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18/10/2009

VIVRE LA LIBERTÉ DES ENFANTS DE DIEU.

Comment vivre cette liberté des enfants de Dieu ?

Rencontrer l’autre (surtout lorsque la rencontre a lieu dans des circonstances douloureuses), c’est d’abord savoir manifester le regard bienveillant du Père, son regard de miséricorde (notre misère touche le cœur de Dieu).

Être libre, c’est apprendre à accueillir notre vie (réelle et bien concrète) comme un don, et non comme un dû. Dans toute existence, il y a des blessures. Notre foi au Christ ne nous fait pas faire l’économie de ces blessures, ni même des épreuves. Notre foi au Christ mort et ressuscité nous permet de croire que notre capacité à aimer, même si elle est blessée, peut nous permettre d’entrer en relation avec Dieu, avec les autres.
Être libre, ce n’est pas être libertin, faire tout ce que je veux, comme je veux, quand je veux … La liberté que le Christ nous propose est en ce sens très différente de la « liberté » que propose la société de consommation (tu as le droit de consommer comme tu veux ; c’est cela être libre : pouvoir disposer des choses, des plaisirs, des loisirs à ta guise , disposer aussi de ton corps …). Ma véritable liberté, c’est de pouvoir servir en me donnant.

Être libre, c’est accepter les médiations. Mes choix doivent être accompagnés par l’Église : accompagnement spirituel, le prêtre de ma paroisse, les autres chrétiens … J’ai à accueillir l’Église dans sa diversité et aussi dans ses imperfections. Mais me passer de l’Église, c’est vouloir me passer « du Corps du Christ ».
Être libre, c’est accepter de demander pardon : à son conjoint, à ses proches … et à Dieu. Il faut ici distinguer le sentiment de la décision (je peux ne pas sentir en moi la joie de vouloir pardonner, et décider pourtant de pardonner). Place importante du sacrement de la Réconciliation car il nous restaure dans notre vocation d’enfants de Dieu et dans notre mission (parents, prêtre...).

Être libre, c’est accepter de vivre la « spiritualité des petits pas » (quel est le petit pas dont je serai capable aujourd’hui pour mieux répondre à l’appel de Dieu ?). Je ne peux pas forcément tout vivre à la fois. Ce n’est pas une question de paresse ! Car je dois être à la fois exigeant et lucide ! Je dois parfois oser des choix courageux. Mais je dois aussi accepter d’avancer dans la patience et l’accueil de mes faiblesses ou de mes limites (« donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour »). Il s’agit d’accueillir le temps comme une grâce, un « partenaire ». Car Dieu porte sur nous ce regard bienveillant qui sait patienter ! Je dois donc apprendre à patienter avec moi-même, et avec les autres !

Être libre, c’est enfin accepter de combattre. Car l’exercice de notre liberté nous associe au mystère de la mort et de la résurrection du Christ. Il s’agit de mourir pour vivre ! Devenir toujours plus serviteurs nous demande une longue ascèse, un abandon qui n’est jamais acquis une fois pour toute ! Ce combat, je ne le choisis pas. Car les combats que je choisis moi-même ne sont souvent pas ceux que le Seigneur m’invite à porter ou à vivre (et il n’est pas forcément nécessaire d’aller à l’autre bout du monde pour vivre de manière authentique ce combat). Ce combat est souvent d’abord intérieur, mais il se vit aussi dans des gestes bien concrets : accueillir et essayer d’aimer un collègue de travail qui nous insupporte, accueillir pour des parents un enfant qui est handicapé, accueillir ma solitude, essayer d’être acteur de communion, de réconciliation …
Ainsi, la grâce de Dieu (la souveraineté de Dieu, la liberté qu’il manifeste dans son dessein d’amour) ne s’oppose pas à notre liberté, à l’obéissance de l’homme.

Dieu veut faire de nous des hommes libres. Il nous propose de répondre à son appel.
A la suite du Christ, être libre, c’est donc accueillir le projet du Père pour chacun en devenant serviteur de nos frères, quel que soient nos histoires …
Être libre, c’est être capable d’aimer, et de susciter la liberté de ceux qui nous entourent. Notre liberté est authentifiée par notre capacité à aimer. Être libre, c’est vouloir donner sa vie, non par contrainte, mais par amour.

Bruno LEROY.

19:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/10/2009

GUY GILBERT FUMEUR SE PLIANT AUX INTERDITS.

22:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES PENSÉES DE THÉRÈSE.

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Pour méditer une phrase de la " petite " Thérèse, cliquez sur la photographie.
La profondeur de sa pensée nous mène sans détour vers la prière !

"Cette lumineuse Présence est celle de l'Amour indéfectible de Christ pour chaque individu.
La Parole de Dieu en son entier, est une invitation perpétuelle à l'Amour et l'Espérance.
Il peut vous parler autrement, l'important, est qu'Il s'adresse au coeur même de vos Existences".
Bruno LEROY.

20:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/10/2009

Prenez votre paresse par la peau du cou.

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Nous avons tous des moments où nous nous sentons transportés au-dessus de nous-mêmes, et nous disons: "Je me sens capable de tout; si seulement je pouvais être toujours comme ça!" Eh! bien, non, cela n'est pas possible. Dans ces moments d'inspiration, nous devons trouver la lumière et la force, pour accomplir fidèlement notre tâche, quand l'inspiration ne sera plus là. Il y en a beaucoup parmi nous qui ne se sentent plus bons à rien quand l'inspiration vient à leur manquer. Notre effort doit être de réaliser, dans le train-train de la vie quotidienne, l'idéal qui nous a été révélé dans les moments d'exaltation.

Ne permettez jamais à votre émotion de s'évaporer sans effet. Ne vous abandonnez pas à une sorte d'épicurisme spirituel, en vous disant: "Qu'il est doux, qu'il est merveilleux d'être ainsi!" Agissez sans délai, même et surtout si vous n'en avez pas envie. Si dans une réunion de prière Dieu vous a indiqué quelque chose à faire, ne dites pas: "Je le ferai", faites-le.

Prenez votre paresse par la peau du cou, et jetez-la loin de vous! Quand nous soupirons après des moments d'inspiration, la paresse est là, tapie dans notre cœur. Nous voulons faire effort pour atteindre les sommets. Nous devons apprendre à travailler dans la pénombre en nous guidant sur ce qui nous a été déjà révélé. Ne reculez pas, après un premier échec. Allez-y encore! Brûlez les ponts derrière vous, engagez-vous envers Dieu par vos actes mêmes. Ne revenez jamais en arrière, mais allez de l'avant, en vous dirigeant vers la lumière.

Bruno LEROY.

08:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/10/2009

L’agressivité des mouvements évangéliques.

Afrique : Des évêques dénoncent l’agressivité des mouvements évangéliques

ROME, Vendredi 9 Octobre 2009 (ZENIT.org) - « Les groupes néo-pentecôtistes sont souvent très agressifs et adoptent une attitude de prosélytisme dans leur relation avec l'Église catholique », a dénoncé Mgr Alfred Adewale Martins, évêque d'Abeokuta (Nigéria), lors de la 6e congrégation générale du Synode des évêques, le 8 octobre.

« Il pourrait sembler que ces groupes visent à abattre l'Église catholique, tant au niveau de son influence qu'à celui du nombre de ses fidèles », a-t-il ajouté. « Cette attitude se perçoit à travers la façon dont certains d'entre eux parlent de l'Église catholique comme d'une Église morte ».

« Leur espoir est qu'en gagnant les esprits et les cœurs des jeunes, ils pourraient être en mesure de les attirer et, avec le temps, de les couper de la vie de l'Église, tout comme ils espèrent que les jeunes quittent en masse l'Église », a déploré Mgr Martins.

De la même manière, Mgr Adriano Langa, O.F.M., évêque d'Inhambane (Mozambique), a évoqué la croissance des mouvements évangéliques. « Chaque jour, nous assistons à l'exode des catholiques en direction de ces Eglises et de ces mouvements », a-t-il souligné le 7 octobre lors de la 5e congrégation générale.

« Comme preuve de ce phénomène, on assiste à une augmentation vertigineuse de ces groupes religieux ainsi qu'à la naissance de ce catholicisme au ‘style et langage étranges', un phénomène qui ne doit pas être perçu comme cohérent avec l'œcuménisme, mais comme une déviation dérivant de la défaite de ceux qui se sentent désavantagés », a-t-il affirmé.

Les raisons et les remèdes

Pour Mgr Langa, les raisons de ce phénomène résident principalement dans le manque d'inculturation de l'Eglise catholique.

« En discriminant, en méprisant et même en combattant les cultures africaines, en sous-évaluant les langues locales et en centrant l'évangélisation surtout sur les enfants et non pas sur les adultes, comme cela a eu lieu dans un passé récent, ou en interdisant la lecture de la Bible, comme cela était le cas il n'a pas si longtemps que ça, ou encore en ne traduisant pas les Saintes Écritures dans les langues locales, l'Église catholique n'est pas encore parvenue à donner aux catholiques d'Afrique un langage et un style qui leur sont propres », a-t-il estimé.

A ses yeux, « c'est pour cela que les catholiques africains ont développé un complexe d'infériorité et une certaine aliénation par rapport aux croyants des autres religions ».

Pour Mgr Martins, pour faire face à ce phénomène, il est important que l'Eglise en Afrique fasse en sorte de n'oublier personne. « Nous devons nous assurer que personne n'est anonyme dans les paroisses, les plus vulnérables tels que les demandeurs d'emploi et d'autres encore, en particulier parmi les jeunes, devraient être soutenus et aidés dans leurs besoins tant matériels que spirituels, et quand cela est possible ».

« Il faut créer un ministère dans chaque paroisse qui s'occupe des préoccupations et des besoins des jeunes cadres et des professionnels présents parmi nos fidèles », a ajouté Mgr Martins. « Ils sont la cible des groupes néo-pentecôtistes ».

07:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/10/2009

" Que l'Amour soit ton Bouclier "

 Je veux te révéler le sens de cette vie. Aimer et être aimé. Car ton Père céleste est Amour. Car ta Mère la terre est Amour. Car le Fils de l'Homme est Amour. C'est par l'Amour que les ...trois ne font qu'un. Tout ce qui existe a été conçu suivant la loi de l'Amour qui est Sagesse… Le seul chemin qui mène au bonheur est celui de l'Amour… Aimer, c'est voir la divinité dans cet autre que tu aimes… Qu'il voit cette divinité en toi est le signe de son Amour car la divinité est Amour... Faire la Volonté Céleste, c'est donner cet Amour à tous les êtres… Si tu sais voir la divinité partout où tes yeux se posent, tu ne manqueras de rien… Si tu aimes quelqu'un, tu réponds à l'Amour Divin à travers celui que tu aimes… Si tu t'Aimes toi-même, tu deviendras parfait… Car, tu sauras voir l'être divin qui est en toi et tu le manifesteras, en purifiant chaque jour davantage ton corps, ton âme et ton esprit… Alors la Compassion jaillira de ton cœur…Tu comprendras les peines de tous les êtres, et tu pourras les aider... " Que l'Amour soit ton Bouclier " Ne maudis pas celui qui t'a fait du mal… Il n'était pas encore éveillé à l'Amour… Sa véritable nature qui est tournée vers le bien ne s'est pas encore révélée… Pardonnes-lui afin qu'il puisse comprendre le mal qu'il t'a fait et ainsi s'éveiller à la vie divine… Pardonner, c'est se libérer de toute rancune et faire confiance en la loi de la Justice Cosmique... Si tu te libères de toute rancœur, cette justice se manifestera sous tes yeux… Si tu aimes, tu prends conscience de la force divine qui t'habite et tu peux soulever des montagnes… D'où que vienne l'Amour, respectes-le car c'est cette force qui t'est envoyée… Quand tu dis :"Je T'aime" penses que ce "Je qui Aime" est la divinité en toi… Quand on te dit: "Je t'aime" penses que ce "Je qui T'aime" est la divinité en l'autre… Ainsi, tu n'auras plus jamais peur de l'Amour… Tu t'y plongeras et deviendras Amour… Tous les êtres méritent ton Amour car c'est cette Énergie que tu aimes en eux… Aussi, dois-tu voir le bien dans chaque être que tu rencontres et ce bien se manifestera… Ce sur quoi tu portes ton attention se développe toujours… En toi-même, comme en chacun, vois les qualités de l'âme afin qu'elles puissent jaillir pour apporter au monde sa guérison… Les défauts ne constituent que l'enveloppe, l'apparence extérieure de l'être humain, non son Essence… Seul, l'Amour permet de pénétrer cette écorce de la personnalité et de découvrir les richesses cachées de l'âme… L'Amour traverse les apparences… Si tu veux recevoir l'Amour de tous, aimes la perfection latente en chacun, ainsi tu aideras chaque âme à se réaliser… L'Amour est ta seule richesse inaltérable… Qu'il soit dans ton regard afin que chaque chose te montre sa réalité intérieure. " Que l'Amour soit ton Bouclier " Aimer, c'est devenir un avec l'être que tu aimes, et non pas devenir un objet pour lui, ni le considérer comme un objet pour toi… Devenir un avec la personne que tu aimes supprime le rapport de force et permet de vivre dans la Vibration de l'Amour Réalisé… Elle seule peut t'apporter ton épanouissement… En elle, la soif et la faim n'existent plus, et le rapport de force se limite au jeu qui pousse les corps l'un vers l'autre… Il ne déborde plus dans la vie affective ou sociale, et la guerre des sexes, qui est à la racine de toutes les guerres, disparaît… Toutes les formes de guerre ne sont que le reflet de cette mésentente entre le mâle et la femelle dans chaque être humain… Mésentente entre le conscient et le subconscient, entre l'esprit et l'âme, entre les pensées et les sentiments… Unis tes pensées et tes sentiments autour de la voie de l'Amour, afin de rétablir la paix à l'intérieur de toi-même… L'homme et la femme en toi seront réconciliés et ne feront plus qu'un… Alors tu verras s'accomplir le souhait de ton cœur… Alors seulement, tu reconnaîtras l'être qui aura fait le même travail que toi pour permettre d'établir la paix en lui comme dans le monde… Alors seulement tu pourras devenir un avec lui… Quand deux âmes ne font qu'un, elles se comprennent d'un seul regard... Gestes et paroles deviennent inutiles pour elles… Souviens-toi toujours de ceci : "Ce que tu établis à l'intérieur de toi-même se matérialise à l'extérieur… Le monde des Causes est en toi… Installes en toi l'Amour…Maries ton Corps à ton Esprit"... " Que l'Amour soit ton Bouclier " Ne te demande pas et ne demande pas si l'on t'aime… Douter de l'Amour que l'on te porte, c'est douter de la force de vie elle-même… C'est aussi absurde que de douter de la levée du jour après chaque nuit… L'Amour te protège en toutes circonstances… Alors, ne crains jamais de trop aimer… Le monde a besoin de ton Amour et l'on n'aime jamais trop… Chaque graine d'Amour que tu sèmes te reviendra multipliée… Laisse la liberté à la personne que tu aimes… Apprends à aimer comme aime le Soleil… Il répand sa chaleur sur tous, sans distinction… Il n'attend rien en retour… Et nul ne peut l'éteindre... Transformes en Amour la jalousie qui, comme le doute, détruit l'Amour… Ou manifestes aussi ce que l'on craint car le doute, de manière égale au désir, a pouvoir de création dans ton imagination… Le véritable Amour bannit le doute, il ne peut que grandir… Il apporte la Santé, l'Abondance, la Connaissance et la Paix… Nul ne peut l'offenser… L'Amour fait acquérir les qualités, les défauts de l'être aimé… Car l'amoureux fixe son attention sur celui qu'il aime… Exerces-toi de ne voir que les qualités en l'élu de ton cœur… Ainsi tu les manifesteras toi-même et tu l'aideras à dissoudre ses défauts… Le diable mourra de ton indifférence… L'Amour ne se venge jamais… Trouves en lui la force d'aimer le divin caché dans ton ennemi… Il se transformera sous tes yeux en ami… Au lieu de descendre à son niveau en cherchant à te venger du mal qu'il t'a fait, tu l'aideras à monter vers la Lumière qui brille en toi… L'amour est Miséricorde…Si la pensée de quelqu'un demeure en toi, tu sauras que tu es aimé de celui-là… L'Amour est confiance absolue… Ton Amour n'est pas vrai si tu admets que l'être aimé peut te faire du tort… " Que l'Amour soit ton Bouclier " L'Amour est patience et don de soi… Il fait entendre la Musique de l'Univers… Si tu t'y opposes, tu souffriras… Laisses-le couler en toi, Il est vie éternelle… Le seul but du travail de régénération est de te transformer en canal parfait de l'Amour… Ce corps grossier deviendra corps divin afin de te révéler les degrés supérieurs de l'Amour où toute contradiction s'évanouit… L'amour s'apprend… Commences par aimer de ton mieux une personne que tu entoureras de tes plus belles pensées… Puis, étends cet amour peu à peu aux autres, sans cesser d'aimer la première… Ainsi tu deviendras Un avec toute l'humanité et tu auras réalisé ta mission sur cette terre… Que ton amour s'étende à tout ce qui vit, à tout ce qui t'entoure… La Vérité se dévoile devant l'Homme de l'Amour… L'Amour est nourriture pour ton âme… Si tu cesses de t'en alimenter, tu perdras la vie… L'Amour divin est la force magique qui accomplit tous les miracles… Lui seul peut te laver et te libérer de tes chaînes… Ne cherche pas ailleurs la Pierre Philosophale des Alchimistes… L'Amour est ta baguette magique… Il rend le mal impuissant, il établit le règne du bonheur, il apporte avec lui tous les biens: "La Vie, la Santé, la Beauté, la Réussite, Il te les donnera… Aimes d'abord et tu seras aimé, et l'Amour te couvrira de ses bénédictions… Tu apporteras la joie autour de toi… Tu donneras et recevras la vie en abondance… Près de toi les malades guériront… L'Amour est la science de toutes les sciences… L'intelligence sans Amour n'est que sottise… " Que l'Amour soit ton Bouclier " Dès que tu aimeras, le sens de l'Amour te sera révélé… L'Amour est l'eau qui arrose le jardin de ta vie et lui donne fleurs et fruits… Acceptes-le pour que tes oeuvres soient grandes et puissent contribuer à l'évolution de l'homme… L'amour est harmonie et liberté… Jettes tes faiblesses à son feu, elles se transformeront en Force… Seule la pureté qui est perfection permet à l'Amour de demeurer… Si tu veux rester pur dans tes Pensées, dans tes Sentiments et dans tes Actes, tu t'opposeras aux grands courants contraires et cela risque de te faire souffrir… Mais, saches que cette souffrance n'est qu'un prélude à l'Amour… À ce moment-là, gardes en ton cœur la Reconnaissance pour chaque petite joie que tu reçois au long des jours... Ainsi tu prépareras ton organisme à supporter les gigantesques Vibrations de l'Amour divin qui ouvrira tes sept étoiles, (Chakras)… Seul ce qui a été accompli avec Amour Demeurera. Car ton Père céleste est Amour. Car ta Mère, la terre est Amour. Car le Fils de l'Homme est Amour. C'est par l'Amour que les trois ne font qu'un.
" Que l'Amour soit ton Bouclier " ¤ Paroles des Maîtres ¤ Source : Le Sablier de la Sérénité.

19:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/10/2009

ESSAIE ET TU VERRAS.

  1. jpg_Croquis_Etre_parent.jpgEssaie de dire bonjour et de sourire à chaque jeune que tu rencontreras.  Tu ouvriras ainsi la porte au dialogue et à l’amitié.  Sème la joie et les jeunes se rassembleront autour de toi.
  2. Essaie de te méfier des idées toutes faites sur les jeunes.  Tu découvriras ainsi leurs côtés positifs.  Surtout ne dis jamais contre les jeunes des paroles que tu n’oserais écrire ou signer.
  3. Essaie de donner à chaque jeune la chance de s’exprimer.  Tu comprendras davantage ce qui l’habite et ce à quoi il aspire.
  4. Essaie de t’intéresser aux jeunes que tu côtoies, fais-leur confiance, encourage-les et confie-leur des responsabilités.  Tu grandiras à leurs yeux et tu deviendras pour eux un ami.
  5.  Essaie de prendre le temps de regarder l’être avant l’avoir, le jeune avant le projet, l’étudiant avant la matière.  Tu pourras ainsi faire grandir la vie.
  6. Essaie d’être vrai auprès des jeunes.  Tu pourras ainsi créer des liens plus durables.  Sois « correct » avec eux.  Admets tes erreurs avec simplicité et souligne leurs bons côtés.
  7. Essaie de comprendre les jeunes avant de les juger.  Tu verras, ils sont plus merveilleux que tu ne l’aurais pensé.  Ils t’apprendront qu’au fond de leur cœur habite un immense besoin d’amour et d’absolu.

Essaie de ne pas faire la sourde oreille aux propos des jeunes.  Prends le temps de les écouter et utilise leur langage pour te mettre sur la même longeur d’onde.

Essaie de rejoindre les jeunes dans leurs lieux de rencontres, de marcher avec eux.  Petit à petit, ils se révéleront à toi et tu deviendras un confident.  Toutefois, demeure toi-même.

Essaie de retenir le prénom des jeunes que tu rencontres.  Tu démontreras ainsi que les jeunes sont importants à tes yeux et que tu les aimes.

Essaie et tu verras leur comportement changera. Ce ne sont que de simples conseils d'un éducateur de rue qui, pourtant ont fait leurs preuves depuis longtemps.

Bruno LEROY.

11:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chritianisme, spiritualite, foi, spiritualite de la liberation, action sociale chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

PRENDS LE TEMPS.

11:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/10/2009

VALEURS ET CONVICTIONS.

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Les valeurs sont les convictions que nous considérons comme particulièrement importantes pour nous, celles qui constituent nos repères essentiels, qui nous servent pour effectuer nos choix les plus cruciaux, et qui orientent donc pour une large part nos actions et notre comportement.

Elles donnent une structure à notre façon de penser et d’agir ; elles constituent le noyau de notre « vérité » personnelle.

La notion de « vérité » est à considérer ici comme quelque chose de limitatif, de personnel, et non d’universel : chacun a sa propre vérité, ses propres convictions. En ce sens, nous pouvons définir notre vérité individuelle comme un ensemble de croyances confirmées par l’expérience vécue.

Nos valeurs sont pour une part un héritage, un acquis provenant de notre éducation, de notre milieu socioculturel, de notre religion, en somme de toutes les personnes ou groupes sociaux ayant eu une influence sur nous.

Nous pouvons aussi nous forger des valeurs propres, qui peuvent être sensiblement différentes, voire à l’opposé de celles qui nous ont été inculquées pendant notre enfance.

Une autre catégorie de valeurs mérite une attention particulière : celles dont nous réalisons au fil des ans le caractère fondamental, inné peut-être, en tout cas très profondément ancré au fond de notre être. Elles ne semblent pas provenir directement d’un acquis éducatif ; elles se révèlent plutôt de façon naturelle, spontanée. Ces valeurs fondamentales correspondent à autant de besoins essentiels : il est indispensable pour notre équilibre et notre épanouissement qu’elles puissent être satisfaites. Nous pouvons les reconnaître au bien-être profond et intense qu’elles génèrent en nous lorsqu’elles sont justement satisfaites.

Nos valeurs peuvent être par exemple : l’amitié, l’honnêteté, la modestie, la sincérité, la générosité, la responsabilité, l’argent, la gloire, le pouvoir…

Le mot « valeur » n’implique cependant pas que la nature de la croyance élevée à ce niveau d’importance puisse être universellement reconnue comme positive ou louable : les doctrines et idéologies les plus extrémistes et les moins humaines ont bel et bien leurs propres valeurs. Ceci souligne combien les valeurs constituent, comme toutes les croyances, des « vérités subjectives », qui ne sont pas nécessairement acceptées par tous.

Au même titre que de simples croyances, nos valeurs peuvent fort bien présenter pour nous à la fois des avantages et des inconvénients. Ainsi, accorder une grande importance au respect des traditions d’un groupe social dont nous faisons partie pourra nous procurer un fort sentiment d’appartenance à ce groupe, avec tous les avantages de sécurité, de solidarité, et les repères que cela comporte. Mais cela peut aussi avoir pour inconvénients de nous séparer d’autres groupes sociaux de traditions différentes, de limiter notre curiosité, de restreindre notre ouverture d’esprit.

Nous avons vu que l’être humain tend spontanément à s’attacher à ses croyances, à les défendre comme autant de « vérités » qu’il lui est le plus souvent insupportable de voir remises en cause, surtout par autrui ! Ceci vaut à fortiori pour nos valeurs : nous considérons naturellement nos convictions les plus fortes et les plus profondes comme « sacrées ».

Du fait de leur statut de croyances essentielles, les valeurs peuvent pousser jusqu’à l’intolérance et aux conflits. En ce sens, elles peuvent constituer de sérieux obstacles à des relations interpersonnelles harmonieuses : étant fortement attaché à ses valeurs, l’être humain a le plus souvent bien du mal à accepter que les valeurs d’autrui puissent être différentes des siennes.

Il nous faut remarquer enfin que l’aspect « idéaliste » de nos valeurs personnelles n’a pas toujours l’avantage face au côté réaliste et pragmatique de nos besoins : ainsi nous pouvons croire sincèrement que l’altruisme est une chose importante et chercher à le pratiquer ; dans les faits, nos besoins de niveaux plus « terrestres » peuvent pourtant l’emporter sur cet idéal, et nous pouvons constater que nos actions correspondent souvent à la recherche de notre intérêt, de notre plaisir, de notre sécurité, laissant l’altruisme au second plan lorsqu’il paraît s’opposer à la satisfaction de ces besoins…

Nos valeurs peuvent se modifier au fil de notre évolution : il arrive que ce qui nous paraissait important à une époque de notre vie passe peu à peu au second plan et que d’autres valeurs se révèlent comme essentielles, générant de nouveaux besoins.

Sources de besoins, nos valeurs sont aussi une très importante source de motivations.

Par la nécessité qu’elles ont d’être satisfaites, elles orientent profondément, et souvent inconsciemment, nos choix de vie. Les valeurs répondent à la question : pour quoi ?

Il nous est nécessaire pour pouvoir les satisfaire et en retirer toute la force qu’elles produisent, de les identifier clairement.

Certaines de nos valeurs ont un lien étroit avec notre identité profonde : elles en sont comme l’émanation, la manifestation.

Ces valeurs sont un reflet du Soi, et c’est pourquoi elles correspondent à des besoins essentiels. Tout être humain a par nature même besoin d’amour, d’authenticité, de paix, de sagesse et de sérénité, d’harmonie, d’unité…

Leur manque dans notre vie quotidienne crée en nous une sorte de nostalgie profonde que nous ressentons parfois intensément, voire avec quelque souffrance, et que nous avons difficulté à expliquer, faute de connaître notre nature véritable.

Reconnaître la présence de ces valeurs fondamentales en nous nous éclaire sur notre nature, sur notre identité profonde.

Les valeurs constituent une passerelle du niveau logique des croyances vers celui essentiel de l’identité.

Elles exercent aussi au quotidien une influence discrète mais bien réelle sur notre comportement, sur notre attitude. Pour discerner nos valeurs et mieux nous connaître, il nous appartient donc de nous observer dans les moments les plus ordinaires de notre vie.

Porter attention à nos comportements, à nos réactions à certaines situations, aux émotions que nous ressentons nous renseigne en effet très efficacement sur nos besoins et donc sur nos valeurs.

Bruno LEROY.

18:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/10/2009

LA JOIE CHRÉTIENNE.

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Maurice Zundel

Article publié dans Foi Vivante, revue des Carmes à Bruxelles en 1964
puis Dans le silence de Dieu, Éd. Anne Sigier


Le grand poète Oscar Wilde écrivit, en prison, que la plus grande bénédiction de sa vie lui advint quand la société lui imposa cette réclusion, qui scellait son déshonneur en le privant à jamais de son foyer et de tous ses biens.  Il lui fallut du temps pour parvenir à cette conviction. Pendant une année il ne connut guère que la révolte et le désespoir.  Le souvenir de l'hommage rendu à sa détresse, le jour de sa condamnation, par le seul ami qui lui fût demeuré fidèle, finit par s'imposer à lui avec la force d'une présence.  Quelqu'un avait cru en lui quand sa déchéance avait paru irrémédiable; quelqu'un s'était incliné devant une valeur qui pouvait encore vivre en lui; quelqu'un, bravant le mépris public qui l'accablait, n'avait pas cessé de l'aimer.
     
C'est dans la lumière de cette amitié qu'il découvrit l'Amour infini qui l'attendait au plus intime de lui-même et auquel il suffisait de consentir pour jouir d'une liberté qu'il n'avait jamais connue et que les murs de sa prison ne pouvaient aucunement restreindre.  Il n'était plus seul dans sa cellule. Un Ami invisible ne cessait de le visiter, en ouvrant à son âme un espace illimité.
     
En des circonstances bien différentes, une femme totalement  paralysée depuis 39 ans et aveugle depuis 30 ans me confiait le  secret de son courage et de sa sérénité:  dans le bonheur d'avoir été épousée avec cette double infirmité par l'homme qui l'avait aimée - avant qu'elle n'en fut atteinte - dans tout l'éclat de sa jeunesse et qui attestait, par cette fidélité, la valeur unique qu'il attachait à sa personne, véritable sanctuaire de la Divinité.

En des conditions peut-être plus tragiques encore, une Française déportée au cours de la dernière guerre, eut la grâce de découvrir Dieu dans le camp de Ravensbruck où elle endurait d'exceptionnelles privations.  Elle en éprouva un tel bienfait que, libérée par la victoire, elle craignit de perdre, dans la dispersion d'une vie dite "normale", la permanence du seul contact qui la pouvait combler.
     
Qui se douterait de la misère matérielle de Mozart en entendant sa musique, où sa foi ingénue anticipait la joie qu'il espérait de la rencontre avec le Seigneur dont son Requiem respire l'attente Qui sentirait autre chose que pure jubilation dans le "Te decet hymnus" du Requiem de Gilles, où toute chair ressuscite dans la gloire de la Jérusalem nouvelle, dont le Gloria de la Messe en si de Bach semble saluer l'avènement.
               
L'amour est plus fort que la mort... Il n'y a pas de douleur qu'il ne puisse transfigurer, pas d'infirmité dont il n'allège la pesanteur. Les aveugles sont les grands voyants du monde sonore et c'est à un sourd que nous devons  l'Hymne à la Joie le plus triomphant.
          
Mais si de grandes âmes ont pu vaincre la souffrance, la pauvreté, la prison, les deuils, les humiliations et rendre grâce au poteau d'exécution, comme d'Estienne d'Orves,  et chanter jusqu'à l'échafaud comme les Carmélites de Compiègne, on ne s'étonnera pas que l'Amour qui les portait confère à toute existence, pourvue du nécessaire sans épreuve héroïque, un surcroît infini de bonheur et de grandeur, dont témoignent, chacun dans son langage tous les génies, tous d'accord pour reconnaître dans cet Amour qui aimante leur recherche:  "La Vie de leur vie."
     
"Pourquoi vouloir être quelque chose quand on peut être quelqu'un?" écrit Flaubert dans son journal, scandalisé par un billet de Baudelaire qui lui demande de pousser sa candidature à  l'Académie Française.  C'est qu'il n'ambitionne, lui, Flaubert, d'autre récompense que d'exprimer toujours mieux, en s'effaçant devant elle, cette "Beauté toujours ancienne et toujours nouvelle" qui ravissait le coeur de Saint Augustin.  Avec la même humilité Einstein affirmait que "l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'être frappé de respect est comme s'il était mort", car il n'aspirait qu'à ce dialogue "mystique" avec un univers perçu dans la Pensée créatrice dont la nôtre tire toute sa lumière.  Et qui a mieux chanté "la joie de connaître" que Pierre Termier déchiffrant la genèse de la terre dans le grand Canyon du Colorado?
     
Mais non moins admirable est ce témoignage d'une pauvre bergère illettrée qui n'arrivait jamais au bout de son "Notre Père" parce qu'elle éclatait en sanglots dès les premiers mots, en pensant qu'une chétive créature comme elle jouissait du privilège incroyable d'invoquer Dieu comme son Père.
     
Si le message de Jésus s'achève dans ce testament de Joie: "Je vous ai dit ces choses pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite", c'est que tout l'Evangile est la révélation et la communication personnelle du Dieu-Charité, du Dieu qui n'est qu'Amour et dont le Coeur est le berceau de toute réalité.
     
Ce dimanche rose de "Laetare" oriente nos regards, au milieu du Carême, vers l'univers pascal qui doit fleurir de la Croix, où la création sera ré-engendrée par le Verbe fait chair, en qui l'Amour éternel s'immole pour faire contrepoids à tous nos refus d'amour.
     
La Musique qui est le chant du Silence, par le ministère des grands Artistes qui sont nos hôtes, va nous disposer à entendre selon le mot de Saint Ignace d'Antioche, ce "mystère de clameur accompli dans le silence de Dieu", dont chaque Liturgie renouvelle la présence et l'appel.
          
Il ne suffit pas, en effet, que Dieu se donne pour que sa joie soit en nous.  Seul le consentement de notre amour peut fermer l'anneau d'or des fiançailles qu'Il ne cesse de nous proposer, comme en témoigne Saint Paul aux Corinthiens dans cette parole qui s'adresse à nous:  "Je vous ai fiancés à un Epoux unique pour vous présenter au  Christ comme une vierge pure".
     
Mais comment cela peut-il nous atteindre réellement?  Allons- nous verser dans une sensiblerie pseudo-mystique en nous imaginant favorisés, plus que le commun des hommes, des prédilections divines?
     
Toute illusion à cet égard est écartée par le mandatum qui fait de l'amour effectif envers les hommes le critère exclusif de notre amour envers Dieu.  C'est d'abord dans le jardin d'autrui que doit fleurir, par nos soins, la rose du Laetare.
 
Qu'exige de nous, en famille, au travail et dans toutes nos relations humaines la joie des autres?  Nous verrons, sans tarder, qu'elle réclame une attention si constante. un effacement de nous-même si soutenu, qu'ils sont rigoureusement impossibles sans une permanente reprise de contact avec Dieu.
     
C'est là le noeud des deux préceptes qui n'en font qu'un: l'amour de Dieu et l'amour de l'homme.

L'Evangile  est la bonne nouvelle de l'Emmanuel: "Dieu est avec nous". Mais comment l'apprendra l'homme d'aujourd'hui, si le sourire de notre amitié ne lui rend pas sensible le Visage qu'un coeur humain, ne peut reconnaître qu'à travers un amour humain où il transparaît?

Le Testament de joie est remis entre nos mains, comme le plus urgent appel à notre générosité qui en peut seule assumer  l'accomplissement dans le monde contemporain, au cours du temps  dont chacun de nous dispose pour s'éterniser.

20:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |