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26/10/2007

DIEU DE CONFIANCE.

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Seigneur,
Tu es notre liberté
Tu nous as voulus libres et responsables,
Toujours capables d'inventer du nouveau
et de vaincre les fatalités.
Tu es notre Espérance,
Tu n'es pas seulement " en haut ",
Tu es sans cesse en avant,
En avant des hommes et du monde.
Seigneur Dieu,
Ami de l'homme, tu nous fais confiance,
Tu as fait confiance à Marie, ta mère ;
Tu as fait confiance à des gens tout simples,
Ni plus malins, ni meilleurs que d'autres,
Et tu leur as demandé de changer le monde.
Tu nous as apporté la Bonne Nouvelle libératrice,
Non comme une vérité toute faite,
Mais comme une vérité à faire.
Aide-nous à croire vraiment
Qu'en ton Fils,
Vivant au delà de la mort,
Tout est possible,
Puisque nous sommes habités par son Esprit.
Bruno LEROY.

17:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

QUE L'AMOUR SOIT TON BOUCLIER.


Regardez attentivement et surtout, contemplez les mots exprimés sur cette Vidéo.
Puis, diffusez-la, autant que faire se peut, pour donner de la Lumière au Monde !
Le ruissellement de l'Amour envahissant toutes âmes...
Très Fraternellement, Bruno.

12:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le publicain et le pharisien.

"La prière du pauvre

 traverse les nuées." Si 35, 12-18
"Je me suis bien battu, j’ai tenu

j'usqu’au bout de la course,

 je suis resté fidèle." 2 Tm 4, 6-18
"Qui s’élève sera abaissé ;

qui s’abaisse sera élevé." Lc 18, 9-14


 

La mise en scène du pharisien et du publicain est celle de la vie chrétienne. D’un côté, il y a ceux qui se croient justes – donnent aux pauvres, versent le denier du culte à l’Église, jeûnent, font leurs prières, vont à la messe le dimanche – et risquent de contempler leur vie au lieu de s’abandonner dans les bras du Seigneur. Intérieurement, ils peuvent se dire comme le pharisien : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes. » De l’autre côté, il y a ceux qui ne sont « pas dans le coup », ni « en règle », et à qui il arrive de temps en temps d’entrer dans une église. Ils se sentent pécheurs, indignes d’être dans un si beau lieu, et leur cœur s’écrie : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis. » Si la vie du second « est devenue juste », c’est parce qu’il s’est présenté devant Dieu avec un cœur humble. À l’inverse, le pharisien s’adresse à Dieu d’égal à égal, non dans une relation d’amour, mais dans une attitude qui frise la suffisance. Il parle de lui et non au Seigneur. Son cœur n’est pas contrit, c'est-à-dire ouvert à la venue de la grâce. Il reste enfermé en lui-même parce qu’il ne s’abaisse pas.

« S’abaisser » devant Dieu ne signifie pas s’écraser ou se renier, mais demander à Dieu de venir ouvrir de l’intérieur notre cœur, afin d’être visité par sa grâce : c’est pourquoi celui qui s’abaisse « sera élevé ». C’est la condition pour une juste pratique des commandements.

 

 

 

P�re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006


 

12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/10/2007

RÉVEILLER NOTRE BON SENS SPIRITUEL.

Depuis que l’homme habite cette terre, il s’est exercé à observer les phénomènes naturels, afin de pouvoir anticiper leur évolution. Cette attitude procède non seulement d’une saine curiosité, mais surtout d’une nécessité souvent vitale : pensons aux milliers de vies que nous pourrions épargner si nous pouvions prévoir l’apparition et l’évolution des tempêtes, cyclones, typhons et autres tsunamis ; ou encore si nous pouvions discerner les lieux où s’annoncent des éboulements, avalanches, etc. Le caractère aléatoire des prévisions atmosphériques montre bien que nous sommes loin de maîtriser tous les paramètres qui entrent en jeu dans ce domaine. Les récentes théories du chaos suggèrent même que la complexité du système atmosphérique est telle qu’il est tout simplement vain de prétendre à des prévisions précises à moyen ou long terme. Pourtant nos chercheurs poursuivent leurs investigations - ô combien légitimes - tant l’enjeu est important.
Jésus a sans aucun doute appris de son papa à « juger lui aussi l’aspect de la terre et du ciel ». Mais ce qui l’étonne, c’est que cette attention tout à fait louable aux phénomènes naturels, ne se prolonge pas dans une préoccupation proportionnée pour notre avenir surnaturel. A vrai dire, la réaction de Notre-Seigneur trahit plus que de l’étonnement : l’invective « esprits faux ! » est une mise en accusation vigoureuse de ses interlocuteurs. Si Jésus leur reproche leur hypocrisie, c’est donc qu’ils feignent de ne pas voir ou entendre les signes des temps qui sont pourtant tout aussi manifestes que les phénomènes météorologiques qu’ils savent si bien décrypter. Le livre de la Révélation leur a bel et bien été transmis, et il n’est pas plus obscur que celui de la nature ! Les prophètes ont annoncé clairement les événements qui marqueraient la venue du Messie et l’irruption du Royaume : pourquoi ne les reconnaissent-ils pas ? Ils sont d’autant moins excusables que Jésus a rappelé ces signes annonciateurs dès le début de son ministère : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordés par le Seigneur » (Lc 4, 18-19). D’où vient alors cette résistance, ce refus de « juger le temps où nous sommes », alors que Jésus multiplie devant leurs yeux, les guérisons, les libérations et autres miracles manifestant la venue du Royaume.
Ne nous trompons pas : le reproche que Notre-Seigneur adresse à ses contemporains s’adresse aussi à nous. Serait-ce qu’aujourd’hui comme hier nous avons peur des exigences qui découleraient de la prise de conscience que nous sommes entrés dans les temps derniers ? La politique de l’autruche n’est pourtant jamais payante : nous ne ferons pas l’économie d’une sincère conversion, si du moins nous voulons entrer dans le Royaume que Jésus a inauguré au matin de Pâques.
Pour tenter de nous arracher à notre aveuglement et réveiller notre bon sens spirituel, le Seigneur nous propose une parabole très simple, qui devrait nous permettre de « juger par nous-mêmes ce qui est juste ». Jésus raconte l’histoire d’un homme menacé d’un procès pour fraude financière - une situation que connaissent bien ceux qui sont plus préoccupés du royaume terrestre que de celui du ciel. Inutile de miser sur la clémence du tribunal : l’issue des débats sera sans surprise. Pour éviter le pire, il ne reste à l’inculpé que la durée du chemin qui le sépare du lieu du procès. Aussi devrait-il logiquement tout mettre en œuvre pour trouver une solution à l’amiable avant d’être pris dans l’engrenage judiciaire. Sa seule issue est de se réconcilier au plus vite avec son adversaire avant qu’il ne soit trop tard.
« Cet homme, c’est toi, nous dit Jésus. Crois-tu que tu puisses transgresser impunément la loi divine sans avoir des comptes à rendre ? Certes, tu as l’intention, demain, d’amender ta vie ; mais “demain” t’appartient-il ? C’est aujourd’hui le temps de la conversion et de la miséricorde. Demain il sera peut-être trop tard : tu ne connais pas la distance qui te sépare du juste Juge. Reconnais donc le temps où Dieu te visite, et hâte-toi d’accueillir la grâce de la réconciliation qu’il t’offre, pour éviter de paraître devant lui chargé d’une dette insolvable ! »

« “Seigneur, apprends-moi à bien saisir, à bien juger” (Ps 118) ; je confesse mon aveuglement coupable, mon inertie spirituelle, mes complicités avec l’esprit du monde qui me murmure sans cesse : “demain, demain tu te convertiras. Aujourd’hui, jouis de la vie !” Au lieu de me prendre en main, de me lever et de te suivre, je reste enlisé dans mes ornières, jugeant de tout et de rien sur l’horizon restreint de la vie ici-bas, au lieu de discerner en fonction de l’éternité qui m’attend. Ne permets pas que je me dérobe une fois de plus à l’exigence de ta Parole, mais accorde-moi de m’engager sincèrement et résolument sur le chemin de conversion qui seul conduit à la vie. »


Père Joseph-Marie.

20:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La veuve et le mauvais juge.

"Choisis des hommes, et

va combattre les Amalécites." Ex 17, 8-13
"Proclame la Parole,

interviens à temps et à contretemps […]

avec une grande patience

et le souci d’instruire." 2 Tm 3, 14-4, 2
"Dieu ne fera-t-il pas justice

à ses élus qui crient vers lui jour et nuit." Lc 18, 1-18


 

La demande répétée, « sans se décourager », de la veuve au juge qui « se moquait de Dieu » est significative de ce qu’est une vraie prière. Si le juge finit par lui rendre justice pour ne plus qu’elle lui « casse la tête », combien davantage Dieu, qui seul est juste, « ne fera-t-il pas justice à ses élus qui crient vers lui nuit et jour » ? Dieu écoute la prière du juste. « Crier » vers Dieu la « nuit » comme le « jour » renvoie à l’attitude du vrai croyant : il engage tout son être dans son adresse au Seigneur. Sa persévérance est le gage que sa demande n’est pas superficielle, mais qu’elle implique toute sa vie. Celui qui prie de la sorte voit sa prière exaucée, mais d’une manière spéciale : son existence est transformée. Il est justifié parce que Dieu lui rend « justice ». Non pas celle des hommes, mais celle « d’en haut » qui rend conforme notre vie à la sienne. Comment ? Par le chemin de la prière : celle de la prière orale qui, fortifiée par la lecture de la Parole, devient méditation, puis oraison et enfin contemplation de la présence divine.

La rencontre avec Dieu est à ce "doux" prix. La prière n’a pas besoin d’être compliqué. Plus elle est persévérante, plus elle devient simple et intime : un baume de douceur se pose alors sur notre cœur et nous rappelle combien nous sommes aimés.

 

 

 

P�re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006


   

12:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/10/2007

GUY MÔQUET L'HISTOIRE...

"Ma petite maman chérie,


mon tout petit frère adoré,


mon petit papa aimé,


Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.


Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.


17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.


Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !


Votre Guy qui vous aime.


Guy"

10:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIÉTÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA LETTRE DE GUY MÔQUET.

Guy Môquet, le plus jeune fusillé du camp de Châteaubriant.
Lettre de Guy Môquet
envoyé par yvon62100

Lundi 22-10-2007 : journée de commémoration en souvenir de Guy Môquet. Il y a 66 ans, un jeune garçon de 17 ans, emprisonné pour son engagement au Parti communiste français, a été fusillé par des soldats allemands en représailles au meurtre d’un officier nazi auquel il n’avait pas participé. Lors de son investiture, le président de la République Nicolas Sarkozy a souhaité lui rendre hommage en organisant, chaque année, dans les établissements scolaires, une lecture de la dernière lettre qu’il adressa à sa mère avant de mourir. Plusieurs syndicats enseignants et mouvements politiques s’opposent à cette lecture, regrettant l’utilisation politique de cet événement historique. Pour le Parti communiste dont Guy Môquet est la figure historique du combattant résistant, il ne peut y avoir de « récupération au profit d’une "identité nationale" aux relents xénophobes ». 

Avez-vous une opinion, une réflexion sur cette lecture de la missive de Guy Môquet adressée à sa mère.

Est-il souhaitable que les Jeunes en prennent connaissance ou est-ce sans intérêt particulier ?

Bruno LEROY.

09:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIÉTÉ ET POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

PROCHAIN LIVRE DE GUY GILBERT.

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Après L'Évangile selon saint Loubard (Philippe Rey, 2003, vendu à 42.000 ex) et L'Évangile, une parole invincible (Philippe Rey, 2005, vendu à 22.000 ex), Guy Gilbert poursuit son oeuvre qui est celle d'un homme engagé aux côtés de ceux qui souffrent. En partant des grands textes du Nouveau Testament (surtout des quatre évangiles), il montre comment l'enseignement et la vie du Christ sont d'une vive actualité et peuvent apporter des réponses concrètes aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui.
C'est ainsi qu'il livre des méditations belles et fortes sur une quarantaine de thèmes aussi divers que l'amour pour ses ennemis ; la vertu de la lenteur et du silence ; comment retrouver la paix au cours d'un deuil ; le passage de la prière aux actes ; la grâce de la vieillesse ; l'humilité ; les adolescents face à la mort ; le lynchage médiatique de l'Église ; la pauvreté de Jésus-Christ ; entendre les cris des jeunes ; la justice et les médias ; le divorce ; le célibat comme un don de Dieu ; avec un Dieu d'amour, pourquoi le mal ?; le Christ face à la haine...
Guy Gilbert, avec ses mots justes et personnels, proclame que l'Évangile est une parole de vie, une parole qui aime... 

Ce livre paraîtra fin Octobre, voire début Novembre selon l'éditeur... donc patience !

Et je sais par l'Auteur lui-même, c'est-à-dire Guy Gilbert que, celui-ci n'aura pas le titre indiqué plus haut. Il s'intitulera : RALLUMEZ LE FEU !

Voici le livre définitif, ci-dessous, que vous pourrez acquérir début Novembre dans toutes les bonnes Librairies.

Bruno LEROY.

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« Je suis venu pour allumer le feu sur terre, proclame le Christ dans l’Évangile.

De plus en plus, je rencontre des personnes en difficulté face aux deuils, à la solitude, aux souffrances, à la violence, à la maladie, au vieillissement, à la drogue, à la perte de leurs repères, de leur foi… Je me dis en moi-même : " Si elles osaient ouvrir leur Évangile, quelle force les réchaufferait, les dynamiterait ! "

L’Évangile est simple, direct, il est bourré d’histoires et de paraboles. Mais l’Évangile est radical. Ce n’est pas un petit feu, c’est un brasier !

Se plonger dans l’Évangile, c’est rencontrer le Christ vivant. Sa vie est un formidable acte d’amour. Il a donné sa peau pour le prouver. Nous, on le lâche souvent. On le retrouve, on le reperd. L’important, c’est de reprendre sans cesse sa main tendue.

Alors on peut tout vivre.

Je te dédie ces pages. Que tu sois musulman, juif, hindouiste, chrétien, athée ou agnostique, puissent mes mots t’aider à trouver ton chemin dans la vie, à rallumer les braises de ce qui couve de meilleur en toi. »

Guy Gilbert.

L'auteur

Figure médiatique, considéré comme l’homme d’Église de France le plus connu depuis la disparition de  l’Abbé Pierre, Guy Gilbert cache derrière sa façade rebelle une personnalité profonde et extrêmement attachante. Prêtre-éducateur depuis 40 ans, celui qui proclame que « la rue est son Église » aide quotidiennement des dizaines de jeunes en perdition. La bergerie de Faucon, qu’il a restaurée en Provence, les accueille et leur offre la chance d’une nouvelle vie grâce à un encadrement compétent. Guy Gilbert est l’auteur d’une vingtaine de livres.

Guy Gilbert est très apprécié des médias puisqu’il est un spécialiste reconnu de questions qui taraudent la société comme la délinquance des jeunes, la drogue, la violence, les cités etc. Par ailleurs, fidèle à la doctrine de l’Église, il exprime dans un langage très personnel et « imagé », qui ne laisse pas indifférent, sa foi et son engagement.

09:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A MON PETIT FRÈRE.

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A mon petit frère

 

On la porte la croix, on souffre et l'on avance

Cependant, nous ne sommes pas que des corps

Je réfléchis, tu penses, et l'on avance,

Hier nous étions là, aujourd'hui encore,

Demain, on luttera, on se calmera, plus d'errance

Sur le chemin de croix, avons pris de l'avance

Mon frère, regarde toi, tu as déjà souffert

Et voilà dans ton ciel, une belle lumière.

Comme un enchantement, comme le souffle du vent

Tu bénis tes " amours " tes deux petits enfants,

Une ombre majestueuse, s'est posée doucement

Tu rêvais de bonheur, ton cœur est leur présent.

De quoi sera demain ? ton cœur est tout tremblant

On la porte la croix, on souffre et l'on avance

Ta nuit n'est plus ténèbre, refermée ta blessure,

Une petite louve s'est pointée, l'espoir à ta mesure.

Marie-France Pavard.

08:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La prière substance de notre vie.

La prière substance de notre vie.

Elle est Lumière dans nos nuits de tempêtes.
Elle est respiration qui nous permet de vivre chaque instant tel un moment d'éternité.
Elle est notre Force insurrectionnelle qui nous met debout lorsque les injustices parlent
en notre nom.
Elle est Amour infini dans le coeur de notre âme.
Elle parle au souffle de nos cris quand notre inspiration est en panne.
Mais, elle est toujours cet Amour que nous cherchons par-delà les larmes et les pluies de la vie.
Nous savons qu'elle est écoutée dans ce coeur à coeur avec Lui.
Elle est soleil qui réchauffe nos tiédeurs et nos froideurs inéluctables souvent face aux adversités de l'existence.
Elle transfigure notre regard des banalités quotidiennes.
Elle nous fait appréhender les médiocrités comme des émeraudes à contempler.
Elle transforme en diamant le verre élimé par les tourments.

Elle donne aux paysages que nous admirons toute la saveur de la beauté invisible.
Elle nous fait découvrir des horizons insoupçonnés.
Elle creuse en notre coeur des sillons d'amour qui nous font voir le pauvre tel un prince,
un fils de Dieu notre Père.
Elle vit en nous dans les fibres de notre être comme une évidence de chaque jour.
Que serions-nous sans sa présence qui nous donne Espérance ?
Elle est le fleuve qui nous fait naviguer par-delà les torrents.
Elle invente des symphonies nouvelles à nos mélodies fatiguées.
Elle prononce des mots que nous n'aurions jamais exprimés.
Elle est la fleur des Juifs, des protestants, des Musulmans, des charismatiques, des bouddhistes
et des athées qui poétisent l'univers en silence.
Elle est le jardin où se recueillent tous ceux que j'oublie.
Elle est la mort dans un dernier sourire. Elle parle encore par-delà nos désirs.
Elle est notre pédagogie qui humanise le monde. Sa sève nous nourrit dans un profond silence.
Oui, elle se trouve et se loge dans un silence Habité de Tendresse.
Elle parle de nos journées quand nous les lui confions.
Elle est humilité face aux grandeurs illusoires.
Elle n'attend que nous au matin des hivers.
Elle guide nos pas vers davantage de Mystères.
Elle est feu qui mettra le monde presque par terre.
Elle n'écoute jamais nos rêves de chercheurs d'illusions.
Elle dit la Vérité face à nos propres mensonges.
Elle nous ouvre les entrailles pour animer nos corps.
Même si nous sommes souffrants, elle donne l'énergie d'être toujours vivants.
Elle se révolte avec nous devant les meurtrissures des enfants, des adultes humiliés, des jeunes exploités, des vieillards qui meurent dans une déréliction honteuse.
Elle révèle les hontes de nos comportements.
Elle pardonne nos peurs et nos doutes aussi.
Elle fait mourir ces peurs au nom de la vie.
Elle procure une Joie que nul ne saurait nous ravir.
Elle est scintillement d'or aux pépites de nos doutes.
Elle est notre poumon qui respire l'Espérance.
Elle évoque sans cesse l'Amour dans l'insaisissable temps.
Elle est toujours le sens que nous donnons à l'action.
Elle ressource notre sang quand la fatigue nous prend.
Elle est dans notre sommeil même si nous ne l'entendons pas.
Elle agit toujours et exauce le chant du petit enfant.
Elle est oiseau aux mille couleurs qui nous émerveille.
Que serions-nous sans elle ? Sans ses pas qui nous font avancer.
Certainement des corps sans âme qui ne savent plus aimer.
Des ombres sur les chemins de nos suffisances.
Que serions-nous sans elle ? Tout peut-être...Sauf ce que nous sommes !
Mais qui est donc cette face féminine dont je parle tant ?
Elle est la main de Dieu dans notre main tremblante.
Elle est aussi l'Esprit dont le Vent nous rend libre.
Elle est Jésus-Christ qui nous rend plus Homme.
Elle est la prière, ce langage essentiel pour nourrir notre Foi.
Oui, c'est dans la prière que s'embellissent les âmes.
Dans cette rencontre d'Amour Indicible nous forgeons notre devenir.
Dans ce silence où Dieu habite et nous attend.

Cette prière viscérale qui nous fait dire que nous ne craignons plus rien, ni personne. Pas même la mort ne saurait nous éteindre.
La prière est la flamme que nous entretenons avec le Christ pour que jamais ne se perde le parfum délicieux de vivre en chrétien.
En homme libéré des contingences de nos sociétés pour nous mettre au service de l'humanité. Témoins de l'Amour au milieu des vautours. Mais, inflexibles dans nos valeurs à défendre.
Refusant le laxisme d'une pensée dite moderne.
Elle donne sens à notre existence. La prière est la voix de Dieu qui s'exprime dans nos coeurs amoureux de sa Présence.
Franchement que serions-nous sans ce dialogue de tous les instants ?
Nous serions comme des enfants qui disent aimer leur père et ne lui parlent pas.
Prions dès aujourd'hui, c'est notre puissance d'aimer. Notre certitude de n'être point seuls en ce monde égoïste.
Prions pour simplement dire à Dieu que nous l'adorons et qu'Il est le Père qui nous enfante chaque jour à la Vie !

Amen.

Bruno LEROY. Éducateur de rue.

Interview publiée sur notre site avec l'autorisation de l'auteur.

http://www.paraboles.net/

07:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |