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13/01/2008

LÉO FERRÉ VOUS PRÉSENTE SES VOEUX.

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18:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Citoyenneté et handicap.

Les personnes souffrant d’un handicap sont des citoyens à part entière. La Charte sociale européenne affirme que « toute personne handicapée a droit à l'autonomie, à l'intégration sociale et à la participation à la vie de la communauté ».

L’autonomie des personnes handicapées passe d’abord et avant tout par la mise à disposition d’infrastructures de base permettant un accès universel à des droits aussi fondamentaux que le logement, le transport, l’accès aux nouvelles technologies et l’accès aux édifices publics et privés. Sans de tels aménagements, qui sont les conditions d’une autonomie minimale, les personnes souffrant d’un handicap risquent de se trouver socialement exclues.

Comme pour les personnes non-handicapées, le moyen privilégié d’insertion sociale des personnes handicapées est le travail. C’est pourquoi il est nécessaire, en plus de la mise en place des aménagements permettant une autonomie minimale, que les autorités à tous les niveaux mettent en œuvre les moyens adéquats afin de lutter contre les discriminations à l’embauche, dont les personnes handicapées sont souvent victimes, et afin d’inciter les employeurs à embaucher des personnes handicapées.

Mais l’intégration sociale des personnes handicapées ne passe pas seulement par une autonomie de base et par le travail. Elle dépend également de l’accès à toute une gamme de services et d’activités qui, dans une société démocratique, permettent une citoyenneté pleine et entière : accès à l’expression publique, à la culture, aux loisirs, au sport, au tourisme, etc. Les personnes souffrant de tous types de déficience, physiques et mentales, ont droit de participer pleinement à la vie collective et d'y jouer un rôle actif, sans discrimination.

Les politiques ayant pour but de faire des personnes handicapées des citoyens à part entière sont de deux ordres : les autorités à tous les niveaux doivent, d’une part, lutter contre les discriminations dont elles sont victimes et, d’autre part, mettre en place des initiatives proactives afin de favoriser leur intégration. Ces politiques visent par là à réduire les inégalités de fait, ce que sont les handicaps, et ainsi à favoriser la cohésion sociale.

Les organisations non-gouvernementales (ONG) et les organisations internationales gouvernementales (OIG) jouent également un rôle important. Parmi ces dernières, le Conseil de l’Europe œuvre en faveur des droits des personnes handicapées, notamment au moyen de la Charte sociale européenne. Celle-ci stipule (article 15), suite à sa révision de 1996, que, « en vue de garantir aux personnes handicapées, quel que soit leur âge, la nature et l'origine de leur handicap, l'exercice effectif du droit à l'autonomie, à l'intégration sociale et à la participation à la vie de la communauté », les pays signataires s’engagent :

1. à prendre les mesures nécessaires pour fournir aux personnes handicapées une orientation, une éducation et une formation professionnelle dans le cadre du droit commun chaque fois que possible ou, si tel n'est pas le cas, par le biais d'institutions spécialisées publiques ou privées ;
2. à favoriser leur accès à l'emploi par toute mesure susceptible d'encourager les employeurs à embaucher et à maintenir en activité des personnes handicapées dans le milieu ordinaire de travail et à adapter les conditions de travail aux besoins de ces personnes ou, en cas d'impossibilité en raison du handicap, par l'aménagement ou la création d'emplois protégés en fonction du degré d'incapacité. Ces mesures peuvent justifier, le cas échéant, le recours à des services spécialisés de placement et d'accompagnement ;
3. à favoriser leur pleine intégration et participation à la vie sociale, notamment par des mesures, y compris des aides techniques, visant à surmonter des obstacles à la communication et à la mobilité et à leur permettre d'accéder aux transports, au logement, aux activités culturelles et aux loisirs.

Notons enfin qu’un comité des Nations Unies, présidé par M. Don MacKay, Représentant permanent de la Nouvelle-Zélande aux Nations Unies, est actuellement chargé de rédiger la toute première convention sur la promotion des droits des personnes handicapées.

Liens utiles :
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Dossier du Conseil de l’Europe sur le handicap
http://www.coe.int/T/F/Com/Dossiers/Themes/handicap/default.asp

Charte sociale européenne (version révisée de 1996) :
http://conventions.coe.int/Treaty/fr/Treaties/Html/163.htm

Forum européen des personnes handicapées :
http://www.edf-feph.org/

Organisation mondiale des personnes handicapées :
http://www.dpi.org/index.htm

Site du Programme global des Nations Unies sur les handicaps (en anglais seulement) :
http://www.un.org/esa/socdev/enable/

18:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIÉTÉ ET POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ON NE SAIT RIEN SANS APPRENDRE.

La liberté, il faut l'apprendre, la dégager de ses ambiguïtés toujours renaissantes. Les hommes libres sont des êtres en incessant travail de libération pour devenir eux-mêmes, des êtres pour qui la liberté va s'identifier avec la contrainte du meilleur. La justice et la paix, elles aussi, sont des réalités en " à venir " ; elles sont une conquête incessante sur l'égoïsme ou la peur de l'autre.


De même, sait-on jamais ce que c'est que l'amour, jusqu'où il nous mènera, jusqu'à quel point il nous sort de nous-même, quel " plus " il va réclamer ? Comme le chante un poète : " Y a-t-il un seul amour qui n'ait besoin d'amour ? "…

Mais, à un certain moment, cette lune de miel prend fin et chacun doit faire son deuil d'un partenaire idéal répondant à toutes les demandes…
Mais on ne peut tout attendre de l'autre ; elle ou il  est limité, et moi, je ne suis pas dispensé d'exister, d'être, même si j'attends d'elle ou de lui qu'il m'amène un " plus-être "…

On s'aime les yeux grands ouverts, avec lucidité sur les pauvretés, les manques réciproques, mais en sachant aussi que l'amour, s'il n'abolira jamais la différence, ne cessera pas de chercher la communion et de combler l'espace qui sépare ces deux êtres…

18:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DIMENSIONS SOCIALE DE LA FOI.

La "dimension sociale" de notre foi.

Dans certains lieux ou milieux d’église, on entend de plus en plus évoquer la "dimension sociale" de la foi chrétienne. Si j’emploie ici des guillemets, ce n’est pas seulement pour signaler une expression devenue assez usuelle. C’est aussi pour alerter d’emblée sur sa possible ambiguïté. Les uns y voient en effet le signe d’une dérive gravement séculariste et sécularisante de la foi et de la vie chrétiennes. D’autres, au contraire, s’en servent pour mettre en valeur des implications (plus ou moins directes) et donc des tâches (plus ou moins précises) sans lesquelles, estiment-ils, la foi, non seulement perdrait beaucoup de son impact et de son rayonnement dans le monde, mais manquerait à certaines de ses obligations les plus propres et, à la limite même, se dénaturerait.

Pour tâcher d’y voir plus clair, le mieux est encore de progresser pas à pas.

1. La foi est personnelle

Commençons par une évidence : la foi est bien sûr, et incontestablement, affaire personnelle. Elle relève en effet d’un choix, d’une décision, d’une adhésion. "Je crois en toi ", c’est comme "Je t’aime" : c’est moi qui parle, et non pas un autre ; et je m’engage moi même dans ce que je dis ! La foi naît, vit et croît de la décision, toujours personnelle, et toujours à renouveler personnellement, d’en vivre et de la faire vivre.

Par ailleurs, il n’est pas question de le nier : la foi va à Dieu ! Elle est reconnaissance et confession du Dieu vivant et vrai, qui est Père, Fils et Saint-Esprit. Si la foi est personnelle, elle l’est comme théologale.

2. La foi est communautaire

Il faut pourtant apporter immédiatement une précision essentielle : la foi la plus personnelle et la plus théologale n’existe jamais sans référence à d’autres croyants ; elle se déploie nécessairement dans un "espace" communautaire. Si déjà elle ne naît évidemment pas de nous-mêmes, elle ne nous vient pas non plus tout verticalement, dans un rapport seul à seul avec Dieu : nous la recevons toujours par d’autres. Et en suite, une fois effectivement reçue, elle ne s’entretient et ne se développe que par et dans une communauté.

Bref, en chacun de nos coeurs, la foi est toujours aussi la foi d’un "peuple". Elle a d’elle-même un aspect de rencontre et de partage : de vie par, avec et pour d’autres.

3. La foi est ecclésiale

Mais les croyants que sont les chrétiens ne s’en rapportent pas à d’autres seulement pour ce qui concerne la naissance et la croissance de leur foi personnelle propre. Ils se rassemblent en fait, en réponse à l’appel de Dieu et par le don de l’Esprit, pour constituer ensemble le Corps du Christ. Ils reçoivent d’ailleurs par là même la mission de témoigner que le plan de Dieu ne se limite pas à sauver des individus, fût-ce même une multitude d’individus. Il vise à rassembler un peuple de sauvés et de vivants, de bienheureux et de saints. Autrement dit : pour la foi chrétienne, le renvoi à d’autres n’est pas seulement condition de naissance, d’entretien et de croissance, mais bel et bien aussi, forme d’existence. Si personnelle qu’elle soit et doive toujours demeurer, la foi n’est donc pas seulement communautaire, mais bel et bien ecclésiale.

Cette ecclésialité de la foi peut d’ailleurs, soulignons-le, prendre bien des figures concrètes : paroisse, mouvement, communauté de vie, congrégation religieuse, etc. Une relativement large diversité est ici effectivement vérifiée. Elle est le signe d’une grande richesse et d’une vraie souplesse, que nous pouvons et devons tenir pour révélatrices de la liberté des enfants de Dieu dans la communion de l’église.

4. La foi est caritative

Il faut accomplir un pas de plus : cette église, qui est donc la condition et la forme mêmes de la vie de la foi, n’est cependant pas destinée à vivre seulement pour elle-même, centrée sur elle seule. Elle est appelée dans le monde pour être envoyée dans le monde. Envoyée dans le monde pour y vivre et le faire vivre, certes, dans le respect de ce qu’il est... mais aussi pour lui témoigner de ce que croit la foi, à savoir qu’il existe un Dieu vivant. qui aime le monde et veut le sauver.

Or il n’y a aucune chance sérieuse d’amener le monde à croire en un Dieu qui l’aime, si on ne le lui montre pas, par, et dans des comportements d’amour. Des comportements qui, de nouveau, ne sont pas seulement le fait d’individus, mais relèvent au contraire, autant que possible du moins, de véritables services organisés.

Ici est évidemment à mentionner tout le champ de l’activité caritative des chrétiens. Il faut rappeler que l’action de charité, à la fois entreprise organisée et solidarité vécue, n’est pas seulement condition pour l’annonce de la foi, ni seulement conséquence de la vie de la foi. Elle est, au contraire, tout ensemble expression et critère nécessaires de la foi authentiquement chrétienne. C’est assez clairement déclaré par le Nouveau Testament : nul ne peut prétendre aimer- "dans la foi" - Dieu qu’il ne voit pas, s’il n’aime pas - "en actes et en vérité" - son frère qu’il voit. En ce sens il n’est pas douteux qu’à côté de l’annonce de la parole de la foi (la prophetia) et de la célébration des sacrements de la foi (la leitourgia), il faut tenir le service de la charité au nom de la foi (la diaconia) pour un véritable ministère de l’église : le troisième.

5. La foi est sociale

Même s’il s’avère assurément de plus en plus nécessaire, le service caritatif dont nous venons de parler ne suffit pourtant pas à l’incarnation de la foi dans le monde.

Il est de plus en plus nécessaire, parce qu’il y a toujours des laissés pour compte, et en nombre croissant, dans notre société. Les pouvoirs publics, malgré tout ce qu’ils peuvent entreprendre et réaliser, non seulement ne parviennent pas à répondre à tous les besoins, mais restent terriblement démunis devant les plus criants d’entre eux. Quoi d’étonnant, dès lors, si tant de chrétiens voient tantôt dans le Secours Catholique ou le CCFD, tantôt dans l’ACAT ou Aide à toute Détresse, par exemple, des champs privilégiés de leurs engagements ?

Pourtant le caritatif est insuffisant. D’abord et avant tout parce que, si nécessaire qu’il soit et reste assurément, il risque toujours de ne venir qu’en appoint par rapport à l’ensemble de l’organisation sociale dont il compense néanmoins opportunément tant de déficits. Cela étant, les croyants doivent aller plus loin : à cette organisation sociale, ils sont requis d’apporter eux aussi, d’une manière ou de l’autre, leur concours. Cela, dans la mesure où c’est précisément à elle qu’incombent en priorité la responsabilité et la tâche de pourvoir aux nécessités du corps social, à commencer par les plus graves.

Pour le coup apparaît bel et bien, dans la foi, une dimension sociale au sens strict, immédiat et usuel du mot : engagement dans la société civile et séculière, selon la diversité des professions, des organisations, des associations ou des institutions qu’elle comporte. Ainsi est-ce aussi en prenant leur place dans les services mêmes dont la société se dote elle-même, et non pas seulement en organisant des types de prestations sociales qui leur sont propres, que les croyants sont appelés à faire la preuve que le Dieu de leur foi aime le monde.

Toujours assurément personnelle, la foi n’est donc pas sociale seulement au sens communautaire, ecclésial et caritatif. Elle l’est bel et bien aussi au sens où ceux qui la professent se veulent et sont de fait engagés et actifs (au nom de leur foi, même s’ils ne sont alors pas toujours en situation de la déclarer expressément) dans l’organisation et les institutions de la société comme telle : quartiers et municipalités ; industrie ou administration ; associations, mouvements et syndicats ; champ économique et politique ; etc.

6. La foi est missionnaire

Ce qui vient d’être indiqué n’épuise encore pas le rapport de la foi au monde ! Les besoins des hommes et des femmes, qu’ils soient enfants, jeunes, adultes ou d’âge avancé, ne sont en effet pas seulement d’ordre matériel, socio-économique ou socio-psychologique. Ils sont aussi, et l’on s’en rend compte de plus en plus semble-t-il, d’ordre spirituel. On peut même formuler plus nettement la chose : tout compte fait, il faut bien reconnaître que, parmi les besoins "sociaux" de notre époque comme de toutes les autres époques, il en est un qui est d’ordre spirituel. Or lui aussi mérite bien évi demment d’être pris en compte dans sa spécificité.

On doit dès lors considérer que ceux qui s’attachent à répondre autant que possible à cette catégorie tout à fait particulière, et proprement capitale, de besoins humains, font eux aussi, à leur propre titre, oeuvre sociale ! En ce sens, il ne faut pas craindre de dire que la foi et l’église, lorsqu’elles accomplissent correctement leur mission spirituelle, contribuent en fait réellement et efficacement à la vie de la société séculière.

Cela n’est-il pas évident, par exemple, avec les visiteurs de prisons et les accompagnateurs de malades ? Et comment nier que dans le strict accomplissement de leur ministère sacerdotal, nombre de prêtres ont aidé bien des couples mariés à faire mieux que survivre, bien des jeunes à trouver le chemin de l’engagement, bien des êtres tourmentés à retrouver la paix du coeur ? Qui ne voit, enfin, que enseignement religieux et catéchèse sont parfaitement susceptibles d’aider tant d’êtres qui cherchent des valeurs ou des repères dans la vie, à en découvrir en effet, et à s’y attacher ?

Ici encore, la foi déploie une dimension qu’on peut dire elle aussi "sociale", puisqu’elle déborde individus et personnes, pour concerner le champ commun de leur existence en société. Très évidemment, cette dimension de la foi contribue à en étendre le rayonnement propre, et du même coup à élargir le cercle de ceux qui la professent. En ce sens, on doit la dire, cette foi, proprement missionnaire ou apostolique, et préoccupée donc de sa propre extension dans la société, - ce qui ne veut aucunement dire de soi qu’elle soit ou doive se vouloir prosélyte, cléricale ou triomphaliste !

7. La foi est ministérielle

Il y a un dernier aspect de la "socialité" de la foi. Pour qu’elle accomplisse sa mission et, plus exactement encore, I’ensemble des missions qui viennent de lui être reconnues, il faut que la foi vive, et donc qu’elle puisse exister comme telle dans la durée. Cela suppose qu’elle ait les moyens de s’organiser dans son existence propre et dans son fonctionnement spécifique, au sein même de la société. Cela requiert donc qu’elle se donne et prenne des formes instituées qui lui permettront de faire exister, d’articuler et de structurer les uns par rapport aux autres, services appropriés, tâches spécialisées, responsabilités coordonnées, etc.

Autrement dit, la foi et la vie de la foi ne sont pas concevables en dehors de ce qu’elles appellent une ministérialité. Nouvelle et tout à fait spécifique dimension "sociale " de la foi, à laquelle en un certain sens toutes les autres se rapportent...

Bruno LEROY.

18:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17 chansons pour arrêter de fumer... ou presque.

17 chansons pour arrêter de fumer... ou presque
Alors que depuis le 1er janvier il est interdit d'allumer une cigarette dans les lieux publics, Jean-William Thoury publie un livre original, 100 chansons pour arrêter de fumer. Un ouvrage... fumant. Voir et écouter

10:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/01/2008

PUNIR LES PAUVRES.

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PUNIR LES PAUVRES -
 Le nouveau gouvernement de l'insécurité sociale.

Le tour résolument punitif pris par les politiques pénales lors de la dernière décennie ne relève pas du simple diptyque "crime et châtiment". Il annonce l'instauration d'un nouveau gouvernement de l'insécurité sociale visant à façonner les conduites des hommes et des femmes pris dans les turbulences de la dérégulation économique et de la reconversion de l'aide sociale en tremplin vers l'emploi précaire. Au sein de ce dispositif "libéral-paternaliste", la police et la prison retrouvent leur rôle d'origine : plier les populations indociles à l'ordre économique et moral émergent.

Chercheur au centre DDE sociologie européenne, Loïc Wacquant est professeur de sociologie et d'anthropologie à la New School for social research et à l'Université de Californie-Berkeley.

Auteur : Loïc Wacquant, édtions Agone, CHF : 32,00 € : 20,00

Un livre à lire pour acquérir un esprit critique sur les paradigmes de nos sociétés Européennes.

Bruno LEROY.

18:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Non à la directive de la honte !

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Madame, Monsieur,

Vous avez soutenu récemment la campagne « Non à la directive de la honte !  » en signant notre pétition en ligne et nous vous en remercions vivement. Nous avons appris il y a peu que le vote de cette directive était à nouveau repoussé, sans doute en mai 2008.

Ce nouveau report est le signe que notre mobilisation est efficace, nous devons donc la maintenir et la renforcer.

En ce début d'année, nous vous proposons d'adresser vos voeux à vos proches au moyen d'une carte électronique originale. Elle a été dessinée pour cette campagne par Wozniak , illustrateur au Canard Enchainé et dans d'autres publications.

Cette carte sera accompagnée de votre texte de voeux, ainsi que d'une présentation de l'appel. C'est donc un bon moyen pour faire connaître cette mobilisation à vos proches.

Cliquez ici pour accéder à la carte électronique

L'envoi de cette carte électronique est bien sûr totalement gratuit.

En vous remerciant à nouveau pour votre soutien,

Laurent Giovannoni
Secrétaire général de la Cimade

14:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

AIDONS, SOUTENONS, SOUTENEZ AMAZON !

Cher client d'Amazon.fr,

Aussi incroyable que cela paraisse, la livraison gratuite chez Amazon.fr est menacée. Amazon.fr est en effet condamnée au paiement d'une amende de 1 000 euros par jour parce qu'elle propose la livraison gratuite de livres à ses clients. Cette amende est le résultat préliminaire d'une action en justice intentée par un syndicat de libraires. Nous avons choisi de faire appel de cette décision et de payer l'amende afin de pouvoir continuer à offrir la livraison à nos clients.

Les poursuites de ce syndicat ne sont ni plus ni moins qu'une tentative cynique d'éliminer la concurrence d'Amazon.fr. L'argumentation juridique du syndicat s'appuie sur la loi Lang, qui limite les réductions de prix sur les livres proposées par les détaillants. L'ironie de cette tactique est que la loi Lang a pour but de préserver la diversité de la création culturelle et de donner aux libraires les moyens de proposer une large sélection de livres, et pas seulement les best-sellers.

Or Amazon.fr, qui pratique déjà la remise maximale sur les livres autorisée par la loi Lang, met à votre disposition la plus vaste offre de livres en français disponibles dans le monde, qu'ils soient neufs ou d'occasion, et quels que soient la renommée de leurs auteurs et le prestige de leurs éditeurs. Aussi, la tentative injustifiée du syndicat de supprimer la livraison gratuite n'aurait qu'une seule conséquence : vous devrez payer plus cher pour acheter vos livres. Et cela constituerait un cas unique : la France serait ainsi le seul pays au monde où la livraison gratuite pratiquée par Amazon serait déclarée illégale.

Nous avons donc besoin de votre aide.

Vous pouvez faire entendre votre voix dans ce combat pour la livraison gratuite. Nous avons créé une pétition en ligne que nous vous invitons à signer :

Pétition en ligne

Nous offrons également aux clients la possibilité de débattre librement de ce sujet dans un forum de discussion où de nombreuses personnes partagent déjà leur opinion sur les rabais et la livraison gratuite pour les livres :
Forum de discussion

D'avance merci pour votre aide et votre soutien,

Jeff Bezos,
Fondateur et Président Directeur Général
Amazon

09:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/01/2008

NOUS DEVONS RETROUVER L'HUMAIN.

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L'exclusion n'est pas que conjoncturelle, elle est structurelle. Notre continent est une machine à fabriquer l'exclusion. Saurons-nous oeuvrer à la construction d'une Europe et d'un monde de solidarité des citoyens ?

Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d'un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l'autre , l'absurdité et l'irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c'est être hors du réel, un exclu qui n'a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas.
Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c'est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d'ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C'est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c'est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.

Si accompagner une personne en difficulté est de l'ordre d'une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n'est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille.
Accepter de parier sur des rêves et d'avancer de pari en pari, d'aventure en aventure, d'épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d'expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N'est-ce-pas de l'ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d'intelligence, il autorise l'autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l'appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l'espace des possibles.

Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N'oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d'adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l'être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables. Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d'autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n'est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c'est la reconnaissance de l'autre, c'est ce qui fait grandir qu'on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d'eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d'où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.

Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu'avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d'histoires constitutives, l'être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S'il a besoin " d'histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d'un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de par mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.

© BRUNO LEROY.

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RÉUSSIR NOTRE VIE.


podcast
"Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera." (Mt 16, 24-25).
Paroles révélatrices du message du Christ dans ce qu’il a de plus profond. Le Christ met l’accent d’une façon catégorique.
Durant notre cours passage sur la terre, il nous faut avoir sans cesse l’esprit tendu vers notre origine, vers notre créateur, si nous voulons réussir notre vie, notre vie si précieuse aux yeux de Dieu, notre Père, notre créateur…

10:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |