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25/01/2008

Sachez contrôler votre budget ! (3)


podcast

 

Dernière émission de réflexions sur la gestion d'un Budget, notamment le vôtre !

La semaine prochaine nous aurons d'autres Thématiques de méditation.

Excellent week-end à Tous et Toutes et surtout, bonne écoute et navigation sur ce Blog.

Si vous désirez réentendre tous les enseignements. Il vous suffit de cliquer sur la rubrique " spiritualité " à gauche de votre écran.

Votre Frère, Bruno.

15:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/01/2008

Sachez contrôler votre budget ! (2)


podcast

 

 

Étudiez vos dépenses et vous serez surpris de découvrir où disparaît vraiment votre argent chaque mois !

Bonne écoute de cette deuxième étude.

Votre Frère, Bruno.

19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/01/2008

Saint François de Sales, un « maître spirituel pour tous »

Fête du saint patron de la presse catholique

ROME, Mercredi 23 janvier 2008 (ZENIT.org) - Saint François de Sales, saint patron de la presse catholique, et que l'on fête le 24 janvier, est aussi, souligne Benoît XVI, un « maître spirituel pour tous ».

Le pape s'est adressé, comme c'est la coutume, aux jeunes, aux malades, et aux jeunes mariés, à la fin de l'audience du mercredi, en leur proposant saint François de Sales, évêque de Genève - résidant à Annecy - et docteur de l'Eglise (+1621) comme Maître spirituel. « Comme le Bon Dieu est bon, puisque Monsieur de Genève est si bon », disait de lui en substance saint Vincent de Paul. Il était connu pour sa grande douceur, fruit d'un vrai travail sur lui-même.

Le pape a rendu cet hommage à saint François de Sales comme artisan de paix : « Nous célébrerons demain, a dit Benoît XVI, la mémoire liturgique de saint François de Sales, patron de la presse catholique. Evêque de Genève à une époque de graves conflits, il fut un homme de paix et de communion ».

Plus encore, le pape l'a proposé comme un « maître » : « Maître de vie spirituelle, il a enseigné que la perfection chrétienne est accessible à toute personne. Chers jeunes, chers malades, chers jeunes mariés, par l'intercession de saint François de Sales, vivez vous aussi votre vocation dans les situations concrètes dans lesquelles vous vous trouvez en vous remettant à l'amour de Dieu qui vous accompagne toujours ».

La béatification de saint François de Sales fut la première célébrée à Saint-Pierre de Rome, en 1662. Il fut canonisé trois ans plus tard. C'est en 1877 qu'il fut proclamé docteur de l'Eglise.

C'est le pape Pie XI qui, dans sa lettre apostolique du 26 janvier 1923, l'a déclaré patron de tous ceux qui « font connaître la sagesse chrétienne par l'écrit dans les journaux ou dans tout autre publication pour le grand public ».

Pie XI se référait aux « Controverses » dans lesquelles François de Sales argumentait avec autorité, mais avec modération et charité ».

Il lui arrivait de passer les Alpes pour un pèlerinage à pied dans tel ou tel sanctuaire italien, comme, en 1603, à celui de la Vierge de Vicoforte, près de Mondovi, où l'évêque l'accueillit en disant en latin - il jouait sur le nom de l'évêque de Genève et l'expression évangélique du « sel de la terre » - : « Tu vere sal es ». Une chapelle du sanctuaire italien rappelle cette visite.

Anita S. Bourdin.

 

22:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Sachez contrôler votre budget ! (1)


podcast

En cette période où nous parlons du Pouvoir d'achat des Français, il paraît judicieux d'effectuer une analyse sur la problématique de la Gestion du Budget individuel ou Familial.

Voici donc, une série de trois émissions concernant votre approche de l'argent et de vos dépenses avec un regard chrétien !

Bonne écoute à Tous !!!

Votre Frère, Bruno.

11:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La société de consommation.

La société de consommation est considérée par certains comme le moteur de l’économie. Elle permet la liberté de choix et l’expression de la personnalité de l’individu. Pour d’autres, elle représente un danger, empêche l’esprit critique, formate les goûts et crée des besoins artificiels. Eduquer à la consommation responsable revient à s’interroger sur notre rôle de consommateur, sur l’impact de nos achats sur le monde. Et cela peut se faire dès le plus jeune âge.

La société de consommation

Que recouvre ce terme dont on entend si souvent parler ? Il fait référence à un modèle appliqué actuellement qui encourage les individus à acheter toujours plus de choses. Cela peut être des aliments, des vêtements, des appareils, payer des vacances ou encore différents services comme Internet ou le téléphone.

La société de consommation cherche à satisfaire des besoins. Ceux-ci correspondent parfois à des attentes réelles des consommateurs. Mais le plus souvent, ils sont créés de toute pièce. Grâce à la publicité et aux techniques de marketing, les producteurs parviennent à lancer des modes et à rendre leurs produits essentiels.

Consommer pour « exister »

Consommer, c’est à la fois échanger, communiquer et interagir en société. Porter des vêtements de marque, écouter de la musique sur un IPod, se rendre dans une boîte branchée le vendredi soir, manger tel ou tel produit, voilà autant de manières de communiquer une image de soi aux autres, de faire partie de la société. Et ne pas avoir les moyens financiers nécessaires pour acquérir certains biens, pour suivre le mouvement, donne parfois l’impression de ne pas exister. C’est ce que l’on appelle la « mort sociale ».

Jeunes et consommation

Les jeunes sont les premières cibles de ce processus. Les publicitaires en sont d’ailleurs bien conscients et utilisent des méthodes destinées à les séduire. Pour éviter la « mort sociale », bon nombre d’adolescents consacrent une part importante de leur budget à des loisirs (PSP, jeux vidéos, spectacles), des objets, des vêtements qui leur permettent d’être au même niveau que les autres, de correspondre aux normes sociales de consommation.

Eduquer à la consommation

Consommer n’est pas un mal. La consommation est même nécessaire pour faire tourner l’économie d’un pays. Par contre, il est important d’avoir conscience qu’à travers l’achat d’un bien, le consommateur à une influence sur le monde. En effet, derrière le produit final, il existe tout un processus de production qu’on ne peut pas ignorer.

Eduquer à la consommation responsable, c’est attirer l’attention des individus sur la manière dont un produit à été fabriqué, sur les matériaux utilisés et leurs conséquences pour l’environnement, sur les conditions de travail dans les usines de production, etc. Un acte d’achat n’est jamais neutre. Voilà pourquoi il convient de décoder les pratiques commerciales (publicité et marketing), de s’interroger sur leur utilité et leur pertinence, de voir si on est d’accord avec ce modèle de société ou non. Et tout cela, ça s’apprend !

 

Les fêtes de fin d'année sont souvent l'occasion d'acheter de nombreux cadeaux à ceux qu'on aime. Mais, une fois la folie de Noël passée, certains retrouvent leur porte-monnaie complètement vide. Espace-Citoyen.net vous propose de découvrir dans cette newsletter le nouveau dossier publié en Une ce mois-ci : "Les jeunes, l'argent et le crédit".

11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/01/2008

“Soyez joyeux, toujours joyeux”.

Personne n'est heureux sur terre tant qu'il ne se décide pas à ne pas l'être. Ainsi va le chemin: douleur, en langage chrétien veut dire Croix; Volonté de Dieu, Amour, le bonheur pour ici-bas et, ensuite, pour l'éternité. (Sillon, 52)

"Servite Domino in laetitia!" Je servirai Dieu avec joie! Une joie qui sera la conséquence de ma Foi, de mon Espérance et de mon Amour..., une joie qui doit durer toujours; l'Apôtre lui-même l'assure: "Dominus prope est!..." — le Seigneur me suit de près. Je marcherai donc avec Lui, en toute sécurité puisque le Seigneur est mon Père..., et avec son aide, je ferai jusqu'au bout son aimable Volonté, même s'il m'en coûte. (Sillon, 53)

Un conseil que je vous ai rabâché à dessein: soyez joyeux, toujours joyeux! — La tristesse pour ceux qui ne se considèrent pas comme des enfants de Dieu. (Sillon, 54)
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=21211

12:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

GUY GILBERT TÉMOIGNE.

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( Photo : Bruno LEROY )
Le monde est dur, technique, l’humain y est massacré et les jeunes ont de la difficulté à atterrir dans cette société car ils ont des manques affectifs, intellectuels et spirituels très grands.  

        J’ai été condamné à vivre dans la violence par Alain et tous les autres jeunes qui sont venus à moi ensuite.  Je vis ma foi à travers cette violence et j’essaie de l’accepter. Dieu-amour veille au grain, mystérieusement.

 

        Ce sont les jeunes qui ont le plus de difficultés qui m’attirent. Ils ont réussi à survivre pendant de nombreuses années, mais l’amour qu’on leur porte les aide à vivre…; mon attachement, ma présence continuelle malgré tout, c’est une force à la longue, qui devient très grande.

 

        J’ai compris qu’il n’y a rien de plus fort dans la vie que quelqu’un qui ne te lâche pas.  Les jeunes me disent : « Tu es mon Dieu parce que tu ne nous as pas lâchés. »

 

        Je tente d’amener le jeune à se réconcilier avec ceux qui lui ont fait mal, sinon il n’atterrira jamais, il sera bouffé par la haine et il souffrira, ‘si tu la vaincs, tu seras grandi’, que je leur dis.  Et ça marche quelquefois.  Le contact parent-enfant reprend, doucement.

 

       Dire à quelqu’un : « Il y a quelque chose d’extraordinaire en toi.  Toi tu ne le sais pas encore, mais moi je le sais. »  Ils ne me croient pas toujours, mais moi, je crois toujours en eux.

 

        C’est une aventure incomparable, c’est l’amour de Dieu vécu de façon absolue.  Ça je le sais. Qui a mis l’amour, ce sentiment extraordinaire qui fait marcher ?  Cette réalité suprême ne peut être que donnée par un être suprême.  Ma réponse c’est Dieu.  J’aime parler de ces valeurs éternelles avec les jeunes.

 

        La pire des misères c’est de n’être aimé par personne.  Les jeunes sont les enfants de mon cœur.  Ils m’ont choisi en me disant : « Conduis-moi dans la vie. »

 Loubardement, ton Frère,

Guy Gilbert.

 

Et le prêtre-rocker si bavard s’est tu, un silence s’est fait.  Tout est dit.

10:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Les gens voient-ils Jésus en vous ?


podcast

 

 

 "La présence de Dieu change tout ! Si elle brille dans votre vie, d'autres seront attirés par cette lumière qu'ils voient et cette chaleur qu'ils ressentent."

Votre Frère, Bruno.

10:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'ABBÉ PIERRE NOUS PARLE ENCORE...!

Il me souvient de ce Prophète de Dieu. Cet Humain au service des plus meurtris avec cette spiritualité Franciscaine qui le tenait debout et Libre.

Contemplation-action étaient ses diptyques fondamentaux.

Il était l'Homme de l'Homme et surtout de Dieu dans l'éclatant éblouissement de Son Amour !

J'avais écrit cet article que la Revue PÈLERIN-MAGAZINE avait publié.

Bruno LEROY.

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podcast
L'Abbé Pierre nous parle encore...
Écoutons résonner sa voix au tréfonds de nos coeurs tel un nouveau cri pour nous relever de nos indifférences.
Vivre debout et libres, voilà ce qu'il souhaitait...
Puissions-nous l'être à jamais dans l'Amour donné gracieusement tel un sourire vers Dieu.
Soyons des militants de l'Amour et de l'Espérance sur cette Terre trop souvent désabusée.
Pour cela, il nous fait vivre quotidiennement main dans la main avec le Christ ; indéfectible Ami des jours ensoleillés ou meurtris par les blessures de la Vie.
Mais ne pas lâcher Sa main afin de construire avec Lui notre destin et ceux des êtres rencontrés, tel que l'Abbé Pierre le faisait...! Écoutons-le encore nous interpeller, nous réveiller de nos sommeils égoïstes.
Bruno LEROY.
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L'abbé Pierre disait que son ange gardien avait eu fort à faire, mais que Dieu voulait certainement qu'il puisse poursuivre ses missions sur terre.

À la fin de sa vie, il aspirait pourtant profondément au repos : " Je vis dans l'impatience de la mort. Récemment, le médecin m'a dit : 'Il n'y a pas de raison que vous ne viviez pas encore plus vieux que M. Pinay.' Je suis reparti avec un cafard monstre : sans blague, il faut encore tirer la charrette pendant tout ce temps ! [...] Nombreux sont ceux qui vivent la mort comme une séparation. Oui, c'est une séparation pour nous, qui restons. Mais pour celui qui vient de mourir, il va connaître la rencontre la plus fantastique que l'on puisse imaginer : la rencontre avec Dieu ". C'est fait depuis un an : le rendez-vous était pour le 22 janvier 2007...

10:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/01/2008

LE SABBAT EST-IL FAIT POUR L'HOMME ?

« Le sabbat a été fait pour l’homme », pour qu’il puisse s’arracher au moins un jour par semaine, à la fascination du « faire », de l’efficacité, pour retrouver la joie simple de la relation gratuite aux autres, sous le regard du Dieu d’amour. Paradoxalement, c’est en se reposant que l’homme rejoint le comportement de Dieu : « Le septième jour, en effet, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite. Il se reposa, le septième jour de toute l’œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour : il en fit un jour sacré parce que, ce jour-là, il s’était reposé de toute l’œuvre de la création qu’il avait faite » (Gn 2, 2-3). Un jour « sacré » c'est-à-dire un jour consacré à Dieu et au service de la charité ; un jour de réconciliation, de restauration de la communion dans l’amour. Et par le fait même : un jour de partage des biens de la terre, dans la joie et la paix.
La commensalité est par excellence le lieu de la célébration de l’amitié ; c’est pourquoi le repas familial a une place toute particulière au cœur du sabbat. La prière sur les offrandes prononcée par le prêtre au cours de l’Eucharistie, s’inspire de la bénédiction prononcée sur les aliments par le père de la famille juive : « Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers, toi qui nous donne ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes ». Nous rendons grâce à Dieu pour les dons qu’il nous fait à travers la fécondité de la nature et de nos efforts, et ainsi nous réorientons toute notre activité productrice de la semaine vers sa finalité véritable : le service de Dieu et sa louange.
Le sabbat atteint son but lorsqu’il débouche sur la communion de l’homme avec Dieu, qui l’a créé uniquement afin qu’il puisse entrer dans son repos, dans sa paix, sa joie et sa lumière. On comprend la mise au point de Jésus : « le sabbat est fait pour l’homme », pour que l’homme puisse atteindre sa finalité en Dieu. L’énoncé inverse - « l’homme est fait pour le sabbat » - trahit une religiosité formelle qui étouffe l’âme du précepte. Les « pains de l’offrande » n’étaient pas mangés par Dieu, mais par les prêtres qui les avaient offerts. Ce geste symbolique qui consistait à déposer des pains devant Dieu dans le Temple, était particulièrement significatif : l’homme reçoit du Seigneur ce dont il a besoin pour vivre ; les prêtres offrent à Dieu ces pains en signe de reconnaissance, après quoi ce sont eux qui les mangent, en tant que représentants du peuple - destinataire du don de Dieu.
Jésus cependant va plus loin encore lorsqu’il ajoute : « Le Fils de l’Homme est maître du sabbat ». L’Eucharistie révèle pleinement le sens de cette affirmation. Le prêtre offre le pain de l’offrande qui est pris sur les largesses de Dieu ; mais celui-ci ne nous le rend qu’après l’avoir transformé dans le Corps de son Fils : « Tu es bénis, Seigneur, Dieu de l’univers, toi qui nous donne ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes ; nous te le présentons : il deviendra pour nous le Pain de la Vie ». Ce n’est plus simplement du pain que nous partageons dans l’action de grâce, au cours du repas convivial eucharistique dominical. Par notre communion à l’autel, nous devenons le Corps du Christ mort et ressuscité pour nous. Ce repas n’est plus simplement la préfiguration de la commensalité divine comme l’était le sabbat de la première Alliance. Il est actualisation du mystère pascal qui nous introduit réellement au « Festin de noces de l’Agneau », célébrées le premier jour de la semaine qui n’aura pas de fin.
Arrivé à ce point, nous devrions poursuivre notre méditation en relisant l’événement du jeudi saint. Au cours du seder - le repas du grand sabbat pascal - que Jésus célèbre avec ses disciples, nous découvrons que ce n’est pas l’homme qui offre à Dieu l’agneau de la Pâque, mais Dieu qui dans la personne de son Fils, nous offre « l’Agneau qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29) : « Prenez et mangez en tous : ceci est mon Corps, livré pour vous » (cf. 1 Co 11, 24). C’est ultimement dans la célébration de ce sabbat au cours duquel Jésus anticipe sa Passion, que Notre-Seigneur se révèle « Maître du sabbat », celui qui en révèle le sens et qui l’accomplit pour nous. C’est en effet par son sacrifice que nous sommes réconciliés avec Dieu et que nous pouvons entrer dans son repos.

« Seigneur Jésus, chaque fois que nous communions à ton Corps et à ton Sang, tu nous fais entrer dans le mystère de l’accomplissement du sabbat. Lorsque nous te mangeons, nous sommes incorporés en toi, notre Terre promise ; et tout en demeurant dans ce monde et dans ce temps qui passent, nous entrons déjà dans le repos éternel qui est notre patrie. Que cette perspective nourrisse notre espérance et nous donne de discerner les événements de notre vie présente à la lumière de cette Réalité à venir que nous pouvons déjà anticiper dans ce Banquet où toi, le Maître, tu te faits serviteur pour nous nourrir de ta vie. »


Père Joseph-Marie.

17:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |