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15/10/2006

Oui ! La Foi.

Oui ! La Foi, cette Force venue du fond de l'âme et donnée gracieusement par Dieu.
 Il est bon de se poser la question de savoir ce que nous faisons de ce précieux cadeau Divin.
Si nous laissons mourir les fleurs parfumées que Christ nous donne, sommes-nous dignes de Son Amour ?
Dignes de la bonne odeur de Dieu ? Imaginez un ami ( ie ) vous offrant le plus précieux diamant de la terre et vous
précipitant, non pour le remercier, mais le jeter à la poubelle.
 Nous arrive-t-il pas de jeter à la poubelle de notre âme, la Foi offerte, uniquement par des soucis, des complexes, des rancunes, une mauvaise estime de soi.
Nous voulons le Bonheur absolu en Dieu-Amour et nous vivons souvent comme s'Il n'existait pas dans nos vies.
Nous en sommes tous et toutes là, et peut-être moi le premier. Il nous faut revisiter nos existences à la Lumière de Christ et redonner la saveur de l'Espérance par la prière.
La prière est la source en laquelle nous pouvons puiser la Force de notre Amour.
Puis, discernons au fond de notre être, avec l'aide de l'Esprit-Saint, quelle est la véritable Volonté de Dieu.
Nous enlèverons ainsi toutes les scories qui ternissent notre Foi. Il importe que nous nous le rappelions, comme une mise en garde souvent injustifiée de notre indifférence spirituelle.
Mais, surtout, nous dire qu'avec la Foi, Dieu peut réaliser en nous, ce qui nous paraissait impossible à ce jour. Que Dieu vous Bénisse tous et toutes abondamment !
 Bruno LEROY.

11:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Octobre : Mois des Anges Gardiens.

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Octobre est le mois des saints Anges gardiens, esprits bienheureux que Dieu a créés pour sa gloire et son service d'abord, mais aussi pour nous protéger contre les démons, tantôt en éloignant leurs attaques en vertu de la puissance qu'ils ont sur eux, tantôt en répandant dans notre esprit une vive lumière et dans notre cœur l'énergie nécessaire pour découvrir et repousser les ruses infernales des ennemis de notre salut.
Nous devons donc honorer et tendrement aimer les bons Anges, surtout celui que Dieu a commis à notre garde particulière. Ne serait-ce pas nous montrer biens ingrats que de ne pas aimer notre Ange gardien, qui nous témoigne tant d'affection et nous porte un si vif intérêt, qui veille continuellement sur nous et nous préserve de tant de dangers ?
Commentant ce verset du psaume : « Dieu a commandé à ses Anges de prendre soin de vous, pour qu'ils vous gardent dans toutes vos voies... Et ils vous porteront dans leurs mains" saint Bernard adressait à ses religieux ce discours simple mais touchant et bien instructif :
« Dieu a commandé à ses Anges de prendre soin de vous : O condescendance admirable ! ô le grand honneur que nous fait son amour ! Quel est, en effet, Celui qui commande ? à qui, en faveur de qui, et que commande-t-il ? Considérons avec soin et confions religieusement à notre mémoire ce mandat sacré. Qui donc l'a donné, à qui appartiennent les Anges ? des ordres de qui dépendent-ils ? à quelle volonté sont-ils obéissants et fidèles ? C'est à ses Anges que Dieu a ordonné de vous garder, et de vous garder dans toutes vos voies ; et ils n'hésitent pas à vous prendre dans leurs mains, afin que votre pied ne trébuche pas dans la route. C'est donc la majesté souveraine qui a commandé aux Anges, et à ses Anges, eux qui sont si élevés, si souverains, si près de Lui, qui sont les habitants de sa maison et comme les vrais membres de sa famille. Et il les a chargés de vous. Mais qu'êtes-vous donc ? O Seigneur, qu'est-ce que l'homme pour que vous vous souveniez de lui ? et le fils de l'homme pour que vous le comptiez pour quelque chose ? comme si l'homme n'était pas corruption, et le fils de l'homme un ver de terre.
Le psalmiste ajoute : Pour qu'ils vous gardent dans toutes vos voies. Combien cette parole doit produire en vous de respect, vous inspirer de dévotion, vous donner de confiance ! de respect à cause de leur présence, de dévotion à cause de leur bienveillance, de confiance à cause de leur fidélité. Marchez avec précaution comme un homme à qui les Anges sont présents dans toutes ses voies. En quelque lieu écarté ou secret que vous vous trouviez, ayez toujours pour votre Ange un religieux respect. Oseriez-vous bien faire en sa présence ce que vous n'oseriez pas devant moi ? ou douteriez-vous qu'il soit présent parce que vous ne le voyez point ? Mais ils sont là ; ils sont présents ; ils le sont pour vous ; pour vous protéger et pour vous servir.
Et ils vous porteront dans leurs mains. Ils vous garderont dans vos voies ; petit enfant, ils vous conduiront là où le petit enfant peut marcher. Au reste, ils ne permettront pas que vous soyez tenté au-dessus de vos forces ; mais ils vous prendront dans leurs mains pour vous faire franchir les obstacles qui se rencontrent devant vous. Oh ! que celui-là franchit facilement les obstacles, qui est porté dans de telles mains !
Lors donc qu'une grave tentation approche, qu'une affliction vous menace, invoquez votre gardien, votre conducteur, votre aide dans vos besoins et dans l'épreuve. Invoquez-le et dites : « Seigneur, sauvez-nous, nous périssons ! » Ni, il ne dort, ni, il ne sommeille, quoique en certains moments il ne paraisse pas écouter. Il est toujours vigilant, toujours secourable. Et il n'y a de péril pour vous de tomber de ses mains et de vous précipiter, que si vous ignorez, ou si vous oubliez qu'i1 vous soutient. »

Pourrions-nous ne pas rendre amour pour amour à notre bon Ange, et ne pas lui exprimer souvent notre reconnaissance pour les tendres soins qu'il daigne nous prodiguer ?
Nous aimerons et nous honorerons notre saint Ange gardien, si nous respectons sa présence, si noue implorons son assistance et si nous suivons ses inspirations.

Respecter la présence de notre Ange gardien. La majesté des rois de la terre imprime tant de respect qu'en leur seule présence on se tient dans le devoir Or, notre Ange gardien est bien plus noble que le plus grand roi du monde, puisque c'est l'ambassadeur céleste du Roi des rois, du Seigneur des seigneurs. Avec quel respect ne devons-nous donc pas veiller sur notre conduite, pour éviter tout ce qui pourrait blesser ses regards !

Implorer l'assistance de notre Ange gardien. Nous devons nous recommander souvent à notre bon Ange et implorer son assistance, surtout dans les tentations et dans les occasions dangereuses. Il sera notre soutien et notre appui ; il combattra avec nous et pour nous : il nous fera remporter la victoire sur le démon et nos passions.

Suivre les inspirations de notre Ange gardien. Ecoutons toujours ses avis, entretenons-nous dans les sentiments qu'il aura fait naître dans notre cœur : laissons-nous conduire et diriger par lui, en tout et partout. Nous n'aurons ainsi jamais le malheur de nous laisser égarer par des esprits de ténèbres et d'erreur qui cherchent sans cesse à nous faire abandonner les sentiers de la piété et de la sagesse chrétienne.

P. Angély
Extrait de la revue "L'Ange Gardien" n°6 - Octobre 1898



  Fête des saints Anges gardiens

Il nous est doux, chaque année, de voir arriver la fête des saints Anges gardiens, car elle nous donne une occasion toute particulière de dire un mot sur la dignité, les fonctions, le crédit de nos bons Anges, sur les services qu'ils nous rendent et sur nos devoirs envers eux.
C'est en nous pénétrant bien de tout cela, au moins une fois dans l'année, que nous comprendrons mieux ce que nous valons aux yeux de Dieu et combien le ciel est beau, puisque, pour nous y conduire à travers les orages de la vie, Dieu donne à chacun de nous, en la personne de notre Ange gardien, un pilote habile, un défenseur invincible, un ami tendre et fidèle.

Hélas ! que de chrétiens oublient que Dieu les aime au point qu'il leur a donné un Ange, au moment de leur naissance, pour les garder, les préserver de tout mal, les diriger dans les difficultés et les tourments de la vie, les guérir, les sauver !
Oui, Dieu a voulu qu'un Ange soit continuellement à notre service, un Ange de son beau paradis, un Ange pour nous servir de trait d'union entre sa majesté et notre petitesse, pour nous couvrir de ses grandeurs et de sa gloire en ce monde où tout est misérable et vil. Quel honneur divin en notre faveur ! Comme saint Jérôme a raison de s'écrier : « Quelle est donc la dignité des âmes, puisque chacune d'elles reçoit à son entrée dans la vie un Ange chargé par Dieu lui-même de veiller à sa garde ? »
« Nos Anges gardiens, dit saint Bernard, nous aident et nous protègent dans toutes les positions, toutes les circonstances de notre vie. Ils travaillent à notre salut avec une sollicitude active, infatigable, que rien ne peut décourager. Ils le font en nous montrant la voie à suivre, en écartant les obstacles, en combattant avec nous, en nous fortifiant dans les dangers. »
« Ils portent au pied du trône de Dieu, ajoute Bossuet, nos prières, nos bonnes œuvres, nos désirs, nos pensées, et surtout nos larmes, notre repentir, nos souffrances endurées pour l'amour de Dieu avec humilité et patience. »
Enfin, quand la mort arrive, dans ces derniers combats où va se décider notre sort éternel, enseignent les théologiens, ils redoublent de vigilance pour réprimer la fureur des démons, pour ramener dans notre cœur abattu l'esprit de componction, de pénitence et de ferveur.
La mission des Anges gardiens se continue même au delà du tombeau. Ils nous visitent en purgatoire, ils nous consolent, ils nous rendent plus douce l'espérance de jouir bientôt des délices du ciel, ils obtiennent des suffrages en notre faveur, ils négocient auprès de Dieu la grande affaire de notre délivrance.

Quelle récompense est digne de tant de bienfaits, et comment ne pas aimer les bons Anges ? Nous les aimerons et nous reconnaîtrons dignement leurs services si nous contribuons, selon notre pouvoir, à l'accroissement du culte de ces célestes protecteurs, si nous nous efforçons surtout à leur rendre amour pour amour.
Oh ! respectons toujours leurs chastes regards ; ne les forçons point à rougir de notre conduite ou à fuir loin de notre âme, couverte de la lèpre du péché.
Comme la mauvaise odeur chasse les colombes, et la fumée les abeilles, ainsi le péché fait fuir les bons Anges.
Ayons une confiance sans bornes en leur protection, car ils sont puissants, prudents et fidèles. Invoquons-les souvent et suivons leurs saintes inspirations. Ne passons jamais un jour sans réciter pieusement cette petite prière à notre bon Ange : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien et à qui j'ai été confié par la Bonté divine, éclairez-moi, défendez-moi, conduisez-moi et dirigez-moi. »

Le souverain Pontife Pie VI (bref du 2 octobre 1795) a accordé à tous les fidèles : I° une indulgence de 100 jours, chaque fois que, de cœur au moins contrit et avec dévotion, ils réciteront cette prière ; 2° une indulgence plénière, en la fête des saints Anges gardiens, à ceux qui l'auront récitée, matin et soir, toute l'année, pourvu que, confessés et communiés, ils visitent en ce jour une église ou un oratoire public et y prient pour le Souverain Pontife ; 3° enfin, une indulgence plénière à l'article de la mort (bref du 11 juin 1796).

Ayons donc à cœur de propager le culte des saints Anges gardiens, et honorons-les par notre piété. Anges de la terre, rivalisons avec les Anges du ciel de zèle et d'amour pour la gloire de Dieu. Alors, quand la mort, déployant sur nous ses ailes funèbres, après une lutte cruelle, aura imprimé le cachet de sa victoire sur notre corps, notre bon Ange gardien lui-même prendra notre âme et la portera dans les cieux, où nous jouirons à jamais, avec lui, avec tous les Anges et les saints, de l'éternelle félicité.

P. Angély
Extrait de la revue "L'Ange Gardien" n°6 - Octobre 1899

09:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/10/2006

PÉDAGOGIE DE LA LIBERTÉ.

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Donner une force intérieure à nos Jeunes est une mission pédagogique qui les met en face de leurs libertés et responsabilités.
Si nous désirons profondément un monde plus Humain et davantage responsable ; il nous faut sans tarder mettre en place une Pédagogie de la Liberté. Il en va de notre Avenir et de ceux qui formeront la société de demain.

La liberté en tant que moyen pédagogique ou thérapeutique, est la somme des permissions accordées par l’entourage ; la liberté en tant que but, est un état que l’on réalise à l’intérieur de soi-même et qui correspond à l’épanouissement de la personne tout entière par un développement harmonieux de toutes ses facultés. Il est aisé de comprendre que les permissions, données judicieusement, favorisent un exercice naturel des facultés et par suite leur développement. C’est dans un climat ouvert et confiant que l’être peut s’épanouir. Assurément, il est des permissions qui n’engagent guère la responsabilité de ceux à qui elles sont accordées : on peut ainsi permettre de lire un livre, de faire une excursion, d’assister à un spectacle. L’éducateur en conserve toujours la responsabilité ; ce sont des permissions limitées à une circonstance : on pourrait dire que ce sont des levées d’interdiction et rien de plus. La vraie permission est celle qui donne le droit de choisir, et peut-être même qui met l’individu en demeure de faire un choix : ce n’est plus simplement une sorte de cadeau qu’on accorde à l’adolescent parce qu’il a été bien sage ou parce qu’on a envie de lui faire plaisir : c’est une initiative qu’on lui laisse et par conséquent une responsabilité dont on le charge.

La liberté ainsi comprise n’est donc pas chose facile !

Au fur et à mesure qu’elle s’affirme et se précise, elle se rapproche du but, elle se confond de plus en plus avec lui, sans cesser pour autant d’être un moyen de s’en rapprocher davantage. Plus le moyen se perfectionne, plus il participe au but qui, par principe est supposé parfait. De même que selon la sagesse populaire, " c’est en forgeant qu’on devient forgeron ", c’est en étant libre qu’on apprend à être libre. L’expérience nous apprend que les circonstances dans lesquelles on n’a aucune décision à prendre sont celles qui entraînent le moins de dépense nerveuse. Beaucoup d’hommes ont été amenés à constater que le temps du service militaire avait constitué pour eux une détente dans la mesure où ils se sentaient pris en charge par l’armée et délivrés du souci d’agir par eux-mêmes et de s’occuper de leurs propres intérêts.

C’est la Liberté intérieure qui est le but de l’éducation, parce qu’elle correspond à la santé psychique, au bien-être moral, à un accord de soi avec soi-même. Elle seule répond vraiment à l’aspiration profonde et naturelle de l’homme, toujours en quête de son unité. Nous ne la concevons d’ailleurs pas comme quelque chose de fermé, qui n’aurait aucun rapport avec le monde extérieur, car un tel isolement ferait de l’individu un être incomplet qui, à vrai dire, n’aurait aucune raison d’être, non plus que sa belle liberté dont il n’aurait désormais que faire. Pour que celle-ci ait quelque valeur, il faut au contraire qu’elle soit une réponse au monde extérieur et non une jouissance purement personnelle que les contacts du dehors seraient destinés à ternir. Elle doit nous mettre à l’unisson de la Vie et non nous en retrancher. Comment pourrions-nous être vraiment d’accord avec nous-mêmes en commençant par nous amputer de toutes nos tendances sociales et de notre besoin d’agir ? Loin d’être marquée par l’épanouissement de nos facultés, cette pseudo-liberté correspondrait à une atrophie de notre personnalité. En fait, la liberté, en tant que but de l’évolution humaine, réclame de l’individu deux conditions préliminaires : un accroissement du sens de la Réalité et un accroissement des forces qui permettent d’affronter cette dernière.

La première de ces conditions implique tout d’abord que l’individu ait l’intelligence de ses actes, c’est-à-dire qu’il soit capable de prévoir et de mesurer leurs conséquences. Or, la possibilité de se diriger soi-même comme il faut est un des attributs essentiels de la liberté ; on dit d’un homme qui évolue avec aisance au milieu des obstacles qu’il a une grande liberté de mouvements et cela, non parce qu’il ignore les obstacles, mais parce qu’il sait en tenir compte.

La réalité qu’il faut connaître n’est pas seulement matérielle : elle est aussi psychologique ; il faut se connaître, soi, et connaître les autres, car rien ne peut rendre plus dépendant que l’ignorance des vrais mobiles qui animent les individus. C’est en découvrant le déterminisme physique et en utilisant ses données que l’homme est parvenu à se délivrer de nombreuses servitudes que la Nature lui imposait. De même, la connaissance des déterminismes psychologiques est la seule chance que nous possédions de nous délivrer de leur implacabilité. Il faut avoir conscience de l’interdépendance des êtres, des choses et des actions pour ne pas en être le jouet. Plus notre route sera éclairée, plus il nous sera loisible de choisir notre direction.

La seconde condition de la liberté réside dans l’accroissement de nos forces. Savoir choisir ce qui va dans le sens de sa nature, de son rôle et de sa destinée constitue donc une qualité qui fait partie des conditions de la liberté humaine. Cette faculté de discrimination permet à l’individu de trouver tout de suite un chemin qu’il ne regrettera pas d’avoir pris et qu’il pourra par conséquent suivre d’un bout à l’autre sans se sentir contraint. Les regrets sont en effet des boulets que nous traînons à nos pieds comme un signe de servitude, c’est-à-dire des contradictions qui nous enchaînent.

Pour être libre, il faut que l’homme soit fort, et pour être fort, il faut qu’il soit cohérent sans que cela lui coûte. A ce moment, ses instincts et ses impulsions ne sauraient plus lui faire peur ni par conséquent attenter à sa liberté. Il ne se croira donc pas obligé de les nier ou de les ignorer : il n’aura pas besoin de réclamer des garde-fous, de s’inventer des barrières artificielles. Plus on est fort, moins on a besoin de fortifications. La liberté véritable n’est pas immobilité, mais aisance. Celui qui est vraiment libre dispose de la plénitude de ses facultés parce qu’il peut penser et agir sans éprouver toujours le sentiment qu’il désobéit à une puissance invisible, prête à le rappeler à l’ordre. Il pense, il sent, il juge et il agit librement ; c’est-à-dire en pleine connaissance de cause, sans être retenu ou paralysé par des motifs confus ou inavoués. Son comportement est conforme à son jugement qui est conforme à sa pensée, elle même conforme à ses sentiments.

L’individu libre a droit à se libérer des contraintes étrangères qu’il estime inacceptables ; mais si, par hasard, il se trouve d’un coup débarrassé de ces contraintes sans avoir atteint l’autonomie et la maturité nécessaires, il apparaît comme un petit enfant à qui l’on a donné un jouet magnifique et compliqué, dont il est incapable de se servir. Il possède alors en effet une Liberté sans but et sans raison d’être, qui ne l’empêche pas de souffrir sourdement de sentiments de dépendance, d’autant plus difficiles à supporter qu’il ne peut même pas discerner leur cause exacte ni par conséquent donner un objet à sa révolte.

Il est évident que l’éducateur, en tant que tel, ne peut prétendre modifier directement les conditions que rencontrera l’adolescent dans sa vie d’adulte. Le seul but qu’il puisse s’assigner, c’est la formation du jeune lui-même et par conséquent, sa liberté, dans la mesure où, celle-ci devient synonyme de maturité et correspond au développement équilibré de toutes ses potentialités. Je me suis efforcé, alors que le mot " liberté " demeure confusionnel, de ramener le débat, d’une part à une technique éducative, d’autre part à un problème plus vaste qui touche au sens même de l’éducation et, peut-être un peu, de la Vie. Disons même que c’est à partir du moment où nous avons conquis cette liberté qu’il nous devient possible de faire vraiment quelque chose de notre existence. L’adolescent doit devenir cet adulte qui assume sa propre destinée, celui à qui revient la responsabilité de ses actes et qui doit subir leurs conséquences dont personne ne cherche plus à le préserver. Une telle adaptation de soi à soi-même, si elle répond à la définition de la liberté humaine, répond aussi à la définition sans doute plus valable du Bonheur.

Bruno LEROY.

20:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, Gauche, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES NOUVEAUX SITES DE GOSPA.

 - LES SITES PRINCIPAUX -
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MEDJUGORJE  : le site officiel de Medjugorje.
COMMUNION  : la communion "Marie Reine de la Paix".
EDM  : les Enfants de Medjugorje.
EPHESE  : des livres, des K7, des DVD...
MSV : organisation de pèlerinages.
TROIS-B : organisation de pèlerinages.
PRIERE : des outils pour prier le rosaire. 
PSN  : pour mieux comprendre la doctrine de l'Eglise.
PELERIN : les forums de Pèlerin magazine.
LA-CROIX : les forums du journal La Croix.
CROIRE : les forums du magazine Croire aujourd'hui.
OASIS-1 : la "base secrète" de "Chère Gospa".
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Ref. : AD-LUMEN / CATHOLIENS
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- AUTRES SITES -
(classés par thème)
-
BIOETHIQUE (1)
-
>Gène éthique : un site pour se tenir au courant des rapports entre l'Eglise et les différentes découvertes (ou recherches) scientifiques.
-
CHARISMES (1)
-
>Frère Silouane : le site d'un prédicateur connu, membre de la communauté des Béatitudes.
-
COMMUNAUTES (6)
-
>Arche : le site de la communauté fondée par Jean Vanier (pour les personnes handicapées).
>Béatitudes : la communauté des Béatitudes.
>Emmanuel : la communauté de l'Emmanuel.
>Famille St Joseph : le site de la famille Saint Joseph.
>Foyers de Charité : le site officiel de l'oeuvre de Marthe Robin, la grande mystique de Châteauneuf de Galaure.
>Taizé : le site de la communauté fondée par frère Roger.
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EGLISE (2)
-
>Vatican : le site officiel du Saint Siège.
>Zenit : un très bon site d'information pour avoir des nouvelles du Pape et de l'Eglise universelle.
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EVANGELISATION (3)
-
>Christicity : un site où il y a beaucoup d'infos, de témoignages et de bonnes adresses.
>Cybercuré : un site où vous pouvez poser toutes vos questions en ligne et obtenir des renseignements sur tous les sujets importants (diocèse de Nanterre).
>Inxl6 : le portail jeune de l'Eglise catholique en France.
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FAMILLE (4)
-
>Afc : le site des Associations Familiales Catholiques.
>Blog pour la vie : un blog pour défendre la vie depuis sa conception jusqu'à son terme.
>End : le site des Equipes Notre Dame.
>Prier en famille : un site pour aider les parents à accompagner leurs enfants vers Dieu.
-
FORUMS (2)
-
>Cité Catholique : un très bon forum politique et religieux.
>Salon beige : des réflexions et des commentaires postés à partir d'articles parus dans la presse nationale.
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FRANCOIS D'ASSISE (2)
-
>Franciscains : découvrez les différentes branches de la famille franciscaine.
>Franciscan friars : le site des célèbres "frères franciscains du Bronx" (en français).
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HUMOUR (1)
-
>Deligne en ligne : le blog du célèbre dessinateur de Pèlerin magazine et de La Croix.
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INTERNET (2)
-
>Aide on line : assistance en ligne (forums).
>Exultet : le site catholique de téléchargement en ligne (musique, enseignements, vidéos...).
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JEUNESSE (6)
-
>Enfance et sainteté : le site d'une association qui a été créée dans le but de promouvoir la sainteté des enfants.
>Gilbert Guy : le site officiel du père Guy Gilbert.
>Jeunesse-lumière : Ecole Catholique Internationale de Prière et d'Evangélisation (fondée par le père Daniel Ange).
>Leroy Bruno : le blog d'un éducateur chrétien qui a la même sensibilité que le père Guy Gilbert. Des textes très beaux et très profonds.
>Pastoureaux : un très bon site consacré aux bienheureux François et Jacinthe Marto (deux des trois jeunes voyants de Fatima).
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit
>Point coeur : le site de l'association fondée par le père Thierry de Roucy, au service des enfants.
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LITURGIE (1)
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>Evangile : un site sur lequel vous pouvez trouver toutes les lectures de la messe quotidienne ainsi que la liste des saints du jour.
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LIVRES (2)
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>Maria Multi Médias : beaucoup de DVD et de K7 audio en lien avec Medjugorje.
>Sakramento : vente par correspondance de livres et de vidéos sur Medjugorje.
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LOISIRS (1)
-
>Web Sudoku : des millions de grilles tous niveaux pour les amateurs de Sudoku.
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MARIE (3)
-
>Cité de l'Immaculée : un site pour faire des retraites spirituelles avec la communauté des Béatitudes.
>Nazareth : un site pour approfondir notre connaissance de la Mère de Dieu.
>Totus-Tuus : un blog tout à fait remarquable pour apprendre à connaître et à aimer Jésus par Marie.
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MEDIAS (4)
-
>France catholique : le site internet du journal "France catholique".
>KTO : le site de la chaîne de télévision catholique (cable et satellite).
>Parvis : le site des éditions du Parvis (Stella Maris).
>Radio Maria : une voix catholique chez vous.
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MEDJUGORJE (2)  
-
>Medjugorje.org : site américain sur Medjugorje qui contient, entre autre, les archives du journal "L'Echo de Marie Reine de la Paix" (archives en français).
>Queen of peace : site canadien contenant beaucoup d'informations sur Medjugorje (en anglais).
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MOUVEMENTS (2)
-
>Mep : le site internet des Missions Etrangères de Paris (pour être volontaire en Asie ou dans l'Océan Indien).
>Opus Dei : le site officiel de l'Opus Dei.
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NATURE (1)
-
>Géoportail : un site pour voir à quel point la Création est belle vue du ciel.
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ORDRES (2)
-
>Dominicains : le site officiel des Frères Dominicains de la Province de France.
>Salésiens : le site officiel des salésiens et des salé-siennes de Don Bosco en France.
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PELERINAGES (2)
-
>Club-Medj : organisation de pèlerinages à Medjugorje (notamment avec des jeunes).
>Prayer experience : organisation de pèlerinages à Medjugorje centrés sur la vie de prière, en compagnie du voyant Ivan (en anglais).
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PRIERE (2)
-
>Evangelium vitae : le site de la fraternité de prière "L'Evangile de la vie" (fondée par le père Hubert Lelièvre).
>Rosaire : le site de la Famille du Rosaire.
-
REVELATIONS PRIVEES (2)
-
>Emmerich : une page consacrée aux visions de Catherine Emmerich.
>Valtorta : le site de Maria Valtorta.
-
SANCTUAIRES (4)
-
>Ars : le site de la ville de Saint Jean-Marie Vianney.
>Fatima : un site consacré au sanctuaire de Fatima (Portugal).
>Lourdes : le site officiel de Lourdes (France).
>Paray-le-Monial : le site officiel de Paray-le-Monial.
-
SECTES (1)
-
>Final age : le père Verlinde répond à toutes vos questions sur le spiritisme, l'astrologie, le New Age… afin de vous aider à mettre les jeunes en garde.
-
SOLIDARITE (3)
-
>Cénacle : le site de la célèbre communauté fondée par soeur Elvira à Medjugorje.
>Jérémy-espoir : tout l'amour d'une maman pour son enfant qui est mort d'une leucémie.
>Mary's meals : créée par une famille écossaise qui a été touchée par Medjugorje, cette association offre des repas aux enfants des pays pauvres.
-
SPIRITUALITE (2)
-
>ND du Web : le premier centre spirituel ignatien sur internet.
>Zundel Maurice : un site consacré au père Maurice Zundel.
-
TEMOINS (1)
-
>Nick : le site d'un jeune homme qui est né sans membres et qui a une foi à renverser les montagnes. Inoubliable ! (en anglais).
Publié par RV.

10:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/10/2006

NOTRE-DAME de FATIMA.

Sainte fête de Notre Dame de Fatima !
(apparition du 13 octobre 1917)



NOTRE-DAME de FATIMA
Apparition au Portugal

L'histoire

En 1917 le pape Benoît XV organisait une croisade de prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale.
Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice.

Un dimanche, 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal. Lucie, âgée de 10 ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de le 9 et 7 ans sont les heureux choisis de la Vierge.

En entendant sonner midi au loin, ils s'agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d'un éclair, puis d'un second plus brillant que le premier. Le ciel est cependant sans nuages. Ô merveille! à quelques pas, sur les branches d'un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil. Eblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s'enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit: «N'ayez pas peur, Je ne vous ferai pas de mal.»

Après quelques minutes d'un silence extatique, Lucie ose demander: «Qui êtes-vous? -- Je suis du Ciel, répond la céleste vision, Je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le 13 de chaque mois.» La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet. «Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri: «Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.» Puis, Elle Se tait et S'éloigne doucement, comme poussée par un zéphir et disparaît dans la lumière du soleil.

À tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région. Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille.

Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix-mille personnes accourent malgré la pluie.
Tout à coup, le ciel s'éclaircit, le soleil tremble... se secoue... et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d'énormes faisceaux lumineux et multicolores. Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées. Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph. Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.

Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour inciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel. À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire. «Si l'on répond à Ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix,» a promis la Vierge Marie. «...Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.»
Mais n'oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté: «À la fin, Mon Coeur Immaculé triomphera !»

La foule est très émue. Les gens sont à genoux. Un vieillard jusque là incroyant agite les bras en l'air en criant : "Vierge sainte ! Vierge bénie !". Et de tous côtés se déroulent des scènes analogues. Car tous ont vu la même chose. Et finalement, alors que tous étaient trempés jusqu'aux os, chacun a la surprise de trouver le sol et ses habits absolument secs


Tiré du Message Marial par F.E.C., édition 1947, p. 82-90

 
Prière à Jean-Paul II
Prière pour obtenir des grâces par l'intercession
du serviteur de Dieu le Pape Jean-Paul II
O Sainte Trinité,
Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise
du Pape Jean-Paul II
et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité,
la gloire de la croix du Christ
et la splendeur de l’Esprit d’Amour.
Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie
et à l’intercession maternelle de Marie,
il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur
et nous a indiqué la sainteté,
dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire,
voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.
Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté,
la grâce que nous implorons, (exprimez votre demande)
animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt
aux honneurs des autels.
Amen !
Avec approbation ecclésiastique
CARD. CAMILLO RUINI Vicaire Général de Sa Sainteté pour le Diocèse de Rome
* Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée

 BP24 - 53170 St Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25 - Site : www.marriereine.com

Découvrez aussi : www.labonnenouvelle.fr

* Transmettez ce message autour de vous,
plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !

11:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

TÉMOIGNAGE DE BLANCHE LANDRY.

La spiritualité au coeur de la guérison des traumatismes reliés aux abus sexuels.
par Blanche Landry

Si je n'avais développé une vie spirituelle, il est indéniable que je n'aurais pu atteindre la libération de mes traumatismes.

L'abus sexuel est un fléau dans notre société.

Qui ne connaît pas une personne qui a été abusé sexuellement? Nous sommes tous concernés de près ou de loin par cette catastrophe sociale.

Catastrophe qui prend plus d'ampleur sachant que les approches thérapeutiques utilisées par les professionnels en relations humaines, ne permettent guère aux personnes qui ont subi des abus sexuels (particulièrement l'inceste), de guérir. La plupart de ces professionnels véhiculent qu'elles peuvent améliorer leur vie jusqu'à un certain point, mais de là à guérir complètement, c'est impossible.

En prenant conscience de cette réalité, les souffrances deviennent plus aiguës pour ces femmes qui essaient de peine et de misère de s'accrocher à la vie. Elles veulent vivre et non que survivre. Elles veulent être des vivantes et non que des survivantes.

En tant que psychothérapeute, puis-je aider une personne adéquatement, si en partant, je ne crois pas à son potentiel de guérison?

Comment cet être humain qui met toute sa confiance en moi, peut-elle croire à sa guérison, si le message que je lui transmets (consciemment ou inconsciemment) est négatif et fataliste? Quels sont les limites de la psychothérapie traditionnelle? De quelle manière, puis-je combler cette lacune? Quelle est l'importance de développer l'aspect spirituel dans un processus de guérison?

Nombre de questions que je tenterai de répondre du mieux de mes connaissances, de mes expériences et de mon vécu, puisque que moi aussi j'ai subi des abus sexuels, incluant l'inceste, et que, de la victime à la survivante, je suis passée de la vivante à l'aidante.

Au-delà des théories psychologiques, des statistiques et les dires de professionnels, je suis parvenue à me libérer totalement des chaînes qui me retenaient prisonnières à mon passé d'abus.

Après avoir expérimenté les techniques traditionnelles en psychothérapie, je me suis tournée vers des psychothérapies plus globales où je pouvais travailler non seulement avec ma tête, mais aussi avec toutes les dimensions de ma personne (tête, coeur, corps, âme). À mon avis, c'est l'ignorance ou la non-expérience d'une vie spirituelle qui forge la non-croyance du potentiel humain.

Nous avons donc aujourd'hui, la preuve que la psychologie traditionnelle a des limites. Quelles sont-elles?

  • La psychologie traditionnelle est plutôt axée sur l'intelligence rationnelle (la tête), au détriment des trois autres intelligences dont je parlerai plus loin. Elle essaie de comprendre, d'analyser, de faire des liens. Mais ce n'est pas assez! L'exploration ne doit pas se faire exclusivement au niveau rationnel, en surface, mais plus en profondeur, si l'on veut vraiment avoir accès à la libération.
  • La formation universitaire des futurs professionnels en relations humaines est basée surtout sur les études freudiennes. Même si Freud apporté beaucoup à la compréhension de l'être humain, il a fait énormément de torts aux victimes d'abus sexuels. À l'époque, lorsque ses clientes le consultaient et osaient révéler les abus de leur père, Freud ne les croyait pas. Il disait qu'elles fabulaient, fantasmaient et étaient des hystériques. Ce n'est qu'en 1924 qu'il décida d'admettre que ses clientes avaient bel et bien été abusées sexuellement par leur père. Il ne l'a pas fait auparavant afin de protéger la réputation des ces pères. Cela s'est passé, il y a plus de cent ans, mais encore aujourd'hui cette mentalité destructive existe encore de nos jours, et empêche les abuser de se responsabiliser face aux gestes qu'ils ont commis.
  • Il semblerait que même ce cher Freud aurait lui aussi abusé de sa fille. De toute évidence, certaines de ses études on été biaisées.
  • Dans la psychologie traditionnelle, la spiritualité est tabou (Freud était athée, il ne croyait pas en une puissance divine.). Et on ne travaille pas directement avec le corps, pourtant, c'est la porte d'entrée à toutes les blessures, tous les traumatismes.

Comme vous pouvez le constater, il nous reste encore beaucoup à faire pour remettre les pendules à l'heure.

Pour enrayer cette lacune, il serait bénéfique non seulement pour les personnes qui consultent, mais aussi pour les psychothérapeutes, de travailler en synchronisation avec les quatre intelligences. L'approche thérapeutique que je propose n'a pas pour but d'éliminer les techniques de travail existantes, mais d'être complémentaire à celles-ci.

En tant que psychothérapeute, je privilégie cette approche psycho-corporelle-spirituelle. C'est une approche globale et intégrée où nous travaillons simultanément avec nos quatre intelligences.

L'intelligence corporelle (corps) nous permet d'entrer en contact avec nos sensations, nos blocages, nos traumatismes. L'intelligence émotionnelle (coeur) nous permet d'entrer en relation avec ce que nous ressentons face à ces sensations. L'intelligence rationnelle (tête) nous permet d'observer sans jugement ce qui se vit en nous, elle va faire des liens entre notre présent et notre passé, va analyser et comprendre. L'intelligence spirituelle (âme-essence divine), nous aide à traverser avec humilité ces prises de conscience, ces blessures.

Par la méditation, la contemplation ou l'intériorisation, nous pouvons donc accéder à la racine de vie, notre essence divine. Ce lieu inviolables où le mal ne peut pénétrer. Dans cet espace de force, de lumière et d'amour, l'harmonie originelle peut constamment rejaillir. Nous avons alors accès à toutes les forces nécessaires pour passer à travers un tel cheminement. Doucement, la sérénité s'installe et nous trouvons un sens à notre vie.

Nous pouvons passer toute notre vie à raconter et à pleurer sur ce que nous avons vécu et ne jamais guérir car nous sommes pas connectés. C'est déroutant de voir, nombre de personnes qui viennent me consulter pour la première fois, et qu'elles me révèlent avoir été en thérapie durant "plusieurs années", sans avoir pris conscience de ce qui se passait dans leur corps. Elles sont stupéfaites de réaliser qu'elles ne sont connectées, mais plutôt dissociées. Ce n'est que par la connexion à notre corps, notre coeur, notre tête et notre âme nous pouvons alors intégrer, transcender nos blessures, et enfin ÊTRE. De là, l'importance de travailler en collaboration avec nos quatre intelligences.

En travaillant avec toutes les dimensions de l'être humain, les psychothérapeutes seront plus en mesure d'aider adéquatement les personnes qui ont été traumatisées profondément et les guider pas à pas, vers une complète guérison.

D'ailleurs, cette psychothérapie psycho-corporelle-spirituelle que je privilégie peut s'appliquer à toute personne qui veut expérimenter un cheminement en profondeur, peu importe la sorte de traumatisme qui empêche la vie de circuler.

J'espère qu'un jour nous auront le bonheur de voir s'intégrer cette approche dans nos universités. Nos futurs intervenantes en relations humaines seront donc, plus outillés pour aider la communauté. Notre société en sera profondément enrichie, plus créative et plus saine.

Il y a de l'espoir!

Peu à peu, des professionnels deviennent conscients des limites de la psychologie traditionnelle. Certains osent même intégrer à leur pratique une approche corporelle et spirituelle.

Blanche Landry est psychothérapeute et auteure de Le secret de Blanche, Éd. de l'Homme, mars 1999.


Quelques points très importants à considérer dans un processus de guérison

  1. Croire en sa guérison envers et contre tous.
  2. Réapprendre à se faire confiance, à s'assumer et à gérer son bien-être. (Le psychothérapeute est là pour guider, soutenir, mais c'est seulement soi-même qui sait vraiment ce qui est bon pour nous dans le présent.
  3. Vivre "ici et maintenant". C'est dans le présent que l'on vit... C'est dans le présent que l'on guérit... (Les blessures du passé refont surface dans le présent pour que nous puissions les libérer dans la conscience.)
  4. Prendre le temps d'assimiler chaque étape ou prise de conscience. (Respecter son propre rythme sans pour autant s'enliser dans la fuite.)
  5. Il est important de libérer la colère refoulée qui émerge dans le présent, car elle est le pivot de la guérison. Si je ne me libère pas la colère qui m'habite, je ne paux accéder à la libération
  6. Ne pas se forcer à pardonner. Le pardon se fera naturellement après avoir libérer la colère refoulée.
  7. Développer le sens de l'humour car il aide à dédramatiser notre vie et à poursuivre notre cheminement. Ici, je ne parle pas de se piétiner, de s'anéantir, mais d'apprendre à accepter la vulnérabilité qui nous habite et à pratiquer l'humilité, et à développer une vision plus positive de la vie.

Il est important de bien comprendre que le temps pour parvenir à une guérison complète, dépend de plusieurs facteurs :

  • Le vécu de la personne
  • Le degré de croyance en sa guérison
  • Sa détermination à vouloir guérir
  • La thérapie privilégiée
  • Le temps alloué à son travail intérieur

10:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« La vision de Dieu n’est rien d’autre que réaliser et sentir sa présence en nous-même et partout autour de nous,
parce que Dieu imprègne l’univers entier. »

Swami Ramdas

04:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/10/2006

Pour suivre le Christ.

Pour suivre le Christ en tant que chrétien est-ce que je considère que je dois toujours en faire plus ? Jésus montre bien dans la réponse qu’il fait au jeune homme riche que pour entrer dans la vie éternelle, il ne s’agit pas d’ajouter quelque chose aux commandements mais de se déposséder : « Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. »
L'enjeu, ici, n'est pas de rechercher la pauvreté pour elle-même mais le Christ et lui permettre de devenir le centre de toute ma vie. Le but c’est le « suis-moi » autrement dit la sequela Christi et pour la vivre Jésus m’invite à vider mon sac à dos.
Dans la continuité de cette marche à la suite du Christ, choisir la pauvreté c’est prendre les moyens d’une communion toujours plus intime avec le Seigneur et en ce sens, c’est participer à la Sagesse divine qui comme nous l’avons vu introduit dans l’intimité avec Dieu. La Parole de Dieu, Sagesse divine est un appel à appartenir à celui qui m’appelle, à être uni à lui dans la proximité de son amitié et de son amour.

Nous découvrons ainsi que la pauvreté est comme l’aiment en creux de la charité. Saint Augustin l’exprime de façon tout à fait admirable : « L’aliment de la charité, c’est la disparition de nos convoitises ». Saint Bernard dit aussi que la richesse nous rend aveugle dans le combat spirituel de la charité et nous coupe des autres dans notre suffisance.

Comment est-ce que je me situe par rapport à la pauvreté ? Est-ce que j’aurais tendance à relativiser son importance en disant que l’essentiel est de ne pas m’attacher aux biens de ce monde ? Si cette dernière chose est vraie, il n’en demeure pas moins que « les biens de la terre sont plus aimés quand on les possède que quand on les désire » (Saint Augustin). Nous devons quand même bien prendre acte que Jésus, en jouant sur un contraste très fort, présente les richesses comme le premier obstacle pour entrer dans la vie éternelle : le chameau est le plus gros animal de Palestine et le chat d’une aiguille, le plus petit passage que l’on puisse imaginer !

Fr. Elie

22:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-social-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DOCILES A L'ESPRIT.

Ils en veulent à Jésus, ils veulent lui faire un procès. Leur volonté de nuire les aveugle, ils ne voient plus que la Parole de Dieu les condamne. Certes, il faut exercer un discernement sur les signes réalisés par les prophètes, particulièrement les exorcismes. Mais il convient de le faire avec bon sens. Les ennemis de Jésus n’en ont pas.

Ceux qui réclament à Jésus un signe venant du Ciel considèrent manifestement que ceux qui ont eu lieu jusqu’alors n’en venaient pas. Les autres sont plus directs : Jésus agirait par Belzébul. Mais tous semblent oublier que les signes ne sont pas une fin en soi, ils ne sont pas donnés pour eux mêmes, mais pour accréditer une parole donnée, un enseignement. La vraie question est donc de savoir si le prophète conduit à Dieu par ses enseignements.

Jésus écarte donc rapidement leurs arguments et se réfère à la Parole de Dieu. Le « doigt de Dieu » est une expression de l’Ancien Testament désignant l’intervention concrète et directe de Dieu dans le monde. Si Jésus n’agit pas par Belzébul, son enseignement est donc véridique. Les signes qu’il accomplit le confirment, le Royaume de Dieu est parmi nous !

Les discours de mauvaise foi écartés, Jésus conclut son discours avec une plus grande fermeté. Il est normal que sa personne dérange, pose question : nous avons tous à prendre position par rapport à son identité. Ce n’est pas une question de principe ou de mode, mais la nécessité de notre condition. Nous sommes impliqués dans une guerre qui nous dépasse mais qui nous concerne tous. Il est impossible de rester neutres, mais le choix des armes nous appartient. Ceux qui choisissent d’argumenter, de se protéger dans une armure de raisonnements prétendus raisonnables, rencontrent en Jésus « un plus fort », qui retourne contre eux leurs arguments vides. Impossible donc de se retrancher dans un palais ou une forteresse : « Qui n’est pas avec moi est contre moi ». C’est-à-dire que refuser, oublier, ou négliger de se prononcer en faveur de Jésus, c’est se placer dans le camp de son adversaire. Pire, « celui qui ne rassemble pas avec moi disperse » dit Jésus, c'est-à-dire que se dédoua ner en prétendant faire le bien, ou s’excuser en choisissant une autonomie d’action, fût-elle bonne, est également s’opposer ouvertement à Jésus. Finalement, la seule réponse qui convienne est le « oui » d’accueil du Sauveur, la seule place qui nous aille est derrière Jésus, à la suite du maître, comme tout disciple.

Voici rappelé une radicalité que le rythme de nos vies tend à occulter.

Une radicalité de tous les instants. L’exorcisme marque de façon spectaculaire l’action du salut, la mission du sauveur qui nous arrache à l’empire du péché. Accueillir une fois la grâce de guérison ne suffit cependant pas : « sept autres esprits encore plus mauvais » rodent et sont prêts à réinvestir l’âme délivrée. Ce danger de grave rechute ne rend pas la salut inaccessible : les sept démons évoquent ceux de Marie-Madeleine, que Jésus a délivrée. Sa victoire est totale, son pouvoir ne connaît pas de limite. Mais cette possibilité de rechute montre que la guerre dans laquelle nous sommes engagés est une guerre sans répit, qui consiste à accueillir le Règne de Dieu dont les guérisons signifient la venue.

La situation est donc grave, il est bon de s’arrêter aujourd’hui pour en reprendre conscience, mais pas elle n’est pas dramatique : « un plus fort intervient et triomphe » nous rappelle Jésus. Ce combat, il l’a déjà mené et vaincu pour nous. La victoire étant acquise, il nous reste à être dociles à l’Esprit qui nous fortifie sur notre route, nous oriente dans notre décision, nous console du baume de sa guérison. Il nous reste à devenir vraiment disciples de Jésus-Christ.


Frère Dominique

21:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

AIMER: Béatitudes "Loubardes"

Bienheureux celui qui, écoutant ou lisant la violence distillée par les médias ne veut pas s'abreuver de sang et de haine.
Bienheureux celui qui ne juge pas ceux qui ont été condamnés ou qui ne se réjouit jamais d'avoir été, lui, assez habile pour ne pas se faire prendre.
Bienheureux celui qui ne hait ni le voleur, ni le violeur, ni l`assassin, car il sait que personne ne l'est comme ça de naissance.
Bienheureux celui qui connaît l'adresse de la prison de sa ville et qui refuse de penser que ceux qui la peuplent doivent y rester et y croupir.
Bienheureux les regards qui ne sont jamais hostiles dès qu'ils aperçoivent un tatouage dessiné sur un bras.
Bienheureux celui qui, voyant un blouson noir, discerne d'abord, caché derrière le cuir, un amas de souffrances dingues et un appel à compter pour quelqu'un.
Bienheureux les politiciens qui refusent d'appeler sans cesse à la sécurité mais mettent toutes leurs forces au service de la prévention, de la stabilité des couples, de l'affection et l'attention pour les jeunes, de la formation et d'une école où les moins doués comptent autant que les premiers de la classe.
Bienheureux celui qui épaule, soutient, accueille la femme et le gosse du prisonnier.
Bienheureux ceux qui trouvent intolérable que des mômes de seize à dix huit ans puissent aller en prison, et jettent toutes leurs forces pour que cela cesse.
Bienheureux enfin celui qui n'oublie jamais que, dans I'Evangile, le pardon a été donné au dernier moment. au gangster repenti qui a filé tout droit et le premier dans le royaume de l'amour.
Guy Gilbert, "Aventurier de l'Amour" éditions Stock, 1988 


L'auteur:     Figure médiatique, considéré comme l'homme d'Église le plus connu après l'Abbé Pierre, Guy Gilbert cache derrière sa façade rebelle une personnalité profonde et extrêmement attachante. Prêtre-éducateur depuis 40 ans, celui qui proclame que « la rue est son église » aide quotidiennement des dizaines de jeunes en perdition. La bergerie de Faucon, qu'il a restaurée en Provence, les accueille et leur offre la chance d'une nouvelle vie grâce à un encadrement compétent. Guy Gilbert est l'auteur d'une vingtaine de livres dont les plus connus sont Un prêtre chez les loubards, Jusqu'au bout et Ma religion c'est l'amour (tous parus chez Stock).

20:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |