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26/04/2007

Communiqué de la Maison des écrivains.

Dans le journal gratuit "20 minutes" du 16 avril, figure une interview de Nicolas Sarkozy. Entre autres sujets, il y parle de l'université et prend pour exemple de filière inutile, et qui ne devrait plus être  prise en charge par les fonds publics, l'enseignement de la "littérature ancienne"

« Vous vous fixez comme objectif de ne laisser aucun enfant sortir du système sc olaire sans qualifications. Comment comptez-vous parvenir à cet objectif ? Par exemple dans les universités, chacun choisira sa filière, mais l’Etat n’est pas obligé de financer les filières qui conduisent au chômage. L’Etat financera davantage de places dans les filières qui proposent des emplois, que dans des filières où on a 5000 étudiants pour 250 places. Si je veux faire littérature ancienne, je devrais financer mes études ? Vous avez le droit de faire littérature ancienne, mais le contribuable n’a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. Les universités auront davantage d’argent pour créer des filières dans l’informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques. Le plaisir de la connaissance est formidable mais l’Etat doit se préoccuper d’abord de la réussite professionnelle des jeunes. »

http://www.20minutes.fr/article/151848/20070416-France-Le...

Ne prenons pas à la légère ces déclarations du candidat de l’UMP. Pour lui, l’Etat n’a pas à assumer le prix de la culture. Son jugement sur le « plaisir de la connaissance », opposé à l’utilité ou à la rentabilité érigées en principe politique, manifeste une ignorance et un mépris dangereux qui menacent le socle de toute société démocratique. Il avertit les artistes et les penseurs, nous écrivains, en particulier, du sort qu’il réserve à la culture, la littérature au premier chef, et à leur transmission par l’Education nationale Tous les chefs d’Etat, jusqu’ici : Charles De Gaule, Georges Pompidou, François Mitterrand comme Jacques Chirac ont, chacun à leur manière, exprimé leur attachement à l’héritage intellectuel et artistique qui fonde l’identité française. Ils ont écrit, se sont revendiqués de la poésie, du roman, de l’art.

Dans le contexte déjà alarmant que dénonce notre Appel Filières littéraires, une mort annoncée ?, la gravité de cette déclaration ne peut nous laisser d’illusions. Elle engage la communauté littéraire et éducative à se mobiliser. 

 la Maison des écrivains.

19:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CULTURE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/04/2007

L’intelligence du don de Dieu.

La démarche de foi à laquelle notre Seigneur nous invite dans le discours du Pain de vie doit nous conduire à l’intelligence du don de Dieu. Dans les versets que la liturgie offre aujourd’hui à notre méditation, Jésus va aller jusqu’à l’extrême de la révélation du don en proposant son corps en nourriture.

Il commence d’abord par nous révéler que la vie éternelle dépend de la foi en ce qu’il est le Pain de vie : « Amen, Amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de vie. »

Pour expliciter ce que cela signifie, le Seigneur va alors confronter au pain de sa personne la manne mangée par les Pères au désert. La manne ne procura pas l’immortalité parce que tous dans le désert moururent, y compris Moïse, mais qui le mange, lui le Christ, ne mourra jamais : « Au désert, vos Pères ont mangé la manne et ils sont morts ; mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas ». Nous comprenons alors que cette foi en ce que le Verbe de Dieu fait chair est le Pain de vie consiste dans le fait de l’écouter et de le manger, lui, le pain céleste qui fait vivre éternellement.

L’action de manger indique l’intériorisation de la parole du Fils de Dieu et l’assimilation de sa personne dans une vie de foi très profonde. Manger le pain vivant qui est Jésus signifie faire sien la vérité du Christ, mieux la personne même du Christ qui est la vérité, c’est-à-dire la révélation pleine et parfaite du Père.

Au verset 51, Jésus ajoute un nouvel élément : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie ». Le pain de la vie c’est la chair de Jésus pour la vie du monde. Le pain du ciel c’est sa chair, c’est-à-dire sa personne sacrifiée dans sa passion et sur la croix pour le salut de l’humanité. Il y a donc une continuité entre l’incarnation, la mort sur la croix et le sacrement eucharistique.
Communier dans l’Eucharistie au corps du Christ c’est donc se laisser rendre présent au pied de la Croix où Jésus donna sa chair pour le salut du monde. Dans ce mouvement, la foi est essentielle puisque c’est elle seule qui nous permet de lever la contradiction apparente entre le fait de donner sa chair (c’est-à-dire mourir) et le fait de porter en cela la vie à l’humanité. Seule la foi peut nous faire percevoir cet extrême de la révélation du don de Dieu dans le sacrifice du Christ sur la Croix.

« Seigneur, Jésus, en livrant ton corps pour nous au Père sur la Croix, tu as été rempli de sa vie et dans l’eau et le sang jailli de ton côté, tu nous l’as communiquée. A chaque Eucharistie, dans la lumière de ta résurrection et dans la force de ton Esprit, tu nous attires au pied de ta Croix. Donne-nous alors, à l’image de Marie ta mère et de Jean ton disciple bien-aimé, la grâce d’accueillir avec la même foi ce mystère de notre salut. »

Frère Elie.

21:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Déclaration de François Bayrou.

Déclaration de François Bayrou
Conférence de presse
25 avril 2007 - Paris


(Seul le prononcé fait foi)


Mesdames, Messieurs,

Je n’ai à cet instant que deux sujets à l’esprit. Le premier sujet, c’est la France, que j’ai scrutée pendant ces mois de campagne électorale, que j’ai rencontrée en milliers de visages différents, la France qui s’inquiète, qui souffre, qui est déchirée, bien plus qu’elle ne l’a jamais été, et en même temps, la France riche de potentiel, riche de promesses, la France qui voudrait y croire.

Et j’ai à l’esprit aussi, et plus que tout, les quelque sept millions de Français qui m’ont donné leur confiance, qui ont mis leur espoir dans cette démarche nouvelle, faisant surgir d’un coup la troisième force politique française, la seule force nouvelle de notre pays. Les sept millions de Français et tous ceux qui ont eu à un moment ou à un autre l’envie de se joindre à eux, et parfois qui le regrettent. Cela fait un immense espoir.

Il y a désormais dans notre pays trois forces politiques, une à droite, une à gauche, et une au centre. Et c’est le centre qui est la force nouvelle.

Je veux vous parler de l’avenir.

La France a trois problèmes : nous sommes un pays à la démocratie malade ; nous sommes un pays au tissu social déchiré ; nous sommes un pays en manque de croissance.

Notre démocratie est malade de la confiscation du pouvoir, de l’incapacité à faire vivre le pluralisme, des difficultés de la presse, de l’absence de séparation des pouvoirs, y compris du pouvoir économique, de la connivence entre les mondes des affaires, médiatique et politique, de la crise de la justice. Le citoyen n’a pas l’impression d’y trouver sa place. La société civile y est méprisée.

Nous avons à reconstruire, depuis les fondations, notre démocratie.

Le tissu social est déchiré. Partout on croise de lourdes misères, personnes âgées aux ressources très faibles, travailleurs pauvres, difficultés de logement, partout la couleur de la peau, la consonance du nom, la religion, dressent les Français les uns contre les autres, partout le quartier où l’on vit, l’adresse postale, forment ghetto. Entre les policiers et les jeunes, entre les différents quartiers, entre personnes au travail et personnes au chômage ou aux minima sociaux, on se regarde du coin de l’œil, on s’épie, et on est prêts à s’affronter. L’école elle-même, le lieu même de l’égalité des chances, est en situation de doute et d’échec.

Nous avons à retisser notre société.

Nous sommes en panne de croissance. À ce sujet, on prend souvent l’effet pour la cause. Nombre de nos compatriotes par exemple considèrent que le chômage et la faiblesse du pouvoir d’achat sont des maux de notre pays. Ces maux sont des symptômes. Le mal c’est l’absence de croissance. Si nous avions de la croissance, nous aurions des emplois (beaucoup sont à libérer) et nous aurions du pouvoir d’achat à répartir. Beaucoup de nos compatriotes considèrent que l’immigration est la cause de nos maux. La situation de l’immigration est une conséquence. Un pays qui va bien sait intégrer, faire vivre ensemble. C’est l’emploi qui intègre. J’ai rencontré des milliers de jeunes Français d’ascendance immigrée. Ils m’ont tous dit une seule chose : donnez nous du travail et tout le reste s’arrangera ! Donnez nous du taf !

Ma conviction est celle-là : les trois maux de la France, ils doivent être soignés et réparés ensemble !

Or, parlons franchement : Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, dans le face à face sempiternel de la droite sempiternelle et de la gauche sempiternelle, vont non pas réparer mais aggraver l’un ou l’autre de ces maux.

Nicolas Sarkozy, par sa proximité avec les milieux d’affaires et les puissances médiatiques, par son goût de l’intimidation et de la menace, va concentrer les pouvoirs comme jamais ils ne l’ont été. Par son tempérament, et les thèmes qu’il a choisis d’attiser, il risque d’aggraver les déchirures du tissu social, notamment en conduisant une politique d’avantage au plus riche.

Ségolène Royal paraît mieux intentionnée en matière de démocratie, encore que le parti socialiste n’ait rien fait quand il était au pouvoir pour corriger ces maux, plus attentive à l’égard du tissu social, mais son programme, multipliant les interventions de l’État, perpétuant l’illusion que c’est à l’État de s’occuper de tout, et qu’il peut s’occuper de tout, créant je ne sais combien de services publics, va exactement à l’encontre, en sens contraire, des orientations nécessaires pour rendre à notre pays et à son économie leur créativité et leur équilibre.

Les deux candidats ont de surcroît promis une augmentation absolument délirante des dépenses publiques, de l’ordre de 60 milliards d’euros chacun, dans un pays endetté comme le nôtre, l’un des deux ajoutant une baisse totalement improbable des prélèvements obligatoires dans une proportion que ni Reagan ni Mme Thatcher n’ont jamais approchée même en rêve.

Notre pays a un problème de démocratie, un problème de fracture sociale, un problème d’économie, un problème de dette. Nicolas Sarkozy va aggraver les problèmes de la démocratie et la fracture du tissu social, Ségolène Royal, par son programme, va aggraver durablement les problèmes de l’économie et l’un comme l’autre vont déséquilibrer le déficit et la dette.

De surcroît, par leur choix de l’affrontement camp contre camp, ils affaiblissent durablement la France.

Dans les deux cas, sauf correction forte que je n’aperçois pas, et dont je tiendrai compte si elles intervenaient, ce qui se prépare, après les belles promesses, c’est une nouvelle déception du pays, une impuissance, une paralysie.

Dans cette situation, je ne donnerai pas de consigne de vote. J’estime que les Français qui ont voté pour moi sont en conscience des citoyens libres de leur choix.

Je ne reviendrai pas en arrière sur notre chemin de liberté. Je ne cherche ni n’accepterai aucune soumission ou ralliement à l’un des deux camps.
 
Je veux au contraire garantir aux Français que quel que soit le vainqueur, ils trouveront pour les représenter une force de contre-pouvoir, libre, capable de dire oui si l’action va dans le bon sens et non si elle va dans le mauvais sens. Capable, autrement dit, de faire sortir la politique des réflexes du toujours pour et du toujours contre, pour défendre l’intérêt général.

Je serai le garant de cette indépendance et de la défense de l’intérêt général du peuple français.

Je suis un homme d’ouverture, ouvert à toute discussion de bonne foi. Ségolène Royal a proposé d’avoir avec moi un débat « public et ouvert ». J’accepte ce débat, sans arrière-pensées, par exemple à la télévision.

Nicolas Sarkozy n’a pas proposé le même débat, mais s’il le faisait je l’accepterais aussi.

Je n’ai aucun intérêt à défendre, mais si je peux servir l’intérêt des Français, et clarifier leur choix, je le ferai.

D’ores et déjà, pour changer définitivement la politique française, j’annonce la création d’un nouveau parti politique, le parti démocrate, qui présentera des candidats à toutes les élections à venir, et d’abord aux élections législatives, pour représenter les Français qui veulent une politique nouvelle, indépendante, libre de son expression et décidée à les défendre sans se laisser intimider par les menaces ou les tentations diverses liées au pouvoir.

Le parti démocrate proposera de refonder nos institutions pour que le mot démocratie trouve son sens en France. En particulier il saisira toutes les occasions d’imposer la séparation des pouvoirs, un vrai parlement, élu selon la justice, le réforme et l’impartialité de l’état, la création d’une démocratie sociale pour le XXI° siècle.

Il proposera de reformer le tissu social de notre pays, en pensant à tous ceux qui n’ont pas de voix pour les défendre. Il imposera l’égalité de traitement de tous les citoyens devant la loi. Il combattra la société de castes et défendra la mobilité sociale.

Il proposera de libérer les forces de création, éducation, recherche, entreprise, culture, et la croissance dans notre pays.

Il proposera de réconcilier les Français avec l’Europe et l’Europe avec la France. Cette réconciliation est nécessaire pour que s’édifie, au milieu des plus graves dangers, un monde de paix et de développement, fondé sur l’équilibre des droits et des devoirs entre les puissances de la planète. Le parti démocrate défendra l’idée que la responsabilité de la France et de l’Europe doit s’exercer en particulier dans le domaine de la lutte contre le réchauffement de la planète, de la défense de la biodiversité, et du développement du tiers-monde, particulièrement de l’Afrique.

Ce nouveau parti défendra la démocratie, comme portant des valeurs et un idéal, considérant que ce sont ces valeurs qui donnent leur sens à la vie des hommes et à la société qu’ils forment.

La France a un immense besoin de renouveau. La France a un immense besoin de changement positif, de changement équilibré. La France a besoin de trouver un nouvel équilibre, non pas l’équilibre de celui qui reste sur place, mais l’équilibre du marcheur qui progresse d’un pas sûr. C’est cet équilibre, cette recherche d’un avenir meilleur, qui nous rassemblera et qui nous ressemblera.

Nous avons devant nous un grand chemin parce que nous portons une grande espérance.

François Bayrou.

21:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/04/2007

FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX.

20:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le résultat du premier tour a-t-il été truqué ?

Il y a quelques jours, le journal "Le Canard enchaîné" a sorti un dossier explosif disant que Jacques Chirac aurait accordé son vote à Nicolas Sarkozy à condition que ce dernier, une fois élu président, fasse passer une loi rendant impossible son inculpation à propos des affaires quand il était maire de Paris (cette info a vite été étouffée).
En imaginant que le vrai résultat du premier tour 2007 ait été Royal-Bayrou ou Sarkozy-Bayrou, serait-il possible que François Bayrou ait été volontairement rétrogradé en troisième position ? (le résultat des élections est toujours communiqué par le ministère de l'intérieur, où a travaillé Nicolas Sarkozy, et dont François Barouin - un ministre jeune et encore inexpérimenté - a aujourd'hui la charge).
Dans la mesure où François Bayrou était donné gagnant par tous les sondages quel que soit son adversaire au second tour, cela pourrait s'expliquer. En effet, il constituait un danger pour Nicolas Sarkozy et, du même coup, pour Jacques Chirac qui aurait pu être inculpé (ne bénéficiant plus de son immunité présidentielle).
Interrogée sur cette question, une permanente de l'UDF déclare : "Connaissant très bien le fonctionnement de l'Etat, je puis vous assurer que cela n'est pas du tout impossible. Beaucoup de gens nous téléphonent pour nous dire qu'ils sont surpris du résultat".
Des langues se délient ! La polémique enfle sur le web ! Faites-vous en l'écho ! Envoyez ce message à toutes les personnes que l'Esprit Saint vous inspirera !
Écrit par RV dont je vous conseille vivement de visiter le magnifique site :

19:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Aidons les jeunes à construire leurs rêves.

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Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.

Le grand drame de notre société est de ne plus comprendre ses jeunes. Je ne peux m’empêcher de me remémorer une histoire survenue. Un père de famille étant Directeur dans une multinationale, avait un Fils auquel il faisait de nombreux cadeaux. C’était une façon pour lui de montrer sa Tendresse.

Le fiston, je l’ai vu arriver un jour dans mon bureau et m’occupant essentiellement de délinquants, je ne comprenais pas sa présence en ces lieux. Il resta une après-midi avec moi sans parler. Puis vint la fin de la journée et je lui demandais ce qu’il voulait. Il me répondit qu’il désirait simplement parler car son père, pris par ses affaires ne l’écoutait pas. Je l’écoutais jusque tard dans la nuit.

Le lendemain, Je décidais d’inviter le père pour lui dire que son Fils manquait d’écoute en dehors de tous les cadeaux offerts. Ce fameux Directeur prit son agenda et tous les arguments pour me convaincre et justifier ses absences. Je lui répondis que ce n’était pas à moi d’évaluer sa présence auprès de son fils mais, qu’il serait bon qu’il lui en parla. Le père ne fit rien de ce que j’avais conseiller et continua sa vie tumultueuse d’homme d’affaires.

Je le revis plusieurs mois après, en larmes. Il venait d’enterrer son fils qui s’était suicidé en laissant ce mot  :" tu m’as toujours acheté mais jamais écouté. Je ne suis pas un compte en banque. Je ne peux plus vivre sans ton amour. Adieu papa, moi je t’aimais." Et je pourrais vous en donner de cruelles expériences de ce type que je vis au quotidien. Les écouter, les comprendre, les aimer. Voilà le grand combat que nous devons mener auprès de nos Jeunes.

Nous pensons souvent, à tort que ce sont les familles défavorisées les plus atteintes par ce manque affectif. La blessure du manque d’Amour se montre plus discrète dans les familles riches. Je vous prie de croire que ce père le regrette encore et cela s’est passé, il y a plus de dix ans. Les ados ou enfants sont des personnes et nous n’avons pas le droit d’ignorer leur Humanité.

Nous croyons Aimer et nous n’écoutons pas assez, ou ne comprenons pas ou dévalorisons leurs moindres prétentions à réaliser leurs rêves. Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.

Brisons ces murs de mutisme et d’indifférence. Je vous laisse, il me faut rejoindre les Jeunes blessés de la Vie pour écouter leurs violences, leurs cris, leurs angoisses face à une société qui les considère, juste comme de potentiels consommateurs, pas encore des êtres humains à part entière. Si les éducateurs de rue n’existaient pas, Frères et Soeurs, la police ne suffirait pas à temporiser leurs colères. Il nous faudrait une panoplie de guerrier pour sortir dans la rue. Aimons-les, tels qu’ils sont, et essayons ensemble de comprendre leurs incivilités, non pour les excuser.

Mais, pour agir sur le racines du mal, plutôt que nous lamenter sur leurs violences. Essayons de les Aimer en gestes avec la distance nécessaire qui leur permettra de grandir pour devenir des hommes et des femmes matures.

Notre prière nous aidera à trouver les justes attitudes.

Bruno LEROY.

19:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Pourquoi le projet politique de Nicolas Sarkozy est dangereux pour nos libertés.

 

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 Ruptures, texte très critique du juge Serge Portelli sur le bilan politique et le programme présidentiel de Nicolas Sarkozy, vient d'être "empêché de publication avant les élections", son éditeur ayant "brutalement renoncé" à le faire paraître (1). Un mal pour un bien, l'ouvrage est donc disponible en ligne, où il devrait finalement recueillir une audience plus importante qu'en librairie. Une bonne raison d'en parler. Mais si L'Interdit décide de s'en faire écho, c'est aussi parce que son contenu résonne avec les propos, particulièrement inquiétants, tenus par l'ex-ministre de l'Intérieur et candidat de la droite à l'élection présidentielle, sur l'origine prétendument génétique de la pédophilie, du suicide ou du cancer .

La charge est violente.

Le projet de Serge Portelli est, grâce à l'"examen minutieux de quatre ans d'exercice du pouvoir" de dessiner un tableau "très différent de la rupture tranquille proposée par le ministre-candidat" . "Ce livre est là pour qu'on ne puisse pas dire, après, qu'on ne savait pas", écrit le magistrat. Dénonçant "une politique sécuritaire impérialiste" , l'auteur ponctue son propos de formules coup de poing, telles "le Kärcher nettoie vite mais ne répare rien et on ne peut l'utiliser en permanence, son jet est trop fort".

Mais le livre ne reste pas à la surface de la polémique : l'auteur s'essaie à une critique en profondeur du projet de société défendu par le candidat UMP. "Toute la philosophie politique de Nicolas Sarkozy est là : un individu qui n'entre pas dans le 'moule' ordinaire est étiqueté pour longtemps. Vision simplifiée de l'Homme et de la société, philosophie de comptoir" . Puisque "l'avenir appartient à l'homme qui 'se lève tôt', l'homme sûr de lui, l'homme qui choisit, l'homme qui réussit, l'homme qui mérite. (…) Le délinquant, l'homme sans mérite, doit être châtié sans pitié. Il s'agit de refuser toute 'excuse', (…) toute compréhension" . En forçant le trait, ce projet politique aboutit à la création de "deux types de citoyens" : "d'un côté, les citoyens ordinaires,'normaux', ceux qui ont réussi, les riches, les puissants, les chanceux, les 'méritants'; de l'autre, les citoyens de seconde zone, les 'déviants', les exclus, les ratés du système, ceux qui ont failli, qui n'ont pas su se lever assez tôt" . La frontière ne sera pas seulement celle de l'argent, elle sera surtout celle de la déviance. Mais, prévient Serge Portelli, "dans une démocratie, les libertés ne se divisent pas. On ne peut faire longtemps coexister au sein d'une République deux types de citoyens" .

Le projet Sarkozy est en rupture avec les principes républicains.

Serge Portelli est d'accord avec le candidat de l'UMP sur un point. Il confirme que le discours de Nicolas Sarkozy est "un vrai discours de ruptures" , mais précise que ce sont surtout "des ruptures avec des grands principes républicains" : la séparation des pouvoirs (article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen) ; la non-rétroactivité des lois (article 8) ; l'individualisation de la peine (article 8) ; la présomption d'innocence (article 9) ; le principe d'atténuation de la responsabilité des mineurs (réaffirmé par le Conseil constitutionnel en 2002) ; le respect de la vie privée (Déclaration de 1789) ; le droit d'asile (article 3 de la Constitution de 1946). Chacun de ces points fait ainsi l'objet d'un développement argumenté, appuyé de citations équivoques du candidat, relevées dans les médias.

Il ne donne aucun sens à la punition.

 L'auteur examine es résultats de la politique de l'ex-ministre de l'Intérieur. Comme dans le cas des chiffres du chômage, il montre comment les statistiques du ministère sont manipulables et manipulées par la "culture du résultat" imposée comme une règle depuis 2002 : non seulement policiers et gendarmes se doivent d'assurer la paix publique et de lutter contre la délinquance, mais aussi ils doivent faire baisser le nombre des infractions, tout en augmentant celui des interpellations. Il cite Nicolas Sarkozy : "Il y a 60 000 détenus en France. Qui décide que c'est trop ? Par rapport à quels critères ? Je souhaite qu'aillent en prison ceux qui le méritent" (Le Parisien, 28 mars 2006).
Serge Portelli rappelle quelques fondamentaux : "punir est une science, non un réflexe : la peine doit impérativement avoir un sens (…). Vivre en sécurité exige qu'on respecte la victime comme le délinquant" . Pour lui, "lutter contre la violence exige de mobiliser toutes les formes de l'intelligence humaine et toutes les forces de la société (…). On ne se débarrasse pas de la criminalité, on la traite, on ne 'tourne pas la page', on la lit d'abord". Si le juge estime que "l'exigence croissante de sécurité est une réalité" , il insiste sur le fait que "la bataille permanente pour les libertés se joue aussi à l'occasion de cette lutte contre la délinquance" . A l'inverse de cette conception, l'action de Nicolas Sarkozy est, selon lui "essentiellement fondée sur la prison (…), il assouvit la soif de vengeance, la rage de punir, il procure en un minimum de temps la jouissance simple d'appliquer simplement des idées simples" .

Il crée une justice en trompe-l'oeil.

"Les droits de l'homme, pour moi, ce sont avant tout les droits de la victime" dit Nicolas Sarkozy (3 juillet 2006). Face à cette affirmation, Serge Portelli pose la question : "que gagnent les victimes à être exhibées sur la place publique ?" . S'il econnaît que "les victimes ont longtemps été les oubliées de la justice et de la société [et que] leur réhabilitation est très récente" , il rappelle que "le réseau d'association d'aide aux victimes, développé par Robert Badinter, se trouve aujourd'hui dans les tribunaux et apporte une aide indispensable" . La victime a l'évidence de sa souffrance, qui suscite compassion et respect. Chacun peut s'identifier à elle. Pour autant, l'idée de Nicolas Sarkozy de créer un "juge des victimes" est un véritable trompe-l'œil : "essayer de mêler les juges à la 'reconstruction'de la victime c'est se tromper de registre et confondre les genres. Le juge doit essayer de comprendre et évaluer, pas s'occuper des soins, de la thérapie"
"J'estime que la situation de victime ne saurait s'arrêter à la fin du procès" , dit encore l'ex-ministre candidat. En réalité "son intérêt est de quitter au plus vite la scène de la justice sur laquelle elle a été conduite contre son gré" selon Serge Portelli.

Il suspecte les enfants dès leur plus jeune âge.

 Nicolas Sarkozy demande : "Est-ce qu'il ne faut pas s'occuper de la détection précoce chez les enfants des troubles du comportement (…) ?" (Europe 1, 11 avril 2006). Ainsi, l'avant-projet de loi sur la prévention de la délinquance, réalisé par le ministère de l'Intérieur en 2005, propose "la création d'un "carnet de comportement" censé répertorier et garder la trace des signes précoces de 'troubles du comportements' et de 'souffrance psychique', de la naissance à la vie adulte" . Mesure inspirée d'un rapport de l'INSERM rédigé par Jacques-Alain Benisti. Serge Portelli s'interroge : "Comment peut-on imaginer que la délinquance n'est qu'un long continuum qui commence à l'enfance et peut se poursuivre sans relâche à l'âge adulte ?" . Suite à la polémique provoquée par la récupération politique du rapport, un colloque scientifique organisé par l'INSERM le 14 novembre 2006 a rejeté quasi unanimement les préconisations de dépistage précoce de la délinquance.

Il s'appuie sur une conception déterministe de la société.

La vision du monde que critique Serge Portelli trouve son prolongement direct dans les propos tenus par Nicolas Sarkozy dans Philosophie Magazine, lorsque devant Michel Onfray, il dit incliner "à penser qu'on naît pédophile" : "et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense" . Rabattre les causes de la pédophilie, du suicide, de la maladie, etc., du côté de la "déviance" et du côté des gènes, revient à prôner un déterminisme tout à fait dangereux pour les libertés individuelles. Ces propos sont sidérants de la part d'un haut responsable politique... Surtout lorsque l'on sait que son action au ministère de l'Intérieur a été qualifiée par le président de la CNIL, pourtant sénateur UMP, comme "particulièrement grave" : "Je constate une dérive du fichage que je considère comme très dangereuse". La citation est rapportée par Serge Portelli qui ajoute que police et gendarmerie disposent de 100 millions de fiches en France, au sein desquelles les risques d'erreur sont évalués à 30 % par l'Observatoire National de la Délinquance !

Fabien Eloire.

Pour se procurer l'ouvrage" Ruptures" :
http://www.betapolitique.fr/ruptures

16:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, Gauche |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Présidentielles 2007 !

Qui aurait dit il y a quatre mois encore que Bayrou passerait en 3e position ? Pas Alain Duhamel en tout cas et heureusement pour Bayrou car on sait qu'il a toujours pris des rosses pour des pur-sang, Balladur en 1995 ou Jospin en 2002 pour ne prendre que ces exemples. Il faut avoir des repères fixes dans la vie politique et notre éditorialiste national multicarte est de ces balises qui indiquent toujours à contrario la voie qu'il faut suivre et on l'a suffisamment moqué par exemple pour avoir ignoré Ségolène Royal dans le livre qu'il avait consacré aux prétendants à la présidentielle 2007. Mais cette persévérance dans l'erreur toujours très bien argumentée est précieuse. Ainsi quand Duhamel expliquait il y a guère encore pourquoi Michèle Alliot-Marie avait de bonnes raisons de concourir. Alors on pouvait être sûr qu'elle ne se lancerait pas et ça n'a pas manqué. Mais si la direction de France 2 et celle de RTL l'ont suspendu de campagne, ce n'est pas pour ses erreurs prophétiques d'ailleurs parfois intéressantes, voire pertinentes, ce n'est pas pour sa pensée obstinément politiquement correcte ni pour sa détestation de tous les inconvenants, de tous les déviants, de tous les souverainistes, etc. Non, ce talentueux chroniqueur a été suspendu pour avoir dit qu'il votait Bayrou lors d'une réunion rassemblant 150 étudiants à Sciences-Po le 27 novembre dernier. Si l'on regarde bien la vidéo qui circule sur le Net, on l'entend aussi durement critiquer Bayrou pour son prétendu populisme et son défaut d'enthousiasme européen... Bref, Duhamel reste un homme libre même s'il peut avoir comme nous tous des œillères. Son travail de questionneur a toujours été vif, incisif, discutable sans doute mais heureusement. Et ce n'est pas le vote qui fait la bonne tenue professionnelle. Quand on songe à tous les journalistes qui font du sarkozysme masqué, il vaut mieux faire du journalisme en étant bayrouiste démasqué.

Bref, on comprend que la direction de France 2 cherche à se refaire une virginité après avoir passé obséquieusement ses hauts plateaux pendant des heures au candidat de l'UMP. Et quand on songe à la campagne européenne où tous les éditorialistes dont Duhamel étaient violemment proeuropéens, on se pince. On rappellera aussi que Duhamel, ironie de l'histoire, avait été sanctionné également en 2002 pour avoir réalisé un livre avec Lionel Jospin. Enfin, juste un mot personnel, ce journaliste-là qui a un certain âge a en tout cas toujours gardé la jeunesse de sa passion journalistique. Il aime la politique et les politiques. Il les châtie bien aussi parfois. Et se passer de cette passion en campagne électorale c'est l'affadir encore davantage. Duhamel c'est comme la Tour Eiffel, Notre-Dame, l'Académie française, le Moulin Rouge et la Grande Zaza : ça se discute, ça se moque, mais ça se respecte !
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16:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

JEAN-PAUL II, l'ABBÉ PIERRE, AU SECOURS !!!

 (réaction aux propos glaçants de Nicolas Sarkozy le 18 avril sur France 2)

Voici un texte analytique, pertinent, intelligent, humain concernant un projet parmi tant d'autres de Sarkozy.

Mon Ami et Frère RV nous rédige un article qui mérite d'être médité mille fois avant de mettre notre bulletin dans l'urne.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour découvrir ce texte d'une rare lucidité.
Votez pour l'Espérance et non pour le désespoir de...Tous et notamment des plus fragiles.
Merci RV pour cette prise de position audacieuse tout en restant respectueuse !

16:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/04/2007

Robert Hossein.

La conversion de Robert Hossein .

Si Robert Hossein multiplie aujourd’hui les spectacles à thème religieux, c’est parce qu’il a soudainement découvert la foi, à San Damiano, un petit hameau de Lombardie où la Vierge serait apparue pour la première fois le 16 octobre 1964.

La "voyante" était une paysanne de cinquante quatre ans, surnommée "Mamma Rosa", décédée en 1984. La Vierge, affirmait-elle, lui avait enjoint de faire de son jardin un lieu de prière et d’inviter le plus grand nombre de gens à venir y prier. Et chaque mois des trains et cars français partent de Paris pour y passer 3 jours.

Robert Hossein n’a pas fait partie de ces "voyages organisés". Mais de passage en Italie, dans la région de Plaisance, il s’est décidé à se rendre à San Damiano. Il garde depuis sur lui en permanence, dans son portefeuille, la photo prise au village en 1971, par un amateur. Le cliché qui montre une déformation étrange du soleil qui paraît surmonter ce que les fidèles de San Damiano n’hésitent pas à désigner comme une apparition de la Vierge, avait été expertisé à l’époque par des techniciens de Leiz France, et certifié par eux sans trucage.

Depuis Robert Hossein s’est fait "rebaptiser" et il assure vivre intensément sa foi.

 

 
 D’après un article d’Emmanuel Peze
Repris dans le Recueil marial 1985 du Frère Albert Pfleger, mariste.


 

 

09:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |