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10/04/2007

QUESTIONS D'UNE SUBTILE DÉBILITÉ !

Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois posé la question de l'inné et de l'acquis en matière de pédophilie, mardi, faisant le parallèle avec le suicide et les cancers liés au tabagisme.

Propos extrêmement graves, selon Buffet
"Qui peut me dire que c'est normal d'avoir envie de violer un petit garçon de trois ans ? Est-ce que c'est normal ? Est-ce que c'est un comportement...", s'est interrogé le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle sur France 2. "Je voudrais apporter un témoignage personnel, ça ne m'a jamais traversé l'esprit", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a été vivement critiqué ces derniers jours par Ségolène Royal, François Bayrou, Jean-Marie Le Pen et des spécialistes, pour avoir déclaré dans un entretien à Philosophie Magazine qu'il inclinait "à penser qu'on naît pédophile".

"Quelle est la part de l'inné et quelle est la part de l'acquis ?", s'est-il à nouveau interrogé sur France 2. L'ancien ministre de l'Intérieur a d'abord fait le parallèle avec le suicide, déclarant : "Je ne veux pas qu'on complexe les parents : tout jeune qui se suicide ce n'est pas exclusivement la faute des parents, il y a un terrain".

Il a ensuite parlé du cancer, soulignant qu'"il y a des tas de gens qui fument deux paquets de cigarettes et qui n'auront jamais de cancer et puis il y a des malheureux qui ne fument jamais, les fumeurs passifs, et qui auront le cancer, pourquoi ? (...) Il y a un terrain qui est plus propice et plus fragile".

"Ce sont des propos extrêmement graves, ça veut dire qu'on revient sur tout ce qui a été l'évolution des sciences dans notre société", a réagi mardi matin Marie-George Buffet sur RMC et BFM TV.

"C'est-à-dire reconnaître que chaque homme, chaque femme est libre et non pas qu'il est prédestiné ou que dans ses gènes il y aurait déjà toute sa vie qui serait inscrite et qu'il serait incurable", a ajouté la candidate communiste.

Source: L'Express.

21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HOMMES POLITIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PAROLE VERBALISE LA RUPTURE DE SENS.

On ne sait guère avec certitude où se situe le « village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem ». Il aurait sans doute sombré depuis longtemps dans l’oubli s’il n’y avait pas eu deux pèlerins, bientôt rejoints par un troisième, qui s’y étaient rendus « le troisième jour après la mort de Jésus ». Nous ne connaissons le nom que d’un de ces deux hommes : Cléophas ; l’autre pourrait être chacun de nous aux heures sombres du doute, de la tristesse, de la lassitude, du découragement. N’avons-nous pas tous connu des jours où, suite à certains évènements, tout devient absurde ; notre vie nous apparaît comme un échec, et rien ne semble pouvoir changer le cours des évènements ? La tentation qui nous guette alors est la fuite : partir, en laissant derrière nous nos problèmes - comme si nous ne les portions pas d’abord en nous-même - tourner le dos à la réalité devenue un fardeau trop pesant ou un sac de nœuds trop complexes, et fuir par le chemin d’Emmaüs.
La plupart des maîtres spirituels parlent abondamment de cette épreuve. Ce qui ne signifie pas qu’elle serait spécifique à ceux qui cheminent vers des états « mystiques » : elle est probablement le lot de toute trajectoire humaine. Mais la vie spirituelle est-elle autre chose que l’intégration de notre vie « ordinaire » dans la perspective nouvelle offerte par l’Evangile ? La grâce ne se superpose pas à la nature de manière extrinsèque ; mais elle l’éclaire et la féconde de l’intérieur, donnant une valeur surnaturelle aux péripéties de notre vie toute humaine, si du moins nous consentons à les lire à la lumière de la foi et de l’espérance que nous offre l’Esprit Saint.
Chemin faisant, nous découvrons que ceux que la tradition appelle « les disciples d’Emmaüs » ne l’étaient pas vraiment - ou du moins pas encore - au début de leur parcours. Ils avaient suivi ce « Jésus de Nazareth » parce qu’ils « espéraient qu’il serait le libérateur d’Israël ». C’est pourtant à ce point de leur cheminement que le Seigneur les rejoint, les invitant à exprimer leur souffrance, leur déception, leur découragement. Le changement de perspective sur les événements de notre vie nécessite cette mise à distance dans la parole qui verbalise la rupture de sens, cause de la souffrance.
Le second temps consiste à reconnaître notre perplexité - « Vous n’avez donc pas compris ! » -, à nous tourner pauvrement vers Dieu, à lui redire que nous croyons que nos vies sont dans ses mains, et à lui demander de nous éclairer sur le sens des évènements que nous subissons.
« Comme votre cœur est lent à croire : ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ! » Nous ne marchons jamais seul sur nos chemins de souffrance, car le Christ nous y a précédé pour pouvoir nous y accompagner. Pour entendre ce mystérieux compagnon nous expliquer le sens de nos épreuves, il faut l’écouter là où il nous parle : dans les Ecritures où il interprète sa vie et la nôtre à la lumière des promesses de Dieu. Mais il n’est pas facile d’arrêter de « ressasser » nos problèmes, pour nous mettre à l’écoute d’un Autre qui nous adresse une Parole n’ayant, à première vue, pas grand-chose à voir avec ce que nous vivons. Pourtant, tous ceux qui en ont fait l’expérience peuvent en témoigner : c’est là, dans l’humble écoute de la Parole, que Dieu donne sa paix. « Notre cœur n’était-il pas tout brulant tandis qu’il nous parlait sur la route et qu’il nous faisait comprendre les Ecritures ? »
Certes, nous ne devons pas attendre une réponse toute faite, mais nous donnant la paix de son Esprit, le Seigneur nous met dans les conditions requises pour trouver la solution, ou du moins pour persévérer courageusement sur notre chemin de croix, sans dévier ni à droite ni à gauche, tant que nous n’aurons pas la certitude que c’est lui qui nous y invite.
La vie est-elle autre chose qu’un long pèlerinage vers la cité sainte ? Au cours du voyage, nous jouissons d’aubes claires, mais nous avons inévitablement à traverser des nuits d’angoisses. Lorsque nous nous enfonçons dans les ténèbres, « efforçons-nous de retenir » le Seigneur : « Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse ». Approchons-nous de la Table où il rompt le Pain après nous avoir expliqué les Ecritures ; il ouvrira nos yeux et nous découvrirons sa présence. Alors nous pourrons confesser, pleins d’espérance : « C’est vrai ! Le Seigneur est ressuscité ! De quoi aurions-nous peur ? »

« Seigneur, tout comme aux disciples d’Emmaüs, c’est dans l’Eucharistie que tu nous donnes rendez-vous : c’est là que nous sommes invités à déposer nos fardeaux, à retrouver la joie dans le renouvellement de l’Alliance, et le courage de reprendre notre route. Chaque célébration n’est-elle pas le mémorial de ta victoire sur toute mort ? Aussi est ce là que nous pouvons entendre l’Église nous redire, avec l’autorité que tu lui as conférée : “Au nom de Jésus-Christ, le Nazaréen, lève-toi et marche” (1ère lect.). »


Père Joseph-Marie.

20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Vivre la résurrection au quotidien.

 Vivre la résurrection au quotidien.

 Vivre la résurrection au quotidien signifie pour moi se lever du tombeau de ma peur et de mon obscurité, sortir du tombeau de ma résignation, de mon désespoir. La pierre de mon tombeau, cette pierre qui bloque mes énergies, qui me coince dans le corset du doute, qui me tient dans l'insécurité, la voilà roulée sur le côté par la puissance de Dieu triomphante de la mort, victorieuse de toutes les douleurs. C'est le signe que je peux me lever pour une vie nouvelle, plus libre, plus ample. Alors, les liens qui me retenaient prisonnier se mettent à craquer. C'est pourquoi la résurrection a aussi une dimension politique. Elle donne le courage d'oser la résistance contre tout ce qui handicape notre vie, de nous battre pour les gens qui n'ont aucun statut dans notre société, et pour redresser tous ceux qui sont à terre. 

11:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

PRIÈRE DES COMBATTANTS DE L'ESPÉRANCE.

Seigneur,
Il nous faut des bras solides,
Pour soulever nos montagnes de pauvretés,
Du rmiste, en passant par le chômeur et le meurtrier,
De la Femme vivant seule dans le coeur de son enfant,
Du jeune dont la drogue lui procure l'illusion d'exister,
Du déprimé qui pense perdre la raison,
Et tous les Vieux qui crèvent de solitude,
Les suicidés du Temps qui ne trouvent plus le Sens,
Et toutes ces blessures jamais cicatrisées,
Donne-nous Seigneur,
La force de les porter, les combattre dans la Dignité,
Pour redonner cette Dignité aux êtres qui croient l'avoir perdue,
Donne-nous Ton Esprit pour illuminer notre regard,
Et voir dans les petits des christs meurtris à vie,
Pour qu'ensemble nous façonnions ce monde,
En Univers plus juste selon Tes desseins d'Amour,
Une Terre qui espère mettre les Hommes debout,
Cette Espérance brûlante qui nourrit l'arbre de nos luttes,
Ce robuste chêne au sein de la forêt,
Qui demande aux êtres de bonnes Volontés,
De suivre sa marche et détruire nos pauvretés,
Celles qui jamais ne permettront de nous reposer,
Tant que nous saignerons pour tant de plaies,
Tant que l'Espérance ne sera pas logée,
Dans l'âme de tous les désespérés,
Oui, Seigneur, le combat ne peut que continuer,
Pour tous les Humains qui cherchent à espérer,
En ce jour pas demain dans l'éternité,
Mais éternellement dans la valeur sacrée
De notre Humaine Humanité.
Bruno LEROY.

09:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE SENS DU DÉBAT SUR INTERNET.

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ILS ONT VOTÉS ET PUIS APRÈS...?
LÉO FERRÉ.

08:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HOMMES POLITIQUES. | Lien permanent | Commentaires (5) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

POURQUOI LE FEU DANS LES BANLIEUES ?

Après les incendies d'immeubles insalubres cet été, c'est encore par le feu que les quartiers populaires les plus fragilisés, et leurs habitants, reviennent sur le devant de la scène. Ces quartiers dans lesquels nous sommes présents depuis des décennies.
  1. Nous savons que les mots humilient et tuent : l'insécurité dont sont victimes en premier lieu les hommes et femmes qui y vivent ne sera pas combattue par des insultes à l'emporte pièce ou des généralisations hâtives. Or, les slogans sécuritaires ont largement remplacé les relais permettant l'égalité éducative, économique et sociale.

  2. Nous savons que la violence règne : violence institutionnelle car le travail, le logement décent, l'éducation, le simple respect humain y résonnent comme des mots creux. Violence quotidienne car les actes délinquants deviennent monnaie courante : rien ne tient qui puisse contenir la violence latente. Or les associations de quartier, les trop rares églises qui y sont présentes, les écoles… ne reçoivent pas tout le soutien qu'elles seraient en droit d'attendre.

  3. Nous savons enfin que le dialogue, l'écoute et l'action y sont possibles. Nous le montrons jour après jour en cheminant avec des hommes et des femmes de convictions. Mais l'indispensable rappel à la loi ne peut avoir de portée que lié à un engagement politique qui intègre la nouvelle réalité multiculturelle de notre pays et qui s'enracine dans un projet d'égalité et de fraternité qui fonde la Nation.

  4. Le soulèvement des casseurs conduit ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir à une redécouverte : alors que le règne du fric donne aux sociétés une surface pacifique, le retour de l'humain est sauvage. Après trop longtemps de consommation marchande comme seul horizon et d'exclusion sociale comme seule perspective, les symboles non-marchands ont la violence et la force d'un fleuve empêché de couler -jeunes gens électrocutés, policiers honnis, voitures incendiées, écoles profanées. Nous sommes tous dans l'impasse. Les fausses réponses sont prêtes : la répression démagogique en est une. L'intégrisme en est une autre à laquelle sont vulnérables les brebis sans bergers.

Bruno LEROY.

08:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/04/2007

Pâques mort et Résurrection du Fils de Dieu.

"Et voici que Dieu l’a ressuscité

e troisième jour" Ac 10, 34.37-43
"Recherchez donc les réalités d’en haut."

Col 3, 1-4 (ou 1 Co 5, 6-8)
"C’est alors que l’autre disciple entra,

lui qui était arrivé le premier au tombeau.

Il vit et il crut"Jn 20, 1-9

La mort et la Résurrection du Christ changent toute l’histoire de l’humanité : elle doit aussi transformer notre vision de la vie. Le Triduum Pascal, du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques, raconte comment Dieu s’est fait, dans le Christ son Fils, Sauveur du monde. Mort sur le bois de la Croix, il a consenti à être bafoué, rejeté par les hommes pécheurs, «comme un agneau qu’on mène à l’abattoir», sans rien dire, par pur amour. Dans le silence du Samedi Saint, il descend aux enfers, pour rejoindre les hommes de tous les temps, afin de prendre sur lui le péché du monde. Dès lors, la plus grande distance entre Dieu et l’homme est traversée, renversée : dans le Christ, tout homme est sauvé, ce qui signifie que la présence de Dieu s’est faite plus forte que le péché des hommes. En Jésus, par le don de la foi, l’homme a accès à Dieu, pour autant qu’il dise : «Oui, je veux croire.» La Résurrection, événement qui transcende l’histoire, ouvre notre vie à l’éternité : dorénavant et définitivement, le chrétien entre dans la vie de Dieu, rien ne peut plus l’empêcher d’être fils de Dieu par grâce. À lui de ratifier le don de Dieu pour que la réalité de la Résurrection devienne sa vie quotidienne.

Comme Jean, courons vers le tombeau pour y demeurer un instant, à son seuil, en silence. Considérons le linceul «resté là», le linge «roulé à part à sa place» et demandons à Dieu de nous faire grandir dans le don de la foi : « Il vit et il crut. » Croire que Jésus est le Sauveur du monde, qu’il est donc aussi mon sauveur.

 

Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

19:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Gloire au Christ Ressuscité !






































Le Christ est ressuscité des morts !
Par sa mort il a vaincu la mort !
A ceux qui sont dans les tombeaux ,
Il a donné la vie !
Amen ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !



Qu'exulte désormais la troupe angélique des cieux !
Que soient célébrés dans l'allégresse les divins mystères,
et que pour la victoire d'un si grand Roi résonne la trompe du Salut !
Que la Terre se réjouisse, irradiée de tant de splendeur et,
illuminée de l'éclat du Roi éternel,
qu'elle perçoive qu'elle a été délivrée des ténèbres sur toute sa surface !

Voici cette nuit dans laquelle le Christ,
en brisant les chaînes de la mort,
est remonté victorieux des enfers.
O heureuse faute, qui nous a valu un tel Rédempteur !

Extrait de l’Exultet

Oui la mort est mise à mort et Jésus-Christ nous ouvre à tous les portes de la vie éternelle ! C'est incroyable, indiscible !
Quelle folle et belle espérance !


Belles et saintes fêtes de Pâques !

Que Dieu vous bénisse ainsi que toutes vos familles !

Thierry Fourchaud



Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25.
E.mail : communion@mariereine.com
A bientôt sur : www.mariereine.com
Notre site d’évangélisation: www.labonnenouvelle.fr

18:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MARIE PLEURE...

Marie est revenue au tombeau, elle pleure. Quel bel enseignement pour nous en cette octave pascale. La joie de la résurrection est si proche d’elle, et elle ne voit rien. La rencontre du ressuscité est à sa portée, mais elle reste aveuglée et accablée par ses soucis.

Pourtant le Seigneur est touché par son amour, il entend le cri de sa détresse. Il redouble d’attentions envers elle : ce sont deux anges qui lui sont envoyés pour lui faire entendre la Bonne Nouvelle de la résurrection. Passionnée, entêtée, Marie n’entend rien. Au point qu’elle se coupe du réel. « On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis. » Elle n’a pas évolué depuis dimanche matin où elle serinait déjà sa conclusion. Rien ne semble pouvoir la rejoindre dans son obstination à retrouver le corps disparu de Jésus.

Le doux reproche des anges n’ébranle pas sa déception. Cette rencontre se révèle assez décevante pour le lecteur, presque saugrenue. Comment peut-on ne pas voir ces deux anges, placés bien en vue à l’endroit du corps qu’elle cherche et dont elle scrute l’absence ? En préférant poursuivre obstinément ses propres objectifs, en restant rivée sur sa propre interprétation de la portée réelle des événements.

Dehors, elle rencontre quelqu’un qu’elle prend pour un jardinier. Elle est tellement égarée dans son monde de douleur, qu’elle n’imagine pas une seconde que cet inconnu puisse ignorer son tracas : « dis-moi où tu l’as mis ! » lance-t-elle sans voir qu’il pourrait être nécessaire d’expliquer de quoi elle parle…

A celle qui eut le courage et l’amour de le suivre jusqu’à sa mort, de s’occuper de sa dépouille, de le pleurer avec une souffrance qui fit vaciller son âme, Jésus offre une nouvelle naissance. Il appelle Marie Madeleine à quitter définitivement les rivages morbides du royaume de la mort et l’interpelle : « Marie ! ».

Marie se retourne. Ce retournement fait un redoublement avec le précédent (« elle se retourne et aperçoit Jésus »), et montre le bouleversement intérieur qui s’opère à l’appel de son nom. Marie peut enfin entendre le Maître qui lui ordonne de quitter les désirs violents qui la retiennent prisonnière de ses larmes. Il l’invite à entrer enfin dans le dessein de Dieu. Chacune de ses larmes peut devenir luminaire pascal. Mais Jésus, qui la ressuscite jusque dans son nom, la met aussi en garde : « Ne me retiens pas », le seul désir qui doit l’habiter désormais est celui de faire la volonté du Père. Elle doit renoncer à sa volonté de capturer Dieu, de l’enfermer dans les bras de ses propres projets, de ses propres affections, pour accueillir la mission qui la rendra libre.

« Va plutôt trouver mes frères pour leur dire ». En même temps qu’il appelle à la vie, Jésus envoie. L’appel à accomplir notre mission particulière est exactement contemporain de notre appel à la vie dans l’Esprit. Notre vocation surnaturelle fait partie du nom dont Dieu nous appelle. Au matin de la résurrection, Dieu nous appelle et nous oriente vers lui.

Ce matin, puissions-nous entendre l’appel du Ressuscité à le rencontrer personnellement, puissions-nous entendre la voix du Bon Berger nous orienter vers l’astre de nos âmes, puissions-nous entendre en nous la source de l’Esprit qui jaillit à nouveau et pour toujours, qui murmure « va vers le Père » et qui nous pousse vers nos frères.


Frère Dominique.

18:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/04/2007

Journée de la non-violence en milieu scolaire.

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14 avril 2007
Hommage à Joe Van Holsbeeck
  L'asbl Non-Violence à l'École rendra hommage à Joe Van Holsbeeck, décédé le 12 avril 2006. 
La commémoration aura lieu
le samedi 14 avril 2007 à 18h30, en l'église Saint Jean-Baptiste de Wavre, lors de la célébration eucharistique présidée par le doyen Éric Mattheeuws, en présence du père Guy Gilbert.
 
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14 avril 2007
Inauguration de la journée de la non-violence en milieu scolaire le samedi 14 avril à 20H30 par le Père Guy Gilbert.
 
Guy Gilbert s'exprime toujours avec cet espace de liberté de langage qui le caractérise. Ses mots issus des blessures béantes de la rue, ont la saveur des profondeurs. En effet, Guy est un intellectuel, voire un théologien sans le savoir ou sans le vouloir.
 

Ses approches des problématiques sociétales même si elles sont enrobées d'un certain humour sont toujours d'une grande rigueur analytique.
Cela peut surprendre chez ce prêtre que l'on qualifie souvent de rockeur des rues.
Et pourtant, rien n'est inaccessible chez lui. Rien non plus n'est facile. S'il est bien un domaine dans lequel Guy Gilbert ne transige pas c'est l'éducation inculquée avec laxisme. Chaque parent ou éducateur doit être en capacité de refus. Au risque de voir tomber sur sa pauvre tête les foudres injurieuses des adolescents en révolte.
L'adulte doit poser des repères afin que les jeunes ne se perdent point. Ces Ados dont on a tout accepté par peur du conflit.

Voyez les dégâts dont notre société refuse de comprendre les causes. Les violences sans nom provoquées par le malaise des jeunes qui ne savent plus pour quelles raisons obscures ils respirent dans ce monde qui les ignore allégrement.
Ils n'ont plus rien à perdre pas même la vie. Les adultes que nous sommes devenons chaque jour indifférents aux problèmes qui les habitent.

Guy Gilbert veut tracer de nouveau les balises qui nous ont fait grandir et que nous refusons de transmettre volontairement aux ados.
Volontairement, pas tout à fait, plutôt involontairement par lâcheté, par peur.
Oui, nos sociétés ont peur de leurs jeunes et surtout de leurs réactions. Aurions-nous oubliés que nous avons été enfants avant de prétendre tout savoir ?
Guy Gilbert est éducateur, certes mais également prêtre. Voilà, la source de sa Force. Cette Foi indicible dont transpire toute sa personne. C'est la preuve certaine que Dieu travaille aussi dans le coeur des plus petits.

Son secret, la prière celle qui donne ce souffle de liberté pour mieux s'épanouir.
Guy Gilbert, comme bon nombre de chrétiens, a trouvé depuis sa tendre enfance sens à son existence. Il se fait un devoir de dévoiler ce bonheur qui fomente aux tréfonds de son être.

En fait, ce que nous admirons chez lui, c'est ce que nous ne sommes pas capables de dire ou de faire.

Répandre l'Amour dans les moindres gestes quotidiens devient contagieux pour ceux et celles qui nous entourent et nous regardent vivre.

De plus, l'amour est inventif à l'infini et permet de trouver des solutions face à la misère humaine dont les jeunes sont les premières victimes.

Texte : Bruno Leroy, éducateur de rue et directeur du Service Educatif et Action Sociale Nord-Pas de Calais
Photographies : Christophe Dumortier

UNE CONFÉRENCE DE GUY GILBERT EST TOUJOURS UNE EXPÉRIENCE DE VIE UNIQUE.

De nombreuses personnalités du monde politique et religieux y seront présents :
Son Altesse Royale le Prince Laurent
Madame La ministre-présidente Marie Aréna
Madame la Ministre Catherine Fonck
Madame la Présidente Joëlle Milquet
Madame la Députée Françoise Bertiaux
Monsieur le Ministre Courard
Monsieur le Ministre André Antoine
Monsieur le Député-Bourgmestre Charles Michel
Monsieur le Commissaire Européen Louis Michel
Monsieur le Secrétaire d’État Jean-Michel Javaux
Monsieur le ministre André Flahaut
Monsieur le Président Didier Reynders
Monsieur le Député Willy Borsus
Monseigneur Van Cottem

 
16 avril 2007

Le 16 avril, JOURNÉE DE LA NON-VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE DE BELGIQUE

http://www.nonviolence.be/agenda.html

09:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PÉDAGOGIE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |