13/02/2010
L'AMOUR DOIT NOUS PORTER.
18:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/02/2010
Les petits frères des Pauvres sont riches d'Humanité.
18:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
VALENTIN LE SAINT DE L'AMOUR.
Un prêtre de Rome
Valentin était un médecin devenu prêtre à Rome au IIIème siècle. En 268, l'empereur Claude II le Gothique fit abolir le sacrement du mariage. Il trouvait que les fiancés faisaient de mauvais soldats à cause de leur dépendance à leur famille. Saint Valentin, qui mariait les couples en secret, fut démasqué et arrêté. Pendant sa captivité, il se lia d'amitié avec la fille aveugle d'Astérius, son geôlier, qui retrouva miraculeusement la vue. Il fut décapité à Rome le 14 février 268 ou 270, puis enterré sur la voie Flaminienne où on lui rendit un culte. Depuis le XVème siècle, il est considéré comme le saint patron des amoureux. Ce personnage est souvent confondu avec l'évêque de Terni qui connu le même sort.
Un évêque de Terni
Ce Valentin fut sacré évêque de Terni, près de Rome dans l'Ombrie, en 203. Célèbre pour ses vertus et ses miracles, il fut appelé à Rome par un philosophe païen nommé Craton, dont le fils était atteint d'une maladie incurable. Valentin le guérit en échange de la conversion de toute sa famille au christianisme. A la suite de ce miracle, plusieurs conversions eurent lieu. Un préfet du nom de Placide fit décapiter Valentin pour avoir troublé le culte impérial. Il fut décapité à Rome vers 273.
Un évêque itinérant de Rhétie
En Allemagne, Saint Valentin fait plutôt référence à l'évêque missionnaire de Rhétie, dans les Alpes centrales. D'abord moine dans un monastère, il fit bâtir une église à Maïs où il vécut. Il fut représenté comme le protecteur des enfants épileptiques. Il meurt vers 440.
La fête des Lupercales
Célébrée le 15 février, le jour du Printemps dans l'Antiquité, en l'honneur de Lupercus, dieu de la fertilité et de la fécondité, cette fête païenne est liée aux origines de la ville de Rome. Son nom signifie "loup" en latin et vient du Lupercal, la grotte au flanc du Mont Palatin dans laquelle la Louve aurait allaité les jumeaux Romulus et Rémus qui fondèrent la ville. Les Lupercales deviennent la grande fête du printemps et de la fertilité.
Le déroulement des festivités
Trois étapes rythmaient la fête : le sacrifice d'un bouc, la course des prêtres luperques pendant laquelle ils fouettaient les femmes avec des lambeaux de peau de l'animal et le banquet. Les Romains aimaient les jeux de hasard. Ils organisaient une sorte de loterie conduisant les jeunes hommes à tirer au sort dans une urne le nom d'une jeune fille qui devait rester en leur compagnie durant tout le banquet. Parfois les couples tombaient véritablement amoureux et se mariaient. Cette tradition était dédiée à Junon, la déesse du mariage.
La naissance de la Saint Valentin
Le pape Gélase Ier obtint l'abolition des Lupercales en 495, jugeant cette fête religieuse trop décadente. Les Lupercales furent ainsi un des derniers rites païens à disparaître de la Rome devenue progressivement chrétienne. Pour en effacer le souvenir, l'Eglise aurait choisit d'honorer la mémoire de Saint Valentin le 14 février à titre de protecteur des couples.
Cupidon, enfant du désir
En latin, "Cupido" signifie désir. Dans la mythologie gréco-romaine, il est appelé Eros en Grèce et est le fils de Vénus, déesse de l'amour. La légende raconte qu'il rendait les hommes amoureux en transperçant leur cœur de ses flèches d'argent. Il est surtout connu pour être le jeune dieu qui tomba sous le charme de Psyché, la plus belle des trois filles d'un roi, dont l'histoire est racontée dans le roman de l'écrivain romain Apulée. Dans l'art il est représenté par un enfant nu, parfois ailé, muni d'un arc et de ses flèches. Ses yeux sont parfois bandés ce qui traduit l'aveuglement lié à l'amour.
Le cœur, rouge passion
La représentation du cœur est depuis longtemps liée aux sentiments amoureux. Les Romains croyaient qu'il contenait l'âme et le foie était l'organe de l'amour. Leur couleur rouge est le symbole d'un amour fidèle depuis l'Antiquité. Aujourd'hui, les cœurs prêtent leur forme à des objets de décoration conçus spécialement pour l'occasion.
Le billet doux, des baisers par milliers
L'échange du billet doux remonte à l'époque de Saint Valentin de Rome au IIIème siècle. Avant sa lapidation, la légende raconte qu'il adressa un message à la fille de son geôlier à l'intérieur duquel il signa "Ton Valentin". De là naît la coutume d'échanger des vœux, appelés "valentins", pour l'occasion. Aujourd'hui les billets doux sont devenus la correspondance la plus abondante après Noël.
Les croix en guise de signature
La tradition d'achever un billet de trois petites croix remonte au début du catholicisme et symbolise la foi chrétienne. Elles font référence au martyr Saint-André, premier apôtre de Jésus-Christ. Il aurait été crucifié à Patras sur une croix en forme de X, d'où son nom de croix de Saint-André. Au Moyen Age, la croix fut également une signature pour les personnes ne sachant pas écrire. Lorsque l'on signait d'un X, il fallait l'embrasser devant des témoins. Cette coutume avait valeur de serment et donna naissance à la tradition du baiser.
Les oiseaux, messagers du coeur
La mi-février marque le début de la saison des amours pour certains oiseaux. Au Moyen Age, une croyance se répandit en France et en Angleterre selon laquelle les oiseaux étaient considérés comme des messagers du printemps et de l'amour. Cette légende est racontée dans les écrits de l'auteur anglais Geoffrey Chaucer au XIVème siècle. Si une jeune fille voyait un rouge-gorge, elle épouserait un marin, un moineau, elle ferait un mariage heureux avec un homme peu fortuné et un chardonneret, elle épouserait un homme riche.
12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/02/2010
TÉMOINS DE LA LUMIÈRE.
Le Seigneur demande à ses auditeurs d’ouvrir leur intelligence et leur cœur : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur ».
En conséquence, la priorité n’est pas aux gestes et aux rites qui sacralisent notre quotidien mais à la lutte contre les souillures intérieures. Le chrétien ne cherche pas à être reconnu comme tel par ses pratiques, mais il doit se révéler en étant le sel de la terre. Il est le grain de sel intimement uni aux aliments pour en relever la saveur. Consentant aux mouvements de la grâce en lui, il enseigne à vivre en enfant de Dieu en vivant pleinement de l’Esprit filial. Ce qu’il nous faut craindre est le mouvement intérieur qui nous rend complice du Tentateur et nous conduit à la séparation d’avec Dieu, au péché. « Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses (…).Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »
Seigneur, montre-nous l’importance de la prière : elle nous rend docile aux sollicitations de ton Esprit ; apprends-nous la vigilance du cœur : nous serons des témoins de ta lumière.
Frère Dominique.
22:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/02/2010
JE VOUS SALUE MARIE PAR SERGE LAMA.
Serge Lama - Je vous salue Marie
Écoutez bien la courte interview en fin de chanson. Les propos tenus par Serge Lama sont à la fois interrogeants et surprenant.
Moi, qui suis passionné par ce chanteur-poète, j'avoue n'avoir jamais entendu cette sublime chanson.
Sa vérité me fait dire que cet homme est un immense artiste ( de Dieu, qui sais ? ).
Bien Fraternellement, Bruno.
14:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/02/2010
JE T'AIME PAR BRUNO LEROY.
18:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/02/2010
C'est la vie que vous menez qui doit être poétique.
C'est la poésie que l'on aime chez les êtres et que l'on cherche chez eux: quelque chose de léger, de lumineux, que l'on a besoin de regarder, de sentir, de respirer, quelque chose qui apaise, qui harmonise, qui inspire. Mais combien de gens, qui n'ont pas encore compris cela, vivent sans jamais se préoccuper de l'impression pénible qu'ils produisent sur les autres. Ils sont là, désagréables, bougons, les lèvres serrées, les sourcis froncés, le regard soupconneux, et même s'ils essaient d'améliorer leur apparence extérieure par toutes sortes de trucs, leur vie intérieure prosaïque, ordinaire, ne cesse de transparaître.
Alors, désormais, cessez d'abandonner la poésie aux poètes qui l'écrivent. C'est la vie que vous menez qui doit être poétique. Eh oui, l'art nouveau, c'est d'apprendre à créer et à répandre la poésie autour de soi, à être chaleureux, expressif, lumineux, vivant !
13:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/02/2010
L'appel à l'amour.
« Que votre façon de vivre soit inspirée par l'amour. » Ephésiens 5.2
Si nous examinons avec honnêteté nos actions quotidiennes, nous sommes forcés de constater souvent un contraste énorme entre les choses qui, selon nos propres affirmations, sont les plus importantes dans notre vie et toutes celles auxquelles nous consacrons le plus clair de notre temps, de notre argent et de notre énergie ! Par exemple certains couples passent quatre fois plus de temps à regarder la télévision qu'à se parler. On dit qu'au sein d'une famille normale, les parents passent en moyenne quatre heures par jour les yeux fixés à leur écran de télévision, alors qu'ils expédient leurs courses en une heure et consacrent à peine six minutes à jouer avec leurs enfants ! Et bien sûr, le fossé s'élargit un peu plus tous les jours.
Dans le film "City Slickers" (titre français : "La vie, l'amour, les vaches"), l'acteur et humoriste Billy Crystal, debout devant les élèves de l'école de son fils, entreprend de leur enseigner une leçon qu'ils ne sont peut-être pas encore prêts à assimiler ! Voilà ce qu'il leur dit : « Appréciez jusqu'à la dernière goutte cette période de votre vie, les enfants, parce que c'est la seule où tous les choix sont encore possibles et cette période disparaîtra très vite. Tant que vous être adolescents, vous vous imaginez pouvoir tout faire et vous agissez donc en toute liberté. Entre vingt et trente ans, vous ne verrez pas le temps passer... Entre trente et quarante vous serez très occupés à fonder une famille, à gagner un peu d'argent, tout en vous disant : « Mais, qu'ai-je donc fait de ma jeunesse ? » Après quarante ans, vous vous mettrez à prendre du ventre, à acquérir un double menton, vous trouverez que la musique joue toujours trop fort et vous découvrirez, héberlués, que l'une de vos petites amies des années lycée vient de devenir grand-mère... Après 70 ans, on passe le plus clair de son temps à errer dans les galeries commerciales à la recherche du meilleur des yaourts bulgares, tout en marmonnant : « Comment se fait-il que les enfants n'aient pas encore appelé ? »
Si vous remarquez qu'un fossé se creuse entre ce que vous prétendez être important et ce que vous faites effectivement de votre vie, réagissez sans plus tarder ! Même si vous devez changer de manière radicale votre mode de vie, ne laissez pas passer l'occasion, elle risque de s'enfuir très vite !
L'appel à l'amour reste le plus souvent discret, n'attendez pas d'être acculé au mur pour vous décider à l'écouter !
Bob Gass
« Que votre façon de vivre soit inspirée par l'amour. » Ephésiens 5.2
Il existe un concept économique pernicieux appelé « l'inertie active ». Il frappe une entreprise qui s'accroche à ses succès passés, comme à une planche de salut, pour lui permettre de surmonter des difficultés nouvelles auxquelles elle n'est pas préparée. Nous souffrons de ce même mal chaque fois que nous nous raccrochons à des engagements, pris dans le passé, mais qui n'ont plus de sens aujourd'hui. Ces choix, judicieux alors, peuvent même s'avérer aujourd'hui dangereux pour notre santé, notre famille ou notre bien-être spirituel. Et nous nous entêtons à les assumer jusqu'au jour où une crise grave submerge notre vie et nous force à adopter une position diamétralement opposée.
Prenez par exemple ce père, homme d'affaires très actif, dont la fille, se sentant trop longtemps délaissée, a décidé de fuguer et se retrouve soudain prisonnière de la drogue ; il trouve alors le temps et le courage de parcourir le pays en tous sens pour la retrouver avant de passer des semaines à rechercher la meilleure clinique de réhabilitation possible pour sauver son enfant. Ou encore cet homme et cette femme qui jusqu'à aujourd'hui ont été trop occupés chacun de leur côté pour s'intéresser l'un à l'autre ; le jour où ils se rendent compte que leur mariage part à la dérive, ils semblent tout à coup avoir assez d'argent et de temps pour consulter psychothérapeutes et avocats et payer les honoraires de chacun, sans compter la recherche de nouveaux appartements individuels. Ou encore ce bourreau de travail qui soudain se met à se poser des questions sur le sens de sa vie tout simplement parce qu'il vient de recevoir un rapport du laboratoire médical avec la mention « tumeur maligne ».
Le Dr. T. Johnson écrit : « Une partie du plaisir que donne la lecture d'un roman, c'est de ne pas en connaître le dénouement avant d'avoir tourné la dernière page, et d'imaginer rétrospectivement comment les personnages auraient pu agir différemment, s'ils avaient su comment leur histoire se terminerait. Dans la vie réelle, on ne peut se permettre ce luxe car, quand elle arrive à son terme, on ne peut plus rien y changer. Le vrai sens de la vie, c'est qu'un jour elle doit s'arrêter. Nous ne pouvons envisager comment vivre notre vie si nous ne comprenons pas d'abord l'importance de cette vérité incontournable : un jour, elle s'arrêtera. Et puis après qu'adviendra-t-il ? »
Prenez le temps de réfléchir cinq minutes sur le cours de votre vie : regretterez-vous plus tard d'avoir accompli certaines choses que vous êtes en train de faire aujourd'hui et regretterez-vous d'avoir négligé d'en accomplir d'autres ? La vie n'avance que dans un sens, en avant ; la marche arrière n'existe pas. Voilà pourquoi Paul nous conseille : « Marchez dans l'amour ».
Bob Gass
11:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/01/2010
La Chandeleur présentation du Seigneur.
La fête des crêpes
La fête de la Chandeleur, qui a lieu le 2 février chaque année, est connue de tous comme étant l'occasion idéale de faire sauter des crêpes. Pourtant, si cette coutume populaire a beaucoup d'adeptes, en revanche la plupart des gens ignorent le sens et les origines de cette fête. Comme de nombreuses fêtes populaires, c'est une fête chrétienne qui puise un certain nombre de ses traditions dans les survivances de rites païens très anciens.La "Présentation du Seigneur"
La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne appelée également "Présentation du Seigneur". En effet, les Chrétiens célèbrent à cette date le moment où Jésus est présenté au temple, 40 jours après sa naissance. Autrefois, on appelait également cette fête "Purification de la Vierge", car on célébrait en même temps les "relevailles" de Marie. Le terme de relevailles, un peu oublié de nos jours, désigne le moment où la jeune accouchée reprenait une activité normale et se rendait au lieu de culte pour se purifier.Des "chandelles" à la "chandeleur"
La fête de la "Présentation du Seigneur" s'accompagnait autrefois d'une procession avec des cierges allumés. C'est ce qui explique le nom courant de cette fête, "chandeleur", qui vient du latin "candelorum" et signifie "chandelles". Si l'on allume des cierges lors de cette fête, c'est en référence à un évènement raconté par l'Évangile selon Saint Luc (2,21-40). En effet, lorsque Jésus fut présenté au Temple, il fut reconnu en tant que messie par Saint Siméon qui l'appela alors "Lumière du monde". L'utilisation des chandelles lors d'une procession nocturne est cependant antérieure aux coutumes chrétiennes puisque les Romains de l'antiquité et les Celtes avaient des rituels similaires, dont le but était de purifier la terre pour en assurer la fertilité.Autrefois, les cierges bénis à la Chandeleur étaient soigneusement conservés par les fidèles qui les allumaient en cas de danger car on leur prêtait des vertus protectrices.
Crêpes, croyances et rituels !
A la Chandeleur, tout le monde, petits et grands, se plie avec plaisir à la tradition gourmande de faire sauter les crêpes. Savourer ce délicieux dessert léger et croustillant en est le premier intérêt, mais on peut suivre cette tradition également par superstition ou pour le côté symbolique de la crêpe...Présage de bonheur...
D'une manière générale, faire sauter les crêpes à la Chandeleur est censé assurer un constant bonheur tout au long de l'année. Plus spécifiquement, les jeunes filles qui souhaitent se marier doivent faire sauter la crêpe six fois de suite sans la faire tomber. Une prouesse difficile à réaliser, mais qui leur garantira, d'après la légende, de rencontrer le fiancé idéal dans l'année. Enfin, faire sauter une crêpe en tenant une pièce de monnaie dans la main assurera la prospérité, tout comme le fait de conserver dans une armoire la première crêpe réalisée lors de la Chandeleur assurera de bonnes récoltes... C'est du moins ce qu'on dit, mais les résultats ne sont nullement garantis !Symbolique de la crêpe
Pour les Chrétiens, la symbolique de la crêpe est évidente : par sa rondeur et sa belle couleur dorée, la crêpe symbolise le soleil, source de lumière. Elle rappelle ainsi la prophétie de St Siméon au sujet du Christ.Cependant la crêpe de la Chandeleur n'est pas sans rappeler la galette de céréales que les Romains de l'Antiquité mangeaient en l'honneur de la déesse Proserpine. Ce qui incite à penser que la fête de "Présentation du Seigneur", instaurée vers le Vème siècle, visait à remplacer des rites païens qui perduraient encore. Quoiqu'il en soit, nous aurons tous plaisir à déguster des crêpes à la chandeleur, à moins que vous ne fassiez comme les Marseillais qui se régalent, le jour de la Chandeleur, d'un délicieux biscuit appelé navette.
Astuces pour faire de bonnes crêpes…
La pâte à crêpes peut être aromatisée de diverses manières selon les goûts de chacun. On peut y ajouter un alcool (liqueur à l'orange, cognac, armagnac ou rhum...) mais aussi de la vanille, de l'extrait d'amande amère, de la fleur d'oranger. Les habitués des chemins de campagne connaissent certainement le sureau, dont la fleur parfumée donne une saveur inimitable aux crêpes. Enfin, n'oubliez pas qu'un peu de sel et de sucre dans votre pâte lui donneront une texture et un goût incomparables. Et si vous avez vous aussi une astuce pour rendre vos crêpes plus gourmandes, venez la partager avec nous !
21:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/01/2010
J'AI CESSÉ DE VIVRE.
Dans son homélie pour la solennité de ce jour - la conversion de saint Paul - Benoît XVI soulignait que l’apôtre ne dit pas : « Je me suis converti », mais : « J'ai cessé de vivre » (Ga 2, 19) ; autrement dit : je suis une nouvelle créature. La conversion de saint Paul ne fut pas un passage de l'immoralité à la moralité, d'une foi erronée à une foi « correcte » ; mais elle consiste essentiellement dans le consentement à l'amour du Christ.
Le zélé défenseur des traditions de ses pères découvre en un instant qu’il lui faut renoncer à vouloir mériter l’amour de Dieu, renoncer à la prétention d’être lui-même l’auteur de sa propre perfection, pour entrer dans l’humble accueil du salut offert gratuitement en Jésus, et se mettre sans réserve au service du Christ pour ses frères.
« Comme je n’y voyais plus à cause de l’éclat de cette lumière » : nous avons sans doute tous à passer par cette nuit - entendons par la prise de conscience de la vanité de notre prétendu savoir sur Dieu - pour entrer dans « le nuage de l’inconnaissance », c'est-à-dire dans la nuée lumineuse de la foi pure, qui seule nous donne accès à la vraie connaissance.
C’est à chacun de nous que le Seigneur s’adresse par les paroles d’Ananie : « Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir celui qui est le Juste et à entendre la parole qui sort de sa bouche. Car tu seras pour lui, devant tous les hommes, le témoin de ce que tu as vu et entendu. Et maintenant, pourquoi hésiter ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant le nom de Jésus ». Certes nous avons déjà reçu le baptême ; mais n’est-il pas vrai qu’il sommeille au fond de nos vies enlisées dans les préoccupations de ce monde ?
Mais aujourd’hui le Seigneur fait grâce : « Son amour envers nous s'est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur ! » Ne laissons pas passer cet instant de sa visite, réveillant en nous le désir de le suivre ; retrouvons l’enthousiasme des premiers jours de notre conversion, et comme St Paul, accueillons la Parole du Christ qui nous envoie dans la puissance de l’Esprit : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création ».
Père Joseph-Marie.
18:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |