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23/05/2009

Ce n’est pas « le monde » qui enfante, car il s’est voué lui-même à la stérilité en se coupant de Dieu.

La liturgie de ce jour se déploie encore sous le signe de l'Ascension : l'Église se réjouit pour l'exaltation de son Seigneur : « Bénis le Seigneur ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Le Seigneur a son trône dans les cieux, sa royauté s'étend sur l'univers » (Ps 102 [103]). Mais la contemplation de la gloire de l'Epoux ravive le désir de l'Epouse d'être unie à lui pour toujours. Certes, elle sait qu'elle n'est pas abandonnée, mais elle a soif de son Dieu qu'elle désire voir face à face dans la paix des cieux nouveaux et de la terre nouvelle : « Écoute Seigneur, je t'appelle », avons-nous chanté dans l'Introït de la Messe. « En mon cœur j'ai dit : je cherche ton visage ; ton visage, Seigneur, je le recherche : ne détourne pas de moi ta face » (Ps 26, 7). L'Église ne cherche pas ce visage dans un lointain ciel ; elle a bien compris que son Seigneur vit en elle désormais. « Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit » attestait saint Jean dans la seconde lecture. L'Eglise cherche le Christ comme la Tête de son corps qu'il vivifie de son Esprit et qu'il guide avec autorité. C'est cette certitude qui anime la première communauté et justifie la prière que nous venons d'entendre : « Toi Seigneur qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel, de Joseph ou de Matthias, tu as choisi pour prendre place dans le ministère des Apôtres ». C'est le Seigneur, certes invisible mais bien réellement présent, qui continue à diriger son Eglise.
Telle est la situation paradoxale de ce temps entre l'Ascension du Seigneur et son retour dans la gloire : l'Eglise tend de tout son être vers Celui qui lui est déjà intimement présent dans la fidélité d'un amour qui ne peut se reprendre. Elle ne vit pas encore dans la plénitude de la rencontre face à face, et pourtant, nul ne pourra lui ravir sa joie (Jn 16, 22), car nul ne pourra lui enlever la présence de son Seigneur vivant au milieu d'elle dans l'Esprit.
L'Eglise-épouse vit de la promesse de son Seigneur : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens à vous. Encore un peu et le monde ne me verra plus ; vous, vous me verrez vivant et vous vivrez vous aussi » (Jn 14, 18-19). Telle est la « parole de vérité » qui nous arrache au « monde » - entendu ici comme la Babylone d'en bas qui refuse Dieu et son Messie – et nous propulse sur le chemin de la vie véritable, celle qui nous vient du Père et fait de nous ses fils.
Si « le monde nous a pris en haine », c'est précisément parce que nous ne lui appartenons plus ; nous ne sommes plus les vassaux du Prince des ténèbres, mais nous avons fait allégeance au Christ Jésus, le Roi des Rois et le Seigneur des Seigneur. Avouons cependant que la haine du monde nous fait peur : appartenir au Christ est certes consolant, mais n'est guère rassurant quand on voit ce que le Prince d'ici-bas lui a fait endurer ! Jusqu'à la fin des temps, l'histoire sera le lieu d'affrontement de deux personnages et deux discours-programmes, entre lesquels les hommes auront à choisir. D'un côté le Prince de ce monde que Jésus désigne comme « le Mauvais », et dont il demande au Père de préserver ses disciples. C'est le « Malin » dont à notre tour nous demandons à être délivré dans le Notre Père. Le discours mensonger de ce Dia-bolos tend à nous couper de Dieu, de sa paternité, en nous faisant douter de la filiation de Jésus et de sa mission rédemptrice.
En face, le Christ Jésus, l'intrus qui vient d'ailleurs et qui tente de regrouper les hommes autour du nom du Père pour les soustraire aux filets du Mauvais.
L'affrontement sera sans pitié, chacun combattant avec les armes qui lui sont propres : le Démon au moyen de la haine meurtrière au service du mensonge, Jésus avec la seule force de sa patience au service de son amour miséricordieux. Nous connaissons la suite et le triomphe apparent du Malin le vendredi saint. Victoire éphémère, car le paradoxe, c'est qu'en transperçant mortellement son adversaire, le Prince de ce monde a ouvert lui-même la Source de la vie, accomplissant sans le vouloir la Parole annoncée par Jésus : « Pour eux je me consacre moi-même, afin qu'ils soient eux aussi consacrés par la vérité ».
La Résurrection est la parole d'arbitrage du Père, qui prononce la victoire définitive de l'amour sur la haine, de la vie sur la mort. La Résurrection démontre que Dieu est du côté de l'amour ; bien plus, que « Dieu est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu en lui ».
Telle est la vérité dans laquelle chacun de nous a été baptisé : enseveli par le baptême dans la mort du Christ, nous sommes ressuscités avec lui à la vie nouvelle de l'Esprit, afin d'aimer comme Jésus le premier nous a aimés. Le signe de reconnaissance de notre appartenance au Christ Jésus devrait être l'amour que nous avons les uns pour les autres. Le chrétien est consacré par la Parole de vérité et l'Esprit de sainteté, qui l'arrachent au monde et le transfèrent dans la demeure de Dieu parmi les hommes : l'Église.
Certes tout cela est déjà advenu en nous ; mais comme le Prince de ce monde ne désarme pas, et que son discours mensonger trouve toujours en nous des complicités, nous avons sans cesse à nous exposer à l'action purificatrice du glaive de la Parole et du Feu de l'Esprit. Dans ce combat pour la liberté, Jésus « veille sur nous » et nous pouvons compter sur sa prière : « Père Saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné en partage - voilà pour la Parole - pour qu'ils soient un comme nous-mêmes » - voilà pour l'Esprit.
Dans les jours qui nous acheminent vers la Pentecôte, tenons-nous avec la Vierge Marie au Cénacle. Scrutons avec elle les Écritures et ouvrons nos cœurs à la rosée de l'Esprit. Que se creuse en nous le désir de sa venue, afin d'être à nouveau consacrés dans la vérité et comblés de sa joie.


Père Joseph-Marie.

21:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Crions notre Amour aux brises qui dansent dans les arbres.

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La vie semble souvent courir après le vent. Ne sont-ce pas là des impressions venant de ceux qui ont bâtis leur maison sur du sable. Nous, nous l'avons érigée sur le roc indestructible de l'Amour. Peu importe les tempêtes et les pluies qui pourraient éroder nos murs protecteurs. Notre construction au fil des années s'est tenue debout grâce aux fondations creusées dans les profondeurs abyssales de nos entrailles.

 

Cet Amour viscéral brodé par le temps parle pour nous tout en se taisant. L'Amour est silence qui s'entretient par des gestes, des regards et parfois quelques paroles éphémères. L'Amour ne se dit pas, il se vit. L'Amour est une présence verticale qui demeure toujours depuis malgré les ans. Et je dirai même que les années ne font que donner davantage de saveur à son corps. Parfums subtils qui embaument nos êtres et nous évite ainsi de faire semblant d'être, de paraître.
Amour fleuve qui coule en nos veines et empote les vaines illusions de ce monde de consommation. Amour gratuit, non vénal qui échappe à toutes tentatives de possession. J'inspire en ce jour te couvrir de fleurs aux senteurs caractéristiques de notre personnalité. J'inspire, je respire et j'expire notre Amour personnel. Il possède une Force cosmique qui nous unit à l'Univers, cet écrin de pierres précieuses qui scintille en nous.
Tu es différent de moi mais, je suis en Toi tout en restant moi, comme Toi. Comprenne qui voudra. La liberté est un souffle construit qui nous construit aussi. La respiration de nos cœurs bat l'énergie vitale aux rythmes des cymbales qui se livrent et se donnent aux orchestres joyeux de la Vie.
 
Il faut nous donner sans retenue et avec discernement pour exprimer cette beauté de l'Amour. Cette communion entre nous qui demeurera toujours comme une offrande à cette terre. Fécondation de nos semences d'unions spirituelles. Ces unions où nous ne formons plus qu'un à deux, sans pour autant nous confondre. Mais, nous différencier par un sourire commun, complice.
Crions notre Amour aux brises qui dansent dans les arbres. Crions notre désir de nous aimer sans cesse aux fleurs rouges d'Amour, de sang mais jamais de honte. Crions notre Amour aux paysages qui parlent aux ciels mauves d'Espérance.
 
Mon texte peut paraître obscur, hermétique mais seuls ceux et celles qui appréhendent depuis longtemps l'Amour en profondeur, comprendront mon langage. Il est limpide pour ceux qui savent la hauteur de l'Amour.
Et nous savons parler et comprendre ces mots que les âmes encrassées ne peuvent plus comprendre.
 
Comment veux-tu que je parle autrement qu'avec des termes signifiants pour crever la carapace qui gravit les sommets ensoleillés de notre Amour !
Ainsi, la Lumière naît promptement en brisant par la Parole, les glaces qui refroidissaient jusqu'à présent, sans que nous le sachions, nos cœurs d'enfants.
Le pouvoir de donner des sons à l'Amour Lui donne naissance comme un matin de noël.
Et nous vivons cet esprit festif tous les jours que la vie nous ouvre les yeux émerveillés de nous retrouver. Amen !
 
 
Bruno LEROY.
 

10:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/05/2009

Le thème de la souffrance.

Le thème de la souffrance du juste persécuté, se lamentant au milieu de la liesse des méchants fêtant leur triomphe, est récurrent dans la Bible. L’Apocalypse de saint Jean décrit elle aussi l’arrogance des impies déployant leur faste et leurs sortilèges pour séduire les hommes, tout en poursuivant de leur haine meurtrière ceux qui refusent de plier le genou devant leurs idoles. Jésus confirme ce thème : « vous allez pleurer et vous lamenter » - il s’adresse aux disciples - « tandis que le monde se réjouira ».
N’est-ce pas le sort qui fut réservé à Notre-Seigneur tout au long de sa passion : broyé par la souffrance, il est livré aux sarcasmes, au mépris, à la violence de ceux dont la jalousie et la haine se déchainent contre lui.
La sérénité de Jésus contraste singulièrement avec le déferlement des passions qui l’assaillent de toute part : Notre-Seigneur sait fort bien que les mille morts qu’il subit constituent les douleurs de l’enfantement de l’homme nouveau et du monde nouveau. Accablé de toute part, il garde les yeux fixés sur le terme de son parcours : au cœur de son épreuve, il se réjouit déjà de la naissance à la vie divine de notre humanité vouée à la mort.
Jésus avertit ses disciples qu’il en sera de même pour eux ; n’est-ce pas effectivement ce que nous observons tout au long de l’histoire ? Dès les origines, l’Eglise a été persécutée, et à part quelques brèves périodes d’accalmies, il en a toujours été ainsi. Bien plus : la Parole nous prévient qu’il en sera de même jusqu’à la parousie.
Dans la lettre aux Romains, saint Paul précise que « la création tout entière traverse les douleurs d’un enfantement qui dure encore » (Rm 8, 22). Cette « création » qui aspire à la gloire des enfants de Dieu, c’est-à-dire à la participation à la vie divine, ne doit pas être confondue avec le « monde », qui s’oppose tout au contraire au Royaume instauré par le Christ, et s’acharne à retarder son avènement en persécutant les croyants. Le « monde » - au sens où le quatrième évangéliste utilise ce terme - ne connaît pas Dieu et refuse de s’ouvrir à sa Révélation, car il gît au pouvoir du père du mensonge, qui est homicide dès les origines (Jn 8, 44).
Ce n’est donc pas « le monde » qui enfante, car il s’est voué lui-même à la stérilité en se coupant de Dieu. Ce ne sont pas ses idoles qui lui donneront la vie, car « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie » (1 Jn 2, 16) n’ont jamais engendré que la jalousie, l’envie, la haine, la violence et finalement la mort. Le « monde » se réjouit de l’extension de son règne ici-bas, du triomphe de ses contre-valeurs - l’avoir, le pouvoir et la gloire ; mais il ne peut rien contre le disciple du Christ, car celui-ci n’appartient pas à ce « monde » - même s’il doit encore y demeurer quelque temps. Aussi est-il sans cesse en butte à la contradiction, car en refusant d’adhérer aux idéologies du relativisme, de l’hédonisme et de l’individualisme, il se trouve en porte-à-faux avec l’opinion dominante et risque de se trouver socialement marginalisé, voire exclu.
Au cœur de ce combat inégal où le disciple est en voie de subir le sort de son Maître, il ne reste cependant pas seul ; le Seigneur n’abandonne pas les siens : « Je vous reverrai et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera ». « L’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu » (1 P 4, 14) repose en effet sur lui, et lui fait déjà goûter les arrhes de son héritage : « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés ; heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi : réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux » (Mt 5, 5.11).

« Seigneur, lorsque nous serons en bute aux contradictions, voire aux persécutions, accorde-nous la grâce de ne pas être lâches, mais comme les premiers disciples, de te prier de nous renouveler dans l’Esprit Saint. Avec eux nous voulons te demander : “Donne à ceux qui te servent d’annoncer ta Parole avec une parfaite assurance. Etends donc ta main pour guérir les malades, accomplis des signes et des prodiges, par le nom de Jésus, ton Saint, ton Serviteur” (Ac 4, 29-30). Oui, puissions-nous être “remplis de l’Esprit Saint pour annoncer la Parole de Dieu avec assurance” (Ac 4, 31). »


Père Joseph-Marie.

18:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA VÉRITÉ.

12:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La prière sacerdotale de Jésus.

 

Cette prière de Jésus prend une signification particulière après l’Ascension du Seigneur. Une période nouvelle de l’Église commence alors même qu’elle va être confrontée à l’adversité du monde. Derrière le contexte difficile de l’annonce, l’important est de rester unis dans la foi, non par stratégie d’efficacité, mais pour refléter l’amour divin : « Qu’ils soient uns, comme nous-mêmes » dit Jésus en s’adressant à son Père. Après avoir rappelé que le disciple puise sa fidélité dans l’amour de la Parole, la prière de Jésus se fait répétitive, comme pour souligner le caractè re central de sa demande. Par trois fois, il utilise le verbe « consacrer » qui indique la radicalité de l’engagement à vivre : « Père, consacre-les par la vérité. » Jésus qui avait affirmé que « la vérité vous rendra libres » veut souligner l’importance d’être « comblé en Dieu » en « demeurant dans l’amour ». La source de la consécration est la fidélité à sa propre personne, lui le consacré par excellence : « Je me consacre moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, consacrés par la vérité. » Au-delà de toute exclusive religieuse, la consécration signifie vivre à partir de Jésus en lui donnant son cœur et en lui faisant entièrement confiance, comme le précise Thérèse de Lisieux : « Ô Jésus, bien loin de me décourager par la vue de mes propres misères, je viens à vous avec confiance. »

Faisons toujours confiance au Christ et n’hésitons pas à lui consacrer notre cœur en renouvelant notre prière chaque jour.

 

 

 

 

 

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur des livres : La parole, don de Vie, EDB, 2006
Libres en Christ, EDB, 2008

 

11:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

BELLE FÊTE DE L’ASCENSION !

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L'Ascension est une fête chrétienne, célébrée quarante jours après Pâques (en comptant le dimanche de Pâques). C'est pourquoi elle tombe un jeudi. L'Ascension du Seigneur désigne le moment où Jésus a été élevé au ciel . Il ne faut en effet pas le confondre avec l'Assomption, qui est la montée de Marie (Mère de Jésus) au Ciel.

Alors qu’Il était sur le point d’être enlevé au ciel, Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. » (…) « Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu. » Quant aux Apôtres, « ils s'en allèrent proclamer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient. » (Marc 16,15-20)


A cette fin, Jésus leur annonce que « sous peu de jours, vous serez baptisés dans le Saint-Esprit. » (Actes 1)
Préparons nos cœurs pour accueillir le Saint-Esprit à la Pentecôte.*
Alors comme les apôtres nous pourrons aller proclamer la Bonne Nouvelle à toute la création qui en a tant besoin !


Notre monde a besoin du Saint-Esprit, d'une nouvelle Pentecôte !
Soyons des canaux pour attirer le Saint-Esprit !

Que l'Esprit-Saint nous embrase !


Thierry Fourchaud et toute l’équipe de la Cité de l’Immaculée

La Bonne Nouvelle - Cité de l'Immaculée
BP 24 - 53170 SAINT DENIS DU MAINE France

- Notre site : www.mariereine.com
- Notre maison : www.citedelimmaculee.com
- Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr


* Vous pouvez pour cela utiliser la neuvaine au Saint-Esprit disponible sur le site www.mariereine.com



PS : il reste quelques places à la session "la beauté sauvera le monde" ou "guérir de sa propre image" avec Patricia Menouha et toute une équipe du 8 au 10 juin 2009.
infos sur : www.citedelimmaculee.com
Joindre Patricia Menouha pour info tel : 02.43.92.28.39

09:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Ouvrons nos cœurs à la rosée de l'Esprit.

l'Église se réjouit pour l'exaltation de son Seigneur : « Bénis le Seigneur ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Le Seigneur a son trône dans les cieux, sa royauté s'étend sur l'univers » (Ps 102 [103]). Mais la contemplation de la gloire de l'Epoux ravive le désir de l'Epouse d'être unie à lui pour toujours. Certes, elle sait qu'elle n'est pas abandonnée, mais elle a soif de son Dieu qu'elle désire voir face à face dans la paix des cieux nouveaux et de la terre nouvelle : « Écoute Seigneur, je t'appelle », avons-nous chanté dans l'Introït de la Messe. « En mon cœur j'ai dit : je cherche ton visage ; ton visage, Seigneur, je le recherche : ne détourne pas de moi ta face » (Ps 26, 7). L'Église ne cherche pas ce visage dans un lointain ciel ; elle a bien compris que son Seigneur vit en elle désormais. « Nous r econnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit » attestait saint Jean dans la seconde lecture. L'Eglise cherche le Christ comme la Tête de son corps qu'il vivifie de son Esprit et qu'il guide avec autorité. C'est cette certitude qui anime la première communauté et justifie la prière que nous venons d'entendre : « Toi Seigneur qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel, de Joseph ou de Matthias, tu as choisi pour prendre place dans le ministère des Apôtres ». C'est le Seigneur, certes invisible mais bien réellement présent, qui continue à diriger son Eglise.
Telle est la situation paradoxale de ce temps entre l'Ascension du Seigneur et son retour dans la gloire : l'Eglise tend de tout son être vers Celui qui lui est déjà intimement présent dans la fidélité d'un amour qui ne peut se reprendre. Elle ne vit pas encore dans la plénitude de la rencontre face à face, et pourtant, nul ne pourra lui ravir sa joie (Jn 16, 22), car nul ne pourra lui enlever la présence de son Seigneur vivant au milieu d'elle dans l'Esprit.
L'Eglise-épouse vit de la promesse de son Seigneur : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens à vous. Encore un peu et le monde ne me verra plus ; vous, vous me verrez vivant et vous vivrez vous aussi » (Jn 14, 18-19). Telle est la « parole de vérité » qui nous arrache au « monde » - entendu ici comme la Babylone d'en bas qui refuse Dieu et son Messie – et nous propulse sur le chemin de la vie véritable, celle qui nous vient du Père et fait de nous ses fils.
Si « le monde nous a pris en haine », c'est précisément parce que nous ne lui appartenons plus ; nous ne sommes plus les vassaux du Prince des ténèbres, mais nous avons fait allégeance au Christ Jésus, le Roi des Rois et le Seigneur des Seigneur. Avouons cependant que la haine du monde nous fait peur : appartenir au Christ est certes consolant, mais n'est guère rassurant quand on voit ce que le Prince d'ici-bas lui a fait endurer ! Jusqu'à la fin des temps, l'histoire sera le lieu d'affrontement de deux personnages et deux discours-programmes, entre lesquels les hommes auront à choisir. D'un côté le Prince de ce monde que Jésus désigne comme « le Mauvais », et dont il demande au Père de préserver ses disciples. C'est le « Malin » dont à notre tour nous demandons à être délivré dans le Notre Père. Le discours mensonger de ce Dia-bolos tend à nous couper de Dieu, de sa paternité, en nous faisant douter de la filiation de Jésus et de sa mission rédemptrice.
En face, le Christ Jésus, l'intrus qui vient d'ailleurs et qui tente de regrouper les hommes autour du nom du Père pour les soustraire aux filets du Mauvais.
L'affrontement sera sans pitié, chacun combattant avec les armes qui lui sont propres : le Démon au moyen de la haine meurtrière au service du mensonge, Jésus avec la seule force de sa patience au service de son amour miséricordieux. Nous connaissons la suite et le triomphe apparent du Malin le vendredi saint. Victoire éphémère, car le paradoxe, c'est qu'en transperçant mortellement son adversaire, le Prince de ce monde a ouvert lui-même la Source de la vie, accomplissant sans le vouloir la Parole annoncée par Jésus : « Pour eux je me consacre moi-même, afin qu'ils soient eux aussi consacrés par la vérité ».
La Résurrection est la parole d'arbitrage du Père, qui prononce la victoire définitive de l'amour sur la haine, de la vie sur la mort. La Résurrection démontre que Dieu est du côté de l'amour ; bien plus, que « Dieu est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu en lui ».
Telle est la vérité dans laquelle chacun de nous a été baptisé : enseveli par le baptême dans la mort du Christ, nous sommes ressuscités avec lui à la vie nouvelle de l'Esprit, afin d'aimer comme Jésus le premier nous a aimés. Le signe de reconnaissance de notre appartenance au Christ Jésus devrait être l'amour que nous avons les uns pour les autres. Le chrétien est consacré par la Parole de vérité et l'Esprit de sainteté, qui l'arrachent au monde et le transfèrent dans la demeure de Dieu parmi les hommes : l'Église.
Certes tout cela est déjà advenu en nous ; mais comme le Prince de ce monde ne désarme pas, et que son discours mensonger trouve toujours en nous des complicités, nous avons sans cesse à nous exposer à l'action purificatrice du glaive de la Parole et du Feu de l'Esprit. Dans ce combat pour la liberté, Jésus « veille sur nous » et nous pouvons compter sur sa prière : « Père Saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné en partage - voilà pour la Parole - pour qu'ils soient un comme nous-mêmes » - voilà pour l'Esprit.
Dans les jours qui nous acheminent vers la Pentecôte, tenons-nous avec la Vierge Marie au Cénacle. Scrutons avec elle les Écritures et ouvrons nos cœurs à la rosée de l'Esprit. Que se creuse en nous le désir de sa venue, afin d'être à nouveau consacrés dans la vérité et comblés de sa joie.


Père Joseph-Marie.

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Au matin de Pâque s’est levée l’aube d’un jour nouveau.

Jésus ressuscité dispense ses directives avec une autorité souveraine. C’est à la fois le Roi des rois et le juge eschatologique qui parle. L’enjeu de chacune de nos vies est dévoilé en quelques mots : « celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné ». Il s’agit de choisir son camp : au matin de Pâque s’est levée l’aube d’un jour nouveau, dont les premiers rayons commencent à briller au cœur de notre monde encore enfoui dans les ténèbres.
Ce n’est pas seulement aux hommes, mais « à toute la création » que les apôtres sont invités à annoncer la Bonne Nouvelle, car le règne du Prince de ce monde est achevé. Le Seigneur a triomphé de l’antique ennemi qui nous gardait dans « les ténèbres et l’ombre de la mort », pour nous redonner autorité sur les animaux sauvages et les éléments hostiles : « ils prendront des serpents dans leurs mains et s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ». Dès le premier chapitre de son Evangile, Saint Marc avait annoncé cette dimension cosmique de l’action libératrice de Notre-Seigneur ; il précise en effet qu’après avoir repoussé les assauts du Satan, « Jésus vivait parmi les bêtes sauvages et les anges le servaient » (Mc 1, 12-13). Notre-Seigneur réalise la prophétie d’Isaïe : « Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. (…) Il ne se fera plus rien de mauvais ni de corrompu sur ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer » (Is 11, 6-9).
Ces « bêtes sauvages », ce sont d’abord nos passions dont le démon se sert pour nous enchaîner à ce monde qui passe et nous empêcher de nous tourner vers le Dieu de notre salut. Or nous le croyons : par sa Passion victorieuse, Notre-Seigneur Jésus-Christ a vaincu l’antique ennemi et nous a rétablis dans notre orientation fondamentale vers le Père en nous donnant part à son Esprit. Certes nous subissons encore les assauts de l’Adversaire, mais le cri de victoire de Saint Jean retentit, plein d’une joyeuse espérance : « Je vous le dis, mes petits enfants : “Vos péchés sont pardonnés à cause du nom de Jésus ; vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais” » (1 Jn 2, 12-14).
Comme le rappelait Jésus lui-même à ses apôtres avant l’ascension : cette force est celle de l’Esprit Saint qui viendra sur eux ; bien plus : « dans lequel ils seront baptisés d’ici quelques jours » (cf. 1ère lect.). Etre baptisés dans l’Esprit signifie être immergés en lui afin de vivre de sa vie et accomplir tous ensemble les œuvres que le Père nous confie. « Tous en effet, nous avons été appelés à une seule espérance » dans l’unique Corps, au sein duquel chacun de nous a reçu le don de la grâce comme le Christ l’a partagée dans l’Esprit (Ibid.). Car le Seigneur Jésus est toujours vivant au milieu de nous, même s’il fut « enlevé au ciel et est assis à la droite de Dieu » : c’est lui Notre-Seigneur qui travaille avec nous au sein de son Eglise, par l’onction de l’Esprit qui la guide et la conduit sur le chemin de la vérité toute entière et de la plénitude de la vie.

« Dieu qui élève le Christ au-dessus de tout, ouvre-nous à la joie et à l’action de grâce, car l’Ascension de ton Fils est déjà notre victoire : nous sommes les membres de son corps, il nous a précédés dans la gloire auprès de toi, et c’est là que nous vivons en espérance » (Oraison d’ouverture).



Père Joseph-Marie.

09:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE MYSTÈRE DE L'ASCENSION.

 

La Transfiguration c'est l'aboutissement de toutes les fêtes religieuses. Le bonheur de Jésus, qui est la tête du corps, rejaillit sur tous les membres de ce corps pour peu qu'on lui reste unis. Pour accéder à cette union il faut aller jusqu'au bout des béatitudes et compter avec les soins de la miséricorde de Dieu. Après le péché originel c'est donc un grand espoir qui s'ouvre à chacun des hommes par son adhésion personnelle et libre. Tous les saints anges et les Saints sont associés à cette fête.

Intervenant : P.Nicolas Buttet, Eucharistein

09:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/05/2009

L'ESPRIT DE PENTECÔTE.

11:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |