10/07/2009
NOTRE VIE EST UN MIROIR.
Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.
Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la Vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.
Bruno LEROY.
10:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
JE NE SUIS PAS DIFFÉRENT DES AUTRES.
09:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/07/2009
L’Esprit est le principal acteur du témoignage
Rendre témoignage à Jésus, nous y sommes tous prêts. Même au seuil de l’été. Par reconnaissance d’abord : comment lui rendre tout le bien qu’il nous a fait ? Par conviction, sans aucun doute : quand on a découvert le bonheur, le vrai, le seul qui peut combler, comment ne pas le dire, comment ne pas inciter nos frères à y accéder eux aussi ?
Cette motivation positive et altruiste semble devoir être souvent contrariée par l’incompréhension et par le décalage culturel. De nos jours, témoigner du Christ est être exposé, pour le moins, à la moquerie.
Cette expérience immédiate, nous le savons, n’est pas celle qui dit la profondeur de la réalité vécue. Quand Jésus nous envoie en témoins de son amour, il prévoit les persécutions comme contexte de ce témoignage. Elles ne sont pas un accident. Il n’existe pas de témoignage en dehors de cette adversité, quelle que soit sa forme. La raison élémentaire en est que le vieil homme ne veut pas mourir et est prêt à tout, même à détruire l’homme nouveau, pour tenter de survivre. Le témoignage de l’évangile éveillant l’homme nouveau en nous, il suscite toujours l’adversité de l’homme ancien, à quelque degré que ce soit.
Ce contexte peut même aller jusqu’à l’expression de la cruauté. Mais puisque le Christ envoie, son soutien ne fait jamais défaut. Cette certitude est un don et une force pour ses disciples, mais également une ascèse et une responsabilité. Jésus leur recommande de s’armer de l’adresse des serpents et de la candeur des colombes, c'est-à-dire qu’il leur faut se garder de toute confiance irréfléchie dans l’appui du Seigneur et qu’il leur faut se garder de toute compromission avec l’esprit du monde.
Là est la difficulté, l’équilibre délicat et vrai à trouver et à sauvegarder. Tous les risques peuvent être pris, puisque le Seigneur est fidèle. Mais il convient de ne pas être téméraire et de ne pas s’engager inutilement. En effet, s’il n’y a aucun souci à se faire dans les réponses à donner aux tribunaux, ni dans la forme ni dans le fond, c’est parce que l’Esprit vient à notre aide. Le tout est de se laisser guider par lui et de ne pas reprendre les rênes.
L’Esprit est en effet le principal acteur du témoignage. Il ne faut donc pas s’engager sur des chemins où il n’est pas. Il faut garder son âme et son cœur dans un état de pureté et de réception constante de son action. Là est la véritable force du témoin. Car le témoignage de l’apôtre n’a rien à voir avec la transmission d’une information : il s’agit d’une transformation de la création tout entière, à commencer par le cœur des hommes. Cette profonde mutation liée à la réconciliation avec le Père céleste remodèle tout, y compris les liens familiaux qui sont fortement mis à l’épreuve et peuvent également devenir le lieu de l’adversité faite aux témoins de l’évangile. L’Esprit en effet fait de nous des fils. Devenus fils de Dieu, cette filiation érige et maintient l’homme nouveau.
C’est en cela que nous n’avons aucun souci à nous faire : « le Seigneur aime le bon droit, il n’abandonne pas ses amis » disait le psaume. Nous sommes dans la main de Dieu. On peut tout nous enlever, on ne nous enlève rien car cela seul nous suffit.
Frère Dominique.
18:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
ÊTRE LIBRE.
Être libre, c’est apprendre à accueillir notre vie (réelle et bien concrète) comme un don, et non comme un dû. Dans toute existence, il y a des blessures. Notre foi au Christ ne nous fait pas faire l’économie de ces blessures, ni même des épreuves. Notre foi au Christ mort et ressuscité nous permet de croire que notre capacité à aimer, même si elle est blessée, peut nous permettre d’entrer en relation avec Dieu, avec les autres.
Être libre, ce n’est pas être libertin, faire tout ce que je veux, comme je veux, quand je veux … La liberté que le Christ nous propose est en ce sens très différente de la « liberté » que propose la société de consommation (tu as le droit de consommer comme tu veux ; c’est cela être libre : pouvoir disposer des choses, des plaisirs, des loisirs à ta guise , disposer aussi de ton corps …). Ma véritable liberté, c’est de pouvoir servir en me donnant.
Être libre, c’est accepter les médiations. Mes choix doivent être accompagnés par l’Église : accompagnement spirituel, le prêtre de ma paroisse, les autres chrétiens … J’ai à accueillir l’Église dans sa diversité et aussi dans ses imperfections. Mais me passer de l’Église, c’est vouloir me passer « du Corps du Christ » …
Être libre, c’est accepter de demander pardon : à son conjoint, à ses proches … et à Dieu. Il faut ici distinguer le sentiment de la décision (je peux ne pas sentir en moi la joie de vouloir pardonner, et décider pourtant de pardonner). Place importante du sacrement de la Réconciliation car il nous restaure dans notre vocation d’enfants de Dieu et dans notre mission (parents, prêtre …).
Être libre, c’est accepter de vivre la « spiritualité des petits pas » (quel est le petit pas dont je serai capable aujourd’hui pour mieux répondre à l’appel de Dieu ?). Je ne peux pas forcément tout vivre à la fois. Ce n’est pas une question de paresse ! Car je dois être à la fois exigeant et lucide ! Je dois parfois oser des choix courageux. Mais je dois aussi accepter d’avancer dans la patience et l’accueil de mes faiblesses ou de mes limites (« donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour »). Il s’agit d’accueillir le temps comme une grâce, un « partenaire ». Car Dieu porte sur nous ce regard bienveillant qui sait patienter ! Je dois donc apprendre à patienter avec moi-même, et avec les autres !
Être libre, c’est enfin accepter de combattre. Car l’exercice de notre liberté nous associe au mystère de la mort et de la résurrection du Christ. Il s’agit de mourir pour vivre !
Ainsi, la grâce de Dieu (la souveraineté de Dieu, la liberté qu’il manifeste dans son dessein d’amour) ne s’oppose pas à notre liberté, à l’obéissance de l’homme.
Dieu veut faire de nous des hommes libres. Il nous propose de répondre à son appel.
A la suite du Christ, être libre, c’est donc accueillir le projet du Père pour chacun en devenant serviteur de nos frères, quel que soient nos histoires …
Être libre, c’est être capable d’aimer, et de susciter la liberté de ceux qui nous entourent. Notre liberté est authentifiée par notre capacité à aimer.
09:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/07/2009
CHAQUE JOUR S'ÉMERVEILLER.
JOURNAL CHRETIEN | http://www.journalchretien.net/spip.php?article15 |
LE BONHEUR EST EN DIEU / BRUNO LEROY / Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés. Diplômé de Théologie Pratique et Politique. Directeur du Service Éducatif et Action Sociale. |
Nous émerveiller chaque jour, tel un enfant de l’Amour donné par Christ.
Face à tout système fondé sur l’avoir, resplendit un désir d’être autre avec les autres. L’événement arrive comme une surprise, déchirant la grisaille d’une quotidienneté trop prévisible et dévoile, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents. Comment se fait-il que ces visages soient ceux des mêmes hommes et femmes que nous rencontrons dans le métro ou au boulot ?
Moments fugitifs où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l’éclat d’une beauté imprévue, car la beauté est toujours donnée de surcroît.
Cette fête d’Amour et de Foi, dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu’on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s’achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante.
N’est-ce point là, une attitude de Vie libératrice ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l’existence est vue sous l’angle de la gratuité, de l’émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l’enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée, transfigurée.
Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice de Foi, n’est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ?
Il est dans l’âme de tout artiste de retrouver cet esprit d’enfance tant prôné par Baudelaire, sans toutefois sombrer dans l’infantilisme, mais trouver des raisons de s’émerveiller d’exister pour enrichir son intériorité. Cependant, cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels.
Notre Amour de Christ favorise cette recherche de l’intériorité humaine. C’est une mirifique utopie qui donne sens à l’existence. Ne devons-nous point devenir les véritables acteurs de notre destin et non des personnages passifs qui se victimisent en laissant toujours le choix aux autres de notre bonheur ou de notre malheur sur terre ? La libération ne viendra de la prière intense et non de forces extérieures.
Nous devons faire saisir à nos enfants que la Communion avec Dieu-Amour est la certitude d’un Bonheur qu’il nous faut conquérir au fil des jours. Certes, l’utopie comporte sa part d’illusions mais, elle se trouve confrontée à la réalité que la Foi nous fait voir autrement.
Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !
Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère. Puisse-t-il en être de même pour nos enfants et tout être dans lequel germe une Parole de feu, celle de Dieu.
Bruno LEROY.
13:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/07/2009
La mort de Jean Cardonnel.
Jean cardonnel en janvier 2008
© France 3Le père dominicain s'est éteint à Montpellier à l'âge de 88 ans. Il était une figure de la contestation et de mai 68.
Jean Cardonnel est mort à Montpellier, le père dominicain était hospitalisé depuis plusieurs semaines. Cette figure libre de l'Eglise avait été expulsée de sa cellule en 2002 et était en procès avec le prieur des dominicains de Montpellier. L'une de nos équipes l'avait suivi en février 2008.Interdit de parole et d'écriture en 1968, après la publication de son livre :"Dieu est mort en Jésus-Christ", il ne cessera de prêcher entre Evangile et Révolution. Il était né en 1921 à Figeac dans le Lot, entré aux dominicains en 1940 et ordonné prêtre en 1947. A l'âge de 30 ans , il est élu supérieur au Couvent de Marseille et soutient le mouvement des prêtres ouvriers. En 1958, il entre au couvent de Montpellier et son prêche dénoncant la torture durant la guerre d'Algérie le contraint à partir. Il a enseigné la théologie au Brésil et sera dans les années 68 l'une des figures du mouvement contestataire.
Il avait été expulsé de sa cellule des Dominicains en 2002 et avait mis l'affaire devant la justice. Le père Cardonnel a obtenu gain de cause le 5 mars 2008. Michel Mathieu le prieur de l'époque avait été mis en cause par le père dominicain. et il a été condamné pour violation de domicile à 1.000 euros d'amende. C'était la première fois qu'une cellule est considérée par la justice, comme un domicile.
Il est mort, samedi 4 juillet vers 22 h 00 à la clinique du Parc à Montpellier.
Un contestataire surnommé le "Prêtre rouge" :
Militant soixante-huitard à la Mutualité, féministe convaincu, le défenseur des prêtres-ouvriers, porte-parole des pauvres au Brésil et pourfendeur de la torture en Algérie, est mort samedi soir, a précisé une source proche de la clinique où il était hospitalisé depuis plusieurs semaines.
Pendant 44 ans, de 1958 à 2002, Jean Cardonnel, électron libre de son ordre, avait fait du couvent des Dominicains de Montpellier son quartier général, militant contre les "hypocrisies" de l'Eglise et prônant sa "dé-romanisation" au profit d'une "évangélisation de Dieu".
En 2002, Jean Cardonnel était parti se reposer à la Réunion, une habitude prise dans cette île où il avait fait scandale en célébrant une messe dans l'ancien cimetière des esclaves. A son retour, le couvent avait vidé sa chambre en l'envoyant demander asile chez les religieuses de l'Ange gardien à Quillan (Aude), où sont accueillis des enfants maltraités.
Le prêtre estimait alors avoir payé le prix de sa "libre parole" tandis que le couvent niait l'avoir mis à la porte, évoquant un départ volontaire.
Trois ans plus tard, Jean Cardonnel avait stigmatisé une "homosexualisation croissante" de l'Eglise en lui reprochant d'avoir fait de la femme "l'incarnation du démon", dans un livre brûlot intitulé "Verbe incarné contre sexe tout puissant". Le couvent de Montpellier avait déploré "délire" et "mensonges".
http://sud.france3.fr/info/languedoc-roussillon/La-mort-de-Jean-Cardonnel-55902272.html
13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
03/07/2009
FAUX CROYANTS CANCERS DE NOS ÉGLISES.
Les bigots n’aiment pas Dieu. Ils Le veulent à leur service, par lâcheté. Ne serions-nous point dans une ère nouvelle de bigoterie par la pensée unique ?
Le bigot ne connaît ni l’ambition ni la vue d’ensemble. Il est myope pour les choses de l’esprit. Le bigot manquera toujours d’originalité. Un plagiaire, un peintre débutant ignorant des techniques et de la création. Il essayera peut-être de peindre, dans la solitude et à grands traits, mais ne pénétrera ni ses mobiles ni sa force vivifiante. Bigots sont donc ceux qui se contentent de vivre, par les formes, une vie intérieure qu’ils ne connaissent pas. Le bigot est un sentimental à l’intelligence bornée.
Tels sont ces individus : beaucoup de signes de croix, beaucoup de médailles, des images saintes dans tous les livres. De leur profession ils ne s’embarrassent guère. Pas plus que de se faire des amis. On ne peut pas s’approcher d’eux dans l’espoir d’un peu de chaleur, car ils ont le coeur froid ; dans la conversation, il nous faut prendre garde, parce que nous les scandalisons. Parlez-leur de dévotion, de procession, mais non de leur vie intérieure : ils l’ignorent.
Ils connaissent les offices et l’heure des messes sur le bout des ongles, mais non l’apostolat personnel : ils n’y comprennent rien !
Ils se débrouillent aisément dans le petit monde qui entoure les églises, mais ils ne savent pas se conduirent dans la vie. Et c’est eux qu’on voit le plus souvent, eux qui passent pour être les bons, eux qui se vantent d’être les meilleurs et qui font partout figure de chrétiens.
Or ce n’est pas la vie de ces gens-là qui peut démontrer que Christ est Vivant, car voici comment sont les bigots : ouvrier, mauvais camarade ; employé, mauvais collègue ; étudiant, mauvais condisciple.
Leurs façons rebutent et leur physionomie fait peine à voir. Ils manquent d’assurance et ne savent même pas aimer ce qui est humain. On ne saurait nier que cette vie doit leur paraître bien gênante, factice et douceâtre comme elle est.
Mélange de saint en apparence et de lâche. Fleurs de serre, ils connaissent la tiède lumière des temples, mais ignorent la clarté du soleil qui dispense la Vie.
Bigot, celui qui attend tout de Dieu, et ne fait pas le moindre effort pour accomplir ce qui lui incombe. Et cela, c’est tenter Dieu !
La pensée unique dans laquelle nous vivons au quotidien, n’aurait-elle pas fait naître de ces individus informes, incapables de ripostes ; des bigots et bigotes des temps modernes même s’ils ne croient pas en Dieu. Le fond et le comportement demeurent semblables. Serions-nous dans l’ère de la bigoterie institutionnalisée ?
Malheureusement, je répondrai par l’affirmatif.
Bruno LEROY.
11:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/07/2009
Les catholiques de Donum vitae, au service de la vie.
Malgré l’interdiction faite aux catholiques exerçant une fonction dans l’Église de participer aux centres pré-avortement, de nombreux fidèles allemands tiennent à cette présence auprès des femmes souhaitant avorter
Place Heumarkt, l’une des places les plus animées du centre de Cologne, avec ses terrasses de restaurant pleines à craquer midi et soir, quand la météo le permet. Au numéro 54, une entrée d’immeuble discrète. Au troisième étage, une porte d’entrée d’appartement avec une simple plaque « Donum vitae ».
« Le don de la vie » : c’est ce que veulent défendre les trois assistantes sociales travaillant à temps partiel dans cet appartement de Cologne. « Donner la vie à la femme d’abord, pour qu’elle reçoive sa propre vie comme un cadeau, mais aussi pour qu’elle reçoive son enfant à venir comme un cadeau. Car la vie est le bien le plus précieux », souligne Claudia Kitte-Fall.
Mariée et mère de trois enfants, elle travaille dans ce centre Donum vitae de Cologne depuis son ouverture, mais elle a travaillé auparavant dans le centre de conseil de Cologne, de 1968 à 1984, puis de nouveau de 1997 à 1999. Un engagement qu’elle a toujours vécu sous le signe de sa foi dans le Christ. « Je me suis demandé ce que Jésus, s’il revenait, dirait aux femmes qui avortent », raconte cette catholique pratiquante qui a longtemps préparé les enfants à la première communion et à la confirmation. Elle a également été membre d’un conseil paroissial pendant plus de vingt ans, « jusqu’en 2006, quand mon curé m’a dit, à regret, qu’il ne pouvait pas me garder ».
"Conflit de grossesse"
En 2006, en effet, la Conférence épiscopale allemande a interdit aux laïcs exerçant une fonction dans l’Église catholique de prendre part aux activités de Donum vitae. « Toute ma vie, j’ai travaillé pour l’Église », résume Claudia qui se dit « triste » de savoir que la hiérarchie ecclésiale ne la soutient pas. Elle ajoute cependant aussitôt que « le pape et les évêques ont raison, bien sûr, de défendre le droit à la vie de tout embryon, car Dieu seul peut décider de qui doit vivre ou pas. Mais Dieu nous a aussi donné à chacun le devoir de prendre nos responsabilités et ni le pape ni les évêques ne peuvent décider à la place d’une femme. »
Dans ce centre Donum vitae de Cologne, 1 500 femmes ont été accueillies en 2008, dont un tiers pour « conflit de grossesse » – comme le disent les Allemands à propos des femmes qui se posent la question de l’avortement. « Nous faisons vraiment un bon travail pour l’Église, insiste Claudia. D’ailleurs, beaucoup de prêtres nous connaissent et nous encouragent ; nous leur adressons très souvent des femmes qui veulent parler avec un prêtre, mais cela doit rester secret. »
Les femmes ont besoin de parler de l’ambivalence de leurs sentiments. « Presque toutes celles qui connaissent un conflit de grossesse ont vécu des blessures, des trahisons, des traumatismes », poursuit Claudia. Et de raconter l’histoire d’une femme de 35 ans, venue consulter récemment, qui a été abandonnée par ses parents à l’âge de 7 ans, puis à nouveau abandonnée par son mari après la naissance de son premier enfant. « Le jour même où cette femme a appris qu’elle était enceinte de son compagnon, celui-ci lui a annoncé qu’il allait la quitter. »
"Nous sommes toujours du côté de l’enfant à naître"
« Qu’est-ce qui vous a aidée à surmonter ces expériences douloureuses du passé et qui pourrait vous aider à nouveau ? », interroge souvent Claudia devant ces femmes blessées. Et leur réponse, qu’elles soient catholiques, protestantes ou musulmanes, est toujours la même : « Ma foi. »
Les femmes qui viennent ici savent qu’il s’agit d’un lieu d’inspiration catholique. « Nous sommes très claires, insiste Ruth Richter, une autre assistante sociale travaillant au centre Donum vitae de Cologne. Nous sommes toujours du côté de l’enfant à naître et les femmes voient bien que, pour nous, sa vie est le bien le plus précieux. » À l’écoute de ces femmes, Claudia et Ruth disent qu’elles ont grandi en compassion. « On accepte la femme comme elle est ; on respecte sa façon de vivre », poursuivent les assistantes sociales qui ne cachent pas que, du fait de la crise économique et de la précarité croissante, un plus grand nombre de femmes vient au centre.
« Nous sommes là pour les aider à y voir plus clair, et s’il le faut nous les soutenons financièrement. » Grâce aux subsides de l’État, l’association a ainsi distribué 139 000 € au total l’an dernier. L’association offre aussi, sur le long terme, un soutien humain, psychologique et matériel aux femmes qui décideront de poursuivre leur grossesse, et ce jusqu’à la troisième ou quatrième année de l’enfant. En amont, Donum vitae assure une éducation à la sexualité dans les établissements scolaires publics. À Cologne, Donum vitae se rend également dans la prison des femmes.
Si bon nombre des femmes qui arrivent à Donum vitae disent qu’elles veulent « juste » le papier prouvant qu’elles ont consulté un organisme de conseil, certaines repartent transformées. Et pour d’autres encore, le dialogue ouvert ici fera son chemin. « Nous ne savons pas ce qui se passe pour chacune », poursuit Claudia. Mais elle a parfois revu par hasard des femmes venues au centre… avec « le » bébé dont elles étaient enceintes.
Source : La Croix |
19:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ingrid Bétancourt remercie Dieu et la Vierge.
"Accompagnez-moi d'abord pour remercier Dieu et la Vierge" : ce furent les premiers mots d'Ingrid Bettancourt, juste après sa libération, devant l'appareil des autorités colombiennes qui l'avait transportée avec ses compagnons à la base de Catam, près de Bogota.
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17:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
AIDE AUX ÉDUCATEURS DE RUE.
15:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIÉTÉ ET POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |