02/11/2007
Comment étudier la Bible (1)
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01/11/2007
Zachée rencontre Jésus.
"Ceux qui tombent, Seigneur, tu les reprends peu à peu, tu les avertis." Sg 11, 23-12, 2 vous donne d’accomplir tout le bien que vous désirez." 2 Th 1, 11-2, 2 aujourd’hui, il faut que je demeure chez toi. " Lc 19, 1-10 | |
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La fête de la Toussaint, que nous avons célébrée jeudi dernier, est comme l’arrière-plan de cet évangile : la sainteté est le fruit de la conversion. Accusé d’être un collaborateur auprès des Romains, traité de « pécheur » par ses voisins, Zachée « désire » voir Jésus. Peut-être par curiosité, mais aussi avec ardeur : « Il courut en avant et monta sur un sycomore. » Interpellé personnellement par Jésus, « Zachée, descends vite ! », il répond « avec joie » au Seigneur qui s’invite chez lui. La joie de sa réponse signifie que Zachée s’est laissé toucher : le Seigneur peut loger chez lui, mais aussi en lui (sens grec de « demeurer »). Jésus, par ailleurs, a dit « qu’il est difficile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux » (Mt 19,23) parce que « Dieu seul est capable » de transformer les cœurs de ceux qui se suffisent à eux-mêmes. Le critère vérifiant la conversion de Zachée est l’esprit de partage. Il comprend que la vraie richesse est ailleurs que dans ses biens matériels et qu’elle requiert un sens concret de la justice : « Voilà, Seigneur, je fais au don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Le chemin de la sainteté n’est pas réservé aux héros, mais à ceux qui se laissent toucher par la présence du Christ. Rejoints par sa grâce, ils répondent amour pour amour en partageant avec les plus pauvres. Demandons au Seigneur de nous aider à faire de même.
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10:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Demandez et vous recevrez !
09:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
« Le Royaume des cieux est à eux »
Jésus dit dans l'Évangile : « Mes brebis écoutent ma voix ; je les connais, elles me suivent et je leur donne la vie éternelle » (Jn 10,27). Un peu plus haut, il avait dit : « Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera des pâturages » (v.9). Car on entre par la foi, mais on sort de la foi vers la vision face à face ; passant de la croyance à la contemplation, on trouvera des pâturages pour un repos éternel.
Ce sont donc les brebis du Seigneur qui ont accès à ces pâturages, car celui qui le suit dans la simplicité du coeur reçoit en nourriture une herbe toujours verte. Que sont ces pâturages des brebis, sinon les joies profondes d'un paradis toujours verdoyant ? La pâture des élus, c'est le visage de Dieu présent, contemplé dans une vision sans ombre ; l'âme se rassasie sans fin de cette nourriture de vie.
Dans ces pâturages ceux qui ont échappé aux filets des désirs de ce monde sont comblés éternellement. Là, chante le choeur des anges, là sont réunis les habitants des cieux. Là, c'est une fête bien douce pour ceux qui reviennent après leurs peines dans un triste séjour à l'étranger. Là se trouvent le choeur des prophètes aux yeux perçants, les douze apôtres juges, l'armée victorieuse des martyrs innombrables d'autant plus joyeux qu'ils ont été ici-bas plus rudement affligés. En ce lieu, la constance des confesseurs de la foi est consolée en recevant sa récompense. Là se trouvent les hommes fidèles dont les plaisirs de ce monde n'ont pas pu amollir la force d'âme, les saintes femmes qui ont vaincu toute fragilité en même temps que ce monde ; là sont les enfants qui par leur manière de vivre se sont élevés au dessus de leurs années, les vieillards que l'âge n'a pas rendu faibles ici-bas et que la force pour oeuvrer n'a pas abandonnés. Frères bien-aimés, mettons-nous donc en quête de ces pâturages où nous serons heureux en compagnie de tant de saints.
Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape, docteur de l'Église
Homélie 14 sur l'Évangile ; PL 76,1129 (trad. Brésard, 2000 ans B, p. 304 rev.)
09:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Qui sont les saints ?
P. Cantalamessa : Que font les saints au Paradis ?
Homélie du jeudi 1er novembreROME, Mercredi 31 octobre 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du jeudi 1er novembre, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5, 1-12a
Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent :ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux :ils obtiendront miséricorde !
Heureux les coeurs purs :ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix :ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
Qui sont les saints ?
Depuis longtemps les scientifiques envoient des signaux dans le cosmos, dans l’attente de réponses de la part d’êtres intelligents vivant sur une planète perdue. Depuis toujours l’Eglise dialogue avec les habitants d’un autre monde, les saints. C’est ce que nous proclamons lorsque nous disons : « Je crois à la communion des saints ». S’il existait des êtres vivants en dehors du système solaire, la communication avec eux serait impossible car entre la question et la réponse il y aurait des millions d’années. Ici en revanche la réponse est immédiate car il existe un centre de communication et de rencontre commun qui est le Christ ressuscité.
Peut-être aussi en raison du moment de l’année auquel elle a lieu, la Toussaint a quelque chose de particulier qui explique sa popularité et les nombreuses traditions qui y sont liées dans certains secteurs du christianisme. Saint Jean explique pourquoi dans la deuxième lecture : « dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement » ; nous sommes comme l’embryon dans le sein de la mère, qui aspire à naître. Les saints sont ceux qui sont « nés » (la liturgie appelle le jour de la leur mort « jour de naissance », dies natalis) ; les contempler, c’est contempler notre destin. Alors qu’autour de nous la nature se dépouille et les feuilles tombent, la fête de tous les saints nous invite à lever les yeux ; elle nous rappelle que nous ne sommes pas destinés à nous décomposer dans la terre comme les feuilles.
L’Evangile est celui des béatitudes. Le choix de ce passage a été motivé par une béatitude en particulier : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés ! ». Les saints sont ceux qui ont eu faim et soif de justice, c’est-à-dire, dans le langage biblique, de sainteté. Ils ne se sont pas résignés à la médiocrité, ils ne se sont pas contentés de demies mesures.
La première lecture de la fête de la Toussaint nous aide à comprendre qui sont les saints. Ce sont ceux qui ont « lavé leurs vêtements… dans le sang de l'Agneau ». La sainteté se reçoit du Christ ; elle ne vient pas de nous. Dans l’Ancien Testament, être saint signifiait « être séparé » de tout ce qui est impur ; dans le sens chrétien, cela signifie plutôt le contraire, c’est-à-dire « être unis », au Christ. Les saints, c’est-à-dire les sauvés, ne sont pas seulement ceux qui figurent dans le calendrier ou l’album des saints. Il y a aussi les « saints inconnus » : ceux qui ont risqué leur vie pour leurs frères, les martyrs de la justice et de la liberté, ou du devoir ; les « saints laïcs », comme quelqu’un les a appelés. Sans qu’ils le sachent, leurs vêtements ont également été lavés dans le sang de l’Agneau, s’ils ont vécu selon leur conscience et ont eu à cœur le bien de leurs frères.
Une question vient spontanément à l’esprit : « Que font les saints au paradis ? La réponse se trouve, ici encore, dans la première lecture : les sauvés adorent, jettent leurs couronnes devant le trône, et proclament : « Louange, gloire, sagesse et action de grâce… ». La véritable vocation humaine, qui est d’être la « louange de la gloire de Dieu » (cf. Ep 1, 14), se réalise en eux. Leur chœur est dirigé par Marie qui, au ciel, poursuit son cantique de louange : « Mon âme exalte le Seigneur ». C’est dans cette louange que les saints trouvent leur béatitude et leur allégresse : « Mon âme exulte en Dieu ». L’homme est ce qu’il aime et ce qu’il admire. En aimant et en louant Dieu, on s’identifie à lui, on participe à sa gloire et à son bonheur à lui.
Un jour, un saint, saint Simon le Nouveau Théologien, eut une expérience mystique de Dieu tellement forte qu’il se dit en lui-même : « Si le paradis n’est que cela, ça me suffit ! ». Mais la voix du Christ lui dit : « Tu es bien médiocre si tu te contentes de cela. La joie que tu as éprouvée, comparée à celle du paradis, est comme un ciel peint sur une toile comparé au vrai ciel ».
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31/10/2007
Suivez-le !
09:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/10/2007
Bénédictions par association !
09:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/10/2007
Comment prier pour les autres.
10:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/10/2007
Les liens de la mort spirituelle.
Pour la dernière fois dans son évangile, saint Luc nous présente Jésus enseignant dans une synagogue. Devant lui, une femme. Elle souffre d’une infirmité attribuée à un esprit de maladie qui lui interdit de se tenir droite. Elle demeure courbée, incapable de relever la tête, « liée par Satan » ainsi que l’explicitera Jésus.
Jésus, voyant cette femme, lui déclare qu’elle est délivrée de son infirmité. Il ne prononce aucune parole d’autorité du type : « Relève-toi » mais il accomplit un simple geste que l’on trouve ailleurs dans les évangiles liés aux rites d’exorcisme. Il lui impose les mains et saint Luc nous dit qu’aussitôt la femme « fut libérée ». La tournure passive du verbe atteste bien que c’est Dieu qui agit ici. Et la femme ne s’y trompe pas. A peine guérie, « elle rend gloire à Dieu. »
Indigné par cette guérison qu’il considère comme un travail et n’osant pas attaquer Jésus directement, le chef de la synagogue s’adresse à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là et non pas le jour du sabbat ». Jésus va alors lui opposer le comportement de ceux qui le jour du sabbat délient un animal pour qu’il puisse avoir accès à de l’eau, c’est-à-dire à ce qui est nécessaire à la vie. Si cette disposition est prévue par la législation rabbinique au bénéfice d’un animal, a fortiori s’applique-t-elle à cette femme ligotée par les liens de la mort spirituelle et que Jésus a le pouvoir d’abreuver de la vraie vie.
De plus, n’est-il pas écrit dans le Deutéronome que le sabbat, « ni toi…, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ne ferez aucun travail » (Dt 5, 14) pour que « tu te souviennes que tu as été esclave au pays d’Egypte, et que le Seigneur ton Dieu t’en a fait sortir » (Dt 5, 15) ?
Ainsi, en opérant la guérison de cette femme, Jésus révèle le véritable sens du sabbat : libérer l’être humain. Une fois encore, il se manifeste comme le « Maître du Sabbat » (Cf. Lc 6, 5).
En prenant l’initiative de libérer cette femme, Dieu poursuit son œuvre de libération entreprise lors de l’Exode. Par Jésus, son envoyé, le Père libère cette femme non seulement de sa maladie mais du poids du péché qui l’accable. Il redonne à cette fille d’Abraham son identité de femme libre que l’esclavage du Démon lui avait fait perdre.
Cette femme est aussi une image de notre humanité malade et accablée sous le poids du péché et retenue prisonnière dans les filets de Satan. A travers sa libération, c’est celle de l’humanité tout entière que nous pouvons déjà contempler avant son accomplissement total et plénier dans la mort et la résurrection de Notre-Seigneur. Elle était courbée et ne pouvait regarder vers le haut. Tournée vers les choses de la terre, elle était prisonnière des passions de sa nature blessée par le péché. Mais Notre-Seigneur l’appelle et la redresse, la rétablissant dans sa dignité. Il la délivre de sa fragilité et la sauve du péché. Libérée des liens de ses inclinations vers le mal, libre, elle peut venir boire à la Source d’eau vive jaillie du cœur ouvert de Jésus.
« Seigneur, merci d’être de t’être abaissé jusqu’à nous en prenant chair de notre chair et de ne pas avoir craint de descendre jusque dans nos morts pour nous relever avec toi au matin de Pâques. Puissions-nous en ce jour être renouvelés dans cette grâce de résurrection dont tu nous as comblés le jour de notre baptême. »
Frère Elie.
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Des mots glissés au vent.
J'écris des mots pour vous, des mots glissés au vent
Votre filet est prêt, voyez mes mots-papillons
Votre sourire est frais, votre voix chaude, douce
Le ciel m'a fait cadeau, quand j'ai ouvert les yeux
Car depuis des années, j'ai conservée ma foi
Vous étiez là ! Vous étiez là !
J'écris des mots pour vous, des mots glissés au vent
Votre oreille se tend, oh non plus de questions
Votre main dans la mienne, si douce, si belle
Le ciel m'a fait cadeau, quand j'ai ouvert les yeux
Car depuis des années , le voile s'est levé
Vous étiez là ! Vous étiez là !
J'écris des mots pour vous, des mots glissés au vent
Votre cœur est ouvert, saisissez bien mes rêves
Vos lèvres sont parfaites pour ce doux chant d'amour
Le ciel m'a fait cadeau, quand j'ai ouvert mon cœur
Car depuis des années, je recherchais la vie
Vous étiez là ! Vous étiez là !
J'écris des mots pour vous, des mots glissés au vent
Votre sens est aigu à donner du bonheur
Vos doux éclats-sourire au delà de la nuit
Le ciel m'a fait cadeau, j'avais la foi tiédie
Car depuis des années, j'aspirais au bonheur
Vous étiez là ! Vous étiez là !
J'écris des mots pour vous, des mots glissés au vent
Votre douce inquiétude, passe et s'estompe
Vos yeux comme des rivières, brillent, silencieux
Le ciel m'a fait cadeau, j'étais en transparence
Car depuis des années, je vivais en errance
Vous étiez là ! Vous étiez là !
Marie-France Pavard.
18:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |