certains à l'intérieur de l'Église reprochent à Jean-Paul II d'avoir créé une « inflation » des saints de et des bienheureux. Je suis en désaccord avec ces voix, surtout après plusieurs années de travail avec des jeunes comme vous dans cette salle. Vous avez désespérément besoin de vrais héros et héroïnes, modèles et témoins de foi et de vertu que le monde du sport, du cinéma, de la science et de la musique ne peut pas apporter.
Jean-Paul II nous a rappelé que les héros et les héroïnes que le monde offre aux jeunes d'aujourd'hui sont terriblement imparfaits. Ils nous laissent vides. Les véritables « stars » du pontificat de Jean-Paul II sont les saints et les bienheureux qui n'ont pas essayé d'être regardé comme des héros, de choquer ou de provoquer. Pour croire que la grandeur est à notre portée, nous avons besoin de modèles de réussite à imiter.
Karol Wojtyla était lui-même un témoin extraordinaire qui, par son dévouement, ses efforts héroïques, sa longue souffrance et sa mort, a communiqué le puissant message de l'Évangile aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui. Une grande part du succès de son message tient au fait qu'il a été entouré d'une immense nuée de témoins qui se tenait près de lui et le soutenait tout au long de sa vie. Pour Jean-Paul II, l'appel à la sainteté n'exclut personne; elle n'est pas le privilège d'une élite spirituelle.
Le serviteur de Dieu Jean-Paul II a beaucoup parlé aux jeunes de l'appel à la sainteté et de la vocation à devenir des saints. Rappelez vous son message pour les Journées Mondiales de la Jeunesse de l'an 2000 à Rome. Il a écrit à ses chers jeunes amis du monde entier ces paroles inoubliables qui sont devenue le cri de ralliement de la plus grande célébration du Jubilé :
« Jeunes de tous les continents, n'ayez pas peur d'être les saints du nouveau millénaire! Soyez contemplatifs et aimant de la prière, cohérent avec votre foi et généreux au service de vos frères, membres actifs de l'Eglise et artisans de paix. Pour réaliser cet engageant projet de vie, restez à l'écoute de sa Parole, prenez des forces dans les Sacrements, spécialement de l'Eucharistie et de la Pénitence. Le Seigneur vous veut apôtres intrépides de son Evangile et constructeurs d'une nouvelle humanité. »
Deux ans plus tard, pour nos Journées Mondiales de la Jeunesse au Canada, Jean-Paul II a abordé une nouvelle fois le thème de la sainteté et des saints, dans le message qu'il nous a adressé :
« De même que le sel donne de la saveur aux aliments et que la lumière éclaire les ténèbres, de même la sainteté donne le sens plénier à la vie, en en faisant un reflet de la gloire de Dieu. Combien de saints, même parmi les jeunes, compte l'histoire de l'Église ! Dans leur amour pour Dieu, ils ont fait resplendir leurs vertus héroïques à la face du monde, devenant des modèles de vie que l'Église a présentés en vue de leur imitation par tous. Parmi eux, il suffit de rappeler: Agnès de Rome, André de Phú Yên, Pedro Calungsod, Joséphine Bakhita, Thérèse de Lisieux, Pier Giorgio Frassati, Marcel Callo, Francisco Castelló Aleu ou encore Kateri Tekakwitha, la jeune Iroquoise appelée "le lys des Mohawks". Chers jeunes, par l'intercession de cette foule immense de témoins, je prie le Dieu trois fois saint de vous rendre saints, les saints du troisième millénaire. »
À la messe de clôture au parc Downsview, le dimanche 28 juillet 2002, le pape Jean-Paul II a lancé ce défi:
« Et si, au plus profond de votre coeur, vous entendez résonner le même appel au sacerdoce ou à la vie consacrée, n'ayez pas peur de suivre le Christ sur la voie royale de la Croix! Dans les moments difficiles de l'histoire de l'Eglise, le devoir de la sainteté devient encore plus urgent. Et la sainteté n'est pas une question d'âge. La sainteté, c'est vivre dans l'Esprit Saint, comme l'ont fait Kateri Tekakwitha, ici en Amérique, et de nombreux autres jeunes. »
Le pape Benoît XVI a poursuivi dans la dynamique des invitations de Jean-Paul II, à exhorter à la sainteté lors des Journées Mondiales de la Jeunesse à Cologne en Allemagne. Lors de la célébration d'ouverture le 18 août 2005, Benoît XVI s'est adressé ainsi à la foule de jeunes du monde entier :
« Chers jeunes, l'Église a besoin de témoins authentiques pour la nouvelle évangélisation: des hommes et des femmes dont la vie a été transformée par la rencontre avec Jésus; des hommes et des femmes capables de communiquer cette expérience aux autres. L'Église a besoin de saints. Nous sommes tous appelés à la sainteté et seuls les saints peuvent rénover l'humanité. Beaucoup nous ont précédés sur ce chemin d'héroïsme évangélique et je vous exhorte à recourir souvent à leur intercession. »
Le Saint-Père a poursuivit sur ce thème à la grande veillée du samedi soir, le 10 août 2005, à Marienfeld:
« C'est le grand cortège des saints - connus ou inconnus -, par lesquels le Seigneur, tout au long de l'histoire, a ouvert devant nous l'Evangile et en a fait défiler les pages; c'est la même chose qu'il est en train de faire maintenant. Dans leur vie, comme dans un grand livre illustré, se dévoile la richesse de l'Evangile. Ils sont le sillon lumineux de Dieu, que Lui-même, au long de l'histoire, a tracé et trace encore. »
Peu après, le pape Benoît XVI s'est exclamé au cours de cette assemblée apocalyptique de plus d'un million de jeunes pèlerins rassemblés en prières à Marienfeld:
« Les saints, avons-nous dit, sont les vrais réformateurs. Je voudrais maintenant l'exprimer de manière plus radicale encore: c'est seulement des saints, c'est seulement de Dieu que vient la véritable révolution, le changement décisif du monde. »
(à suivre)
09:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/02/2008
RALLUMONS LE FEU AVEC GUY GILBERT.
16:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Devenir formateur.
13:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans JOBS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
“Prier, c'est parler avec Dieu. Mais de quoi?”
Une prière au Dieu de ma vie (Ps 41, 9). Si Dieu est vie pour nous, nous ne devons pas nous étonner que notre existence de chrétien doive être tissée de prière. Mais ne pensez pas que la prière soit un acte qu'on accomplit, pour l'abandonner ensuite. Le juste se plaît dans la loi de Yahvé et murmure sa loi jour et nuit. Le matin je pense à toi (Cf. Ps 62, 7.); et le soir, ma prière monte vers toi comme l'encens (Cf. Ps 140, 2.). La journée entière peut être prière; du soir au matin et du matin au soir. Bien plus: comme le rappelle l'Ecriture Sainte, le sommeil aussi doit être prière (Cf. Dt 6, 6 et 7.).
(…) La vie de prière doit en plus se fonder sur quelques moments que nous consacrons chaque jour exclusivement à la conversation avec Dieu; dialogue sans bruit de paroles, près du Tabernacle chaque fois que possible, pour remercier le Seigneur — Il est si seul! — de cette attente de vingt siècles. L'oraison mentale consiste en ce dialogue avec Dieu, cœur à cœur, auquel participe l'âme tout entière: l'intelligence et l'imagination, la mémoire et la volonté. Une méditation qui contribue à donner une valeur surnaturelle à notre pauvre vie humaine, à notre vie quotidienne ordinaire.
Grâce à ces moments de méditation, aux oraisons vocales, aux oraisons jaculatoires, nous saurons, avec naturel et sans spectacle, faire de notre journée une louange continuelle à Dieu. Nous resterons en sa présence, comme les amoureux qui ne cessent de penser à la personne qu'ils aiment, et toutes nos actions, même les plus infimes, se rempliront d'efficacité spirituelle.
C'est pourquoi, quand un chrétien entreprend ce chemin de conversation ininterrompue avec le Seigneur — et c'est un chemin fait pour tous, pas un sentier pour privilégiés —, la vie intérieure grandit, sûre et ferme; et l'homme s'affermit dans cette lutte, à la fois aimable et exigeante, pour réaliser à fond la volonté de Dieu. (Quand le Christ passe, 119)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=21284
11:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Dans la prière rejoignons l’Esprit.
Dans la prière rejoignons l’Esprit. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. / BRUNO LEROY / Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés. Diplômé de Théologie Pratique et Politique. Directeur du Service Éducatif et Action Sociale Nord/Pas de Calais. |
Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.
Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces.
Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.
Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.
Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.
Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.
Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le coeur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !
Bruno LEROY.
11:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Remontants scripturaires !
11:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/02/2008
GUY GILBERT PEUT-ON REMPLACER L'ABBÉ PIERRE ?
21:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Devenir Prophètes d’un Dieu d’Amour et de Justice.
JOURNAL CHRETIEN | http://www.journalchretien.net/spip.php?article3929 |
Devenir Prophètes d’un Dieu d’Amour et de Justice. Dieu a créé le monde pour tous et veut que tous partagent ; quelque chose doit être dit et fait pour rétablir cette vérité . / BRUNO LEROY / Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés. Diplômé de Théologie Pratique et Politique. Directeur du Service Éducatif et Action Sociale Nord/Pas de Calais. |
Pour le prophète la pauvreté et l’injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l’orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.
Le problème auquel devaient faire face les prophètes de ce temps était la fausse adoration du Dieu vrai.
La nouveauté radicale de leur message est que l’élection divine n’exclue pas la possibilité d’être rejeté. Les prêtres et le peuple pensaient avant eux que le pouvoir de Dieu était de leur côté et que Dieu se faisait le défenseur de leurs valeurs, de leurs intérêts et de leurs styles de vie.
Vivre avec Dieu signifie désormais, pour les prophètes, le chercher dans son coeur et vivre dans la droiture de Dieu en relation avec les autres (les humains et la terre). Alors le Dieu invisible devient visible à travers la création et les créatures.
Les temps sont graves. Le jugement de Dieu est comme suspendu au dessus d’Israël. En politique, en matière de finances ou de religion, on ne peut plus compter faire comme d’habitude. Les gens sentent qu’ils ont un certain « contrôle » sur Dieu (Amos 5,14 ; Michée 3,11 ; Isaïe 7,14).
Mais la manière dont Dieu voit le futur n’est pas la nôtre. Dieu interpelle notre présent et il n’y a pas de possibilité de fuir . Le choc d’une possible catastrophe est la manière dont Dieu use pour infliger une divine thérapie aux humains.
Le problème est présenté comme si les humains souffraient d’une forme d’amnésie (oubliant Dieu ou se détournant de lui) et de schizophrénie (en divisant sa vie : d’un côté la religion de l’autre la vie socio-économique). La seule manière de soigner ces maladies est un acte chirurgical radical : terrifier le peuple avec un verdict de mort.
En tant que messager de Dieu, le prophète a pour fonction de rendre efficace, dans le présent, le choc eschatologique que prépare Dieu pour le futur afin qu’Israël retrouve son identité et sa vocation et ainsi repasse de la mort à la vie.
Pour le prophète la pauvreté et l’injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l’orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.
Dieu a créé le monde pour tous et veut que tous partagent ; quelque chose doit être dit et fait pour rétablir cette vérité . Il doit y avoir une conversion, un changement assez radical de style de vie qui ne soit plus celui de l’urbain prospère mais plutôt celui du nomade vivant de manière précaire dans le désert, la place où Dieu a d’abord fait alliance avec son peuple.
Le message du prophète c’est qu’il faut chercher Dieu (sortir de l’amnésie) et pratiquer la justice (sortir de la schizophrénie), mais aussi qu’il faut développer une plus grande perception spirituelle (de l’attention, du discernement et de la disponibilité par rapport à Dieu) et une sensibilité morale (sensibilité à l’injustice et à l’iniquité qui sont contraires au projet de Dieu ; solidarité à avoir avec le peuple de Dieu tout entier et pas seulement avec l’élite).
Se retourner vers Dieu , ce qui semble presque impossible (comment peut-on accepter de changer de style de vie ?) , requiert une ouverture aux dons de Dieu, car Dieu est un dieu qui prend soin de nous, un Dieu de compassion. C’est pourquoi les prophètes ne sont pas des personnes du désespoir mais de l’espérance.
Faire justice aux pauvres (à tout le peuple) est la condition pour bénéficier de la justice de la part de Dieu.
Les prophètes sont des « révolutionnaires sociaux » parce qu’ils sont fondamentalement des « conservateurs religieux ».
Bruno LEROY.
20:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
TA FOI T'A SAUVÉE !
Saint Marc aime les descriptions brèves, précises et bien délimitées. Or voilà qu’il nous rapporte deux miracles imbriqués en un seul récit, particulièrement complexe. Il aurait fort bien pu présenter les deux événements successivement, en deux unités distinctes, juxtaposées, comme il le fait d’habitude. Le choix de la structure composée que nous venons d’entendre est clairement intentionnel et ne peut être qu’une invitation à interpréter les deux miracles ensemble, comme s’il s’agissait de deux aspects d’une même action pédagogique de Jésus.
Le point commun entre Jaïre et la femme bénéficiaire de la guérison, est leur ardent désir d’une intervention salvifique de Notre-Seigneur, l’un en faveur de sa fille, l’autre pour elle-même. Tous deux vont d’ailleurs obtenir l’objet de leur espérance comme réponse à leur acte de foi. Comme « le sens jaillit de la différence », voyons maintenant le contraste entre les deux récits.
Jaïre est un notable : il est chef de la synagogue, il est entouré de serviteurs, sa maisonnée est nombreuse. La femme dont il est question est anonyme ; elle restera connue comme « la femme hémorroïsse », autrement dit : elle est identifiée au mal dont Jésus va la délivrer. Elle est seule, et son attitude trahit l’isolement dans lequel l’enferme son mal ; celui-ci l’empêche d’avoir une vie familiale, ce qui est pour une femme juive, la suprême humiliation, interprétée comme une réprobation divine.
Il n’est pas précisé que Jaïre ait convoqué tous les médecins de la région auprès de son enfant, mais on peut le supposer vu l’intensité de sa détresse : tout comme la femme, il a épuisé tous les recours humains possibles. En accourant vers Jésus, c’est vers Dieu qu’ils se tournent, comme le trahit l’attitude de Jaïre - il tombe aux pieds du Seigneur et le supplie - et le débat intérieur de la femme, convaincue qu’un simple contact avec le vêtement de Jésus suffirait à la « sauver ». Tous deux accomplissent donc une démarche de foi, qui leur vaudra l’exaucement de leur requête.
Cependant leur attitude ne se recoupe pas totalement. Le chef de la synagogue vient au-devant de Jésus, et s’adresse à lui pour le prier de venir « imposer les mains à sa fille pour qu’elle soit sauvée (de la mort) et qu’elle puisse continuer à vivre ». La pauvre femme se dit en elle-même : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée ». Sa foi intense n’a pas besoin de « déranger » le Maître : elle croit qu’un simple contact discret suffira à libérer en sa faveur la puissance divine de guérison qui repose sur lui. Les faits lui donnent raison - « à l’instant même, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal » - et Jésus lui-même la confirme dans son attitude ; bien plus il la félicite pour l’audace de sa foi : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal ».
Le chef de la synagogue, lui, n’en est pas encore là dans son cheminement de foi. Il a besoin d’être exhorté par Jésus au combat contre le doute et à la persévérance dans la confiance : « Ne crains pas, crois seulement ». Le miracle que Notre-Seigneur accomplit en faveur de sa fille est empreint de la même simplicité qui entoure la démarche de la femme : Jésus « saisit la main de l’enfant et lui dit (dans sa langue maternelle) : “Jeune fille, je te le dis, lève-toi” ». Les paroles et le geste sont ceux de parents venant réveiller leur enfant pour un jour nouveau.
Si nous relisons maintenant l’ensemble des deux récits imbriqués, nous découvrons que l’attitude de la femme hémorroïsse est proposée au chef de la synagogue, comme modèle de l’attitude de foi, une foi qui est instantanément exaucée, parce qu’elle établit en communion avec la personne du Sauveur.
Il faut sans doute pousser plus loin encore notre quête, car Saint Marc nous invite explicitement, à travers la correspondance des chiffres, à établir un lien entre la femme « qui avait des pertes de sang depuis douze ans » et « la jeune fille qui avait douze ans ». Lorsqu’on se souvient que douze ans est l’âge où les jeunes filles étaient données en mariage, on peut risquer l’interprétation symbolique suivante : la femme hémorroïsse représente l’humanité devenue stérile en conséquence du péché qui la rend impure. Mais alors que tout semblait perdu, voilà qu’elle peut retrouver sa jeunesse, sa vitalité et sa fécondité moyennant la foi ; une foi vivante par la charité, qui fait d’elle la jeune fille en âge de noce, que l’auteur de l’Apocalypse voit « descendre du ciel, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux » (Ap 21, 2).
« Seigneur Jésus, accorde-nous la force de nous “débarrasser de tout ce qui nous alourdit, et d’abord du péché qui nous entrave si bien, en fixant nos yeux sur toi, qui es à l’origine et au terme de notre foi”. Que renouvelés dans cette vertu théologale, nous obtenions de toi d’être “sauvés” nous aussi, et de “vivre” de la vie de ton Esprit. Puissions-nous te plaire en toutes choses afin qu’au jour où nous paraîtrons devant toi, tu t’approches de nous comme l’Epoux de nos âmes, nous invitant à entrer avec toi dans la Paix et la Joie de la Cité sainte où Dieu sera tout en tous (1 Co 15, 28) ».
Père Joseph-Marie.
20:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LES UTOPIES DE GUY GILBERT.
( Photo : Bruno LEROY )
Il est arrivé sans faire de bruit tel un souffle dans la nuit. Certains pensent qu’il a une envergure de star, d’étoile inaccessible ou de prêtre-éducateur au dessus de tout. Et pourtant, toute l’humilité s’inscrit sur le visage de Guy Gilbert comme sa Foi dénudée et pure qu’il vit depuis tant d’années. Il ne masque rien et cela fait la grandeur du personnage.
Ses mots sont des couperets contre nos égoïsmes et surtout, contre notre individualisme face au pognon. Il nous invite à partager, à aimer sans mesure. Puis, soudain s’arrête en se posant la question de savoir si tout cela n’est pas utopique. La réponse est affirmative. Voilà donc que, depuis sa tendre enfance, cet homme devenu septuagénaire entretient des utopies pour un monde meilleur !.
Nous pouvons penser, à juste titre, que toutes ses utopies ne sont pas applicables, concrétisables. Détrompez-vous, Guy Gilbert est justement venu ce soir nous démontrer le contraire.
Des jeunes paumés n’ayant plus un seul désir de vivre mais celui de se foutre en l’air. Des jeunes violents car, personne ne les écoute et qu’il faut parfois gueuler sa rage pour se faire entendre. Des jeunes victimes d’un système basé sur le profit qui dealent, volent et parfois tuent pour uniquement s’acheter les dernières fringues du moment...
En face, le Père Guy Gilbert, un Homme de Dieu, un loubard du Christ qui vient leur prouver qu’une autre vie est possible. Il les écoute avec les oreilles de son âme et les regarde avec les yeux de son cœur. Ils se sentent soudainement aimés, ce mot manquait tellement à leur vocabulaire. Construire, pourrait être le mot d’ordre du Père Guy Gilbert. Oui, construire une ferme nommée « Faucon », au lieu de détruire. Construire son avenir comme la plus belle rose au milieu des ordures. S’aimer soi-même pour pouvoir aimer autrui.
Guy Gilbert ne se contente pas de rêver ses utopies, il les apprivoise. Il les offre aux ados pour qu’ils réussissent au moins à se mettre debout face à ce monde pourri par l’argent et le manque de reconnaissance des autres.
Il gueule comme eux devant ce monde inhumain. Il agit pour que le soleil se lève chaque matin sur les ombres endormies.
Il est contagieux de valeurs immortelles , impérissables et les transmet aux Jeunes. Sa Force vient de la prière qu’il récite dès son lever et qu’il achève dans l’Eucharistie. Elle vient également de ses écrits qui lui permettent de prendre du recul face aux problématiques rencontrées. De ses conférences aussi où il peut hurler sa rage de vivre, de combattre, d’aimer selon le cœur de Dieu.
Pourquoi dit-on qu’il est différent des autres éducateurs ? Simplement, parce qu’il n’a jamais baissé les bras, n’est jamais devenu un technocrate froid. Et surtout, parce que sa Foi indéfectible en l’Humain lui permet de sublimer les méandres les plus horribles de cette société. En chaque être, il sent une part de cristal qui vient du Christ. Et c’est en artiste qu’il modèle cette matière première.
Non, il n’est guère différent des éducateurs que je rencontre au quotidien. Simplement, ces derniers sont désabusés par la routine de leurs fonctions. J’ai toujours dit, affirmé, écrit, témoigné que Guy Gilbert était la tête suprême des éducateurs. Il est l’Amour incarné qui veut propager cette dimension de Tendresse sur la terre. Je ne connais aucun travailleur social ayant ce charisme à déplacer des montagnes de haine. Dieu est en lui comme une respiration dans l’infini. Nous l’avons tous et toutes sentis le soir de sa venue à Lille.
Guy Gilbert est reparti après avoir délivré son message. Il est peut-être dans sa permanence parisienne ou dans la Bergerie avec ses Jeunes. Peu importe, même s’il est au Canada, c’est l’esprit Guy Gilbert qui demeure en nos âmes. A nous de rester les veilleurs et transmetteurs de ses convictions inspirées par un Dieu d’Amour. Notre religion sera l’Amour inconditionnel des plus petits en priorité vécu en osmose avec le Christ. Le reste nous sera inspiré... Merci Guy d’être venu nous parler de l’essentiel qui habite nos existences.
Bruno LEROY.
19:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |