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27/10/2007

La foi, remède miracle contre l’anxiété.

Parce qu’elle apporte des réponses aux questions existentielles et sécurise en créant un lien social, la religion a tout d’un véritable anxiolytique. Au point d’agir sur la santé !

Cela ressemble à un paradoxe : croire en Dieu augmente… l’espérance de vie sur Terre ! Telle est l’inattendue conclusion de travaux qui, depuis une petite dizaine d’années, montrent que les individus qui croient en l’existence d’une entité divine accroissent leur longévité. Et de façon considérable, qui plus est ! en 2002, le professeur de psychiatrie David B. Larson, de l’université Duke, en Caroline du Nord (Etats-Unis), est en effet parvenu à estimer que les croyants vivaient en moyenne 29 % plus longtemps que les non-croyants. Fruit de la synthèse de 42 études médicales menées entre 1977 et 1999 et concernant pas moins de 126 000 personnes, ce chiffre par son ampleur, pose dès lors une question : en quoi le fait de croire a-t-il une influence sur notre espérance de vie ? La réponse tient en un mot : anxiolytique. Car sire les religions ont une vertu, c’est bien celle d’être un remède contre l’angoisse, ce qui ne saurait être funeste pour la santé...

Un discours réconfortant

Plus net encore : des psychologues de l’université de Washington ont révélé début 2005 les résultats d’une étude menée à l’époque sur 453 étudiants de toutes confessions. D’où il ressort que ceux ayant eu recours à des comportements religieux tels que la prière pour gérer le traumatisme sont parvenus à calmer leur angoisse beaucoup plus efficacement que les autres. Un résultat qui concorde avec des études menées dans de tout autres contextes. En 2002, par exemple, le psychologue Victor G. Cicirelli, de l’université Purdue, dans l’Indiana (Etats-Unis), soumettait un groupe de 388 personnes, cette fois âgées de 60 à 100 ans, au Multidimensional Fear Death Scale, un test psychologique souvent utilisé par les gérontologues pour mesurer le niveau d’anxiété de leurs patients face à la mort ; verdict : les sujets croyants présentaient un niveau d’angoisse inférieur à celui des individus non-croyants.

C’est donc une certitude scientifique : la croyance en Dieu permet de réduire l’angoisse. Pourquoi ? Parce que les religions apportent précisément des réponses aux interrogations les plus profondes de l’homme. Sens de la vie, question des origines, angoisse de la mort… Peu importe le nom du dieu qu’elles élisent, la genèse qu’elles décrivent ou la nature du paradis qu’elles promettent, toutes produisent un discours qui, chacun à sa manière, apporte une réponse à ce qui étreint l’homme lorsqu’il songe à sa condition . Une réponse au sein de laquelle chacun peut dès lors trouver refuge, pourvu d’adopter durant sa vie un comportement conforme aux lois édictées par la religion concernée. »

 

Extraits de la revue Science et Vie août 2005 N° 1055

 

Visiter le site:
www.science-et-vie.com

10:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/10/2007

SI VOUS ÊTES FATIGUÉS.


podcast

Bonne écoute Chrétienne...de la Parole de Dieu.

Très Fraternellement, Bruno.

22:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A TOI MA SOEUR, L'EAU.

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Quelle volupté de s’introduire en toi dans l’intimité d’une salle de bain ou dans ton immensité immaculée ou bien encore glisser sur toi quand tu nous fais la grâce de devenir neige.

Mais tu peux être meurtrière si l’humain inconscient ne respecte pas tes codes. Alors tu deviens avalanche et tombeau.

Tu es fraternelle.

Tu abreuves et nourris à égalité le plus grand des présidents et le plus petit de ses citoyens. De même pour le bourreau et l’innocent.

Mais cette égalité tu peux la rendre terrifiante en engloutissant le petit-fils du roi de Thaïlande, jouant dans tes flots ainsi que le plus pauvre de ses sujets qui faisait des tas de sable sur la plage.

Malgré tout, plus d’un milliard d’êtres humains sont obligés d’aller, chaque jour, te chercher loin parfois très loin. Alors que chez nous, en Europe, il suffit d’ouvrir de multiples robinets pour goûter instantanément ta saveur.

Riches, nous te gaspillons impunément et honteusement.

Ta vocation est unifiante. Quelle joie après une marche harassante de s’abreuver ensemble à ta source fraîche et pure !

Mais quelles haines tu suscites quand des pays se déchirent pour t’avoir en exclusivité, coupant tes sources vives pour leur seul usage.

On t’encercle, on t’amoncelle pour le plus grand bien de peuplades immenses. Mais tu es libre. Et, parfois, tu sors de ta prison pour dévaster un territoire qui était le tien. Fréjus et d’autres en gardent le souvenir impérissable et mortifère.

Tu es libre.

Chaque goutte tombée du ciel a la liberté de sa lover où elle l’entend.

Elle est libre notre sœur l’eau. Elle va où elle veut.

Elle se fait attendre. Parfois longtemps.

Elle a ses périodes pour abreuver la terre, sauf si le magicien pervers qu’est l’homme casse ses cycles.

Se vengerait-elle par ces tornades infernales qui laminent d’un seul coup les terres assoiffées en les appauvrissant encore plus ?

Nous ne te respectons pas.

L’animal, lui, te consomme avec modération et sagesse. Est-ce pour cela que, lors de tes accès de furie, tu sais lui faire signe à lui seul ?

Les animaux sentent les séismes terrifiants qui approchent à grande vitesse. Ils se sauvent d’instinct et survivent lors des grandes catastrophes.

Le jour où l’homme te respectera, peut être alors nous feras-tu signe pour nous prévenir que tu es en colère !

Puissions-nous, sœur eau, te respecter infiniment.

Et te remercier toi, cadeau inestimable de Dieu, en ne gaspillant pas une seule goutte de la vie que tu nous donnes.

Guy GILBERT.

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19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DIEU DE CONFIANCE.

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Seigneur,
Tu es notre liberté
Tu nous as voulus libres et responsables,
Toujours capables d'inventer du nouveau
et de vaincre les fatalités.
Tu es notre Espérance,
Tu n'es pas seulement " en haut ",
Tu es sans cesse en avant,
En avant des hommes et du monde.
Seigneur Dieu,
Ami de l'homme, tu nous fais confiance,
Tu as fait confiance à Marie, ta mère ;
Tu as fait confiance à des gens tout simples,
Ni plus malins, ni meilleurs que d'autres,
Et tu leur as demandé de changer le monde.
Tu nous as apporté la Bonne Nouvelle libératrice,
Non comme une vérité toute faite,
Mais comme une vérité à faire.
Aide-nous à croire vraiment
Qu'en ton Fils,
Vivant au delà de la mort,
Tout est possible,
Puisque nous sommes habités par son Esprit.
Bruno LEROY.

17:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

QUE L'AMOUR SOIT TON BOUCLIER.


Regardez attentivement et surtout, contemplez les mots exprimés sur cette Vidéo.
Puis, diffusez-la, autant que faire se peut, pour donner de la Lumière au Monde !
Le ruissellement de l'Amour envahissant toutes âmes...
Très Fraternellement, Bruno.

12:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le publicain et le pharisien.

"La prière du pauvre

 traverse les nuées." Si 35, 12-18
"Je me suis bien battu, j’ai tenu

j'usqu’au bout de la course,

 je suis resté fidèle." 2 Tm 4, 6-18
"Qui s’élève sera abaissé ;

qui s’abaisse sera élevé." Lc 18, 9-14


 

La mise en scène du pharisien et du publicain est celle de la vie chrétienne. D’un côté, il y a ceux qui se croient justes – donnent aux pauvres, versent le denier du culte à l’Église, jeûnent, font leurs prières, vont à la messe le dimanche – et risquent de contempler leur vie au lieu de s’abandonner dans les bras du Seigneur. Intérieurement, ils peuvent se dire comme le pharisien : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes. » De l’autre côté, il y a ceux qui ne sont « pas dans le coup », ni « en règle », et à qui il arrive de temps en temps d’entrer dans une église. Ils se sentent pécheurs, indignes d’être dans un si beau lieu, et leur cœur s’écrie : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis. » Si la vie du second « est devenue juste », c’est parce qu’il s’est présenté devant Dieu avec un cœur humble. À l’inverse, le pharisien s’adresse à Dieu d’égal à égal, non dans une relation d’amour, mais dans une attitude qui frise la suffisance. Il parle de lui et non au Seigneur. Son cœur n’est pas contrit, c'est-à-dire ouvert à la venue de la grâce. Il reste enfermé en lui-même parce qu’il ne s’abaisse pas.

« S’abaisser » devant Dieu ne signifie pas s’écraser ou se renier, mais demander à Dieu de venir ouvrir de l’intérieur notre cœur, afin d’être visité par sa grâce : c’est pourquoi celui qui s’abaisse « sera élevé ». C’est la condition pour une juste pratique des commandements.

 

 

 

P�re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006


 

12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/10/2007

RÉVEILLER NOTRE BON SENS SPIRITUEL.

Depuis que l’homme habite cette terre, il s’est exercé à observer les phénomènes naturels, afin de pouvoir anticiper leur évolution. Cette attitude procède non seulement d’une saine curiosité, mais surtout d’une nécessité souvent vitale : pensons aux milliers de vies que nous pourrions épargner si nous pouvions prévoir l’apparition et l’évolution des tempêtes, cyclones, typhons et autres tsunamis ; ou encore si nous pouvions discerner les lieux où s’annoncent des éboulements, avalanches, etc. Le caractère aléatoire des prévisions atmosphériques montre bien que nous sommes loin de maîtriser tous les paramètres qui entrent en jeu dans ce domaine. Les récentes théories du chaos suggèrent même que la complexité du système atmosphérique est telle qu’il est tout simplement vain de prétendre à des prévisions précises à moyen ou long terme. Pourtant nos chercheurs poursuivent leurs investigations - ô combien légitimes - tant l’enjeu est important.
Jésus a sans aucun doute appris de son papa à « juger lui aussi l’aspect de la terre et du ciel ». Mais ce qui l’étonne, c’est que cette attention tout à fait louable aux phénomènes naturels, ne se prolonge pas dans une préoccupation proportionnée pour notre avenir surnaturel. A vrai dire, la réaction de Notre-Seigneur trahit plus que de l’étonnement : l’invective « esprits faux ! » est une mise en accusation vigoureuse de ses interlocuteurs. Si Jésus leur reproche leur hypocrisie, c’est donc qu’ils feignent de ne pas voir ou entendre les signes des temps qui sont pourtant tout aussi manifestes que les phénomènes météorologiques qu’ils savent si bien décrypter. Le livre de la Révélation leur a bel et bien été transmis, et il n’est pas plus obscur que celui de la nature ! Les prophètes ont annoncé clairement les événements qui marqueraient la venue du Messie et l’irruption du Royaume : pourquoi ne les reconnaissent-ils pas ? Ils sont d’autant moins excusables que Jésus a rappelé ces signes annonciateurs dès le début de son ministère : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordés par le Seigneur » (Lc 4, 18-19). D’où vient alors cette résistance, ce refus de « juger le temps où nous sommes », alors que Jésus multiplie devant leurs yeux, les guérisons, les libérations et autres miracles manifestant la venue du Royaume.
Ne nous trompons pas : le reproche que Notre-Seigneur adresse à ses contemporains s’adresse aussi à nous. Serait-ce qu’aujourd’hui comme hier nous avons peur des exigences qui découleraient de la prise de conscience que nous sommes entrés dans les temps derniers ? La politique de l’autruche n’est pourtant jamais payante : nous ne ferons pas l’économie d’une sincère conversion, si du moins nous voulons entrer dans le Royaume que Jésus a inauguré au matin de Pâques.
Pour tenter de nous arracher à notre aveuglement et réveiller notre bon sens spirituel, le Seigneur nous propose une parabole très simple, qui devrait nous permettre de « juger par nous-mêmes ce qui est juste ». Jésus raconte l’histoire d’un homme menacé d’un procès pour fraude financière - une situation que connaissent bien ceux qui sont plus préoccupés du royaume terrestre que de celui du ciel. Inutile de miser sur la clémence du tribunal : l’issue des débats sera sans surprise. Pour éviter le pire, il ne reste à l’inculpé que la durée du chemin qui le sépare du lieu du procès. Aussi devrait-il logiquement tout mettre en œuvre pour trouver une solution à l’amiable avant d’être pris dans l’engrenage judiciaire. Sa seule issue est de se réconcilier au plus vite avec son adversaire avant qu’il ne soit trop tard.
« Cet homme, c’est toi, nous dit Jésus. Crois-tu que tu puisses transgresser impunément la loi divine sans avoir des comptes à rendre ? Certes, tu as l’intention, demain, d’amender ta vie ; mais “demain” t’appartient-il ? C’est aujourd’hui le temps de la conversion et de la miséricorde. Demain il sera peut-être trop tard : tu ne connais pas la distance qui te sépare du juste Juge. Reconnais donc le temps où Dieu te visite, et hâte-toi d’accueillir la grâce de la réconciliation qu’il t’offre, pour éviter de paraître devant lui chargé d’une dette insolvable ! »

« “Seigneur, apprends-moi à bien saisir, à bien juger” (Ps 118) ; je confesse mon aveuglement coupable, mon inertie spirituelle, mes complicités avec l’esprit du monde qui me murmure sans cesse : “demain, demain tu te convertiras. Aujourd’hui, jouis de la vie !” Au lieu de me prendre en main, de me lever et de te suivre, je reste enlisé dans mes ornières, jugeant de tout et de rien sur l’horizon restreint de la vie ici-bas, au lieu de discerner en fonction de l’éternité qui m’attend. Ne permets pas que je me dérobe une fois de plus à l’exigence de ta Parole, mais accorde-moi de m’engager sincèrement et résolument sur le chemin de conversion qui seul conduit à la vie. »


Père Joseph-Marie.

20:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La veuve et le mauvais juge.

"Choisis des hommes, et

va combattre les Amalécites." Ex 17, 8-13
"Proclame la Parole,

interviens à temps et à contretemps […]

avec une grande patience

et le souci d’instruire." 2 Tm 3, 14-4, 2
"Dieu ne fera-t-il pas justice

à ses élus qui crient vers lui jour et nuit." Lc 18, 1-18


 

La demande répétée, « sans se décourager », de la veuve au juge qui « se moquait de Dieu » est significative de ce qu’est une vraie prière. Si le juge finit par lui rendre justice pour ne plus qu’elle lui « casse la tête », combien davantage Dieu, qui seul est juste, « ne fera-t-il pas justice à ses élus qui crient vers lui nuit et jour » ? Dieu écoute la prière du juste. « Crier » vers Dieu la « nuit » comme le « jour » renvoie à l’attitude du vrai croyant : il engage tout son être dans son adresse au Seigneur. Sa persévérance est le gage que sa demande n’est pas superficielle, mais qu’elle implique toute sa vie. Celui qui prie de la sorte voit sa prière exaucée, mais d’une manière spéciale : son existence est transformée. Il est justifié parce que Dieu lui rend « justice ». Non pas celle des hommes, mais celle « d’en haut » qui rend conforme notre vie à la sienne. Comment ? Par le chemin de la prière : celle de la prière orale qui, fortifiée par la lecture de la Parole, devient méditation, puis oraison et enfin contemplation de la présence divine.

La rencontre avec Dieu est à ce "doux" prix. La prière n’a pas besoin d’être compliqué. Plus elle est persévérante, plus elle devient simple et intime : un baume de douceur se pose alors sur notre cœur et nous rappelle combien nous sommes aimés.

 

 

 

P�re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006


   

12:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/10/2007

GUY MÔQUET L'HISTOIRE...

"Ma petite maman chérie,


mon tout petit frère adoré,


mon petit papa aimé,


Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.


Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.


17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.


Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !


Votre Guy qui vous aime.


Guy"

10:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIÉTÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA LETTRE DE GUY MÔQUET.

Guy Môquet, le plus jeune fusillé du camp de Châteaubriant.
Lettre de Guy Môquet
envoyé par yvon62100

Lundi 22-10-2007 : journée de commémoration en souvenir de Guy Môquet. Il y a 66 ans, un jeune garçon de 17 ans, emprisonné pour son engagement au Parti communiste français, a été fusillé par des soldats allemands en représailles au meurtre d’un officier nazi auquel il n’avait pas participé. Lors de son investiture, le président de la République Nicolas Sarkozy a souhaité lui rendre hommage en organisant, chaque année, dans les établissements scolaires, une lecture de la dernière lettre qu’il adressa à sa mère avant de mourir. Plusieurs syndicats enseignants et mouvements politiques s’opposent à cette lecture, regrettant l’utilisation politique de cet événement historique. Pour le Parti communiste dont Guy Môquet est la figure historique du combattant résistant, il ne peut y avoir de « récupération au profit d’une "identité nationale" aux relents xénophobes ». 

Avez-vous une opinion, une réflexion sur cette lecture de la missive de Guy Môquet adressée à sa mère.

Est-il souhaitable que les Jeunes en prennent connaissance ou est-ce sans intérêt particulier ?

Bruno LEROY.

09:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIÉTÉ ET POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |