22/10/2007
PROCHAIN LIVRE DE GUY GILBERT.
Après L'Évangile selon saint Loubard (Philippe Rey, 2003, vendu à 42.000 ex) et L'Évangile, une parole invincible (Philippe Rey, 2005, vendu à 22.000 ex), Guy Gilbert poursuit son oeuvre qui est celle d'un homme engagé aux côtés de ceux qui souffrent. En partant des grands textes du Nouveau Testament (surtout des quatre évangiles), il montre comment l'enseignement et la vie du Christ sont d'une vive actualité et peuvent apporter des réponses concrètes aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui.
C'est ainsi qu'il livre des méditations belles et fortes sur une quarantaine de thèmes aussi divers que l'amour pour ses ennemis ; la vertu de la lenteur et du silence ; comment retrouver la paix au cours d'un deuil ; le passage de la prière aux actes ; la grâce de la vieillesse ; l'humilité ; les adolescents face à la mort ; le lynchage médiatique de l'Église ; la pauvreté de Jésus-Christ ; entendre les cris des jeunes ; la justice et les médias ; le divorce ; le célibat comme un don de Dieu ; avec un Dieu d'amour, pourquoi le mal ?; le Christ face à la haine...
Guy Gilbert, avec ses mots justes et personnels, proclame que l'Évangile est une parole de vie, une parole qui aime...
Ce livre paraîtra fin Octobre, voire début Novembre selon l'éditeur... donc patience !
Et je sais par l'Auteur lui-même, c'est-à-dire Guy Gilbert que, celui-ci n'aura pas le titre indiqué plus haut. Il s'intitulera : RALLUMEZ LE FEU !
Voici le livre définitif, ci-dessous, que vous pourrez acquérir début Novembre dans toutes les bonnes Librairies.
Bruno LEROY.
« Je suis venu pour allumer le feu sur terre, proclame le Christ dans l’Évangile.
De plus en plus, je rencontre des personnes en difficulté face aux deuils, à la solitude, aux souffrances, à la violence, à la maladie, au vieillissement, à la drogue, à la perte de leurs repères, de leur foi… Je me dis en moi-même : " Si elles osaient ouvrir leur Évangile, quelle force les réchaufferait, les dynamiterait ! "
L’Évangile est simple, direct, il est bourré d’histoires et de paraboles. Mais l’Évangile est radical. Ce n’est pas un petit feu, c’est un brasier !
Se plonger dans l’Évangile, c’est rencontrer le Christ vivant. Sa vie est un formidable acte d’amour. Il a donné sa peau pour le prouver. Nous, on le lâche souvent. On le retrouve, on le reperd. L’important, c’est de reprendre sans cesse sa main tendue.
Alors on peut tout vivre.
Je te dédie ces pages. Que tu sois musulman, juif, hindouiste, chrétien, athée ou agnostique, puissent mes mots t’aider à trouver ton chemin dans la vie, à rallumer les braises de ce qui couve de meilleur en toi. »
Guy Gilbert.
L'auteur
Figure médiatique, considéré comme l’homme d’Église de France le plus connu depuis la disparition de l’Abbé Pierre, Guy Gilbert cache derrière sa façade rebelle une personnalité profonde et extrêmement attachante. Prêtre-éducateur depuis 40 ans, celui qui proclame que « la rue est son Église » aide quotidiennement des dizaines de jeunes en perdition. La bergerie de Faucon, qu’il a restaurée en Provence, les accueille et leur offre la chance d’une nouvelle vie grâce à un encadrement compétent. Guy Gilbert est l’auteur d’une vingtaine de livres.
Guy Gilbert est très apprécié des médias puisqu’il est un spécialiste reconnu de questions qui taraudent la société comme la délinquance des jeunes, la drogue, la violence, les cités etc. Par ailleurs, fidèle à la doctrine de l’Église, il exprime dans un langage très personnel et « imagé », qui ne laisse pas indifférent, sa foi et son engagement.
09:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
A MON PETIT FRÈRE.
A mon petit frère
On la porte la croix, on souffre et l'on avance
Cependant, nous ne sommes pas que des corps
Je réfléchis, tu penses, et l'on avance,
Hier nous étions là, aujourd'hui encore,
Demain, on luttera, on se calmera, plus d'errance
Sur le chemin de croix, avons pris de l'avance
Mon frère, regarde toi, tu as déjà souffert
Et voilà dans ton ciel, une belle lumière.
Comme un enchantement, comme le souffle du vent
Tu bénis tes " amours " tes deux petits enfants,
Une ombre majestueuse, s'est posée doucement
Tu rêvais de bonheur, ton cœur est leur présent.
De quoi sera demain ? ton cœur est tout tremblant
On la porte la croix, on souffre et l'on avance
Ta nuit n'est plus ténèbre, refermée ta blessure,
Une petite louve s'est pointée, l'espoir à ta mesure.
Marie-France Pavard.
08:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La prière substance de notre vie.
Elle est Lumière dans nos nuits de tempêtes.
Elle est respiration qui nous permet de vivre chaque instant tel un moment d'éternité.
Elle est notre Force insurrectionnelle qui nous met debout lorsque les injustices parlent
en notre nom.
Elle est Amour infini dans le coeur de notre âme.
Elle parle au souffle de nos cris quand notre inspiration est en panne.
Mais, elle est toujours cet Amour que nous cherchons par-delà les larmes et les pluies de la vie.
Nous savons qu'elle est écoutée dans ce coeur à coeur avec Lui.
Elle est soleil qui réchauffe nos tiédeurs et nos froideurs inéluctables souvent face aux adversités de l'existence.
Elle transfigure notre regard des banalités quotidiennes.
Elle nous fait appréhender les médiocrités comme des émeraudes à contempler.
Elle transforme en diamant le verre élimé par les tourments.
Elle donne aux paysages que nous admirons toute la saveur de la beauté invisible.
Elle nous fait découvrir des horizons insoupçonnés.
Elle creuse en notre coeur des sillons d'amour qui nous font voir le pauvre tel un prince,
un fils de Dieu notre Père.
Elle vit en nous dans les fibres de notre être comme une évidence de chaque jour.
Que serions-nous sans sa présence qui nous donne Espérance ?
Elle est le fleuve qui nous fait naviguer par-delà les torrents.
Elle invente des symphonies nouvelles à nos mélodies fatiguées.
Elle prononce des mots que nous n'aurions jamais exprimés.
Elle est la fleur des Juifs, des protestants, des Musulmans, des charismatiques, des bouddhistes
et des athées qui poétisent l'univers en silence.
Elle est le jardin où se recueillent tous ceux que j'oublie.
Elle est la mort dans un dernier sourire. Elle parle encore par-delà nos désirs.
Elle est notre pédagogie qui humanise le monde. Sa sève nous nourrit dans un profond silence.
Oui, elle se trouve et se loge dans un silence Habité de Tendresse.
Elle parle de nos journées quand nous les lui confions.
Elle est humilité face aux grandeurs illusoires.
Elle n'attend que nous au matin des hivers.
Elle guide nos pas vers davantage de Mystères.
Elle est feu qui mettra le monde presque par terre.
Elle n'écoute jamais nos rêves de chercheurs d'illusions.
Elle dit la Vérité face à nos propres mensonges.
Elle nous ouvre les entrailles pour animer nos corps.
Même si nous sommes souffrants, elle donne l'énergie d'être toujours vivants.
Elle se révolte avec nous devant les meurtrissures des enfants, des adultes humiliés, des jeunes exploités, des vieillards qui meurent dans une déréliction honteuse.
Elle révèle les hontes de nos comportements.
Elle pardonne nos peurs et nos doutes aussi.
Elle fait mourir ces peurs au nom de la vie.
Elle procure une Joie que nul ne saurait nous ravir.
Elle est scintillement d'or aux pépites de nos doutes.
Elle est notre poumon qui respire l'Espérance.
Elle évoque sans cesse l'Amour dans l'insaisissable temps.
Elle est toujours le sens que nous donnons à l'action.
Elle ressource notre sang quand la fatigue nous prend.
Elle est dans notre sommeil même si nous ne l'entendons pas.
Elle agit toujours et exauce le chant du petit enfant.
Elle est oiseau aux mille couleurs qui nous émerveille.
Que serions-nous sans elle ? Sans ses pas qui nous font avancer.
Certainement des corps sans âme qui ne savent plus aimer.
Des ombres sur les chemins de nos suffisances.
Que serions-nous sans elle ? Tout peut-être...Sauf ce que nous sommes !
Mais qui est donc cette face féminine dont je parle tant ?
Elle est la main de Dieu dans notre main tremblante.
Elle est aussi l'Esprit dont le Vent nous rend libre.
Elle est Jésus-Christ qui nous rend plus Homme.
Elle est la prière, ce langage essentiel pour nourrir notre Foi.
Oui, c'est dans la prière que s'embellissent les âmes.
Dans cette rencontre d'Amour Indicible nous forgeons notre devenir.
Dans ce silence où Dieu habite et nous attend.
Cette prière viscérale qui nous fait dire que nous ne craignons plus rien, ni personne. Pas même la mort ne saurait nous éteindre.
La prière est la flamme que nous entretenons avec le Christ pour que jamais ne se perde le parfum délicieux de vivre en chrétien.
En homme libéré des contingences de nos sociétés pour nous mettre au service de l'humanité. Témoins de l'Amour au milieu des vautours. Mais, inflexibles dans nos valeurs à défendre.
Refusant le laxisme d'une pensée dite moderne.
Elle donne sens à notre existence. La prière est la voix de Dieu qui s'exprime dans nos coeurs amoureux de sa Présence.
Franchement que serions-nous sans ce dialogue de tous les instants ?
Nous serions comme des enfants qui disent aimer leur père et ne lui parlent pas.
Prions dès aujourd'hui, c'est notre puissance d'aimer. Notre certitude de n'être point seuls en ce monde égoïste.
Prions pour simplement dire à Dieu que nous l'adorons et qu'Il est le Père qui nous enfante chaque jour à la Vie !
Amen.
Bruno LEROY. Éducateur de rue.
Interview publiée sur notre site avec l'autorisation de l'auteur.
07:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/10/2007
LE BLASPHÈME CONTRE L'ESPRIT EST IMPARDONNABLE !
Mais ce qui ne manque pas de retenir notre attention est cette parole mystérieuse : « si quelqu'un parle contre le Fils de l’homme il sera pardonné, mais si quelqu'un blasphème contre l’Esprit Saint, il ne sera pas pardonné ».
On peut dans un premier temps être surpris de cette affirmation : nous venons de traverser des chapitres où il est question de la radicalité de l’engagement à la suite du Christ, et maintenant encore il se manifeste comme le juge eschatologique. Quelle est donc cette suprématie étonnante de l’Esprit sur le Fils ? Comment entendre ces paroles alors que Jésus vient de dire avec insistance l’importance qu’il y a à se prononcer pour lui ?
Rappelons-nous le reniement de saint Pierre. Il s’est en effet prononcé publiquement contre le Christ : « je ne le connais pas » a-t-il dit au soir du jeudi saint. Il a clairement porté une parole contre le Fils de l’Homme. Mais, au chant du coq, ses larmes amères ont manifesté qu’il n’avait jamais cessé d’être disciple au fond de son cœur, et, plus tard, sa vie a témoigné que son désir de rester attaché au Christ résisterait désormais à tout, même à la torture et à la mort.
Ce chemin exemplaire nous montre l’authentique racine du péché que Jésus dénonce : la résistance à l’Esprit Saint. Le péché impardonnable n’est pas de renier le Christ, mais de résister à l’œuvre de l’Esprit dans nos cœurs. Saint Pierre l’a compris ; son reniement n’a pas été la fin de l’aventure spirituelle car il a laissé l’Esprit Sait lui faire découvrir la puissance de la Miséricorde du Seigneur.
Il nous reste cependant à voir ce que nous avons appelé « impardonnable ». Résister à l’Esprit n’est pas impardonnable au sens où cela correspondrait au sommet de la hiérarchie du péché, en ce que cela marquerait la limite de la miséricorde de Dieu, en ce que cela représenterait le seuil de l’intolérable aux yeux de Dieu. Non, ce péché est impardonnable parce qu’il exclut son auteur de la dynamique du pardon, car c’est pour le pardon des péchés que l’Esprit nous fut envoyé.
Le blasphème contre l’Esprit n’est donc pas pardonnable, au sens propre, c'est-à-dire il n’est pas possible de le pardonner, car l’homme qui endurcit ainsi son cœur refuse le pardon.
Seigneur, toi qui connais tous les dédales de notre coeur compliqué et malade, toi qui mesures à quelles extrémités nous sommes capables d’arriver dans notre folie et notre faiblesse, nous te confions tous les choix que nous avons à poser pour te suivre, nous et tous nos frères humains. Tu connais notre faiblesse et notre ignorance, notre lenteur à croire et nos révoltes, ne permets jamais que l’un de nous doute de ton amour au point de refuser la grâce qui nous réconcilie avec le Père.
Frère Dominique.
17:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PSYCHOLOGIE ET SPIRITUALITÉ.
13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/10/2007
DEVENEZ PETIT FRÈRE DES PAUVRES.
Depuis l'élan donné par Armand Marquiset en 1946, |
18:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOLIDARITÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/10/2007
MIRACLE EXCEPTIONNEL DE GUADALUPE !
12:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/10/2007
DIEU EST MAÎTRE DE LA PAROLE.
La controverse autour de l’exorcisme d’un « démon muet » accompli par Jésus (Lc 11, 14), avait fait ressurgir la question : « d’où lui vient cette autorité ? » Vient-elle d’en-haut comme il le prétend, puisqu’il affirme chasser les démons « par le doigt de Dieu » ; ou vient-elle d’en bas, c’est-à-dire : expulse-t-il les démons « par Béelzéboul, le chef des démons » ? Le très bref passage qui est proposé à notre méditation aujourd’hui s’inscrit dans le prolongement de cette problématique.
« Jésus était en train de parler » : il est maître de la parole, puisqu’il est capable de la rendre à un muet. Mais par le fait même il se révèle « maître en humanité », tant il est vrai que l’homme est avant tout l’« être de la parole ». En rendant la parole au muet, il lui a redonné accès à son humanité ; il l’a fait renaître.
« Une femme éleva la voix pour lui dire » : pour se faire entendre du milieu de la foule, elle doit crier, de manière à dominer la voix de Jésus et l’obliger à s’interrompre pour l’écouter. Son message ne comporte pas d’information particulière : il s’agit plutôt d’une jubilation. Peut-être s’agit-il de la mère du jeune homme muet que Jésus vient de libérer ? Quoi qu’il en soit, il est question dans son intervention de maternité et d’enfantement. Cette femme proclame bienheureuse la mère de Jésus, qui a enfanté un tel fils. Implicitement, elle rapporte donc l’autorité de Notre-Seigneur à sa généalogie terrestre ; auquel cas cette autorité lui viendrait « d’en bas ». Non pas du Prince des ténèbres comme le suggéraient les pharisiens, mais de sa nature humaine, qu’il a reçue de celle « qui l’a porté dans ses entrailles et qui l’a nourri de son lait ».
« Alors Jésus lui déclara » : Notre-Seigneur rebondit sur ce cri d’émerveillement pour poursuivre son effort de révélation à la fois de son identité et de sa mission.
« Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » Le « plutôt » indique clairement que Jésus entend corriger ce que cette femme vient de dire. Il commence par passer du singulier au pluriel : la femme béatifiait sa mère ; Jésus, lui, déclare bienheureux les auditeurs de la parole de Dieu. Notre-Seigneur élargit donc la perspective : il ne nie pas que sa mère mérite d’être déclarée bienheureuse, mais il corrige la raison ; ce n’est pas d’abord en raison de sa maternité charnelle, mais parce qu’elle « entend la parole de Dieu et qu’elle la garde ». Le bonheur ne consiste pas dans le fait d’enfanter un homme disposant d’un tel pouvoir, mais dans la capacité de s’ouvrir à la parole de Dieu, de se laisser recréer par elle, et de demeurer dans sa lumière en la gardant précieusement - c’est-à-dire en la mettant en pratique. Autrement dit : « Bien plus heureux ceux qui renaissent d’en-haut, qui se laissent engendrer à la vie divine par l’accueil de la parole de Dieu, que ceux qui enfantent dans la chair de ce monde ».
Par la même occasion, Jésus réoriente la recherche engagée sur l’origine de son autorité. Par son cri d’émerveillement, cette femme avait interrompu la prédication du Seigneur, trahissant ainsi qu’elle ne l’écoutait pas vraiment, car on n’interrompt pas un Maître qui enseigne. Délicatement Jésus la reprend sur ce point : « Heureux plutôt ceux qui écoutent… » - nous attendions : « …ce que je dis, et qui gardent ma parole ». En déclarant « heureux ceux qui entendent la parole de Dieu », Notre-Seigneur révèle explicitement l’origine de sa parole, et dès lors sa propre origine : sa parole est celle de Dieu parce qu’il est son Fils, son Unique, celui qu’il nous a envoyé pour que nous puissions renaître « non pas de la chair et du sang ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme, mais de Dieu » (Jn 1, 13).
« “Seigneur, Père Saint, tu as semé pour le juste une lumière et pour le cœur simple une joie” (Ps 96) : ta Parole de vie qui fait de nous tes fils en nous unissant à ton Fils unique Jésus Christ, notre Seigneur. Envoie sur nous l’Esprit Saint : qu’il nous introduise dans la vérité tout entière de cette “Parole vivante qui demeure” (1 P 1, 23). Puissions-nous la désirer, comme des enfants nouveau-nés avides de lait pur (cf. 1 P 2, 2), afin que nous puissions “grandir pour arriver au salut” (Ibid.). Nous pourrons alors te rendre grâce tous les jours de notre vie “en rappelant ton nom très saint” (Ps 96). »
Père Joseph-Marie.
23:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LE DIEU CAPITALISTE.
JOURNAL CHRETIEN | http://www.journalchretien.net/spip.php?article14885 |
LE DIEU CAPITALISTE. / BRUNO LEROY / Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés. Diplômé de Théologie Pratique et Politique. Directeur du Service Éducatif et Action Sociale Nord/Pas de Calais. |
L’évangile du néo-libéralisme prêche la trinité du capital (dieu le père), du marché (le messie) et de la libre initiative (l’esprit). Elle annonce la réalisation d’une logique bienfaitrice pour tous, délégitimant et déclassifiant les opposants comme autant de démons à exorciser. Si l’on observe le langage néo-libéral, on y perçoit des termes religieux camouflés, particulièrement l’exigence d’un sacrifice pour un paradis futur.
A partir de sa compréhension de Dieu, la théologie de la libération réfléchit théologiquement sur l’économie, où prospèrent les idoles qui envahissent la politique et la culture . Elle démonte les « théologies » à l’œuvre dans nos systèmes économiques, pour les justifier et les légitimer. Il existe une « religion économique » dans le capitalisme, d’essence sacrificielle, sans transcendance. Cette religion falsifie les rêves et les désirs de la société traditionnelle, en lui annonçant le salut immanent dans l’abondance de biens de consommation. Le Dieu des pauvres, le Dieu de la vie, se transforme en une catégorie critique des faux dieux du système.
La chute du socialisme a permis « la messianisation du marché », la naturalisation des structures historiques du présent et la reprise du discours sur « la fin de l’histoire », de caractère théologico-eschatologique. L’évangile du néo-libéralisme prêche la trinité du capital (dieu le père), du marché (le messie) et de la libre initiative (l’esprit). Elle annonce la réalisation d’une logique bienfaitrice pour tous, délégitimant et déclassifiant les opposants comme autant de démons à exorciser. Si l’on observe le langage néo-libéral, on y perçoit des termes religieux camouflés, particulièrement l’exigence d’un sacrifice pour un paradis futur. Les riches accumulent davantage de biens, satisfaisant les désirs éveillés par une technologie fantastique qui provoque de nouveaux désirs. Les pauvres accentuent leur sacrifice, dans l’espoir illusoire de la satisfaction de leurs nécessités et de leurs rêves. C’est une spirale sans fin. La théologie de la libération démasque cette perversion, qui bénit les riches et punit les pauvres. C’est un dieu aux antipodes du Dieu de la vie, du Dieu des pauvres et de la tradition biblique et christique.
La mondialisation économique néo-libérale rencontre des critiques très vives de la part de la théologie de la libération, à cause de ses conséquences sur les pauvres : augmentation de la pauvreté, chômage, migration interne et externe de populations. En réponse, elle propose une mondialisation de la solidarité.
L’expérience concrète du Forum social mondial, qui a commencé à Porto Alegre en 2001, est devenue une source de réflexions et de commentaires utopiques. Toutes les grandes thématiques centrales retiennent l’attention : le principe du futur, la pensée plurielle, la résistance et l’alternative au modèle actuel de développement, le nouvel internationalisme, l’accès à la richesse et au développement durable, une autre démocratie par l’affirmation d’une société civile dans l’espace public, la démilitarisation d’un monde sans guerre, des stratégies pour affronter l’Empire, la réaction à l’homogénéisation de l’imaginaire par les médias internationaux…
Bruno LEROY.
21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
MON AMOUR LA VIE.
09:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |