03/10/2007
Arrêtez De Nuire ! ( A.D.N )
Un peu d'humour sur des problèmes éthiquement graves qui portent atteinte à la Dignité Humaine !!
10:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HUMOUR SPIRITUEL | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
ROMPRE LA SOLITUDE C'EST AIMER !
Pour faire réagir l’opinion publique, la Société de Saint-Vincent-de-Paul lance sa troisième campagne nationale contre la solitude à la Pentecôte.
Une "campagne" alors ? Pour dire quoi ? Pour faire quoi ?
Les bénévoles de la Société de Saint-Vincent-de-Paul vont diffuser, à partir du week-end de la Pentecôte, des dépliants et des affiches. Ils seront à même, localement, d’organiser des animations de leurs choix pour :
- Sensibiliser le grand public aux conséquences de la solitude sur les personnes les plus fragiles de notre société (jeunes, mères isolées, personnes âgées, sans abris…).
- Valoriser l’action du bénévolat en montrant comment un simple geste, une petite attention, une visite peuvent soulager et rompre la solitude. Chacun peut devenir acteur en devenant bénévole ou en réalisant un acte de générosité autour de lui.
- Recruter de nouveaux bénévoles. La Société de Saint-Vincent-de-Paul aurait besoin de 2000 membres supplémentaires pour développer ses actions de proximité auprès des isolés et des démunis.
- Détecter de nouvelles situations de détresse. Chacun pourra mettre en relation une personne souffrant de solitude avec la Société de Saint-Vincent-de-Paul.
Vous aussi, devenez acteur contre la solitude !
Les 1.000 Conférences de la Société de Saint-Vincent-de-Paul se mobilisent à l’occasion de la Pentecôte pour mieux faire connaître leurs actions contre la solitude:
- Visite à domicile ou en institution des personnes isolées
- Soutien scolaire
- Accompagnement des familles
- Accueil et écoute des démunis et des sans abris, de plus en plus jeunes...
Pour en savoir davantage sur la problématique de la solitude qui ronge nos sociétés. Qui rend presque inexistants ceux et celles qui nous entourent. Si vous avez le sens de l'indignation évangélique et celle du coeur.
Cliquez sur le lien ci-dessous :
09:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
le Rosaire Vivant !
Beaucoup nous demandent des prières pour ce mois d'octobre. Nous en enverrons, mais n'oublions pas que c'est le mois du Rosaire... Alors, retrouvons et reprenons en main notre chapelet qui nous relie à Dieu par Marie !
Voici une idée : pourquoi ne pas démarrer une équipe du Rosaire Vivant...
*** LE ROSAIRE VIVANT ***
* L’histoire
Le Rosaire Vivant a été crée en France en 1826. Il a été fondé par Pauline Marie Jaricot (photo) comme l’Association du Rosaire Vivant pour défendre et réanimer la fois. Il s’agit du développement de la vie chrétienne de la personne, de la famille et de la société. À travers Le Rosaire Vivant on veut unir des cœurs par les mérites de Jésus et Marie pour obtenir la conversion des pécheurs, pour l’église, le maintien de la foi dans les pays chrétiens et l’extension de la foi dans le monde entier. Alors, nous pouvons prier pour ceux qui prient pas et aimer Jésus par Marie au nom de toutes les personnes que ne l’aiment pas et ne le connaissent pas.
* Héritage du Rosaire Vivant de Pauline Jaricot.
Cette jeune Lyonnaise a vécu de 1799 à 1862. Née dans un milieu chrétien aisé, elle fait à 17 ans le vœu de pauvreté, et le voeu de se consacrer entièrement au service de Dieu tout en restant dans le monde. A 22 ans , elle invente un système, elle lance l’oeuvre du Rosaire Vivant car elle sait que toute oeuvre chrétienne est fondée sur la prière. Elle organise alors des groupes de 15 personnes (aujourd’hui le Rosaire contient 20 mystères, mais il y en avait 15 à cette époque). Chaque personne d’une quinzaine s’engage à prier une dizaine du Rosaire en méditant le Mystère qui lui échoit par tirage au sort, chaque mois. Pauline conseille de composer chaque groupe par « du bon, du médiocre et quelques autres personnes qui n’ont que la bonne volonté ». Ainsi, sur les 15 morceaux de charbon réunis, « un seul est bien allumé, 3 ou 4 le sont à demi, et les autres pas. Rapprochez-les , c’est un brasier ! ».
« Voilà le caractère propre de votre Rosaire Vivant » lui écrit le Provincial des Jésuites, le Père Ramière, enthousiaste. En 1862, à la mort de Pauline, le Rosaire Vivant compte plus de 150 000 quinzaines (soit 2 250 000 inscrits). Avec beaucoup d’humilité, elle disait : « Je ne suis que la première allumette pour allumer le feu ».
* Reconnaissance officielle
En 1877 le pape Pie IX a soumis L’Association du Rosaire Vivant au Général des dominicains. Maintenant le Rosaire Vivant dépend des évêques qui sont responsables pour le développement de la vie religieuse dans leurs Diocèses. Le Rosaire Vivant unit tout le monde : les enfants, les jeunes gens et les parents...
* Trésors du Rosaire
Dans la Lettre apostolique ‘Rosarium Virginis Mariae’ le Pape Jean Paul II écrit (le 16 octobre 2002) à l’épiscopat, au clergé et aux fidèles sur le rosaire : Le Rosaire, un trésor à redécouvrir. Chers frères et soeurs! Une prière aussi facile, et en même temps aussi riche, mérite vraiment d'être redécouverte par la communauté chrétienne. Je remets cette Lettre apostolique entre les mains sages de la Vierge Marie, m'inclinant spirituellement devant son image dans le splendide sanctuaire qui lui a été édifié par le bienheureux Bartolo Longo, apôtre du Rosaire. Je fais volontiers miennes les paroles touchantes par lesquelles il termine la célèbre Supplique à la Reine du Saint Rosaire: « Ô Rosaire béni par Marie, douce chaîne qui nous relie à Dieu, lien d'amour qui nous unit aux Anges, tour de sagesse face aux assauts de l'enfer, havre de sécurité dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons plus. Tu seras notre réconfort à l'heure de l'agonie. À toi, le dernier baiser de la vi e qui s'éteint. Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô refuge des pécheurs, ô souveraine Consolatrice des affligés. Sois bénie en tout lieu, aujourd'hui et toujours, sur la terre et dans le ciel ».
* Puissance du Rosaire
- Le Rosaire n’est pas une demande, encore moins une « dévotionnette.
- Le pape Léon XIII a écrit 12 encycliques ou lettres sur le Rosaire. Il a été suivi par Jean-Paul II qui a déclaré l’année 2003, « année du Rosaire ».
- Par le Rosaire, Marie éduque, forme, donne l’identité d’Enfant de Dieu.
- Le Rosaire est centré sur Jésus c’est une marche, un pèlerinage, un chemin à parcourir. Il nous met dans les pas du Christ.
- « Quand vous criez Marie… Marie répond Dieu. » (P. de Monfort)
- Le Rosaire est une lente culture sacrée de l’Évangile.
- Le Mystère est une richesse qui se découvre lentement et, par les Mystères, il y a un aujourd’hui de l’Évangile.
* Comment organiser Le Rosaire Vivant ?
Un rosaire vivant est une chaîne de prière réunissant 20 personnes. Chacune médite chaque jour, par une dizaine de chapelet, la mystère qui lui a été confié, en communion avec les 19 autres. Ainsi, un rosaire complet est médité chaque jour et le rosaire vivant constitue une prière d'Eglise.
* Basé sur l'amitié
Chaque mois on se retrouve pour prier le Rosaire tous ensemble et demander un nouveau Mystère par personne pour le mois suivant. Après on peut finir ce temps par un repas fraternel.
La personne responsable organise le groupe de 20 personnes qui récite chaque jour le Rosaire. Le groupe des femmes, des hommes et des enfants s’immerge dans la contemplation d’un mystère reçu chaque jour. Ainsi, chaque jour on pose une couronne de roses sur la tête de Marie qui lui apporte la gloire et pour les gens procure la grâce de Dieu. Marie porte alors toutes ces roses de gloire à son Fils Jésus. Si ces Roses vivantes sont nombreuses et durables on crée un groupe du Rosaire Vivant.
* Les fruits
Ils sont innombrables et les témoignages multiples. Demandez aux prêtres de paroisses qui ont un groupe chez-eux... Mais les premiers fruits sont la paix, la réconciliation dans les familles, l’amour retrouvé et la charité fraternelle. Mais ils y en a beaucoup d’autres…
Le rosaire vivant se propage tout seul, car c’est facile et accessible à tous. Par exemple à Lyon il y a déjà 14 équipes de Rosaire Vivant soit 280 personnes qui prient par jour le rosaire vivant !
* Vous pouvez aussi visiter :
www.livingrosary.ca
http://catho62-bruay.cef.fr/rosaire/jaricot
www.ssccjm.org
* * Que Jésus vous bénisse par Marie !
Thierry Fourchaud
A bientôt sur : www.mariereine.com
Notre site d’évangélisation : www.labonnenouvelle.fr (prochain numéro sur la France)
* Si vous aimez la Vierge Marie et que vous souhaitez nous encourager, vous pouvez adresser vos offrandes à : www.mariereine.com/ puis allez dans la case en bas à droite "faire une offrande"
* Rejoignez le réseau des enfants de Marie
Abonnez-vous à la lettre (gratuit) :
site : www.mariereine.com
08:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/10/2007
Saints Anges gardiens.
En ce jour où l’Eglise nous invite à faire mémoire des anges gardiens, il est important de nous rappeler que le Christ est le centre du monde angélique. Les anges sont à Lui parce que créés par et pour Lui : « Car c'est en lui qu'ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles: trônes, seigneuries, principautés, puissances; tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1,16). Ils sont à Lui plus encore parce qu'Il les a faits messagers de son dessein de salut. Le salut, voilà ce que les anges nous annoncent et ce vers quoi ils ont la mission de nous conduire. Dans son Adversus Eunomium, saint Basile nous dit que : « Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie. »
Les anges sont ceux que Dieu a envoyés pour nous guider jusque dans la véritable Terre Promise, sa nature et sa vie divine dont il désire nous rendre participants. Nous touchons ici la mission propre des anges gardiens que nous retrouvons exposée également dans la première lecture de ce jour (Ex 23, 20-23a) : « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé ».
Pour atteindre cette Terre Promise du Royaume de Dieu, il s’agit d’écouter notre ange gardien qui se fait l’écho auprès de nous de la Parole de Dieu, de la Parole du Verbe, qui annonce et accomplit notre salut dans la mesure où nous l’accueillons et la laissons œuvrer en nous : « Respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte, car mon Nom est en lui. Mais si tu lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que je dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs. Mon ange marchera devant toi. » (Cf. 1ère lecture)
Nous trouvons à nouveau le lien entre le Christ et le monde angélique. Grégoire de Nysse disait : « Le véritable ‘ange’ c’est le Fils, le Logos (le Verbe) qui était dans le principe, en tant que c’est Lui qui annonce et réalise pour nous la volonté du Père, à savoir notre salut. »
Notre ange gardien nous remet sans cesse en mémoire ce à quoi nous sommes appelés. C’est en ce sens là qu’il nous garde durant notre pèlerinage terrestre. Cet office, il l’accomplit d’abord et avant tout par le service de louange et d’adoration qu’il rend à Dieu, lui qui, comme nous le rappelle Jésus dans l’évangile, voit sans cesse la face du Père qui est aux cieux (Mt 18, 10).
En effet, l’homme est créé pour louer et adorer Dieu. Les dernières pages du livre de l’Apocalypse nous rappelle que tout le bonheur du ciel – et donc le salut réalisé – c’est d’être devant Dieu, de le bénir, de le louer, d’entrer dans l’adoration : « De malédiction, il n'y en aura plus; le trône de Dieu et de l'Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l'adoreront; ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. De nuit, il n'y en aura plus ; ils se passeront de lampe ou de soleil pour s'éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière, et ils régneront pour les siècles des siècles. » (Ap 22, 3-5) Puisse notre Ange nous garder dans la louange et l’adoration de notre Dieu. Saint Augustin disait : « Notre exercice ici-bas, ce doit être la louange de Dieu, car notre bonheur dans l’éternité, ce sera la louange de Dieu. Nul ne peut devenir propre à cet avenir, s’il ne s’y exerce dès maintenant. C’est bien pourquoi, dès aujourd’hui, nous louons Dieu. »
« O saint Ange de Dieu […], je vous rends grâces de ce que vous m’assistez si fidèlement, me protégez si constamment, me défendez si puissamment contre les attaques de l’ange des ténèbres. Bénie soit l’heure depuis laquelle vous travaillez à mon salut ; que le Cœur de Jésus rempli d’amour pour ses enfants, vous en récompense. O mon ange tutélaire, que j’ai de regret de mes résistances à vos inspirations, de mon peu de respect pour votre sainte présence, de tant de fautes par lesquelles je vous ai contristé, vous mon meilleur, mon plus fidèle ami. Pardonnez-moi ; ne cessez pas de m’éclairer, de me guider, de me reprendre. Ne m’abandonnez pas un seul instant, jusqu’à celui qui sera le dernier de ma vie ; et qu’alors mon âme, portée sur vos ailes, trouve miséricorde auprès de son juge, et la paix éternelle parmi les élus. Amen. » (Sainte Gertrude)
Frère Elie.
19:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/09/2007
ET SI C'ÉTAIT CELA L'ESPÉRANCE ?
Mgr Jean-Louis Tauran.
Tout dans cette basilique nous parle de persévérance et de témoignage :
l'Apôtre Pierre, bien sûr ;
le culte de Pétronille, lié au souvenir de la capella Regum francorum, qui motive notre rassemblement ;
la permanence de cet édifice à travers les siècles, où tant de pèlerins sont venus se ressourcer ;
notre présence, ce matin, en tant que chrétiens de France désireux de conserver, c'est-à-dire de transmettre, notre héritage chrétien en dépit des tentatives de ceux qui s'efforcent de le banaliser ;
et surtout le sacrifice de Jésus dont cette eucharistie est le mémorial.
Tout cela parce que, depuis plus de deux mille ans, les disciples de Jésus ont eu le courage de « rendre compte de l'espérance » qui les habitait (1 P 3, 15).
Ils l'ont fait dans la monotonie du quotidien « aux travaux ennuyeux et faciles mais qui demandent beaucoup d'amour » (François de Sales) ou dans des circonstances exceptionnelles, dans ce grand combat entre la croix et le monde, évoqué par l'Évangile de Jean : » vous n'appartenez pas au monde… voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous » (Jn 15, 19).
Nous le savons, dans la primitive Église, on employait les termes « martyr » et « témoin » comme équivalents. C'est qu'il n'a jamais été commode d'être chrétien ; et il en sera toujours ainsi. Il ne peut pas exister un « christianisme à la mode » ! La croix est plantée au cœur de notre foi. Elle suppose toujours une rupture :
renoncer aux idoles du moment ;
rompre avec le pessimisme ambiant ;
pratiquer un discernement pour contribuer au bien et corriger le mal ;
avoir le courage de résister aux accommodements faciles.
En un mot, renoncer au péché. Quand je parlais de rupture, je pensais « conversion » !
Nous sommes là, ce matin, en quelque sorte au nom des catholiques appelés à vivre leur foi dans la France d'aujourd'hui.
Avec eux, ensemble, fidèles et pasteurs, il s'agit toujours, comme le recommandait Pierre à la première communauté de Rome, de « ne pas nous laisser troubler. C'est le Seigneur, le Christ que nous devons reconnaître dans nos cœurs comme le seul saint » (1 P 14). C'est cela que devraient pouvoir percevoir ceux qui nous entourent. Et nous savons que ces chrétiens contagieux existent en France : de toutes les générations et de tous les milieux !
Catholicisme, la fin d'un monde. C'est le titre d'un récent ouvrage. C'est une affirmation. J'y mettrai prudemment un point d'interrogation. À Valence, en 1799, un de nos compatriotes, commissaire du peuple, semant de l'herbe sur la tombe fraîche du pape Pie VI, eut l'imprudence de déclarer : » Ci-gît le ci-devant pape ; c'est la fin de la superstition. » Et il y eut un autre pape et il y en aura toujours, comme d'autres chrétiens, jusqu'à la fin du monde. Pourquoi ? Parce que la race des témoins ne meurt pas plus que l'Église du Christ.
Ce que le monde attend, et la France en particulier, ce sont des chrétiens qui aient le courage de la différence. Malheur à nous si nous pensons et vivons comme tout le monde ! Nous ne sommes plus disciples. Nous ne sommes plus « sel de la terre », comme surent l'être les chrétiens de Rome qui, dans le cirque tout proche de nous, n'ont pas hésité à verser leur sang, à cause de l'Évangile.
Demandons donc la grâce d'avoir le courage, là où nous vivons, de témoigner, par nos paroles et par nos actes, qu'il n'est pas vrai que :
la personne humaine se réduit à ce qu'elle montre et produit ;
les critères d'ordre technique et financier sont synonymes de bonheur ;
la fabrication et le commerce des armes sont le chemin de la paix ;
la vengeance est une bonne manière d'obtenir réparation des torts subis ;
la violence peut être un moyen de faire valoir ses droits ;
l'instabilité de l'amour, livré au gré des passions, est une manière humaine d'aimer ;
qu'en politique et dans les débats publics on peut toujours s'en sortir en discréditant un adversaire.
Ils sont donc nombreux les domaines où le Christ nous commande : » Vous serez mes témoins » (Ac 1, 8).
Nous savons d'expérience que ce n'est pas facile. C'est pourquoi nous avons besoin de prier les uns pour les autres, d'implorer l'intercession des saints pour obtenir la grâce de la cohérence chrétienne. Nous y sommes encouragés aussi par l'incomparable témoignage du pape Jean-Paul II qui nous précède sur la voie escarpée du troisième millénaire. Nous avons surtout la source jamais tarie de l'eucharistie qui nous équipe pour tous les combats et nous rappelle que la croix du Christ, emblème des témoins-martyrs de tous les temps, demeure le signe du refus des ténèbres mais aussi de la victoire de la lumière. De ce combat entre les ténèbres et la lumière, chacune de nos vies est l'enjeu quotidien. Nous n'aurons jamais fini de dire notre « oui » baptismal au Christ et au monde. Disons-le « avec douceur et respect » (1 P 3, 16), persuadés que le monde actuel, la France d'aujourd'hui ont besoin de l'Évangile. Oui, car aujourd'hui comme hier, il reste dans le cœur de chaque homme un espace que Dieu seul peut combler.
Et si c'était cela l'espérance ?
21:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LE HANDICAP C'EST QUOI ?
- Environ 2,3 millions de personnes perçoivent une allocation, une pension ou autre revenu en raison du handicap ou d'un problème de santé.
- Plus de 5 millions de personnes bénéficient d'une aide régulière pour accomplir certaines taches de la vie quotidienne, pour les mêmes raisons.
- Les difficultés vécues sont d'intensité très variable selon la nature, l'origine et la gravité des atteintes. Les personnes peuvent souffrir de déficiences motrices, sensorielles, organiques (respiratoires, cardio-vasculaires, intellectuelles ou mentales,…).
- 30% des déficiences motrices sont d'origine accidentelle
Travailleurs handicapés, une loi, un statut :
L'article 2 de la loi n°2005-102 sur l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, définit ainsi le handicap:
"constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou de restriction à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant"
La loi du 11 février 2005 instaure le principe d'un lieu unique destiné à faciliter les démarches des personnes handicapées. Dans chaque département, une Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) offre une accés aux droits et prestations prévus pour les personnes handicapées.
Quelques chiffres sur les personnes handicapées* :
- 86% des handicaps sont acquis au cours de la vie. (sondage réalisé par le Crédoc et l'Agefiph en 2003).
- Handicap moteur : 45% dont 2% de personnes en fauteuil roulant
- Maladie invalidante (diabète, schlérose en plaques,..) : 24%
- Handicap mental : 5% - Déficience intellectuelle : 7%
- Handicaps sensoriels : 4%
- Polyhandicap : 9%
- Traumatismes crâniens : 1%
*pourcentage des types de handicap (personnes en âge de travailler) - (source INSEE 2000)
Pour en savoir plus :
http://www.travail.gouv.fr
http://www.handicap.gouv.fr
http://www.agefiph.asso.fr
14:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIAL. | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Prière pour la paix.
Cette prière est extraite de l'homélie du Saint-Père le 1er janvier 2002, en la basilique Saint-Pierre de Rome.
« Ave, Mère sainte ! » Vierge, Fille de Sion, comme ton cœur de Mère doit souffrir de ce sang !
L'enfant, que tu serres contre ta poitrine, porte un nom cher aux peuples de religion biblique : « Jésus », qui signifie « Dieu sauve ». C'est ainsi que l'appela l'archange avant qu'il ne soit conçu dans ton sein [voir Lc 2, 21]. Sur le visage du Messie nouveau-né, nous reconnaissons le visage de chacun de tes enfants outragés et exploités. Nous reconnaissons en particulier le visage des enfants, quelle que soit la race, le pays et la culture auxquels ils appartiennent.
Pour eux, Ô Marie, pour leur avenir, nous te demandons d'émouvoir les cœurs endurcis par la haine, afin qu'ils s'ouvrent à l'amour et que la vengeance cède finalement la place au pardon.
Ô Mère, obtiens pour nous que la vérité de l'affirmation : « Il n'y a pas de paix sans justice, il n'y a pas de justice sans pardon », s'imprime dans le cœur de tous. La famille humaine pourra ainsi retrouver la paix véritable, qui naît de la rencontre entre la justice et la miséricorde.
Mère sainte, Mère du Prince de la Paix, aide-nous !
Mère de l'humanité et Reine de la Paix, prie pour nous !
13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/09/2007
POURQUOI TANT D'INDIFFÉRENCES ?
« Cet homme, c’est toi » (2 Sm 12, 7). Ces paroles par lesquelles le prophète Nathan accuse le roi David, pourraient fort bien m’être attribuées à moi, qui me scandalise devant l’indifférence de ce mauvais riche faisant bombance, tout en ignorant le pauvre Lazare, mendiant sur le pas de sa porte. Comme David qui se scandalisait du comportement de ce riche propriétaire égorgeant l’agnelle du pauvre pour épargner son cheptel, alors que lui-même venait de prendre la femme de Uri le Hittite, ainsi moi aussi je me fais l’accusateur des riches de ce monde, en refusant de voir que j’en fais partie. « Esprit faux ! Enlève d’abord la poutre de ton œil, alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère » (Lc 6, 42). Ne faisons-nous pas partie de « ceux qui vivent bien tranquilles et se croient en sécurité » (1ère lect.) alors que tant de nos frères sont aux aboies, tourmentés par la faim, la maladie, le dénuement ; pourchassés sur les routes de l’exil, exposés à toutes sortes de violence ? Nous sommes tellement habitués au spectacle de la misère du monde, que nous finissons par la regarder de loin, de très loin ; en tout cas d’assez loin pour ne pas en être dérangés.
En disant cela je ne cherche pas du tout à culpabiliser qui que ce soit ; d’ailleurs je parle à la première personne, et si nous sommes tant soit peu honnêtes, nous n’aurons nulle peine à nous reconnaître dans ce comportement qui affecte globalement la grande majorité des pays occidentaux, croyants et non-croyants confondus.
Pourtant nous savons fort bien que cette inertie nous accuse : « le Seigneur », lui, « protège l’étranger ; il soutient la veuve et l’orphelin ; il fait justice aux opprimés ; aux affamés il donne le pain » (Ps 145). C’est-à-dire qu’il attend de nous que nous lui permettions d’accomplir ces œuvres élémentaires de compassion, en nous rendant disponibles à son Esprit de charité. Jésus nous a enseigné - et nous a surtout montré - le comportement de Dieu à notre égard : c’est par compassion pour notre misère que le Verbe a pris chair de notre chair ; « lui qui était riche, il est devenu pauvre à cause de nous, pour que nous devenions riches par sa pauvreté » (2 Co 8, 9). Aussi notre vraie richesse est-elle de consentir à nous appauvrir pour nos frères, comme lui, le Christ, l’a fait pour nous.
Certes, nous avons aussi à veiller avec prudence sur l’avenir de notre famille, de notre prochain le plus proche ; mais « il ne s’agit pas de nous mettre dans la gêne en soulageant les autres, nous rassure saint Paul. Il s’agit d’égalité, ce que nous avons en trop compensera ce que d’autres ont en moins. Quand on y met tout son cœur on est accepté pour ce que l’on a, peu importe ce que l’on a pas » (2 Co 8, 12-14).
Dimanche passé Notre-Seigneur nous donnait ce conseil : « Faites-vous des amis avec l’Argent trompeur afin que le jour où il ne sera plus là ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles » (Lc 16, 9). La parabole de ce jour, qui n’est distante que de quelques versets de la péricope de la semaine passée, pourrait bien être une mise en application de ce précepte : si le riche avait vécu la dimension de partage qui s’imposait au nom de la simple humanité du pauvre Lazare, ce dernier l’aurait accueilli dans le sein d’Abraham. Son indifférence - ou plutôt son égoïsme - entraine le riche vers le bas, et cette inertie perdure au-delà de la mort : « on l’enterra » ; alors que rien ne s’oppose à l’élévation de Lazare emporté par les anges dans les hauteurs célestes.
Il ne s’agit pas de faire l’apologie de la misère, ni de diaboliser la richesse, mais de mettre notre condition de vie quelle qu’elle soit dans la perspective de notre destinée éternelle, à savoir la participation à la vie même du Dieu d’amour. Lorsque saint Jean de la Croix annonce de façon lapidaire qu’au soir de notre vie nous serons jugés sur l’amour, il entend dire par là que nous n’emporterons avec nous que nos actes de charité. « Amor meus, pondus meus » disait également saint Augustin : mon « poids » dans la balance du jugement divin sera mon amour, c’est-à-dire les bonnes œuvres que j’aurai accomplies avec l’aide de la grâce. C’est également ce que nous enseigne saint Paul dans la seconde lecture : si nous prétendons être des « hommes de Dieu » il nous faut « vivre dans la foi et l’amour » c’est-à-dire dans « une foi vivante par la charité » (Ga 5, 6) ; car « la foi qui n’agit pas est bel et bien morte » (Jc 2, 26).
Notre-Seigneur n’a jamais prétendu que ce chemin était facile : dans les versets qui font la transition entre l’Évangile de dimanche passé et celui d’aujourd’hui, il nous invite tout au contraire à « employer toute notre force pour entrer dans le Royaume » (Lc 16, 16) ; c’est donc qu’il faut faire un effort pour vaincre l’inertie de notre égoïsme. Saint Paul parle même d’un combat : « Continue à bien te battre pour la foi et tu obtiendras la vie éternelle » (2nd lect.). Réveillons-nous donc de nos torpeurs. Certes nous ne pouvons pas apporter soulagement à toutes les souffrances du monde - d’ailleurs le Seigneur ne nous le demande pas. Mais nous sommes invités à chercher activement le pauvre Lazare qui est « couché à notre porte, couvert de plaies » - les plaies des maladies physiques, mais aussi des épreuves morales ou spirituelles. Nous avons tous reçu de quoi partager avec des frères plus démunis, qui nous permettent de faire fructifier les dons de Dieu au soleil de son amour.
Puissions-nous oser sortir de nous-mêmes, de nos isolements protectionnistes, et nous exposer aux besoins de nos frères : ce sera le plus beau témoignage que nous puissions rendre à la résurrection de Notre-Seigneur, qui par nous pourra ainsi continuer son ministère de compassion et étendre son Royaume.
« Seigneur qui donne la preuve suprême de ta puissance lorsque tu patientes, prends pitié de nos lourdeurs, de nos indifférences, de nos égoïsmes. Accorde-nous ta grâce pour que nous découvrions qu’« il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » (Ac 20, 35). En nous hâtant ainsi sur le chemin de la charité nous parviendrons au bonheur du ciel par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »
Père Joseph-Marie.
20:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA RÉALITÉ DES ANGES.
Saints Michel, Gabriel et Raphaël, archanges
La réalité des anges, créatures spirituelles, est un donné évangélique. La révélation biblique au sujet des anges s’éclaire progressivement avec celle de Jésus. En lisant attentivement l’évangile, nous découvrons dans ces créatures non pas des expressions de la divinité, comme le voudrait un syncrétisme religieux toujours plus actuel, mais des créatures au service de Dieu pour notre salut.
Jésus lie en effet explicitement les anges avec sa Révélation et son Mystère si bien que nous ne pouvons pas comprendre ce que sont les anges en dehors de notre foi dans le Christ.
« Vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au –dessus du Fils de l’Homme » (Cf. Evangile). A Nathanaël, Jésus se révèle comme le Fils de l’Homme, exprimant ainsi simultanément - en référence à Dn 7, 13 - sa divinité et son humanité. La nouveauté de l’Incarnation rédemptrice réside en ceci que les cieux se sont ouverts, que le Verbe de Dieu qui demeure dans le sein du Père s’est fait chair, qu’il a planté sa tente parmi nous (Jn 1, 14).
Ce mystère porte son fruit de vie au matin de Pâques lorsque se réalise notre restauration dans l’amitié divine annoncée dans le ciel ouvert par Jésus au moment de son Incarnation.
Ce sont les anges qui sont les premiers à passer à travers cette frontière qui avant Jésus était infranchissable pour l’homme se révélant ainsi messagers de notre salut accompli dans le Verbe de Dieu fait chair. De l’Annonciation, en passant par la Nativité, nous les retrouvons à la Résurrection et ce seront encore eux qui nous annonceront le retour glorieux de notre Seigneur lorsqu’il « viendra dans sa gloire, et tous les Anges avec lui, pour siéger sur son trône de gloire » (Mt 25, 31).
Ce salut, les anges nous aident aussi à l’accueillir en chacune de nos vies. Car s’il a été accompli dans la mort et la résurrection de notre Seigneur, il demande à être actualisé en chacun de nous.
Les anges combattent avec nous afin que ne prévale pas la logique mortifère de l’antique serpent tel qu’il nous est décrit dans le livre de l’Apocalypse et que nous ne tombions pas dans les embûches insidieuses qu’il nous tend.
Dans ce service de la réalisation du dessein divin de notre salut, saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël, que nous fêtons aujourd’hui, tiennent une place toute particulière. Chaque fois qu’il est besoin d’un déploiement de force, c’est Michel qui est envoyé à notre secours. Gabriel, quant à lui, nous aide à ne pas oublier Celui qui est venu comme le Dieu des armées, le vaillant des combats, pour nous arracher aux ténèbres de la mort et du péché. Et si par malheur l’Ennemi venait à nous blesser, Raphaël vient nous soigner et nous guérir tout comme il le fit pour les yeux de Tobie.
« Seigneur, dans ta sagesse admirable, tu assignes leurs fonctions aux anges et aux hommes : fais que nous soyons protégés sur cette terre par ceux qui dans le ciel servent toujours devant ta face » (Collecte de la fête de ce jour).
Frère Elie.
20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le riche et Lazare.
" Malheureux ceux qui se croient en sécurité sur la montagne de Samarie" Am 6, 1-7 et religieux, vis dans la foi, l’amour, la persévérance et la douceur."1 Tm 6, 11-16 quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus."Lc 16, 19-31 | |
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Où est la vraie richesse ? Comment la trouver ? Quels sont ces biens qui rassasient en profondeur le cœur de l’homme ? Jésus répond par une invitation claire : il faut écouter la Parole de Dieu. En elle se trouve la réponse aux vraies questions de la Vie. Dans cet évangile, l’homme riche est satisfait de ses biens matériels – « il portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux » – ce qui l’empêche de prendre en considération le pauvre Lazare qui mangeait « ce qui tombait de la table du riche ». Lazare est l’exemple-type du pauvre qui n’a pas eu "de chance dans la vie", mais qui est signe d’espérance pour tous les pauvres : « Le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture. » Le péché du riche est d’avoir été attaché à ses richesses et de ne pas les avoir partagées : il n’a pas pris la Parole de Dieu comme son bien véritable et ne l’a donc pas mise en pratique. La « fournaise » dans laquelle il se trouve est le signe du détachement qu’il doit vivre, afin d’apprendre – lui ou ses frères encore vivants – à être ouvert à la grâce divine et à pratiquer ses commandements. La grâce du pauvre Lazare : il attendait de Dieu son secours. En cela, il était déjà « juste ». Demandons à Dieu de nous apprendre à l’écouter avec le cœur et à mettre simplement en œuvre ce qu’il nous demande de faire… cela, pour notre plus grand bonheur.
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18:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |