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22/02/2008

Juste appréciation de soi-même !


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Pouvez-vous vous regarder dans un miroir aujourd'hui et dire : « Merci Seigneur ! Tu as fait du bon travail avec moi ! » Si vous en êtes incapable, vous rechercherez désespérément quelqu'un qui saura vous offrir ce que vous ne pouvez reconnaître en vous-même : que vous avez de la valeur ! Une juste appréciation de soi-même n'est pas de l'arrogance : il vous faut trouver un sain équilibre entre le narcissisme et l'esprit de martyre ! Sinon vous serez à la merci de l'opinion de n'importe qui et vous serez trop influencé par les besoins des autres. Vous risquez alors de devenir amer, incapable d'obtenir ce dont vous avez besoin, parce que vous refusez de chercher à l'atteindre, vous estimant indigne de le recevoir...

Bonne méditation de la Parole de Dieu Amour pour Aujourd'hui !

Votre Frère, Bruno.

13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

UN LIVRE...DES LIVRES.

Chers amis,

En ce mois de février, L’Afrique répond à Sarkozy dans un ouvrage collectif, rassemblant de prestigieux intellectuels de différents pays africains, sous la direction de Makhily Gassama.                
Le 26 juillet 2007 à Dakar, lors de sa première visite, Nicolas Sarkozy a profondément blessé les Africains par un discours qui se voulait pourtant amical. Son adresse « fraternelle » à la jeunesse du continent, supposée fonder la nouvelle politique africaine de la France, n’a en effet trompé personne. Elle est vite apparue comme une grossière tentative de maquiller publiquement en œuvre de bienfaisance les crimes de ses ancêtres. Ses paroles, émaillées de clichés racistes, ont été centrées sur un mythique homme africain, sur l’âme de l’Afrique, sur la Renaissance africaine, dont il fait du reste une lecture bien suspecte. Rien sur le rôle réel de l’Europe et des institutions financières internationales dans l’appauvrissement de ce continent. Aucune allusion aux régimes « kleptocrates » et dictatoriaux, soutenus par les différents gouvernements français depuis les « indépendances ». Les auteurs fournissent d’utiles rappels historiques, face au révisionnisme qui s’entête à réécrire sans pudeur l’histoire de la traite négrière et de la colonisation. Mais l’intérêt de ce livre majeur dépasse le cadre d’une simple réponse à Nicolas Sarkozy : il décrit sans concession les véritables défis qui interpellent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain, et l’appelle avec confiance à trouver, par elle-même, les moyens de les relever.



Toujours l’Afrique, avec Battling Siki… Un destin magique, ensorcelé. À 8 ans, cet enfant du Sénégal est kidnappé par une danseuse hollandaise, qui l’emmène à Marseille. Vite abandonné, il commence une carrière précoce de boxeur, interrompue par la Première Guerre mondiale. Rescapé des tranchées, il retourne sur les rings, où il affronte le héros du sport français, Georges Carpentier, qu’il bat en 1922 à la surprise générale. Mais ce match, qui le sacre champion du monde, causera aussi son malheur : pour défendre l’idole nationale, on accuse bientôt Siki de tricherie, et les journaux se déchaînent contre ce « championzé ». À l’inverse, de rares intellectuels prennent sa défense et en font le champion des opprimés. Il n’a d’autre choix que de partir aux États-Unis, où la presse l’attaque encore plus violemment. Siki rend coup pour coup. « Vous avez une statue de la Liberté ici, déclare-t-il, mais c’est un mensonge. » Provoquant les autorités, il se promène en cape rouge sur Broadway, un singe sur l’épaule, et se marie avec une Américaine blanche, sans avoir divorcé de sa première épouse. Trop de vagues, trop de défis : il est assassiné de trois coups de revolver, le 16 décembre 1925, à Harlem. Il n’a pas trente ans. Dans un texte vif, engagé et très bien documenté, Jean-Marie Bretagne retrace cette vie brève et magnifique, faite de légendes et de combats. La vie d’un homme décidé à garder la tête haute. À n’importe quel prix.

 

Et enfin, un premier roman profondément original : La ville est une marée montante est le récit souvent drôle et toujours poétique, d’une passion sans retour et de ses conséquences dévastatrices. Enfant, à Pékin où elle a grandi auprès de parents missionnaires, Justine a rencontré l’amour – Peter, vingt-huit ans, américain lui aussi et épris d’une autre : la gouvernante chinoise de Justine. Qu’importent la différence d’âge, ou la solitude d’un amour non partagé, Justine aimera Peter à jamais, silencieusement, aveuglément. Quelques années après, désormais installée à New York, la jeune femme gère les finances de l’organisation caritative de Peter, pour qui elle vibre toujours d’une passion secrète et invisible. Or voici que la ruine menace la fondation : Justine vole à la rescousse et plonge sans hésiter dans l’illégalité pour sauver son cher Peter, qui n’en demandait pas tant…
Sous la plume vive de Rebecca Lee, le drame de Justine, la narratrice, nous emporte au gré d’une mosaïque de paysages – des eaux du Yang-Tsé à la jungle urbaine de Manhattan – et de sensations – de l’ironie au pathétique, de la sécheresse au lyrisme.


Bonnes lectures.

 

http://www.philippe-rey.fr

13:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/02/2008

Nouveau ! Découvrez TV la Bonne Nouvelle !


ALLEZ SUR LE SITE : www.labonnenouvelle.fr
et découvrez TV la Bonne Nouvelle !



* SESSIONS "je serai guéri !"

* PARIS le 23 février 2008.
Le Blanc-Mesnil
A l’Eglise Saint Charles – 107 avenue Normandie-Niémen – 93150 Le Blanc-Mesnil
Info : 06 98 92 97 61 et le 01 43 84 20 42 (Lucien)

* NORD DE LA FRANCE : le SAMEDI 1er MARS 2008 à 20h à l'église Ste Thérèse à St Amand les Eaux
Soirée de louange et d'adoration pour entrer dans une relation vraie et personnelle avec notre Dieu...
Se laisser toucher, convertir, libérer, guérir...
Contact sur place 03 27 27 81 39 (Agnès)

Animé par Thierry et Myriam Fourchaud et les musiciens Philippe, Catherine.

* RETRAITES
- lundi 24 mars au vendredi 28 mars 2008
La prière de Jésus
avec le père Jacques Deschamps prêtre copte orthodoxe.

- Week-end école de prophétie
avec Debbie Kendrik et le Père Timothée
du 25 au 27 avril 2008
Informations sur les retraites : 02.43.26.88.55 ou 02.43.64.23.25


* * Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud

19:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Poursuis-les, dépasse-les et récupère tout !


podcast

 

Apprenez à vous encourager vous-même ! Les mots sont comme l'essence : ils peuvent soit enflammer votre foi, soit alimenter vos craintes !

Votre Frère, Bruno.

12:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

"Tu as besoin d'un directeur qui veille sur ton âme"

Tu as, crois-tu, beaucoup de personnalité: tes études — tes recherches, tes publications — ta position sociale — ton nom — tes activités politiques — les charges que tu occupes — ton patrimoine..., ton âge, bref tu n'es plus un enfant!... C'est justement pour tout cela que tu as besoin, plus que d'autres, d'un directeur qui veille sur ton âme. (Chemin, 63)

La sainteté de l'épouse du Christ s'est toujours manifestée — comme elle se manifeste encore aujourd'hui — par une abondance de bons pasteurs. Mais la foi chrétienne, qui nous apprend à être simples, ne fait pas de nous des naïfs. Il y a des mercenaires qui se taisent, et il y a des mercenaires qui prononcent des paroles qui ne viennent pas du Christ. C'est pourquoi, si le Seigneur permet que nous restions dans l'obscurité, même dans les petites choses; si nous sentons que notre foi n'est pas ferme, courons au bon Pasteur, à celui qui entre par la porte en exerçant son droit, à celui qui, en donnant sa vie pour autrui veut être, dans sa parole et sa conduite, une âme éprise de Dieu: un pécheur aussi, peut-être; mais qui a toujours confiance dans le pardon et la miséricorde du Christ.

Si votre conscience vous reproche quelque faute même si elle ne vous semble pas grave — si vous avez un doute, accourez au sacrement de la pénitence. Allez trouver le prêtre qui vous dirige, celui qui sait exiger de vous une foi robuste, une âme délicate, une véritable force chrétienne. Dans l'Eglise, chacun est absolument libre de se confesser avec n'importe quel prêtre, pourvu qu'il ait les licences requises; mais un chrétien à la vie claire accourra librement vers celui qu'il sait être le bon Pasteur, qui peut l'aider à lever les yeux pour voir de nouveau, là-haut, l'étoile du Seigneur (Quand le Christ passe, 34).
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=21406

12:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/02/2008

LE DON DE L'EUCHARISTIE.

Jésus annonce le martyre de Jacques, le disciple qui, avec son frère, prétend à une belle place dans le Royaume du Christ. Cette annonce faite aux deux frères ne vise pas à les effrayer mais à les orienter vers une attitude juste. Ils voulaient regarder l’avenir à travers le filtre de leurs désirs. Au point qu’ils ne pouvaient plus imaginer que l’annonce de la mort du Fils de l’Homme puisse contredire l’idée qu’ils se faisaient de leur gloire future. En ne regardant que l’avenir, n’ayant donc pour seul secours que leur imagination, ils se voyaient déjà auréolés d’une gloire qu’ils pourraient tirer de la royauté de Jésus. Mais Jésus, lui qui marche vers sa glorification, médite les versets écrits jadis par le prophète Isaïe.

Jésus y a découvert la coupe, sa coupe, symbole de la souffrance du Serviteur, chemin vers Jérusalem, passage vers la vie qu’il doit ouvrir aux hommes. A tous les hommes. Jésus invite ses disciples à se démarquer des grands de ce monde, qui ne connaissent que le jeu du pouvoir et de la domination, et révèle qu’il vient payer la rançon pour la multitude. Pour les rois et les grands de ce monde également. Car ils ne sont rois qu’en apparence et s’effacent devant le Christ qui seul est le vrai roi, le roi des rois, le Seigneur des seigneurs.

Ainsi, le Royaume dans lequel Jacques et tous les disciples désiraient tant figurer en bonne place, s’érige sans laisser de place pour le royaume des ténèbres, mais il n’exclut aucun homme. Jésus ne décourage pas Jacques et Jean, il les corrige. Par la question qu’il leur pose, il les invite à un désir plus grand et plus pur, il les motive à vouloir davantage et à s’orienter vers le bien qu’il leur réserve. Puis, en élargissant la conversation à l’ensemble du cercle des disciples, Jésus s’adresse à tous les hommes, les grands de ce monde compris, pour leur enseigner le vrai sens de la hiérarchie, celui qui naît de l’amour du prochain.

Ainsi avons-nous à recevoir la recommandation de Jésus. Non pas une exclusion de certains qui exercent de façon écrasante et erronée un pouvoir (au sens large, nous avons tous beaucoup de pouvoir sur les autres), mais un refus de complicité avec l’esprit qui les anime, pour leur donner le témoignage du Royaume qu’ils recherchent. Non pas un regard vers l’avenir des perfections imaginaires que nous allons exercer, mais une relecture des refus de boire à la coupe que Jésus nous propose. Ensuite, sans délai, nous remettre sur les chemins qui mènent à la seule gloire qui vaille : celle qui nous vient du Père.

Tout cela reste vagues considérations sans un lieu pratique de vérification. L’eucharistie est le meilleur. Le sang est versé, la vie est donnée, en rançon, c'est-à-dire pour la rémission des péchés. Par le sang de Jésus, nous sommes rachetés à nos anciens esclavages, nous sommes rendus définitivement libres. Or, voici un pouvoir que nous exerçons bien mal : celui de ne plus pécher. Notre liberté nous sert à opprimer nos frères au lieu d’aider à les réunir autour du Père.

Seigneur, que ce carême nous fasse redécouvrir la beauté et la radicalité du don de l’eucharistie. Que nous sachions, par ta grâce, nous approprier pleinement les grâces de conversion qu’elle prodigue, les grâces de guérison dont elle nous console. Ainsi nous saurons dignement rendre grâce à celui qui a « donné sa vie en rançon pour la multitude ».

Frère Dominique.

19:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ILS DISENT ET NE FONT PAS !

Au temps de Jésus, les scribes et les pharisiens occupaient la « chaire de Moïse » en tant que dépositaires de l’enseignement de la Torah qu’ils avaient la charge de transmettre. Dans les recommandations qu’il adresse à la foule et à ses disciples, Jésus ne conteste en rien cela. Il précise bien d’ailleurs qu’il faut faire ce qu’ils disent : « Pratiquez donc et observez tout ce qu'ils peuvent vous dire. » Mais il rajoute aussitôt : « N'agissez pas d'après leurs actes, car ils disent et ne font pas. » Ce que Jésus critique c’est l’incohérence chez ces hommes entre le dire et le faire.

Il existe chez eux une opposition entre ce qu’ils enseignent et ce qu’ils vivent. Et Jésus de préciser en ce qui concerne les préceptes que la Loi demande d’observer : « Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. » Pourtant la Parole de Dieu qu’ils sont censés porter à leurs frères n’a-t-elle pas pour caractéristique principale de faire ce qu’elle dit… et de dire ce qu’elle fait ?

C’est sans doute aussi ce que dénonce Jésus chez ces scribes et pharisiens. Leur enseignement n’est pas porteur de sens. Leur parole n’est pas habitée, n’est pas vivante de la Parole même de Dieu qui elle, dit ce qu’elle fait. Leur parole multiplie les préceptes à observer jusqu’à leur faire perdre tout leur sens. Elle n’ouvre pas à la vie mais conduit à la mort.

La raison de cela ? Jésus donne lui-même la réponse dans la suite de l’évangile : les scribes et les pharisiens agissent pour se faire remarquer des hommes. Leur enseignement pourrait être tout ce qu’il y a de plus orthodoxe, leur agir tout ce qu’il y a de plus ajusté aux préceptes de la Parole de Dieu, il n’en demeure pas moins qu’à la base, leur intention est fausse, tordue : Ils agissent non pour leurs frères, encore moins pour Dieu mais pour eux-mêmes. En fait, dans tout ce qu’ils disent ou font ils ne s’adressent qu’à eux-mêmes.

Voilà ce que Jésus remet réellement en question ici et dont il veut préserver ses disciples, la foule, nous tous qui l’écoutons. Car ne nous mettons pas trop vite hors de portée des critiques que Jésus formule à l’égard des scribes et des pharisiens. Ecoutons plutôt les recommandations qu’il adresse dans la suite de cet évangile. Elles nous permettrons sans aucun doute comme aux scribes et aux pharisiens de corriger les intentions dévoyées qui animent si souvent notre dire ou notre faire.

« Ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n'avez qu'un seul enseignant, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n'avez qu'un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n'avez qu'un seul maître, le Christ. » « Rabbi », « Père », « Maître » : Trois manières de désigner l’Auteur de la Parole que les scribes et les pharisiens ont la charge de transmettre ; trois manières de le remettre à sa juste place, c’est-à-dire la première, dans le domaine de la Loi, de l’autorité et de la vérité. Jésus veut nous faire toucher du doigt ici que celui qui a la charge de porter la Parole de Dieu à ses frères doit avoir sans cesse à l’esprit l’objectif d’y renvoyer en s’effaçant toujours plus devant elle. De la Parole de Dieu, nul ne peut s’instaurer propriétaire. Ce serait se mettre au-dessus d’elle et donc au même niveau, voire au-dessus, de Celui qui en est l’Auteur…

Cette remise au centre de la Parole de Dieu et à travers elle, de Dieu lui-même, nous conduit alors à rétablir entre nous de justes relations de fraternité : « vous êtes tous frères ». C’est comme si toute relation privée de la présence de Dieu était inévitablement destinée à engloutir l’autre ou à se laisser absorber par lui. Lorsque l’enjeu de cette relation se trouverait être la transmission de cette même Parole nous atteindrions alors la perversion suprême : enfermer l’autre par la Parole qui doit le libérer.

« Seigneur, préserve-nous de ce péril. Durant ce temps de carême, accorde-nous d’accueillir ta Parole dans un cœur humble et ajusté à toi. C’est là la condition pour conduire nos relations fraternelles à leur plénitude de vérité afin qu’elles puissent porter un fruit de vie : ‘Le plus grand parmi vous sera votre serviteur » ; « qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé’. »

Frère Elie.

 

11:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'HIVER A L'ÉLYSÉE.

C'est l'hiver à l'Elysée. «Si j'étais inquiet, je ne ferais pas président», disait-il le 8 janvier. Il avait mis vingt-cinq ans pour devenir chef de l'Etat, un instant pour être président. Contrairement à son prédécesseur, Nicolas Sarkozy était tout de suite apparu à la hauteur de la fonction. Le doute a surgi plus tard, à la fin de 2007. Il a grandi avec le marasme économique, une législative partielle perdue, une cote d'amour en berne, des municipales qui inquiètent les candidats de la majorité: «fait-il» vraiment président? Fait-il président, cet homme qu'une partie de son électorat n'attendait pas dans le rôle de mari d'une mannequin devenue chanteuse? Fait-il président, cet homme qui, alors qu'il discute avec des membres de sa délégation dans l'avion le ramenant de son périple dans le Golfe, au début de janvier, demande que l'on monte le son des petits baffles installés dans son avion? A fond, Michel Sardou! «On est ringard et on l'assume», a-t-il l'habitude de plaisanter.

Après l'atonie de la fin du règne chiraquien, la fonction présidentielle nécessitait sans aucun doute d'être désacralisée - mais la voilà qui risque d'être banalisée. Le candidat Sarkozy avait fondé tout son discours sur le mérite - mais voilà qu'il s'affiche uniquement avec ceux qui incarnent la réussite, et la réussite facile de préférence. L'homme lui-même est resté aussi authentique qu'hier - mais voilà qu'il paraît parfois familier. «Je suis frappé de la différence de comportements entre Jacques Chirac et lui, raconte le premier secrétaire du PS, François Hollande. Quand j'allais voir le premier, élu de Corrèze comme moi, dans son bureau de l'Elysée, il ne me serait pas venu à l'esprit de le tutoyer. Lorsque je rencontre le second, je n'imaginerais pas le vouvoyer.»

Bruno LEROY.

( Source : l'Express )

11:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Vous sentez-vous menacé ?


podcast

Vous sentez-vous menacé aujourd'hui, en butte à des attaques incessantes ? Si tel est le cas, remarquez quatre détails importants concernant les apôtres lorsque les autorités de l'époque se mirent à les persécuter parce qu'ils obéissaient à Dieu...

Votre Frère, Bruno.

10:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

"Seigneur je ne sais pas prier!"

Souhaites-tu vraiment devenir une âme pénitente (pénitente et joyeuse)? Alors défends, pardessus tout, les moments que tu réserves chaque jour à la prière: une prière intime, généreuse, prolongée; veille à ce que ces moments n'arrivent pas à l'improviste, mais qu'ils aient une heure fixe, autant que faire se peut. Et ne cède pas là-dessus. Fais-toi l'esclave de ce culte quotidien à Dieu et, je te l'assure, tu te sentiras toujours plein de joie. (Sillon, 994)

Lorsque je considère la façon dont certains envisagent la vie de piété — ces échanges entre le chrétien et son Seigneur — et qu'on m'en propose une image désagréable, théorique, pleine de formules toutes faites bourrées de rengaines sans âme, favorisant plus l'anonymat que la conversation personnelle, en tête-à-tête avec Dieu Notre Père — l'authentique oraison vocale n'est pas compatible avec l'anonymat —, je me rappelle ce conseil du Seigneur : Dans vos prières, ne rabâchez pas comme les païens: ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup ils se feront mieux écouter. N'allez pas faire comme eux; car votre Père sait bien ce qu'il faut que vous lui demandiez. Un Père de l'Eglise a écrit à ce propos : je crois que le Christ nous demande d'éviter les longues prières, longues quant à la suite interminable de paroles, mais non quant au temps. Le Seigneur lui-même nous a donné en exemple la veuve qui, à force de réclamations, vient à bout de la résistance du juge inique; et cet autre exemple de l'ami importun qui arrive la nuit à des heures indues et qui, par entêtement plus que par amitié, obtient de son ami qu'il sorte de son lit (cf. Lc 11, 5 8; Lc 18, 1-8). Par ces deux exemples Il nous invite à la demande constante, non dans d'interminables prières, mais par le simple exposé de nos besoins.

Et si malgré tout, au début de votre méditation, vous n'arrivez pas à concentrer votre attention pour parler avec Dieu, si vous vous trouvez froids et que votre tête semble incapable de formuler la moindre idée, ou que votre coeur ne réagit pas, je vous conseille ce que j'ai toujours essayé de faire dans ces cas-là: mettez-vous en présence de votre Père et dites-lui tout au moins: “ Seigneur je ne sais pas prier, je ne trouve rien à te raconter !... Soyez-en sûrs, à ce moment même vous avez commencé à prier. (Amis de Dieu, 145) 
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=21405

10:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |